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Hommage à Bernard de Montréal
4 octobre 2016

La sexualité (partie 1)

Bernard de Montréal

Richard Glenn : CKVL

La sexualité


Richard Glenn :
Pouvez-vous nous définir ce qu’est la sexualité ?

Bernard de Montréal :
D’abord il faut que l’être humain comprenne éventuellement que la sexualité est une énergie qui est contrôlée par le double de l’être humain, et quand je dis que la sexualité est une énergie qui est contrôlée par le double de l’être humain, je dis que la sexualité est une énergie qui peut être totalement contrôlée par le double de l’humain, à l’insu de l’Ego.

Ceci veut dire que sur la Terre, aujourd’hui dans le monde, il y a énormément d’hommes et de femmes qui souffrent de leur sexualité, psychologiquement, parce qu’ils ne savent pas, ils ne comprennent pas, que la sexualité est sous le contrôle du double et que le double se sert de la sexualité, autrement dit de cette énergie qui est très, très importante pour l’être humain astralement, soit pour ajuster son corps astral, soit pour ajuster son corps mental, ou soit pour lui faire vivre certaines expériences qui relèvent d’une mémoire karmique qui doit être épurée dans la vie présente.

L’être humain a l’impression que sa sexualité est sous le contrôle de son Ego, et cette impression, elle est exactement la même que l’homme possède son libre arbitre. L’être humain a l’impression qu’il a un libre arbitre, et c’est quand il se conscientise qu’il s’aperçoit que son libre arbitre est une illusion et qu’il va une autre conscience où il connaît la liberté réelle, et au niveau de la sexualité c’est la même chose, il a l’impression que sa sexualité est sous le contrôle de son Ego, et tant qu’il vit cette impression ou cette illusion, il peut dans certains cas souffrir dans sa sexualité, parce qu’il ne pourra pas la vivre comme les humains la vivent dans l’humanité ambiante, donc il se culpabilisera, développera des complexes d’infériorité, vivra différents états de solitude, de tristesse et ainsi de suite. Le problème fondamental de la sexualité dans notre humanité aujourd’hui, c’est de ne pas pouvoir reconnaître que la sexualité n’est pas aussi importante qu’on le laisse savoir.

L’importance qu’on donne dans le monde à la sexualité, c’est à cause de l’insécurité psychologique de l’Ego, et l’être humain est beaucoup plus insécure dans sa sexualité que la femme, parce que c’est lui qui déjà l’apporte, donc si elle lui est retenue pour quelques raisons que ce soit, ne comprenant pas et n’étant pas conscient des mécanismes derrière la façade, lui il en souffre, et automatiquement sa vie psychologique, égoïque, égocentrique en souffre.

La sexualité dans le passé de l’humanité a été extrêmement contrôlée par les formes morales, les formes de religions, les formes de philosophies, parce que c’était nécessaire avant que l’être humain devienne conscient, autrement dit avant que l’être humain soit dans son intelligence, qu’il soit guidé dans son activité sexuelle, sinon son activité sexuelle aurait été trop sous l’influence de son corps de désirs, donc étant puissante, cette activité sexuelle-là, il y a eu dans la société un déséquilibre énorme. Si on prend le problème de la sexualité dans l’involution - dans le passé - et qu’on le regarde en fonction de l’avenir, il change complètement.

La sexualité dans l’avenir de l’humanité sera vécue différemment de ce qu’elle était dans le passé, parce que dans l’avenir de l’humanité, l’être humain, l’individu, aura découvert son identité, donc il vivra sa sexualité en fonction de l’énergie du double qui passe à travers ses centres et qui lui fait vivre sa sexualité, mais non pas psychologiquement, l’être humain ne vivra plus sa sexualité psychologiquement, il la vivra simplement sur le plan de l’énergie, simplement en tant qu’expérience vibratoire, donc il sera totalement libre d’une certaine subjectivité qui est à la base des tabous vis-à-vis de cette expérience-là.

Si on prend l’être humain comme étant un canal, autrement dit un être qui est fait de plusieurs plans, mental, astral, vital, physique, et qu’on regarde l’énergie qui descend dans ces plans-là, cette énergie-là allume les atomes centraux de ces plans-là, donc cette énergie là, quand elle passe au niveau du mental, elle rend l’être humain intelligent, quand elle passe au niveau du plan astral elle lui donne une certaine émotion, une certaine sensibilité, quand elle descend au niveau des plans inférieurs elle lui donne une sexualité.

Donc la sexualité, dans le fond est l’expression dans la matière de l’Intelligence pour le bénéfice de l’être humain pour balancer ses vibrations et aussi pour le phénomène de la procréation, mais l’être humain ne le voit pas comme ça.
L’être humain voit la sexualité comme une expérience vitale dans sa vie, qui, si elle n’est pas vécue, le désenchante complètement, à moins qu’il fasse des vœux de chasteté. Mais il devrait voir la sexualité comme étant la continuation dans son système psychique de cette énergie-là, c’est Infini et qui se manifeste sur un plan inférieur pour ce qu’elle doit faire, mais il doit la vivre en dehors de la problématique psychologique de sa sexualité, il doit la vivre en dehors de toute sa subjectivité pour la vivre d’une façon pleine, d’une façon intelligente, d’une façon qui convienne raisonnablement à son état énergétique, au lieu de la vivre d’une façon totalement astrale ou totalement entre parenthèse, animale, mais sans intelligence.

Pour que l’être humain vive sa sexualité d’une façon normale, il faut qu’il la vive en conscience, c’est-à-dire qu’il faut qu’il en comprenne la progression, il faut qu’il en comprenne le lien avec son énergie indifférenciée, il faut qu’il en réalise l’intelligence, s’il en réalisait l’intelligence à ce moment-là il ne ferait pas d’interférence avec cette énergie-là, il n’essaierait pas de se l’accaparer, donc il n’y aurait pas sur la Terre de problème de surpopulation.

Les problèmes de surpopulation qui existent sur le globe, relèvent du fait que l’être humain est incapable de vivre sa sexualité d’une façon intelligente, il la vit simplement d’une façon astrale et animale, au lieu de la vivre d’une façon intelligente et animale en même temps.

Mais c’est difficile pour l’être humain de réaliser qu’il peut vivre sa sexualité d’une façon intelligente et animale en même temps, parce que l’animal pour lui est déjà… tabou.
L’être humain n’est pas capable de se concevoir animalement, parce que se concevoir animalement implique déjà chez lui déjà une valeur, lorsqu’en fait la condition animale de la sexualité est simplement le produit de l’activation sur un plan inférieur, d’une énergie qui est Cosmique et à l’intérieur de laquelle il n’y a aucune forme, à l’intérieur de laquelle il n’y a aucune psychologie, et à l’intérieur de laquelle il n’y a simplement qu’un échange d’énergie entre un plan supérieur et un plan inférieur, donc la sexualité c’est comme manger, seulement c’est manger une autre nourriture, c’est balancer à un autre centre d’énergie.

La sexualité c’est terminal, l’énergie qui descend des plans supérieurs vers l’être humain, elle ne peut pas toujours rester dans le mental, elle ne peut pas toujours rester sur le plan émotionnel, il faut qu’elle descende, il faut qu’elle se canalise, si elle ne se canalise pas dans la sexualité le jour, elle se canalisera dans la sexualité la nuit, mais il faut qu’elle se canalise cette énergie-là, pour retourner à l’énergie indifférenciée, mais l’être humain lui, in the mind time (le temps de l’esprit) pendant qu’elle se canalise cette énergie-là, il fait du shomping (impatience) il va en prendre un petit peu plus, il veut en avoir un petit peu plus parce que cette énergie-là relève du pouvoir de l’infinité de l’énergie, l’être humain vit un peu de l’infinité de sa conscience dans la sexualité, c’est pour cela qu’elle est si puissante, ça dure pas longtemps ! Heureusement, il pourrait faire une crise cardiaque ! D’ailleurs il y en a qui l’ont cette crise cardiaque !
(Murmures dans le public).
Alors cette énergie là il faut qu’elle soit vécue, et elle est vécue dans son infinité et ensuite elle cesse, mais l’être humain lui, veut que ça continue ! Il veut que ça continue, ce n’est jamais assez long pour lui, il n’en a jamais assez pour lui, s’il pouvait en vivre 24h par jour au lieu d’aller travailler il le ferait, parce que cette énergie là est tellement forte qu’elle représente pour lui l’aspect ultime de la joie de son corps matériel et de son corps astral, mais il ne réalise pas aussi qu’il doit vivre dans l’harmonie de son corps mental, de son corps astral et de son corps matériel.

Donc l’être humain aujourd’hui, l’être humain de l’involution ne vit pas sa sexualité consciemment, il la vit inconsciemment et de cette inconscience naissent toutes les conséquences de la sexualité, qui est vécue à toutes les sauces dans le monde et qui créent les problèmes psychologiques que nous connaissons, parce qu’il faut reconnaître que l’être humain vit par comparaison sur la Terre, tant qu’il n’est pas centrique.

Imagine toi toutes les… si tu travailles dans un bureau, et puis que tu as là un gars qui est beau, qui est un vrai James Bond, et puis des guidounes (femmes aux mœurs légères) il en a quand il veut, et puis tout est en ordre quand il peut, c’est évident que ça crée un problème psychologique parce que tu vas te comparer, mais l’homme lui qui l’a quand il peut, il ne réalise pas que celui qui l’a quand il veut, il n’est pas né avec les mêmes problèmes, donc problème… c’est comme le gars riche, le gars riche a ses problèmes, et puis le pauvre il a ses problèmes, il s’agit pour l’être humain d’être ni pauvre, ni riche mais d’être intelligent, parce qu’à ce moment-là, le James Bond intelligent vivra sa sexualité d’une façon consciente, le type qui l’a quand il peut la vivra d’une façon consciente, mais il ne souffrira pas de l’avoir quand il peut, quand il l’aura il l’aura, l’autre qui l’a souvent, il l’aura souvent, et puis il y aura une harmonie et puis c’est cela qui manque chez l’être humain, parce qu’on vit par comparaison, et aujourd’hui le phénomène de comparaison est tellement vaste en société que des femmes à la télévision qui sont de vraies déesses, tout est toute croche t’sé !
Des gars ce sont de vrais beautés qui ont tous les seins aux pieds d’eux… l’être humain vit dans un état psychologique qui est tellement déformatoire qu’il n’est pas capable de réaliser que sa sexualité c’est pour lui, en convenance avec lui selon les Lois d’énergie de son double, pour comprendre cela il faut qu’il soit en communication télépathique avec son double, à ce moment-là la sexualité n’est plus importante psychologiquement, elle devient importante vibratoirement et l’être humain ne vit plus les tabous, ne vit plus les inquiétudes, les tristesses et les solitudes qui viennent avec une sexualité mal vécue.

Richard Glenn :
Y a-t- il une relation à faire avec cette énergie qui passe à travers différents plans de l’être humain et l’intelligence de l’être humain ou ses fonctions cérébrales, on dit souvent que des gens ont eu des sexualités non raisonnables mais ce sont eux qui étaient des grands peintres, les grands poètes, les grands écrivains.

Bernard de Montréal :
Les grands peintres ont eu des sexualités non raisonnables parce que les grands peintres étaient des gens qui vivaient énormément au niveau de l’astral et dans leur astralité il convenait… je vais vous expliquer ce qu’est la sexualité d’un autre point de vue :
Si l’être humain pouvait sortir de son corps matériel pour aller sur des plans, il découvrirait que l’énergie de la forme de la sexualité, la forme ! Je ne parle pas de l’énergie de la sexualité, je parle de la forme, elle est créée de toutes pièces sur des plans pour l’activité sexuelle de l’être humain, autrement dit, sur les plans il y a des êtres dont la fonction est de créer de l’imagination pour que l’être humain puisse se servir de cette imagination créée, pour qu’il y ait chez lui une sexualité, donc c’est pour cela que souvent des gens qui ont énormément d’imagination sont très astrals et sont en communication intuitive avec ces plans-là, vivent une sexualité très abondante parce que dans la sexualité il y a deux courants d’énergie :
- il y a un courant d’énergie qui lie l’être humain à la Terre,
- et il y a un courant d’énergie qui lie l’être humain à l’esprit.
Et chez les peintres, chez les artistes, le courant d’énergie qui lie l’être humain à la Terre et plus fort que le courant d’énergie qui lie l’être humain à l’esprit, donc ces peintres-là sont obligés de vivre une très intense sexualité afin de refouler en eux le trop plein d’imagination, sans cela ces gars-là, ces hommes-là perdraient la boule, perdraient l’esprit !

Un grand peintre, ces grands artistes-là vivent tellement au niveau de l’imagination qu’il faut absolument que cette énergie-là soit canalisée sur un plan inférieur, donc ils vivent une très grande ou une active sexualité, et ça c’est devenu un mythe !
C’est devenu un mythe tellement puissant que si vous regardez souvent dans les romans ou les téléromans, vous allez voir qu’il y a des femmes riches dans le monde qui vont aller se taper un peintre quelque part à Capri…. (Murmures dans le public) t’sé ! Pour le week-end !

Parce que cela fait partie de la mythologie sexuelle, nous sommes des êtres qui vivent de mythologie, on vit d’histoires, et si nous ne pouvons pas nous autres, vivre notre histoire comme le peintre la vit, automatiquement on est désenchanté, donc on fait des efforts et c’est ce qui amène éventuellement l’humanité à la pornographie, à des films, des X reddit films, pour essayer de faire vibrer cette imagination-là, mais, il y a un problème, parce qu’on en paye le prix.

Parce que l’être humain qui fait trop vibrer son imagination va toujours se culpabiliser de le faire, ça c’est comme les p’tits gars qui fument du pot (drogue au Québec), le p’tit gars qui fume du pot il a beau dire que c’est tout boutte (c’est le pied) son pot, mais en arrière de lui, dans le fond de lui-même, il y a une p’tite croche ! (Tordu, de travers, ici dans le sens d’éprouver une gêne) Une p’tite croche !

Il a beau chercher l’illumination avec le pot, mais il ne la trouve pas l’illumination avec le pot, ça ne mène pas à l’illumination du pot !
Donc il y a toujours un petit croche qui reste, une petite tristesse, alors les gens qui investissent trop dans la sexualité pour quelques raisons que ce soit, vivent toujours une petite tristesse, parce qu’ils ne sont pas capables de faire la connexion entre leur intelligence et leur sexualité, donc ils sont obligés de la vivre au niveau astral, et automatiquement ils ouvrent, s’ils vont très loin là-dedans, ils ouvrent des centres d’énergies dans l’astral qui peuvent être très, très forts, et éventuellement leur vie n’a plus de sens si elle n’a pas de sexualité.

Je comprends que la vie n’ait pas de sens chez un être humain s’il n’y a pas de sexualité, si il devrait en avoir ! Si une être humain considère qu’il devrait avoir une sexualité comme tout le monde, si un être humain considère que la sexualité c’est beau, ça fait partie de la vie, ainsi de suite, si ça lui est retenu cette sexualité par les forces en lui, c’est normal que l’être humain se rebelle contre cette situation, il faut déjà être conscient du mécanisme, et puis éventuellement, s’il se rebelle de cette situation il décrochera tellement d’énergie, qu’éventuellement sa sexualité reviendra, mais il y aura eu un changement au niveau de sa sexualité, au niveau de la psychologie de sa sexualité.
Le problème avec la sexualité est que les gens sont prisonniers psychologiquement de la sexualité, et il n’y a rien là, mais il y a beaucoup là, parce que justement les gens sont prisonniers de ceci.

Richard Glenn :
En dehors de la sexualité aberrante des artistes, il y a l’autre aspect, c’est la non sexualité de ceux qu’on dit élevés dans la spiritualité afin d’atteindre le plus haut dans …

Bernard de Montréal :
C’est la même chose, mais c’est la situation totalement opposée.
Il y a des gens qui ne vivent plus la sexualité parce qu’ils ont gravi, ils ont vécu des expériences astrales où l’énergie sexuelle n’est pas l’énergie de fond, donc ils sont sur des plans supérieurs et au lieu d’être nourris sexuellement ils sont nourris par la sexualité, pardon ! par la spiritualité, autrement dit la sexualité, c’est l’opposé de la spiritualité, c’est la polarité.
Alors si tu as bien du sexe tu ne peux pas être bien spirituel ! Si tu es bien spirituel tu ne peux avoir bien du sexe ! Et puis la situation ultime c’est d’avoir bien du sexe et puis de ne pas être spirituel du tout, ou être bien spirituel et ne pas avoir de sexe du tout, ou ne pas avoir les deux ou avoir les deux en même temps mais transmutés ! Et c’est la dernière partie de ce que je dis qui compte.

Un jour la sexualité de l’être humain devra être transmutée, la spiritualité de l’être humain transmutée, quand la sexualité et la spiritualité seront transmutées, l’être humain aura une spiritualité normale, c’est-à-dire qu’il sera intelligent et puis il aura une sexualité normale c’est-à-dire qu’il aura une sexualité consciente. Automatiquement dans l’être humain nouveau, il y aura transmutation de son centre sexuel, comme il y aura transmutation de son corps astral pour qu’il puisse vivre l’énergie cosmique au niveau des plans supérieurs, mais au-delà de l’astral, et vivre cette énergie-là au niveau de sa sexualité mais au-delà de sa psychologie antérieure.

Il faut qu’il y ait transmutation. Tant qu’il n’y aura pas transmutation, l’être humain sera soit très sexuel ou soit très spirituel, donc dans les deux cas il manquera quelque chose, et qu’est-ce qui manquera ? L’équilibre.

Richard Glenn :
Avant cette transmutation, il y a quand même depuis les époques passées une évolution, autrefois la sexualité était extrêmement taboue, avec la libération des moeurs dit-on, et l’éducation sexuelle qui se fait maintenant dans les écoles, ou, qui devrait se faire dans les écoles, l’être humain est donc de plus en plus conscient de cette énergie, de ces valeurs en sexualité, comment Bernard de Montréal voyez-vous que doit être prise cette fonction de l’éducation de la sexualité ?

Bernard de Montréal :
Ce qui se passe au niveau de l’éducation dans le domaine de la sexualité aujourd’hui, ça fait partie de l’évolution psychologique de l’être humain, ça fait partie de l’évolution psychologique de l’humanité, il vient à un certain point, le gouvernement a réalisé qu’il y avait des lacunes dans l’éducation sexuelle, le gouvernement a réalisé qu’il y a des parents qui ne sont pas capables de parler de sexualité à leurs enfants, ils sont gelés ! Il y a des mères qui sont trop gênées, des pères qui sont trop gênés, ça ne se parle pas.

Donc le gouvernement était obligé de commencer des programmes d’éducation sexuelle pour les enfants, mais ça c’est une situation qui est conditionnelle, elle existe cette situation-là parce que les parents n’ont pas pris leur job en mains, si les parents avaient pris leur job en mains, et puis quand je parle des parents je parle universellement parlant, si les parents prenaient ce travail d’éducation en mains pour leurs enfants, les enfants n’auraient pas à étudier la sexualité à l’école, et à subir possiblement des divagations dans l’approche sexuelle, parce que c’est évident que si le gouvernement fait des efforts concrets, sérieux, pour éduquer les masses au niveau sexuel, c’est évident que ceux - les individus dans ces écoles-là ou ces organismes-là - qui vont enseigner la sexualité, ils ont différents points de vue, donc ça peut créer des problèmes parce qu’il y a des points de vue qui vont convenir à l’individu mais qui ne conviendront pas aux parents et les enfants sont beaucoup plus près des parents qu’ils ne peuvent jamais l’être des individus qui avec bonne intention à l’école, essaient d’enseigner la sexualité.

Donc l’éducation sexuelle dans les écoles c’est un moindre bien, c’est un moindre bien pour un plus grand bien, mais c’est… c’est expérimental, et ça ne produira jamais les fruits que veulent sérieusement les gouvernements, que cela produise, parce qu’il y a trop d’éléments dans la sexualité, dans le caractère de l’enfant, sa capacité d’absorber le matériel sexuel qui relève d’une configuration psychologique qui naît d’une émotivité quelconque, qui peut être bien mesurée en relation avec son père ou en relation avec sa mère, qu’avec un professeur à l’école avec les meilleures intentions au monde, ayant tous les doctorats au monde !
Il y a des gars qui enseignent la sexualité à l’école qui ont des doctorats en sexualité et puis eux autres sont totalement sans sexualité, ou ça marche croche, leur sexualité ils ne la vivent pas comme ils voudraient la vivre mais ils sont capables de bien l’enseigner, parce que l’esprit est au-dessus des problèmes psychologiques de l’être humain, donc il y a des gens qui sont capables de bien enseigner la sexualité mais ils ne sont pas capables de la vivre, et ça, ça crée une tension chez eux et ainsi de suite, donc toute l’éducation de la sexualité en souffre.

Richard Glenn :
Est-ce qu’on peut faire une scission entre la génitalité et la sexualité, la génitalité étant le phénomène de reproduction, en dehors de toute émotionnalité, de toute psychologie humaine, c’est un mécanisme biologique qu’on pourrait expliquer, et la sexualité qui met en cause justement…

Bernard de Montréal :
La sexualité c’est l’aspect psychologique de la génitalité, et la génitalité c’est le produit brut de la force de l’énergie chez l’être humain, et il faut qu’il y ait une synthèse des deux, il faut qu’un parent puisse expliquer la génitalité naissante chez un enfant, mais ça, ça lui prend une certaine psychologie, donc il faut qu’il ait une certaine conscience, une certaine compréhension de sa propre psychologie, sans ça cet enfant-là va passer à côté et il va être obligé d’aller à l’école ou dans la cour de l’école et aller chercher ! Il faut qu’il y ait une synthèse. La génitalité c’est biologique, la sexualité c’est psychologique, il faut que les deux viennent ensemble, et quand ils deviendront ensemble les gens vivront bien cette énergie qu’on appelle l’énergie sexuelle.

Richard Glenn :
Pourquoi est-elle différente chez l’homme et chez la femme ?

Bernard de Montréal :
Elle est différente chez l’homme et chez la femme parce que l’homme a une génitalité qui lui est imposée de l’intérieur, tandis que la femme a une génitalité qui lui est imposée de l’homme !
Donc, la sexualité chez la femme recouvre des éléments qui souvent sont perturbés dans le rapport entre l’homme et la femme.

Il y a des hommes qui sont tellement inconscients dans leur sexualité que la femme en souffre, ils n’ont pas la délicatesse qu’ils se devraient d’avoir envers la femme, il y a des femmes à cause de… pour toutes sortes de raison, qui sont gênées et ont peur de faire fâcher de leur mari pour quelque raison que ce soit, il y a des milliards de raisons, il y a des femmes qui subissent ça pendant des années de temps, et une femme qui subit la sexualité d’un homme pendant des années de temps, éventuellement elle perd le goût à la sexualité, donc elle n’a plus le plaisir de sa sexualité, et puis si elle a une chance de s’en forcer, elle s’en forcerait de la sexualité, ou si elle la chance d’aller la chercher dans un autre contexte où elle la vit d’une façon plus harmonieuse, elle le fera, la femme est abusée dans sa sexualité parce que les hommes sont très, très génitaux dans leur sexualité, la femme est beaucoup plus psychologique dans sa sexualité que l’homme.

Richard Glenn :
Vous avez parlé, qu’elle n’en aurait plus le goût, on dirait que la sexualité va de pair avec un appétit sexuel, et on parle souvent de l’appétit sexuel. Comment développer son appétit sexuel ?

Bernard de Montréal :
On n’a pas à le développer l’appétit sexuel, l’appétit sexuel est toujours là, seulement il est couvert pas des conditions qui l’empêchent de faire vibrer.
Bon, je vais vous donne un exemple bien ridicule-là, moi je rencontre beaucoup de gens dans ma vie, et parfois j’ai des femmes qui me disent : -« Ah, mon mari dernièrement s’est mis une cravate, il est beau, il est propre, il est beau, je le trouve beau » Alors la femme, elle, c’est important pour elle que son homme, que son mari, que son ami soit beau…
Nous autres les hommes, on veut toujours que nos femmes soient belles, mais on ne réalise pas que la femme aussi veut que son mari soit beau, donc l’appétit sexuel chez les êtres il n’est pas rendu à son plein essor parce que les êtres ne sont pas suffisamment conscients de leur personnalité, ne sont pas suffisamment conscients des lois d’impression de leur personnalité, donc si ils ne sont pas conscients de ces lois-là, automatiquement l’appétit diminue.
Un gars qui arrive de son travail le soir, à 5 heures, et puis qui trouve sa femme en bigoudis, comme de même quand il est parti le matin, c’est évident qu’il va penser à sa secrétaire, et puis çà, ça va des deux côtés !

Mais s’il arrive à la maison le soir et que sa femme elle a une belle petite robe qui est cute (mignonne) puis elle fait pas son âge, elle est cute comme quand ils se sont rencontrés, quand on se rencontre, quand un homme rencontre une femme, qu’une une femme rencontre un homme, on se met toujours sur notre 36 ! (Sur notre 31) si on n’a pas une paire de pantalons laisse moi te dire qu’on va chez Eaton s’en acheter une, vite ! t’sé ! En tous cas c’était de même il y a 20 ans, aujourd’hui je ne sais pas comment ils font les choses, mais, on perd… dirait qu’on s’habitue à notre mari, qu’on s’habitue à notre femme, on s’habitue, on s’habitue et puis éventuellement quand tu t’habitues trop et bien tu perds….tu perds tout ça.

Richard Glenn :
D’où vient que l’appétit, pour certains…

Bernard de Montréal :
Non ! Je veux finir ça là, parce que ce n’est pas une petite affaire.
L’appétit sexuel fait partie de la pulsation que crée dans l’être humain, l’énergie du double, autrement dit, ta femme peut être bien belle aussi, ton mari peut être bien beau, et tu peux ne pas en avoir d’appétit sexuel, à ce moment-là qu’est-ce qui se produit ?

Il faut que l’homme sache que, s’il n’y en pas, c’est qu’il y a une raison pour ça, il faut que lui le comprenne, là je vous dis quelque chose qui est un beau parler on va dire, il y a des gens qui vont dire : « Ah oui c’est bien beau de parler, parler, parler ! Mais quand tu le vis ce n’est pas facile ».
Moi j’ai un couple de séminaristes qui sont venus une journée, le type il venait juste de se marier depuis peu, alors ils ont eu des relations sexuelles, ça marchait !
Et puis ça a coupé… le bonhomme était bien énervé, la bonne femme était bien frustrée, puis je leur ai dit, j’ai dis : « Attendez encore quelques mois, dans six, cinq mois, ça va se retasser » ça c’est parce que je savais là que ça se retasserait dans leur cas, mais il y en que ça ne se retasse pas au bout de deux ans, trois ans, alors il y a toujours des raisons, tout revient à notre intelligence, mais notre problème c’est que nous ne sommes pas dans notre intelligence, donc si il y a quelque chose ne marche pas dans la machine, on ne sait pas pourquoi, donc on ne sait pas quoi faire pour le changer, donc on subit cette condition-là pendant des années de temps, donc on finit par une vie de couple qui est totalement abrutissante.

Alors dans le cas… vous savez quand on parle de sexualité, on ne peut pas parler de la sexualité en tous cas en ce qui me concerne-là, je ne peux pas parler de la sexualité simplement en fonction de la mémoire expérimentale de l’humanité passée, quand je parle de la sexualité je suis obligée de parler de la sexualité en fonction de l’avenir, et comme je parle à des êtres, en fonction de l’évolution éventuelle de l’intelligence, à ce moment-là je suis obligé d’établir l’évolution de la sexualité comme étant une évolution qui est progressivement parallèle avec l’évolution de l’intelligence, autrement dit il y a une partie de l’énergie sexuelle que l’on vit en tant qu’être inconscient qui est très, très conditionnée par le corps astral, et il y a aussi de l’énergie sexuelle qu’on vit quand on est inconscient, qui est conditionné par le double et quand on se conscientise l’énergie sexuelle peut être totalement conditionnée par le double, c’est là que l’énergie sexuelle peut être ralentie, coupée ou diversifiée pour éventuellement retrouver son timbre dans un état de conscience différent.

Richard Glenn :
Si on en revient à l’appétit, si on a l’appétit, vous nous dites on a de l’appétit de toutes façons, mais au menu, d’où vient le fait qu’on a un menu qui peut être très varié sur la Terre ?

Bernard de Montréal :
Okey.
L’énergie sexuelle, qui passe dans le corps de l’homme est contrôlée par le double au niveau de la peau, autrement dit, au niveau de la peau il y a une certaine énergie électromagnétique, et c’est cette énergie-là qui contrôle la sexualité.

La sexualité est toujours vécue, reconnue par la conscience de l’homme au niveau de la peau et éventuellement elle rentre dans la peau, alors il y a des êtres…quand je parle de la peau-là, je veux pas dire seulement la peau sur le plan physique, je veux dire de l’esthétique de la peau, de l’esthétique de la forme, parce que l’esprit, que l’homme en soit conscient ou non, l’esprit voit à travers les yeux de l’homme, les yeux de l’homme sont comme des fenêtres, alors l’esprit voit à travers les yeux de l’homme et ce qu’il voit lui convient ou non, si l’homme pour quelque raison que ce soit fait interférence à ce que voit l’esprit, il se sert simplement de sa mémoire ou des conditions extérieures, que ce soit… bon, je vais vous donner un exemple parce c’est tellement complexe la sexualité… heu… on va prendre par exemple un mariage de convenance, des liaisons de convenance où un homme qui rencontre une femme, qu’il l’aime et puis qu’il lui dit je t’aime, et puis après il ne l’aime plus, et après il ne veut pas lui dire qu’il ne l’aime plus parce qu’il ne veut pas lui faire de la peine, ce qui fait qu’il continue avec elle pour quelle raison là ? L’esprit lui, qui voit à travers les yeux, communique son énergie au corps matériel, donc s’il n’y a pas de relation entre l’esprit et le corps matériel, il peut y avoir quelque part dans le temps, une disconnection (débranchement) au niveau de la sexualité, parce que la mémoire, les formes, l’imagination, ne seront plus suffisantes !

C’est pour cela que souvent moult personnes, surtout les hommes vont aller à l’utilisation de méthodes pornographiques, visuelles ou auditives pour activer leur sexualité, parce qu’ils n’ont plus suffisamment l’imagination, ils sont obligés de s’en mettre encore plus d’imagination, pour maintenir leur train de vie sexuelle, mais ça, c’est jouer avec le temps… la sexualité normale, quand je parle de sexualité normale, je veux dire la sexualité qui est le produit de l’activité de l’énergie de l’esprit dans le corps humain, cette sexualité-là, n’a pas besoin d’artifice, elle est naturelle.
As-tu déjà vu un chat avec des bas de nylon ? t’sé ! (Tu sais) (Rires du public.)

Je ne veux pas dire que ce n’est pas beau des bas nylon, ce n’est pas ça que je veux dire, alors la sexualité elle est naturelle mais elle devient très, très naturelle c’est à dire très équilibrée au niveau électrostatique dans le corps humain, quand l’esprit est présent dans l’être humain, si l’esprit n’est pas présent dans l’être humain à cause de l’Ego, à ce moment-là il vivra sa sexualité, mais selon les conditions de l’Ego en vertu de son imagination ainsi de suite, et c’est comme ça qu’il vivra sa sexualité, et si l’esprit pour une raison ou une autre, veut retrancher la sexualité… moi je connais un couple aujourd’hui, un très beau couple, et dans ce couple-là, la sexualité commence à être retranchée… et ce couple-là est très conscient de ce que je veux dire, mais ce qu’il y a de merveilleux est que ce couple étant conscient de ceci , ne souffre pas du retranchement de la sexualité, et quand je dis que c’est un beau couple c’est un beau couple ! C’est du monde de la télévision, du beau monde, mais il y en a du beau monde qui est coupé avec 20 couteaux là eux autres, alors, y a pas de raison que la sexualité ne fonctionne pas, à ce moment-là elle est retenue par le double mais pour une raison, soit pour le changement de l’état émotionnel de la femme, pour le développement d’une sécurité plus profonde chez la femme, et ainsi de suite, pour toutes sortes d’autres raisons.

C’est très important, moi si on m’enlevait le point de blank, le point de blank… (Carrément) qu’est-ce que c’est la condition pour qu’un homme et une femme vivent bien une sexualité ?
C’est que quand ils se rencontrent, qu’ils étudient très bien leurs corps, et qu’ils comprennent très bien leur esprit.

Je vais vous conter une histoire personnelle, quand j’étais un p’tit gars, j’étais à l’université aux Etats Unis, j’avais rencontré une p’tite fille, qui était belle, elle était cute, belle et intelligente mais, elle avait des gros genoux… (Amusement du public) elle avait fait de la culture physique en Pologne-là, parti communiste, en tous cas elle avait des genoux… (Bernard de Montréal s’en amuse et doit joindre le geste à la parole car le public rit) ses genoux me fatiguaient, elle avait un bel esprit, elle avait un beau corps, mais chaque fois que je la voyais, surtout quand elle enseignait car elle enseignait à l’université, je regardais les genoux, puis elle portait des petites jupes cutes, il y avait des petites jupes courtes en ce temps-là, et puis je ne voyais que ces maudits genoux mais sais-tu ? C’est à cause des genoux que je ne l’ai pas mariée et si je l’avais mariée, à cause de ces genoux-là, j’aurais eu des tensions toute ma vie !

Et ça on ne le réalise pas, on ne le réalise pas… donc on rencontre des femmes ou des hommes, et puis il y a quelque chose de crocheté là, il y a quelque chose de croche ! Peut-être pour toi si l’oeil se fout de l’autre que cela ne le dérange pas, mais peut-être que pour un autre, l’oeil se fout de l’autre, et ça le dérange, chaque torchon trouve sa guenille dans la vie, heureusement ! mais il faut toujours voir le problème de notre relation avec un être humain en fonction de nous-mêmes, de nos besoins psychiques, de nos besoins vibratoires, de nos besoins esthétiques de sensibilité, on a une sensibilité !

Alors quand les gens rencontrent des gens, d’abord les gens… moi j’ai toujours dit que les êtres humains hommes et femmes s’aiment trop vite, les gens s’aiment trop vite, autrement dit on devrait être intelligent avant d’être en amour, mais on est en amour avant d’être intelligent donc faut qu’on paye le prix après, t’sé !

Un être humain de 17, 18, 19, 20, 21 ans qu’est-ce qu’il connaît de la vie ? Donc on tombe en amour parce qu’on a une astralité, on veut sécuriser nos émotions, alors notre intelligence, elle vient plus tard, et puis après ça plus tard, quand on devient intelligent et bien si la situation ne convient pas on est obligé de changer notre condition, parce que quand tu es intelligent tu ne peux pas jouer de games, quand tu n’es pas dans ton intelligence tu peux jouer des games, tu peux souffrir de ta vie, mais quand tu es intelligent tu ne peux pas te jouer de games, ça va par là, puis ça s’en va par là et tu le sais.

Le problème de l’être humain c’est qu’il tombe en amour avant d’être intelligent, moi j’ai une petite fille-là, puis elle là elle est petite, elle a 10 ans, puis elle est ben sensuelle et puis elle est bidonne tout ça, elle aime ça, ça l’intéresse et puis quand elle rencontre des petits chums, ils s’embrassent papapapapa, et puis je la regarde des fois et puis je la laisse faire, je la laisse faire, ils se taponnent (hésitent) et puis ils s’approchent, tout ça, ça fait partie de sa génitalité, mais petit à petit je lui fais comprendre que sa génitalité c’est normal, un jour elle va mieux la comprendre, mais je lui fais toujours comprendre une chose, si tu as un chum aujourd’hui et que tu le perds demain tu vas en avoir dix demain, t’sé ! Un de perdu, dix de retrouvés, puis ça elle comprend ça, parce que quand elle revient de l’école elle dit : « J’en ai perdu un, j’en ai retrouvé un autre, je suis contente » alors elle continue demain, alors quand à 18, 19, 20, 21 ans elle va en trouver un autre, elle va le perdre, elle va en retrouver un autre, et là, elle va avoir le temps de rentrer dans son intelligence, quand elle va être dans son intelligence, elle aura bien compris sa sexualité, et là elle se trouvera un mec quelque part dans le monde, elle va se fixer avec et elle va être bien, mais elle va avoir compris la relation entre l’esprit et le corps de ce jeune homme-là qu’elle rencontrera.
Mais on n’a pas été éduqué… c’est inutile pour moi de le dire, tout le monde le sait ! On a été très mal éduqué sexuellement comme on a été éduqué à tous les niveaux, anyway ! (De toutes façons)
Alors si on a été mal éduqué à tous les niveaux, imagine-toi comment on est au niveau de la case ? N’y pense pas, il ne reste plus rien…

Richard Glenn :
La question du rapport sexuel, je ne vous demanderai pas si avant d’arriver aux genoux, il y avait d’autres attraits qui vous avaient amené des rapports sexuels ou alors votre petite fille de dix ans si vous allez attendre qu’elle ait l’intelligence pour avoir un premier rapport sexuel, et vous avez l’impression de reculer comme dans le temps de notre éducation qui laisse entendre que le rapport sexuel était le boutte du boutte comme vous le dites des fois, alors où situez-vous le rapport sexuel normal ?

Bernard de Montréal :
Le rapport sexuel normal il est là où les corps vibrent, il est là le rapport sexuel normal, seulement si on n’est pas éduqué à le bien vivre ce rapport sexuel-là on peut en vivre des conséquences, ça, ça fait partie de l’éducation, si ma petite fille à 18 ans elle veut se taper un soir quelque part, à ce moment-là il faut que je lui ai expliqué qu’est ce qui se passe, si elle veut avoir des rapports sexuels ou des conséquences de tout ça, il faut qu’elle se protège la petite fille !
Alors le rapport sexuel, ce n’est pas dans le rapport sexuel le problème ! C’est l’inconséquent.
Nous autres on a mis toutes nos forces dans les rapports sexuels pour oublier les conséquences, ou on a mis bien avant les conséquences mais on n’a pas réalisé l’importance du rapport sexuel, l’un va avec l’autre ! Tu ne peux pas prendre deux enfants de 18 ans, des globes, des yeux bleus, des tas de foin et t’imaginer qu’ils vont entendre des extraterrestres !

Richard Glenn :
Hé…hé… (Surpris, s’en amuse)

Bernard de Montréal :
Ce que je veux dire… (Le public rit, Bernard de Montréal pouffe également) c’est que pendant qu’ils sont dans le tas de foin ils ont à vivre leur génitalité, mais ça dépend toujours de leur psychologie, et la psychologie de l’enfant dépend de l’éducation des parents et l’éducation des parents dépend de la conscience des parents, et ainsi de suite, c’est pour cela que le problème de la sexualité… là j’en parle avec vous un soir, je commence, parce que je pourrais en parler pendant des semaines de ça parce que c’est extraordinaire.

On ne peut pas parler… savez-vous ce que c’est les gens qui parlent de la sexualité à la télévision, à la radio, etc. on ne peut pas parler de sexualité à court terme, c’est trop complexe la sexualité, il faut en parler, il faut en parler, et puis il faut en parler, en parler ! Jusqu’à tant qu’on en ait tellement parlé qu’il y en a éventuellement… on commence à en avoir un portrait, il faut en parler mais il ne faut pas avoir peur d’en parler, si on a peur d’en parler ce n’est pas bon, mais il ne faut pas être catégorique non plus quand on en parle, faut pas être catégorique, moi je parle de sexualité vis-à-vis et d’après mon intelligence, mais les gens ont leur propre intelligence sur leur propre expérience !

Il n’y pas deux personnes pareilles !
La sexualité pour un infirme, avec un infirme, ce n’est pas comme la sexualité avec une personne qui est normale, mais elle peut être aussi belle, et aussi intéressante, aussi intelligente que chez une personne normale, donc il faut en parler de la sexualité et il y a un point où la sexualité, en ce qui concerne son dénominateur commun, quand on rentre dans le problème de la sexualité au niveau psychologique, il faut en parler avec le couple, avec l’individu, il y a un point où tu ne peux plus en parler universellement, il y a un point où tu dois en parler avec le couple, mais ça demande des écoles, il devrait y avoir des écoles, dans le monde, dans la province de Québec où on se spécialise simplement dans le problème de la sexualité, des écoles rien que pour ça, qui n’enseignent pas autre chose que la sexualité et laissez-moi vous dire qu’il y aurait du travail pour tout le monde !

Mais ça prend des gens compétents, je suis en train présentement de former une personne, à ce que les gens appellent la sexologie, et puis éventuellement quand je vais avoir le temps je vais vous donner un petit matériel sur la sexualité, mais au moins elle a son intelligence pour comprendre la vibration de l’intelligence vis-à-vis d’un problème ou la problématique de la sexualité, pour qu’elle puisse l’appliquer - son intelligence - à chaque cas qui viendra à elle, tu ne peux pas généraliser la sexualité, c’est impossible, c’est impossible.

Richard Glenn :
Il existe déjà des écoles de cuisine, comme se fait-il que pour la sexualité ça soit si compliqué vu que ça l’est peut-être autant que la cuisine ?

Bernard de Montréal :
Parce que, d’abord pour être très bon enseignant si vous voulez, pour bien parler de la sexualité il faut bien la comprendre ! Et je ne veux pas dire la bien comprendre au niveau expérientiel ! Je veux dire la bien comprendre au niveau mental ! Au niveau de l’intelligence ! Ensuite, automatiquement il se forme une synthèse entre le mental et l’expérience, mais si on ne la comprend pas au niveau de l’intelligence par notre esprit, automatiquement on est obligé de la vivre expérimentalement et automatiquement on en souffre, parce qu’on va faire des mouvements dans la vie au niveau de notre sexualité, qui font partie de notre évolution, qui font partie de notre conscience expérimentale, et on peut en souffrir au lieu de la vivre notre sexualité avec autant d’intelligence qu’on vit de notre mental ou qu’on vit de notre émotion. C’est la même énergie anyway !

Richard Glenn :
Alors, qu’elle est l’utilisation normale et sans mauvaises conséquences de la sexualité ?

Bernard de Montréal :
Il n’y en a pas d’utilisation normale ou sans mauvaises conséquences de la sexualité ! Ça c’est une forme ! La sexualité c’est vitale, elle devrait être vécue vitalement, autrement dit être vécue en dehors de la subjectivité de l’Ego, si elle est vécue en dehors de la subjectivité de l’Ego elle est ce que vous appelez normale et sans conséquences, mais si elle n’est pas vécue en dehors de la subjectivité de l’ego elle sera colorée par l’Ego, et automatiquement il y aura des tabous, il y aura toutes sortes de conventions qui font partie de la mémoire de l’humanité, donc la sexualité deviendra un problème psychologique, c’est ce que ça donne, si elle n’est pas suffisamment canalisée en tant qu’énergie.

Richard Glenn :
Est-ce que la morale qui est justement la relation qu’on peut faire avec la sexualité normale, c’est-à-dire en dehors de l’Ego, ce serait ça la morale ?

Bernard de Montréal :
Non.
La morale fait partie de l’ajustement psychologique de la sexualité vis-à-vis des mœurs sociaux qui cherchent à engendrer dans une masse collective quelconque, une certaine droiture, pour que la sexualité sur le plan social, sur le plan culturel, collectif, soit pas la table, soit saine, psychologiquement saine !

Il y a des gens qui vivent leur sexualité, autrement dit pour expliquer ce que je veux dire, il y a des gens qui vivent leur sexualité dans leur intimité, et cette sexualité là si elle était affichée dans le public serait considérée comme amorale, mais dans leur intimité cette sexualité-là elle est très vitale, elle est très créative, donc ces gens-là ne sont pas intéressés à la moralité dans leur sexualité, si tu commences à mettre de la moralité dans ta sexualité c’est comme mettre du vin dans ton eau, c’est pas la puissance de ton vin, parce qu’automatiquement, subjectivement, tu vas colorer tes émotions vis-à-vis de la sexualité, tu vas engendrer dans ton expérience sexuelle des pensées, tu vas penser dans ta sexualité, et si tu penses dans ta sexualité, tu fais deux mouvements à la fois :
Tu fais un mouvement du mental inférieur et tu fais un mouvement du plan sexuel, et ce n’est pas normal, l’énergie est supposée d’être là, elle est pas supposée être là et puis là en même temps, elle est supposée être là ! Elle doit descendre cette énergie-là et s’éteindre.

Richard Glenn :
Pour les gens qui n’écoutent que par la cassette, quand vous disiez d’être là ou d’être là c’est-à-dire d’être en haut ou d’être en bas, mais de passer de haut en bas.

Bernard de Montréal :
C’est ça ! Il faut que ça passe.

Richard Glenn :
Maintenant si nous parlions des désordres sexuels ou des perversions sexuelles ?

Bernard de Montréal :
Les perversions sexuelles sont le produit du débalancement du corps astral de l’être humain.
Le corps astral, vous connaissez ça, le gyroscope… alors un gyroscope c’est très, très délicat, ça fonctionne sur un axe, alors le corps astral c’est la même chose.
Il y a des humains qui ont un corps astral totalement débalancé, et ce débalancement-là, crée des désordres psychiques de n’importe quel ordre, mais dans le cas de la perversion sexuelle, c’est un débalancement du corps astral, c’est une suractivité de l’imagination, et l’imagination vient d’où ? Ça vient du Plan Astral, donc c’est lié à la mémoire, c’est lié aux fantasmes, aux fantômes, c’est lié à des communications, c’est lié à une imagerie, donc la sexualité est totalement colorée, et ces gens-là éventuellement vivent une possession sexuelle, il y a chez beaucoup d’être humains une possession, on parle de la possession sur le plan mental, il y a de la possession sur le plan sexuel, le viol c’est l’extrême pérégrination de ce mouvement-là, le viol c’est la possession d’un être humain par une entité dans l’Astral contre un être humain sur le Plan Matériel.
Le viol c’est totalement astral ! C’est tellement fort ! Vous avez d’autres perversions comme ça, le type qui est cleptomane, il va chez Eaton et il faut qu’il prenne quelque chose sur le comptoir, et il n’est pas capable, c’est plus fort que lui et il le met dans sa poche ! C’est encore la puissance effective de l’Astral sur l’humain, et ça, ça peut déranger des vies énormément.

Richard Glenn :
Est-ce que l’homosexualité serait considérée comme une perversion ?

Bernard de Montréal :
L’homosexualité peut devenir perverse, parce que l’homosexuel est un être qui est très sensible, mais l’homosexualité dans son état pur n’est pas perverse, l’homosexualité c’est l’expérience à travers l’Ego de l’esprit, l’homosexualité relève d’un remaniement de l’énergie astrale par l’esprit sans le contrôle de l’Ego, donc automatiquement ça fait souffrir l’Ego s’il ne la comprend pas.

La perversion existe autant dans le monde hétérosexuel que dans le monde homosexuel mais il y a beaucoup plus de chances que l’homosexuel vive la perversion, parce que déjà l’homosexuel est beaucoup plus sensible astralement que l’être humain hétérosexuel normal, à cause de la proximité d’influence de son double sur son corps astral, et aussi, souvent, à cause des ramifications de la mémoire karmique de l’individu.

Richard Glenn :
Voulez-vous dire que quelqu’un qui a beaucoup d’imagination a beaucoup plus de chance de devenir pervers ?

Bernard de Montréal :
Je dis que quelqu’un qui a beaucoup d’imagination peut pervertir sa vie à un certain niveau d’action, si son imagination n’est pas balancée (équilibrée).

Richard Glenn :
Voulez-vous dire que l’homosexuel - comme son double est plus près de l’astral que l’est l’hétérosexuel - se trouve être plus proche d’une fusion avec son double ?

Bernard de Montréal :
L’homosexuel souffre plus de son double que l’hétérosexuel, parce qu’il est plus près de l’énergie du double, mais il n’est pas capable de la comprendre, donc il n’est pas capable de la vivre à travers son corps astral comme l’être hétérosexuel normal.
C’est comme si la présence… d’ailleurs la sensibilité c’est ça !
La grande sensibilité de l’homosexuel c’est la présence, cette présence vibratoire en lui qu’il ne peut pas contrôler, il ne peut rien faire, cela fait partie de lui, donc pour lui c’est très difficile de contrôler cette énergie-là, et c’est pourquoi c’est très important pour l’être homosexuel de développer une psychologie de l’homosexualité, il n’y a pas de psychologie de l’homosexualité, il y a des méthodes, il y a des théories homosexuelles ou sur la psychologie homosexuelle, mais il n’y a pas de science de la psychologie de l’homosexualité.

L’homosexuel a besoin de comprendre parfaitement son intelligence, pour bien comprendre son état astral, pour bien fonctionner dans la matière, et ne pas vivre des rejets émotifs à travers son imagination qui n’est pas supportée par une humanité ambiante qui pourrait lui dire : « Bon et bien ça, ce que tu fais c’est normal, ou bien là ce que tu fais, c’est anormal » il n’y a pas de point de références, donc il est obligé de subir individuellement, intérieurement, solitairement, la puissance vibratoire de son double à travers son corps astral, et automatiquement il devient un être tant qu’il n’est pas arrivé à, soit accepter si vous voulez, mais même ça ce n’est pas assez, mais il devient un être qui n’est pas heureux, il n’est pas parfaitement heureux dans sa peau.

Richard Glenn :
Le transsexué ?

Bernard de Montréal :
Le transsexué c’est une autre situation, la transsexualité c’est du karma.
Autrement dit, l’être humain, à cause de la mémoire de l’âme, quand il vit une vie comme dans le passé par exemple, où les hommes étaient extrêmement barbares, où les hommes ont commis des délits sexuels écœurants dans le monde, les hordes, à tous les niveaux ! Alors il y a eu des délits sexuels tellement grands dans le passé que ces délits sexuels-là marquent la mémoire de l’âme, donc marquent éventuellement l’Ego quand il s’incarne.

Alors les transsexuels vivent le karma de leur sexualité dans le passé, et souvent ils sont obligés de le vivre jusqu’au bout, c’est-à-dire jusque dans la transfixion (Technique d'amputation consistant à transpercer les tissus mous, en allant aussi près de l'os que possible et à les sectionner ensuite en partant de la profondeur vers la surface`) de la sexualité dans leur corps matériel, ça c’est karmique.
Mais, s’ils comprennent leur état, s’ils comprennent et entrent dans l’intelligence de leur sexualité, ils pourront éventuellement se libérer du traumatisme psychologique vis-à-vis de leur matière, et réaliser que leur matière n’est simplement qu’un support expérimental pour l’éventuelle destruction de cette mémoire d’âme-là et qui éventuellement leur donnera la paix de l’esprit, c’est-à-dire qu’ils ne souffriront plus de leur transsexualité.

Richard Glenn :
Pouvez-vous nous donner concrètement une raison d’expérience du passé qui aurait amené la personne à vivre une transsexualité ici?

Bernard de Montréal :
Une personne dans le passé par exemple, je ne sais pas… qui aurait été un soldat qui serait rentré dans un village et qui aurait coupé par exemple le pénis d’un enfant, automatiquement, pour le plaisir de la chose, avec un sabre, ainsi de suite, automatiquement vivrait cette mémoire-là, les eunuques en Chine.

Alors n’oubliez pas, on vit au 20ème siècle, on vit dans une société qui est suffisamment civilisée, il y a des choses aujourd’hui qui ne se font plus, presque…
Mais retournez cent ans en arrière, trois cent, quatre cent ans, 500 ans, ce qui se passait au moyen âge, ce qui se passait dans les invasions entre les nations, c’était extraordinaire, regardez le phénomène des Indiens, les Incas, les Aztèques déchiraient le cœur et le mettaient sur une table, c’est inouï, alors l’être humain aujourd’hui vit ça, et on le revit au niveau de l’incarnation, et automatiquement si on ne le comprend pas et bien c’est évident qu’on en souffre psychologiquement d’une façon très profonde, mais il y a toujours plus de lumière qui vient vers l’être humain pour lui faire comprendre son expérience pour qu’il en souffre de moins en moins, et qu’il en arrive éventuellement à ne plus subir psychologiquement son expérience, simplement la vivre d’une façon neutre.

Richard Glenn :
La prostitution ? Ceux qui s’adonnent à la prostitution comme un métier tout à fait naturel ?

Bernard de Montréal :
La prostitution c’est très compliqué.
La prostitution relève de plusieurs facteurs, d’abord le plus grand facteur dont elle relève c’est un facteur économique, la prostitution est rampante là où il y a de la pauvreté, il y a évidemment de la prostitution dans le grand luxe et ainsi de suite, mais je parle de la prostitution en général qui relève d’un grand facteur de pauvreté.

Il y a des femmes qui ont des beaux corps, qui ont une certaine liberté psychologique, qui ont été entraînées souvent dans leur expérience, et qui sont suffisamment libres psychologiquement pour aller vers cette expérience-là, mais elles en souffrent parce qu’elles ne la comprennent pas, il y a des femmes qui vivent la prostitution qui en souffrent toute leur vie, il y a des femmes qui vivent la prostitution pendant dix ans parce qu’elles veulent se faire un magot pour se retirer, chaque femme qui se prostitue a ses raisons personnelles et souvent ce sont des raisons très intelligentes et ce qui est remarquable chez les prostituées - je parle encore généralement - c’est qu’il y a chez ces femmes beaucoup de psychologie, beaucoup de psychologie, c’est smart une prostituée, c’est vite !
Et c’est justement cet outil-là qui va leur permettre de faire leur métier, mais on ne peut pas prendre en jugement les êtres humains !

On doit, soit donner de l’instruction aux humains, on doit soit éduquer les humains ou enseigner les humains, ou changer les conditions sociales qui font que les humains à cause de leur insécurité, de leur immaturité, de leur manque de centricité, sont amenés par des forces qui sont plus grandes qu’elles.

On n’a pas à juger la prostituée, moi j’ai rencontré une prostituée à Montréal dans le bas de la ville c’est la rue de la montagne, c’est une femme qui était très sensible, c’est une femme qui même allait en astral, elle était très, très sensible, mais elle faisait ça parce que cela lui donnait de l’argent suffisamment rapidement pour vivre sa vie comme elle voulait, autrement dit l’être humain a le droit de choisir la vie qu’il veut.

Donc ce n’est pas à l’être humain de juger l’être humain, l’être humain peut être mis en jugement dans une situation de tribunal lorsqu’il va contre le bien de la société, lorsqu’il va contre le bien de l’être humain, mais je sais très bien que les prostituées font beaucoup pour rééquilibrer dans le monde, l’énergie sexuelle qui n’est pas vécue par certains hommes, à cause de toutes sortes de raisons, soit qu’ils soient très laids, ou sont infirmes, ou qu’ils veulent simplement s’amuser au niveau de leur imagination, alors ces femmes-là se prêtent à leurs désirs donc balancent leurs vibrations donc empêchent que ces hommes-là vivent éventuellement peut être une possession sexuelle qui les amènerait à un viol et qui les amènerait à détruire un corps physique.

Richard Glenn :
Où situer la pornographie ?

Bernard de Montréal :
La pornographie c’est l’excès de sensibilité en relation avec un excès d’imagination chez des gens qui souffrent énormément de leur insécurité.
Tous les gens qui sont pornographiques sont des gens qui souffrent d’une grande insécurité psychologique, et qui cherchent à retrouver dans l’image, un support temporaire qui leur permet solitairement d’exécuter leurs fantasmes ou leur expérience sexuelle qu’ils ne peuvent pas faire naturellement ou normalement ou selon les voies que l’on préconise dans le social.
Ce sont des gens qui vivent, qui ont une grande insécurité, il y a une grande insécurité de fond là, chez le pornographe.

Richard Glenn :
Seriez-vous d’accord que ce soit légalisé ? Comme la prostitution ?

Bernard de Montréal :
Ça c’est très intéressant cette question-là…
Heu… Ça c’est très intéressant cette question-là… On ne peut pas légaliser… Ça c’est ben intéressant cette question-là… cette question-là… (Le public réagit, murmure, s’amuse)
On ne peut pas… là, je vais vous parler comme des volets… parce que je ne peux pas vider tout d’un coup… il faut que je…

D’abord, on ne peut pas légaliser des choses ou des actions, qui ne sont pas convenables, c’est-à-dire qui ne sont pas esthétiquement reconnaissables par le collectif social.
Autrement dit, si la sensibilité d’une nation est touchée par une action quelconque qui ternie leur sensibilité pour des raisons de profit, d’argent, parce qu’il y a de la grosse finance là-dedans, à ce moment-là on met le bien social, ou le bien-être social ou l’esthétique sociale, la convenance sociale, sous le joug de l’empire de certaines personnes, et ça je ne suis pas en faveur de ça !

Autrement dit ce que je veux dire, c’est que c’est très important que les politiciens, les gens qui sont dans la politique qui sont derrière les lois, que ces gens-là soient très, très sensibles à la grande masse, qui en général est très sensible.
Si vous passiez dans une masse Québécoise par exemple, et que vous demanderiez à tout le monde, pas seulement les petits jeunes dans la rue Ste Catherine à deux heures du matin, mais si vous demanderiez aux petits jeunes de la rue Sainte Catherine le matin, puis aux sœurs, puis aux prêtres, puis aux mères de familles, aux gens, si vous alliez réellement là… (Fin de l’enregistrement).


Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω

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Commentaires
K
Merci votre commentaire !<br /> <br /> La sexualité est en effet encore très mal comprise de nos jours.<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Kérael
Répondre
L
super ! merci beaucoup !
Répondre
Hommage à Bernard de Montréal
  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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