le concept de la supériorité des plans

PE 036 

Le concept de la supériorité des plans

Bernard de Montréal

La psychologie  évolutionnaire c’est essentiellement l’élucidation du mystère humain mais à partir des plans, l’humain historiquement parlant, l’humain lorsqu’il a étudié sa condition a toujours étudié en fonction de sa réflection dans le monde, de ses analyses, et une telle étude c’est très limité parce que ça ne prend pas en considération son esprit, quand je dis son esprit je dis l’intelligence de son esprit, intellectuellement parlant quand on parle d’esprit on parle d’intelligence mais dans un sens subjectif, alors que dans le sens occulte lorsqu’on parle d’esprit on parle de communion avec un autre plan  c’est-à-dire de l’expression dévoilée du moi et lorsque le moi se dévoile à l’humain une fois que l’ego est suffisamment habitué à cette sorte de dépersonnalisation-là, il est évident que l’humain découvre des aspects de sa conscience ou de son ex périence ou de son mystère, qui ont tendance à créer dans son ego une sorte d’effroi ou une sorte de fascination.

Beaucoup de gens, beaucoup de personnes sentent l’effroi parce qu’ils vivent une certaine crainte par rapport à l’inconnu, alors que d’autres vivent une fascination c’est-à-dire une complicité psychologique ou occulte ou spirituelle, avec des mondes qu’ils n’ont pas encore su dominer, sans ce dernier cas, l’approche de l’humain ou la relation entre l’humain et les plans devient naturellement une initiation c’est-à-dire une progression suffisamment ardue de l’ego sur des chemins inexplorés de sa propre conscience dont le résultat est une révélation personnelle, c’est-à-dire une réévaluation de son moi par rapport au monde ou par rapport à ce qu’on appelle les plans invisibles.

Ceci mène ou force l’humain naturellement  non pas seulement à une réévaluation de son moi, mais à une rééducation de son ego, par rapport à des plans qui se constituent en fonction de sa conscience comme étant des plans supérieurs, ce que je veux développer avec vous aujourd’hui c’est le concept de la supériorité des plans.

Le concept de la supériorité des plans qui fait naturellement partie de l’ignorance involutive de l’humain.

L’humain a tendance a considérer les plans comme étant supérieurs à lui parce que les plans étant intemporels, non conditionnés par la spatialité matérielle, semblent avoir un avantage sur lui en ce qui concerne soit la profondeur de la connaissance, ou l’étendue de la connaissance, ou l’origine de la connaissance ou le caractère plus vaste des énoncés de la conscience ou de la connaissance.

Pendant l’involution ou autrement dit pendant l’âge du sommeil, ce que j’appelle du sommeil, pendant cette période où l’humain était incapable de réellement se subdiviser en être intégral et en être unifié à la fois, sa réflexion le forçait pour des raisons spirituelles et religieuses, à constater les mondes parallèles comme étant des mondes supérieurs parce que ces mondes-là étaient naturellement liés ou issus d’une sorte de divinité.

Avec la conscience évolutionnaire qui est apparue  au 20 ^ième siècle ,une réévaluation profonde a été faite par certains initiés, par certains humains, une évaluation qui a donné naissance à une psychologie réellement particulière de l’humain c’est-à-dire à une science extrêmement occulte de son savoir, et quand je dis une science occulte de son savoir je veux dire une science basée, fondée essentiellement sur sa lutte contre l’invisible, autant l’humain de l’involution a été soumis à l’invisible à travers des sentiers spirituels ou religieux ou même occultes, autant l’humain de l’involution, l’humain dont la psychologie est fonctionnelle, est foncièrement évolutionnaire , autant cet humain-là ou ces humains-là  au cours de l’évolution se sentiront obligés éventuellement de réaliser que la nature de l’invisible est foncièrement antihumaine dans la mesure où l’humain n’est pas capable , au tout début de son expérience de constater les motifs obscurs de son line avec ces plans-là, et dans la mesure de certaines expériences qui sont effectivement objectives , certaines personnes, certains humains, moi j’en suis un, ont pris conscience dans leurs relations avec les plans que le concept de supériorité qui leur avait été octroyé pendant l’involution, était né d’une faiblesse fondamentale de l’homo sapiens, par rapport à l’humain non matérialisé ou l’esprit, et cette faiblesse fondamentale là est née ou est le résultat d’une conscience appauvrie par l’amour spirituel , d’une conscience non aiguisée , non aguerrie par la lutte qui résulte de la conscience de la domination des plans sur l’humain,  ce qui est à la source à l’origine de l’involution, de l’inconscience ou de l’ignorance primordiale de l’humanité par rapport aux sources de toutes formes de connaissances .

Autant la réflection a permis à l’humain d’observer, de constater ou d’élucider sa relation avec le plan matériel, autant la réflection de l’humain par rapport aux plans invisibles ou par rapport aux plans occultes de sa conscience, a donné naissance à une forme d’assujettissement, spirituelle ou religieuse,  d’une telle profondeur,  d’une telle grandeur, que très peu d’humains sur la Terre aujourd’hui sont en moyen ou ont les outils nécessaires pour à la fois s’unifier ou communier si vous voulez, avec ces plans-là, et en même temps dans une même mesure en être parfaitement indépendants, et l’évolution de l’humanité, que ce soit fait sur une base de 8000 ans, 10000 ans, 15000 ans c’est absolument sans importance, mais l’évolution de l’humanité qui sera ultimement l’évolution de l’intelligence humaine, l’humanité n’étant que le vaisseau de cette énergie-là, quelle que soit sa forme, quelle que soit sa transmutation,  sa transformation, mais l’évolution de l’intelligence humaine au cours des âges à venir, mènera éventuellement l’humain à faire des observations et des constats concernant les mondes parallèles, avec des outils qui aujourd’hui sont réellement, soit inexistants chez lui, ou en veilleuse et lorsque l’humain aura finalement franchi le seuil de son sommeil profond, il entrera en contact télépathique avec les plans des mondes dont il apprendra assez rapidement les lois fondamentales et occultes et ceci finalement libèrera l’humain , libèrera l’humanité et permettra éventuellement que s’établisse sur cette planète une nouvelle convention humaine, un nouveau contrat social entre l’humain et les mondes parallèles .

J’aime souvent faire allusion à l’évolution de la science depuis cent ans, c’est une évolution qui a été  extrêmement rapide, qui est partie d’une science très mécanique, industrielle, pour finalement rejoindre les aspirations de l’humain moderne dans sa technologie avancée d’aujourd’hui, et ça c’est seulement depuis cent ans.

Le chemin que certains humains ont parcouru sur la Terre, dans quelques années sur le plan occulte, est encore plus vaste, parce que non seulement rejoint-il les études de la matière, mais il rejoint aussi les études des mondes parallèles, c’est-à-dire le monde des esprits, et tout n’a pas été dit et écrit sur le monde des esprits, que ce soit des esprits incarnés ou désincarnés pardon , ou des esprits qui ne se sont jamais incarnés, c’est sans importance parce que toute intelligence qui n’est pas incarnée dans la matière, est sujette à des lois et à des conventions qui dépassent en général l’entendement de l’ego, et le besoin de l’humain au cours de son évolution, au cours de son ascendance dans sa propre lumière, sera celui d’élucider sa relation avec ces mondes-là, afin que l’humain en arrive un jour à réellement pouvoir mettre une fin à sa programmation  et s’instruire d’une vie qui convient finalement à son esprit incarné, à son esprit éveillé aux lois de la matière et aux lois de l’invisible, ceci va prendre le temps que ça doit, c’est une évolution, et dans une évolution ça représente une nouvelle direction que l’ego va se donner à lui-même, afin d’avoir un meilleur entendement de la vie, aussi afin de posséder ou d’accéder à une plus grande liberté d’expression sur le plan matériel, aujourd’hui l’humain est extrêmement serré dans son expérience parce que le plan matériel , le monde matériel lui crée suffisamment d’impressions ou crée suffisamment d’impressions à son ego qui ne s’est pas identifié avec lui-même sans identité, pour que l’humain retrouve dans sa société une sorte de sécurité qui  d’un jour ou l’autre peut  lui être enlevée, soit par la mort,  par la guerre, par les fléaux, par les accidents de la vie, alors que pour un être conscient c’est à dire pour un être éveillé aux lois occultes et surtout aux lois du mensonge qui représentent sa relation avec des mondes dont il ne connait pas les lois, dont il ne connait pas les intentions, et avec lesquelles il a des relations extrêmement succinctes, un tel humain éventuellement en arrivera finalement à se libérer de l’inconnu,  et pour un humain se libérer de l’inconnu ça veut dire quoi, ça veut dire finalement en arriver à accéder à un plan de conscience suffisamment élargi pour que lui en tant qu’ego sache sans aucune retenue, qu’il est essentiellement maitre de sa  propre destinée, et être maitre de sa destinée ça veut dire avoir l’énergie mentale suffisante pour pouvoir s’exécuter volontairement dans la vie, avec intelligence dans la vie, et pouvoir finalement aussi comprendre la valeur intrinsèquement universelle de ce qu’on appelle l’Amour qui aujourd’hui est extrêmement  travesti, travesti  en tant que concept.

Autant pendant l’involution on a réfléchi à des questions fondamentales, autant pendant l’involution, on a réfléchi à des données, sur des données qu’on ne pouvait pas parfaitement saisir parce que l’humain n’avait pas conscience de l’ampleur de sa conscience, autrement dit l’humain n’était pas réellement pas conscient de sa capacité de s’instruire de lui-même et ça par une seule voie celle du démantèlement du mensonge cosmique dans sa conscience, qui dérive de son lien occulte soit avec le plan astral ou soit avec le plan mental, créant pour lui l’illusion psychologique d’une certaine connaissance, extrêmement refroidie alors que dans l’évolution l’humain aura une connaissance extrêmement dynamisée, instantanée, non renouvelable, mais infinie parce qu’il aura la conscience imprimée dans le pouvoir de sa parole, et cette conscience imprimée dans le pouvoir de sa parole fera partie de la dynamisation de son moi , de son ego, de son intelligence matérielle, par rapport au monde matériel ou par rapport à l’invisible et à partir de ce moment-là l’humain cessera sur la Terre, d’appartenir ou d’avoir des liens retardataires avec la mémoire de sa race ou avec les systèmes idéologisés d’une conscience de masse vouée à l’extinction intellectuelle .

Quand je dis l’extinction intellectuelle, je veux dire que , quels que soient les talents de l’humain en tant qu’être mécanique, quels que soient les talents de l’humain en tant qu’être pensant mécaniquement, ces talents-là l’enfermeront toujours dans une enveloppe dont les murs deviendront de plus en plus opaques, parce que la lumière se retire quand trop d’intellect intervient dans la conscience, et vous n’avez pas besoin d’aller très loin pour faire le constat de ceci, si on regarde le mouvement nazi en Allemagne dans les années 30, 40, si on regarde le développement technique, le génie organisationnel du Reich Allemand, si on regarde la puissance volontaire de son chef, si on regarde la dynamique militaire de son peuple, ce que l‘on a pu construire en quelques années pour défier finalement l’alliance Occidentale, judéo-chrétienne,  bien, on réalise très bien que l’intellect, l’intelligence intellectualisée ou mécanique n’est pas à l’abri de la noirceur et n’est pas une preuve de la lumière chez l’humain.

Si on rapporte ça sur un plan individuel, si on rapporte cette condition sur un plan intellectuel individuel, on s’aperçoit que l’humain ne pourra prendre conscience de lui-même c’est-à-dire s’établir en tant qu’être intelligent que dans la mesure où il aura suffisante individualité pour ne pas s’assujettir à la mémoire de la race, et ça ce n’est pas évident pour un être humain normal, ce n’est pas évident pour un être humain éduqué, ce n’est pas évident pour un être intellectuel mécanisé, parce que l’ego est dans sa réflection, à cause de la nature astrale de la réflection, il est incapable de faire la différence entre l’intelligence involutive, l’intelligence évolutive, la réflection intellectuelle , ou l’émission créative d’un moi réellement conscientisé,  de sorte qu’aujourd’hui un être qui se conscientise dans le monde est un petit peu comme une brebis à travers les loups, est un petit peu une unité parmi une multiplicité d’autres unités inconscientes, donc l’être humain conscient aujourd’hui s’il n’est pas en conscience intégrale, c’est-à-dire qu’il n’a pas un sens extrêmement défini de lui-même, que seule une initiation peut créer, et que je dis bien que seule une initiation peut créer, qu’on veuille l’initiation, qu’on ne veuille pas l’initiation, l’initiation sera toujours une mesure de l’impuissance de l’humain, alors que l’initiation devrait être la mesure de la puissance de l’humain !  Mais on demande toujours que l’initiation soit à notre mesure personnelle, elle ne le sera jamais.

L’initiation n’épouse pas le désir, les volontés, la petitesse de l’ego !

L’initiation n’épouse pas quoi que ce soit qui fasse partie de la conscience involutive de l’humain, au contraire ! L’initiation le dérange, l’arrache et le projette dans un mouvement qui originellement trouble son esprit, trouble sa petitesse, trouble sa petite sécurité parce que l’humain est essentiellement petit, même s’il veut être grand, même si on lui dit qu’il est grand ! Même s’il se croit grand il est encore petit ! et mon expérience m’a démontrée depuis des années que la relation entre les humains de grande conscience et les humains de petite conscience, est très évidente à un être conscient mais elle ne l’est pas à un être qui ne l’est pas, de sorte que l’humain en évolution de conscience ou un être qui est en évolution de conscience, non pas pour des raisons sociales,  non pas pour des raisons philosophiques , mais pour des raisons de transformation profonde de lui-même, qui semblerait-il est le but originel de tout humain qui cherche, parce que le but de l’humain  qui cherche originellement c’est celui de découvrir quelque chose d’autre !  Mais  trop d’humains cherchent une découverte qui leur plait, et lorsque vient pour n’importe quelle raison, lorsque vient l’initiation de l’humain, c’est-à-dire l’exécution d’un plan de vie qui ne convient plus à son ego, pour le déraciner réellement de son évolution, très peu d’humains ont la capacité, la force, l’intelligence réelle de convenir avec un domaine d’expériences qui tuent dans l’humain sa petitesse.

Pendant l’involution l’humain a été abusé par les religions, a été abusé par les sectes, a été abusé par différentes idéologies non pas volontairement, mais parce que ces organisations, ces organismes, ces forces sociales étaient greffées à une inconscience fondamentale, alors que dans l’évolution la transformation de l’humain, l’éveil de sa conscience, ainsi de suite, ira toujours plus loin, plus profondément que les forces occultes religieuses ou spirituelles de l’involution sont allées,  parce que dans l’évolution la transformation de l’humain sera en dehors de ses mains, elle viendra d’en haut, elle viendra de son esprit, transpercera l’âme, troublera l’ego, pour créer finalement une unité, foncièrement révélée à lui-même, au lieu d’une unité que lui cherche à se révéler, comme ce fut le cas pendant l’involution, alors que les humains se joignaient à des idéologies parce que cela faisait leur affaire, dans l’évolution l’humain ne se joindra à aucune idéologie parce que le mouvement de l’esprit sera totalement voilé, mais ça c’est simplement un aspect de cette transformation future de l’ humain, et dans la mesure où l’ego aura finalement apprivoisé les forces occultes en lui, et quand je dis apprivoisé je veux dire dominé les forces occultes en lui qui pendant l’involution l’avaient dominé, l’humain ne pourra pas reconnaitre sa propre puissance parce que la puissance de l’humain n’est révélée à lui que lorsqu’il a détruit en lui-même les forces ou la crainte des forces qui sont sous-jacentes à son ego, donc un humain qui craint ou qui vit une crainte, de n’importe quelle sorte, de n’importe quelle dimension, de n’importe quelle manière, vit toujours une crainte par rapport aux forces qui sont en lui et qui utilisent la crainte pour continuer à dominer son inconscience, donc ce sera réellement du ressort de l’humain de s’élever au-dessus de ces mécanismes-là qui constituent pour lui les frontières de son moi, une fois que ceci sera établi chez l’humain, et qu’il sera réellement à l’extérieur de son moi, à l’extérieur du cercle qui constitue son identité psychologique, l’humain entrera dans une autre sphère, qui constituera son identité universelle et à ce moment-là  l’humain pourra commencer à contester, à éclairer, à développer, à exprimer ce qui n’a jamais été pensé par lui en tant qu’être de l’involution et c’est à ce moment-là qu’on aura finalement  accès  à des connaissances, que des humains apporteront dans le monde des connaissances qui n’ont jamais été vérifiées, qui ne seront jamais vérifiées que par l’humain lui-même, des connaissances qui seront suffisamment objectives dans leur réalité, pour donner à ces individus finalement un souffle de vie, qui sera très représentatif de sa liberté.

Alors le problème de l’humain, ou les quelques problèmes de l’humain se situent de la façon qui suit, premièrement l’humain a extrêmement besoin dans la vie d’être sécurisé, au lieu de se créer sa sécurité il a besoin d’être sécurisé par n’importe quel mécanisme que lui offre sa société et un humain qui doit être sécurisé de l’extérieur de lui-même, au lieu de se sécuriser par lui-même, par sa puissance, par sa volonté, par son intelligence, ainsi de suite, est automatiquement affaibli dans sa conscience parce qu’il ne possède pas les outils nécessaires pour se révéler à lui-même et qu’est-ce que ça veut dire de se révéler à soi ? Se révéler à soi ça veut dire finalement s’élever au-dessus de la conscience de la masse ou de sa race, pour pouvoir seul, constater, contempler sa relation avec des mondes, qui pendant l’involution ont violé son esprit, pour des raisons de lois d’involution, pour des raisons cosmiques, pour des raisons systémiques, donc on ne peut pas les blâmer humainement parlant parce que les mondes sont structurés pour qu’évoluent les unités de conscience qu’on appelle les humains.

Tant qu’un humain n’est pas arrivé au point où il peut par sa propre parole projeter dans le monde, créer dans le monde une forme pensée qui fait partie de sa vibration et non pas de la réflection de son ego,  l’humain ne peut pas accéder à ce qu’on appelle la connaissance, la connaissance étant dans le nouveau temps cette capacité de s’informer soi-même, sans limites, sans bornes, sans conditions de la nature de la vie matérielle et de la nature de la vie spirituelle et de la nature de la vie cosmique, si l’humain n’est pas capable de s’instruire de lui-même, comment voulez-vous qu’il instruise les humains ? et si l’humain ne sent pas quand il parle aux humains qu’il libère les humains, mais sent plutôt quand il leur parle qu’il les asservit d’une manière ou d’une autre, s’il ne voit pas la différence entre la mise en liberté de l’humain et l’asservissement de l’humain, il ne peut pas lui-même être libre,  parce que ce qui succède à la liberté , ce qui découle de la liberté, le corolaire de la liberté c’est la capacité de l’être de rendre les autres tels que lui-même,  libres !  et ceci définit toute la gamme , toute la gamme de l’expérience humaine par rapport à d’autres expériences humaines, ce qui m’amène à dire qu’un être conscient dans la vie à quelque niveau qu’il soit, dans quelque domaine qu’il soit ou en relation de quoi que ce soit, travaillera toujours pour libérer l’humain dans la mesure où lui sera libre, s’il n’est pas libre il ne travaillera pas pour libérer l’humain, il travaillera autrement, et s’il ne travaille pas pour libérer l’humain il ne fait pas partie pour des raisons didactiques d’une race racine , c’est-à-dire d’un mental renouvelé c’est-à-dire d’une intelligence créative c’est-à-dire d’un moi universalisé, c’est à dire d’un moi capable de se souffler sa propre vie mentale, parce qu’un humain conscient doit être capable de se souffler à lui-même sa propre vie mentale, alors que pendant l’involution on lui soufflait une vie mentale on l’inspirait,  on a  été tellement inspiré pendant  l’involution qu’aujourd’hui pendant l’évolution à la fin du 20 ^ième siècle l’humain est totalement aliéné ! donc un humain qui ne peut pas se souffler à lui-même une vie mentale, c’est-à-dire se créer pour lui-même et ses amis, ses frères, les humains, une vie mentale qui constitue en soi  l’exercice de sa volonté  mise à la disposition d’une humanité qui doit avec le temps s’affranchir de ce qu’on appelle le mensonge cosmique, c’est-à-dire des conditions involutives, c’est  à dire d’une programmation purement astrale, un tel humain ne peut pas se considérer libre parce qu’il n y a pas dans la liberté réelle, dans la liberté systémique de l’être il n y a pas de conditions qui permettent à l’humain de se suffire à lui-même sans suffire aux autres, donc pour que l’humain soit réellement libre il doit exorciser de sa conscience toute forme de dictature, toute forme de domination, toute forme de machiavélisme, toute forme d’asservissement des autres qui gravitent ou qui sont en relation avec lui en tant qu’être appartenant à une société quelconque.

Mais si l’humain n’est pas capable de se souffler sa propre vie c’est-à-dire devenir pour lui-même, par lui-même son propre philosophe, son propre maitre, son propre ci,  son propre çà, s’il n’est pas capable instantanément d’établir les conditions fondamentales d’une existence éveillée que tous les humains , de par leur expérience en relation avec la sienne, conviendront ou conviendraient d’une plateforme de liberté réelle parce qu’ils ont suffisamment de conscience par et pour eux-mêmes  s’éveiller à une telle liberté et devenir à la fois les juges et les jugés, il n’y a pas pour l’humain de liberté sur la Terre . Et l n’y en aura pas de liberté pour l’humain sur la Terre, parce que la liberté dont parle l’humain de l’évolution, la liberté que l’on retrouve dans le codex d’une instruction universelle n’est pas fondée sur l’approbation ou l’improbation des autres ! Elle est fondée sur la gestion de son propre patrimoine, sur la gestion de nos propres énergies, gestion suffisamment aiguisée, intelligente, équilibrée, pour que l’humain en tant qu’être réalise instantanément lorsqu’il est dans l’expression relationnelle par rapport aux humains, qu’il réalise, qu’il affranchit  toujours quelqu’un en relation avec lui. Si l’humain dans sa vie, dans son action n’affranchit pas quelqu’un mais le désaffranchit, l’asservit, pour des raisons moins grandes, plus idéologisées, plus fictives, plus astrales, l’humain n’est pas libre.

Donc si nous regardons l’évolution de la conscience humaine, si nous regardons le phénomène de la conscience évolutionnaire, nous ne pouvons le regarder que sur une base individuelle, on ne peut pas le regarder sur une base collective parce que lorsque l’humain sera arrivé à vivre une conscience collective individualisée systémique, l’humain n’appartiendra plus à la conscience de la Terre, ce sera l’évolution de la période Jupitérienne, et les humains ne sont ce qu’ils ont été c’est-à-dire des animaux intelligents .

Mais lorsque nous faisons l’énoncé qu’une conscience créatrice c’est une conscience qui permet à l’humain de s’allumer lui-même, de créer sa propre lumière, de s’éveiller à sa propre lumière et d’établir par lui-même, pour lui-même et les autres, des constats universels qui constituent finalement les rapports de la nouvelle liberté, ça implique pour tout être en évolution une réévaluation de sa relation psychologique avec sa civilisation, que vous le  regardiez à un niveau ou à un autre ça reviendra toujours à une réévaluation de son moi psychologique par rapport à la civilisation, ce n’est pas parce que nous parlons de  conscience ou de l’éveil de la conscience,  de conscience plus avancée , que cette conscience est en opposition avec la civilisation ! La conscience n’est jamais en opposition avec quoique ce soit. Par contre une conscience éveillée et totalement éveillée est capable de définir sa relation avec les civilisations,  d’apposer les conditions qu’il lui plait dans sa relation avec le monde, sinon l’humain est assujetti astralement à la conscience psychologique de la conscience de sa race, et l’ego n’est pas capable de s’éveiller à sa propre réalité c’est-à-dire d’établir lui-même, par lui-même, pour lui-même et pour les humains la fondation d’une nouvelle liberté ….donc ce que l’humain découvrira de plus difficile dans son acheminement, dans son développement, dans son évolution ce sera la maitrise de ses émotions, par rapport à son intelligence pure, et cette maitrise de l’ émotion humaine dépend de chaque individu chez l’homme ce sera d’une sorte, chez la femme ce sera une autre sorte, mais ça revient toujours à la même chose, l’ego étant un peu comme le chien  qui court après sa queue, l’ego étant toujours un être qui tourne en rond ou un être qui avance, qui recule, qui avance, qui recule, qui avance, qui recule, et ceux qui auront la chance pour … quand je dis la chance,  qui auront la chance je veux dire pour des raisons d’évolution, pour des raisons karmiques, pour des raisons d’expériences, pour des raisons de liens avec les plans, ceux qui auront la chance de vivre ou d’expérimenter la conscience ou sa relation avec d’autres plans d’une manière plus dirigée, plus directe, plus pénible, selon ceux qui finalement auront vaincu la crainte, parce qu’on ne vainc pas la crainte par soi-même, on ne vainc pas la crainte parce qu’on veut la vaincre, on vainc la crainte lorsqu’elle nous est imposée, créée dans toute sa dimensionnalité et maintenue à l’écart de notre réalité par notre propre lumière.

 L’humain ne pourra jamais grandir en conscience et s’élever en conscience ou  devenir … appelez ça comme vous voulez, universel, conscient, voyant totalement voyant ainsi de suite, l’humain ne deviendra pas ce qu’il est c’est-à-dire une être systémique dans une matérialité tant qu’il n’aura pas conquis la crainte et la crainte de l’un n’est pas la crainte de l’autre, mais la crainte sur la Terre est universelle.

L’involution a créé la crainte, constitué la crainte, développé la crainte, maintenu la crainte pour dominer l’humain, l’initiation solaire de l’humain fera face à ses craintes, forcera l’humain à faire face à ses craintes, et aucun humain qui est mis face à ses craintes ne peut pas ne pas prendre conscience de ses craintes. Il y a des niveaux d’expériences, il y a des mouvements de lumière dans les recoins de l’humain, dans les recoins de l’âme de l’humain qui forcent l’ego  à  finalement admettre que ah ! Dans cette condition en relation avec cet évènement il y avait en moi de la crainte.

C’est pour cela que si on demande quelle est la différence fondamentale entre l’involution et l’évolution, l’initiation astrale de l’involution ou l’initiation spirituelle et religieuse de l’involution, qu’ont connu les anciens initiés, ou les anciens maitres d’œuvre, et l’initiation solaire de l’évolution, la différence est fondamentale, chez l’humain nouveau la crainte sera totalement détruite.

Et la mesure de l’humain sera cette destruction de la crainte, parce que la crainte, ou la relation entre la crainte et l’ego demeure le lien occulte entre l’humain et le plan astral, l’humain retournera au plan de la mort, autrement dit au plan de la mort noire, c’est-à-dire au plan astral parce que la crainte en lui exercera son pouvoir magnifique qui est celui de l’attirer vers la chaleur, c’est-à-dire la fausse liberté, la fausse identité.

Alors que pour l’humain nouveau, pour l’humain conscient, pour l’humain éveillé, pour l’humain qui demain  quelque chose qu’on ne connait pas aujourd’hui,  la crainte, et je parle de la grande crainte, la crainte de la mort, la crainte de l’inconnu, la crainte des forces, la crainte de sa relation avec des anciennes divinités qu’on appelait des guides spirituels ou qu’on appelle les ajusteurs de pensées, la crainte quelconque, cette vicieuse putrification de l’élément fondamental de la vie dans l’humain qu’on appelle la lumière, cette vicieuse putrification l’humain conscient la rejettera, dans sa lutte foncièrement étroite avec ce qu’on appelle l’occulte, c’est-à-dire des forces qui ont dominé l’ego, et qui ont créé pendant l’involution le caractère luciférien de l’humain planétaire et nous n’employons pas le terme luciférien dans le sens religieux, classique du terme, nous employons le terme luciférien dans le contexte cosmique, systémique de l’incarnation de l’âme dans une matérialité où l’âme puise dans la mort les forces nécessaires pour s’exercer dans la matérialité et connaitre ce que nous appelons l’expérience planétaire, tout ceci fait partie du caractère luciférien de l’humain c’est-à-dire du caractère systémique d’une lumière qui ne peut pas dans l’humain s’éveiller par elle-même parce qu’elle est forcément liée, contrôlée, dominée, enveloppée dans une condition planétaire qu’on appelle la crainte.

Et que vous regardiez, que vous soyez de n’importe quel cadran, que vous soyez de n’importe quelle secte, de n’importe quelle religion, de n’importe quel peuple,  de n’importe quelle croyance ou race, que vous soyez éduqué ou non éduqué, riche ou pauvre, puissant ou non, vous connaitrez toujours la crainte, parce que la crainte fait partie de la relation entre l’humain et un inconnu qu’il n’a pas dominé, c’est-à-dire du mensonge qui existe en lui, qui fait partie de son opacité, qui fait partie de son ignorance et qui fait encore partie du fait qu’il n’a pas encore maitrisé en lui-même son propre esprit.

La maitrise de l’esprit pour un humain conscient, pour un être qui viendra, la maitrise de l‘esprit, pour cet être qui s’engendre par sa propre parole, qui engendre par sa propre parole, cette maitrise ne peut venir que d’une lutte fondamentale entre son esprit et d’autres niveaux d’esprits qui calquent ou qui créent en lui une réflection, empêchant l’ego de savoir d’où il vient !

Quelle est son origine !

Avec qui il est en communication !

Quelle est la nature de la pensée !

D’où vient la pensée !

Où va la pensée !

Pourquoi la pensée !

D’où détient-il cette capacité non animale d’extrapoler sur la réalité !

Et si l’humain ne connait pas les origines de ce mouvement de conscience, de supposée intelligence, il ne peut pas commencer à décoder ce que nous appelons le fil de l’intelligence, le fil de l’intelligence étant cette rivière, ce courant infini qui unit toute intelligence, matérielle, astrale ou mentale c’est-à-dire tout mouvement de lumière sur un plan quelconque, dans une forme quelconque infiniment ou éternellement , ce qu’on appelle l’évolution de la sagesse.

Et l’évolution de la sagesse ce n’est pas une particularité de l’humain !  l’évolution de la sagesse ça fait partie de l’évolution de l’esprit jusque sur les plans plus matérialisés où l’évolution de la sagesse devient pour un être incorporé dans la matière l’évolution dans la science moderne, il y a une relation entre l’évolution de la sagesse sur le plan systémique cosmique et sur le plan purement matériel où on l’appelle , où on lui donne le nom de science matérielle.

Et l’évolution de cette sagesse ne fait pas partie de l’exclusivité de l’humain, elle fait partie d’un mouvement qui unifie les différents plans de sa réalité  et qui donne à ce que l’on appelle l’humain c’est-à-dire l’ego incarné ou l’ego inconscient, l’impression d’être intelligent !  l’impression qui est à l’origine de l’orgueil , traditionnel classique biblique auquel on a … que l’on a personnifié comme étant le lien luciférien, lien qui est à l’origine de la conflagration des ego, qui a donné naissance aux guerres, aux conflits et à la scission des peuples et des nations et des races, pour des raisons d’expérience de l’âme !, raisons qui au cours de l’évolution future, quelle que soit l’étape, la chronologie des temps,  forceront l’humain à reconstituer son unité avec les mondes afin de rapporter, ramener dans l’histoire de sa civilisation une unité qui finalement servira toute l’humanité au lieu de simplement enrichir une élite.

Mais l’humain sera forcé de réaliser un jour au cours de son évolution que la progression de son intelligence, de sa conscience, est vouée ultimement, ultimement, à devenir une expérience individualisée c’est-à-dire à devenir une expérience qui le concerne seul ! Et uniquement, et qui ne concerne pas les autres. Parce que, si l’humain n’en arrive pas un jour à se confronter à lui-même, pour pouvoir extraire de sa réalité les différentes essences nécessaires qu’il doit redonner au monde, pour élever la conscience du monde il ne pourra jamais reconnaitre,  savoir, qui est son frère.

Si l’humain ne peut pas extraire de sa conscience ces essences qui font de lui un être réellement extraordinaire, et quand je dis extraordinaire, je dis au-dessus de l’ordinaire, unique en soi, pour lui-même par rapport à lui-même, étincelle qui jaillit du fond d’un inconnu qu’on appelle son mystère humain, l’humain ne pourra pas donner à la vie, à la société, à ses frères, une extension de ce qu’il est, c’est-à-dire sa sagesse.

 Et si l’humain ne peut pas donner ‘à l’humain sa sagesse cette vraie sagesse qui est le résultat d’une démonstration personnelle de son lien  universel éveillé et renouvelé en relation duquel il ne vit plus de mensonges parce qu’il a lutté pour se déshabiller d’un vêtement qu’on lui avait imposé pendant l’involution,  vêtement qu’on appelle la pensée réfléchie, l’humain ne pourra pas créer dans le monde cette nouvelle unité de conscience cette relation avec l’être semblable à lui qu’on appelle l’homo sapiens, donc l’humain demeurera un être sans identité et un être sans identité c’est un être qui n’est pas capable, qui ne peut pas dire non à son impuissance  et qui découvrira toutes sortes de raisons pour se garder dans l’impuissance parce que son ego sera suffisamment puissant pour lui enlever les ressources nécessaires à sa liberté .

L’âge de la rédaction est fini !  L’âge de la philosophie est terminée ! L’âge des religions tire lentement à sa fin !  Tant qu’il y aura des religions, tant qu’il y aura des ignorants il y aura des religions et lorsque nous parlons d’ignorants nous ne parlons pas d’ignorance dans le sens péjoratif du terme, nous parlons de ceux, des humains sur cette planète, des races, des mémoires sur cette planète qui ne se sont pas encore éveillées à elles-mêmes.

Que l’on soit, que l’on ait un doctorat ou qu’on n’ait pas de doctorat, ça ne fait pas de lui un être moins ignorant que l’autre  et je connais des gens, des humains dans le monde qui sont moins éduqués que d’autres, qui sont sans sommité intellectuelle et qui ont plus de sagesse que le plus instruit des docteurs.

Fin enregistrement

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