Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Hommage à Bernard de Montréal
3 avril 2020

le contrôle de la volonté

PE 052 

Le contrôle de la volonté

Alors on continue toujours même si on ne sait pas que… On continue toujours.

Remarquez que c’est toujours une conférence publique donc il faut que je m’adresse d’abord aux gens qui me connaissent moins, puis les gens qui me connaissent un peu plus et bien auront toujours quelque chose à étudier dans l’avancement de cette science-là.

Ce que je veux regarder avec vous ce soir, ce sont les mécanismes subtils qui existent chez l’humain, concernant le contrôle de sa volonté.

Si on regarde le phénomène de la volonté chez l’être humain, c’est un phénomène extrêmement occulté, quand je dis qu’il est très occulté, je veux dire qu’il n’est pas évident sur le plan psychique, sur le plan psychologique on le conçoit, on a des idées, mais sur le plan psychique il est très occulté parce que la conscience humaine est multidimensionnelle, c’est-à-dire qu’une partie de cette conscience-là est sous la régence de l’ego donc l’aspect intellect, émotionnel de la bête humaine et il y a l’autre partie de la conscience de l’humain qui se situe sur des plans plus subtils de sa réalité, des plans qu’on appelle souvent des plans inconscients mais puisqu’on parle d’évolution donc on parlera de conscience et non pas d’inconscient, et les plans de cette conscience qui sont actifs derrière l’ego, derrière le plan de l’image humaine, travaillent dans des éthers de vie qui ne coïncident pas nécessairement avec les intérêts de l’ego, donc, ce que nous appelons la volonté sur la Terre, c’est-à-dire ce qu’on veut faire, ce que l’humain veut faire, ce que l’humain veut développer, ce que l’humain conçoit comme but final dans son évolution ou dans sa progression matérielle, ne coïncide pas nécessairement avec les éthers de vie, et c’est pour ça que très souvent au cours de la vie, on s’aperçoit que l’acheminement qui fait partie de notre évolution ne coïncide pas nécessairement avec ce qu’on a voulu faire.

La vie ne donne jamais à l’humain ce qu’il a voulu faire, autrement dit, l’humain peut désirer quelque chose mais la vie prescrit autre chose.

Si on ne comprend pas les mécanismes subtils qui trafiquent dans cette conscience souterraine, à ce moment-là l’ego a beaucoup de difficulté à comprendre la vie, et souvent pour des raisons psychologiques d’ordre intérieur l’ego a tendance à se blâmer ou à se trouver des réponses qui sont réellement inadéquates en ce qui concerne sa réalité et la résolution de sa réalité.

Donc l’humain a besoin d’une psychologie plus avancée, une psychologie supérieure, une psychologie qui est réellement libre des constats psychologiques de l’ego pour pouvoir éventuellement au cours de son existence, en arriver à établir une corrélation entre ses manques dans sa vie dite sous le contrôle de l’ego, et ses expériences qui souvent vont à l’encontre de ce que l’ego désire.

Une fois que l’humain aura développé une psychologie dite, pour le moment supramentale, c’est-à-dire une psychologie qui connaît à fond les mécanismes occultes de la conscience égoïque, l’humain sera capable éventuellement d’en arriver à un constat universel en ce qui concerne sa conscience et à ne plus, sur le plan subjectif de sa conscience personnelle, se blâmer ou se trouver en faillite.

Lorsqu’un ego se trouve en faillite c’est parce qu’il n’a pas résolu le problème de sa conscience.

Un ego ne devrait jamais être en faillite. La faillite, c’est simplement un constat psychologique subjectif, la faillite chez l’humain, ça n’existe pas !

Par contre, si l’humain n’a pas une psychologie suffisante pour l’éclairer, il n’a pas une conscience suffisante pour lui donner la puissance créative au niveau de son mental, effectivement il se trouvera en faillite, parce que non seulement, il a lui-même à considérer dans l’évaluation de sa vie personnelle, mais il a des milliers de personnes autour de lui, qui, tous les jours deviennent des mesures et des gens, qui à cause de leur propre expérience, en relation avec la sienne, lui démontrent qu’il n’est pas à la mesure de lui-même.

Donc l’humain, l’être humain souffre beaucoup des autres, il souffre beaucoup de son incapacité de pouvoir réunir dans sa conscience toutes les forces qui nécessitent son épanouissement et ceci est causé par le fait qu’il subit depuis des siècles une psychologie qui n’est pas suffisamment développée pour jeter de la lumière sur les mécanismes internes, occultes de sa conscience qui, dans un sens, démontre à l’être humain que sa volonté n’est pas réellement réalisée, et réalisable, pour des raisons qu’il ne comprend pas.

C’est très, très important dans la vie de comprendre les mécanismes occultes de la volonté et éventuellement, probablement que la science psychologique en arrivera à étudier les fonds plus obscurs qui cachent la réalité volontaire de l’humain.

Donc, je veux ce soir avec vous regarder ces mécanismes-là et faire ressortir de ces mécanismes les outils ou les éléments nécessaires qui permettront éventuellement à l’humain de ne pas se décourager dans la vie et d’en arriver  éventuellement à confronter ce qu’on appelle ses démons. Qu’est-ce qu’on appelle les démons ?

Les démons de l’humain ce sont les forces occultes, astrales chez lui, ou même les forces mentales chez lui qui n’ont pas été dominées par son intelligence, c’est-à-dire des forces internes qui ont été assujetties, des forces internes qui ont assujetti sa conscience personnelle à cause de son émotivité, à cause de sa mémoire, à cause de sa spiritualité, ou à cause de sa faiblesse interne.

Donc, les démons de l’humain… les démons de l’humain sont ces choses, ces forces, ces imaginations, ces éléments qui constituent la totalité de son impuissance, parce qu’un humain qui est en puissance n’a pas de démons.

Un humain qui est en puissance, il est dans le feu de sa conscience.

Un humain qui est en puissance, il est dans son propre soleil et les ombres lunaires n’existent pas pour lui, même si elles existent dans la réalité de son inconscient. Pourquoi ?

Parce qu’un humain qui est en conscience est en vibration supérieure, c’est-à-dire qu’il a la capacité sur le plan mental, non pas de comprendre parfaitement les forces qui sont en lui, mais il a la capacité sur le plan mental de les stopper quand elles vont à l’encontre de sa volonté ! et ça fait partie de la conscience humaine, ça fait partie du droit de l’humain à la vie, ça fait partie des forces de vie d’en arriver à ce constat, à cette capacité chez l’humain de pouvoir ultimement intervenir lorsque sa volonté est fragmentée, lorsque sa volonté n’a plus la puissance qu’elle aurait dû avoir ou qu’elle doit avoir, parce que pour toutes sortes de raisons, il a vécu une sorte de programmation qui a infirmé son pouvoir.

L’élément de la volonté, la volonté, le phénomène de la volonté est essentiel chez l’humain et l’humain doit en arriver à pouvoir causer avec lui-même sur le plan mental d’une façon efficace, c’est-à-dire, il doit en arriver à être capable d’interroger les forces obscures, ses démons ou les forces qui ne veulent pas lui donner cette volonté, pour toutes sortes de raisons.

L’humain doit être capable de travailler avec ses forces internes de manière à pouvoir éventuellement, nettoyer, éclairer ce qui fait obstacle à sa conscience pour pouvoir dans un temps suffisamment rapide, sur cette planète, sur ce plan matériel, vivre une vie qui est à la mesure de sa conscience et qui représente réellement la noblesse de son ego.

Sinon l’humain vit une vie totalement subalterne, subjective, secondaire, il est assujetti à des forces extérieures très puissantes, surtout dans les temps où nous vivons et il n’est plus capable à un certain point d’absorber les chocs de la vie, parce que ces chocs ont déjà démontré qu’il est en puissance inférieure.

Donc si je mets en évidence le phénomène des chocs de la vie, lorsque l’humain vit ces chocs de vie, il doit instantanément aller à l’envers de ses émotions.

Lorsque l’humain vit un choc, que ce soit par la maladie, que ce soit par la mortalité, que ce soit par la perte des biens matériels, lorsque l’humain vit un choc de vie c’est-à-dire lorsqu’il est retardé dans la progression normale, naturelle de son ego, il doit être capable de renverser ces chocs de vie, c’est-à-dire de ne pas être assujetti émotivement dans sa conscience par cette lutte qu’il doit vivre, très souvent, jusqu’aux portes de la mort.Donc les chocs de vie que tous les humains vivent, que tous les humains reconnaissent au cours de leurs expériences, doivent être reconnus non pas comme des vallées de larmes, mais comme des montagnes qui doivent être gravies, affrontées, et éventuellement maîtrisées.Si l’humain n’a pas la capacité mentale de maîtriser ses chocs de vie, à partir de ce début dans l’évolution psychologique de son ego, il est en perte de puissance et si ces chocs de vie s’accumulent pendant un certain nombre d’années, s’ils deviennent plus grands, plus graves, éventuellement l’humain perdra sa puissance naturelle, il perdra l’accès à des forces de réserves très grandes en lui et il ne pourra pas parachever son existence et en arriver finalement à rencontrer ses démons, c’est-à-dire à maîtriser les forces en lui pour sa plus grande évolution et pour sa plus grande manifestation sur le plan matériel.

Donc, les chocs de vie, quelle que soit leur teneur ! Quelle que soit leur nature ! Quelle que soit leur apparence !  Quelle que soit leur dictée ! Quelle que soit leur inévitabilité ! Les chocs de vie demeurent toujours pour un humain en conscience une illusion. Un humain qui ne comprend pas ceci, à ce moment-là, est obligé de vivre en relation avec une programmation qui éventuellement l’atterrera, ira le chercher dans ses émotions, ira le chercher dans sa mentalité  et éventuellement  flétrira sa conscience matérielle pour l’amener ultimement aux portes de la mort, sans avoir réussi pendant cette vie à conquérir ses forces, ses démons, autrement dit ses obstacles internes qui sont là pour son agrandissement et non pas sa faiblesse.

La vie sur la Terre n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais à la mesure de l’humain puisque l’humain s’incarne pour y goûter.

L’âme s’incarne pour travailler.

L’esprit est présent chez l’humain pour que l’ego éventuellement en arrive à être en communication télépathique avec lui, afin de donner à l’humain le pouvoir d’ascendance sur les forces de l’âme, sur les forces astrales, pour que l’humain éventuellement  reprenne contact avec la vie, c’est-à-dire reprenne le chemin qui a été perdu à sa vision, et ce chemin c’est ce qu’il n’a pas pu faire parce qu’on lui a enlevé le pouvoir de le faire. Mais il faut remarquer que l’enlèvement du pouvoir de faire fait partie de l’involution, fait partie de la programmation humaine, fait partie des lois de l’incarnation de l’âme mais ça ne fait pas partie du domaine de l’esprit.

Dans le domaine de l’esprit, là où il y a esprit chez l’humain, le pouvoir de faire demeure, par contre il est extrêmement astralisé, c’est-à-dire qu’un humain a beaucoup de difficultés de voir la différence entre les forces de l’âme qui travaillent et les forces de l’esprit qui veulent transmuter ses forces lunaires.

L’humain a beaucoup de difficultés de voir ou à voir la relation entre son esprit et son ego.

 C’est pour ça que le phénomène de la pensée sur la Terre, sur cette planète, est extrêmement in-conclusif et que l’humain a très peu d’idée de ce que représente pour lui le phénomène de la pensée. Le phénomène de la pensée est extrêmement occulte, il est très, très exclu de la réalité fondamentale humaine et il est extrêmement lié à ces mille facettes d’inconscience qu’on appelle l’ego programmé !

C’est pour ça que l’humain devra pendant toute sa vie étudier le phénomène de la pensée, comprendre le phénomène de sa volonté et voir  qu’entre la volonté et la pensée, il y a constamment une lutte, et que cette lutte fait partie de l’illusion de l’ego, de l’illusion du moi et de l’incapacité de l’ego planétaire qui a été pendant des siècles, diminué dans sa conscience, d’en arriver à un constat universel, c’est-à-dire d’en arriver à réaliser qu’il a sur la vie, ultimement, le contrôle. Et quand je dis que l’humain a sur la vie ultimement le contrôle, je dis que l’humain, ultimement, a le pouvoir de volonté dans la mesure où il est capable sur le plan psychologique de s’ajuster et de découvrir en lui ses facettes de sa réalité qui ne sont pas éteintes, qui ne sont pas diminuées, qui ne sont pas astralisées et qui ne font pas partie de l’illusion créée dans son moi par les forces démoniaques, et quand j’utilise les forces démoniaques, et quand je parle des démons dans l’humain, je ne parle pas des démons dans le sens chrétien, dans le sens utilisé par la chrétienté ou la théologie chrétienne, un démon c’est une intelligence qui travaille contre l’humain, non pas pour lui enlever quelque chose mais pour lui faire voir quelque chose qu’il ne voit pas ou qu’il peut voir dépendant de son évolution. Donc il y a des bons démons, comme il y a des mauvais démons ! Il y a des démons qui sont mauvais pour le moment parce que nous ne sommes pas capables de les contrôler et il y a des démons qui deviendront demain bons, parce que nous pourrons les contrôler. Donc, un démon ce que nous appelons un démon ou un daïmôn(le démon de Socrate), chez l’être humain, c’est totalement polarisé.

Et les gens qui vivront un jour, s’il y a des gens qui vivent une initiation un jour, une initiation solaire, ils verront que dans le processus de l’initiation solaire, l’ego est confronté à la perdition comme à la glorification, il est confronté au mal comme il est confronté au bien, il est confronté à la peur comme il est confronté à l’absence de crainte, l’ego est toujours confronté, confrontation veut dire quoi ?

Test !

Test, pourquoi ? L’âme.

Pourquoi ? Parce que l’âme doit être, sur le plan matériel, amenée à une nouvelle évolution supérieure, afin qu’un jour avec l’esprit elle puisse s’unifier, pour que l’humain passe à une nouvelle résolution, c’est-à-dire à un processus de conscience qui ne sera plus régi par les lois de l’incarnation mais par les lois d’une conscience éthérique, par les lois de mondes qui font partie de l’évolution future de l’humanité.

Donc, il y a pour l’être humain, une conscience très grande qui est devant lui, il y a une conscience très petite qui est derrière lui, et dans le moment infinitésimal où ces deux consciences se rencontrent, il y a la lutte et l’humain vit la lutte pendant toute sa vie.

La lutte, la sommation des éléments de lutte, ce sont les chocs de vie, par contre les chocs de vie nous n’avons pas suffisamment de psychologie pour les comprendre, nous n’avons pas suffisamment de psychologie pour s’assister soi-même, parce que nous avons vécu pendant des siècles, pendant des millénaires sur le plan psychologique, dans l’assiette des philosophes, dans l’assiette des religions, nous n’avons jamais vécu dans notre propre assiette ! Donc les constats psychologiques de l’ego, ce que l’humain constate comme faisant partie de sa réalité, ce fut toujours pendant l’involution une diminution de son être. C’est pourquoi certains humains comme Nietzsche par exemple, le philosophe, disait que la chrétienté détruit chez l’humain la volonté. Tout ce qui est en dehors de vous, tout des autres !  Les autres ! Les autres !  Si nous personnifions l’autre, tout ce qui est autre diminue notre volonté.

Donc lorsque l’humain vit des chocs de vie, il doit premièrement en toute conscience au tout début de son expérience, valider son choc de vie. Quand je dis le valider, je veux dire le constater comme étant non pas une perte, comme étant non pas une diminution de son être, comme étant non pas quelque chose qui va l’affaiblir, mais comme étant une situation qu’il peut utiliser dans la mesure où il veut développer cette volonté pour en arriver un jour à réaliser que le choc de vie était, dans le fond, une épreuve nécessaire pour le développement de son esprit, dans la mesure où son esprit était capable, suffisamment grand, pour combattre les forces obscures de l’âme qui sont toujours présentes.

Il y a des gens qui disent : Mais comment sentons-nous l’âme ? Comment pouvons-nous savoir que c’est l’âme, nous n’avons pas de test technique, matériel? Je vais vous en donner des exemples de l’âme.

Lorsque l’humain est en perte de quelque chose, lorsque l’humain vit de la crainte, qui est le sentier, l’accumulation de tout ce qui fait mal, parce que quand on vit le mal, quand on vit un mal que ce soit dans la maladie, que ce soit dans l’amour, que ce soit dans la perte du matériel, quand on vit un mal, ce mal, il fait partie du mal de l’âme !

Et lorsque l’âme est en mal, l’âme vit, côtoie, manifeste ses démons, donc, sa polarité.

Et lorsque l’âme vit sa polarité, lorsque l’humain souffre et qu’il est en polarisation, c’est à ce moment-là qu’il perd sa volonté, pourquoi ?

Parce qu’il n’a pas la capacité de réaliser sur le champ que ce qu’il vit, que cette perte de quelque chose, qui fait partie de son expérience, est une illusion totale. Et quand je dis une illusion totale, je dis une illusion totale ! Mais la réalisation de la totalité de l’illusion, elle est proportionnelle à votre capacité en tant qu’être de ne pas perdre les pédales lorsque vous vivez le mal, lorsque vous êtes dans le mal, lorsque vous êtes dans la souffrance. Si vous perdez les pédales, vous vous assujettissez aux forces de l’âme, vous vous éloignez des forces de votre esprit, vous vous éloignez de votre puissance, vous vous assujettissez à une conscience purement mortelle, purement planétaire, purement programmée et à ce moment-là, vous ne pouvez pas réunir en vous les éléments nécessaires qui ont la puissance, la capacité de vous régénérer et de vous redonner la vie qui vous est due, à laquelle vous avez droit.

L’humain ne réalise pas sur le plan matériel que les maîtres n’existent pas ! Il n’y a pas de maîtres dans la vie, il n’y a pas de maîtres sur la Terre, il n’y a pas de maîtres dans les éthers. S’il y a sur la Terre des maîtres, vous êtes en perte de puissance s’il y a dans les éthers des maîtres, vous êtes en perte de puissance ! Le concept ou l’idée que se fait l’humain de l’involution, à cause de son ancienneté et sa relation avec les églises et les puissances spirituelles, l’idée que l’humain se fait qu’il y a des maîtres, qu’il doit y avoir des maîtres au-dessus de lui, soit dans la matérialité ou soit dans les éthers de vie, ne comprend rien à la vie.

Le plus grand danger de l’humain sur la Terre aujourd’hui, comme ce fut par le passé, le plus grand danger de l’humain c’est de concevoir sur le plan psychologique de l’ego, qu’il y a un dieu qui mène tout, qui dirige tout, qui s’occupe de tout,  que l’humain maintienne qu’il y a des forces occultes, qu’il y a des gouvernements invisibles, qu’il y a des entités dans les mondes parallèles, ça, c’est une chose ! Mais que l’humain établisse qu’il y a un dieu, qu’il est assujetti à une sorte de paternalisme universel infini qui veille à tout, c’est une illusion ! C’est une illusion tellement vaste que, tant que l’humanité s’assujettira à cette involution, les religions existeront sur la Terre et tant qu’il y aura des religions sur la Terre, l’humain ne sera pas en puissance.

Je n’ai rien contre les religions, je comprends très bien le bénéfice des religions, je comprends très bien la nécessité historique des religions autant dans le passé que dans le futur à venir, mais je parle pour l’humain individualisé, je parle pour l’humain individualisé, autrement dit, je parle pour l’humain qui a une conscience suffisamment nette de la réalité, qu’il est capable d’entretenir un dialogue, une communication télépathique avec les plans  pour en arriver finalement à questionner les plans, pour en arriver ultimement à pouvoir savoir et à réaliser que dans la mesure où l’être humain sur la Terre  a une capacité mentale d’interroger les forces de vie sur les plans occultes, il a la capacité de recevoir les réponses nécessaires à son évolution et à comprendre des choses, qui, pour lui, sont essentielles, et qui pour l’humanité, ne le sont pas.

Quand l’humain aura compris ceci, qu’il y a des choses qui sont essentielles pour lui, seul, et qu’elles ne le sont pas pour l’humanité, à ce moment-là, l’humain pourra laisser les religions pour le reste des humains et s’occuper de son propre travail, de sa propre évolution, de son propre développement, de sa propre volonté et éventuellement, ultimement, du contact avec les forces occultes, sur le plan mental, occulte, astral, ésotérique, mental ou matériel, dépendant de son évolution, dépendant de sa voie, dépendant de sa puissance.

Mais tant que l’humain sera assujetti à des forces extérieures sur la Terre, l’humain ne pourra pas comprendre le phénomène de la volonté, il ne pourra pas diagnostiquer le phénomène des chocs de vie, et il les subira , et il sera incapable d’en arriver un jour à se donner, à se donner la place dans la vie sur la Terre, qu’il veut, dont il a besoin pour anoblir son esprit et faire un lien, établir un lien entre son esprit et son âme, pour qu’un jour l’âme cesse de s’incarner, et que l’esprit en fusion avec cette âme, puisse passer dans d’autres dominium  de vie, sur des plans un peu plus évolués.

La construction, la réalisation des mécanismes de la volonté, sont les aspects les plus importants de la conscience humaine terrestre planétaire.

Un humain qui a de la volonté peut tout faire, un humain qui n’a pas de volonté est assujetti à des conditions de vie qui ensevelissent sa conscience, font vibrer son âme, enlèvent sa puissance de compréhension, c’est-à-dire enlèvent sa lumière et font de lui, un être mâle ou femelle, assujetti à des émotions qui toute sa vie, vont devenir pour lui un fardeau parce que l’émotion non intelligente, non intelligible est une réaction astrale de l’âme chez l’humain, et empêche cet esprit incarné mais impuissant d’atteindre un point d’autonomie totale sur le plan matériel. Vous demandez à des gens : Qu’est-ce que vous aimeriez faire ?qu’est-ce que vous voulez faire ? Qu’est-ce que vous auriez voulu faire ? Qu’est-ce que vous vouliez faire dans la vie? Et l’humain vous regarde les yeux béants et il ne  sait pas ! L’humain ne sait pas ce qu’il veut faire ! Ou il dit : J’aimerais faire ceci ou j’aimerais faire cela, mais ceci et cela c’est tellement loin de sa possibilité, pourquoi, parce que l’humain vit dans le monde du rêve ! et le monde du rêve, qu’est-ce que c’est, c’est le monde qui lui est imposé par la société et nous vivons aujourd’hui dans une société extrêmement rêveuse, une société qui vous projette des automobiles, des femmes,  la sexualité, de l’argent, on vous projette ça à la télévision. L’humain est constamment bombardé au niveau de son corps de désirs et il n’a pas la puissance, la sagacité de pouvoir mettre le doigt sur ce qu’il veut !

Et dans le fond, si vous demandez à un humain sage, un humain qui a de la sagesse et de l’intelligence : Qu’est-ce que tu veux? Il va vous dire : Je veux la paix.  La paix. Parce que l’humain qui a la paix, il a tout le reste.

Mais un humain qui n’a pas la paix, il peut avoir beaucoup du reste, mais le reste autrement dit la systématisation des impressions qui frappent son ego, sa conscience, tous à les jours, ça va lui créer tellement de perturbations, ça va tellement lui enlever cette paix, qu’il va devoir pendant des années, jouer dans ce que j’appelle le cirque, dans le sable mouvant de son expérience, sans jamais avoir la paix, et en cherchant toujours à mettre le doigt sur ce qu’il veut, ce que vous appelez le bonheur et il ne le trouvera pas, parce que le bonheur ça n’existe pas ! C’est bon pour les poètes, les poètes et les philosophes. Le bonheur, ça n’existe pas vous le savez, on n’a pas besoin de vous tester dans un labo, le bonheur, ça n’existe pas ! La paix, ça existe oui, mais pas le bonheur ! Pourquoi, parce que le bonheur, c’est la polarisation de la paix, une minute, tu l’as, une minute, tu l’as pas ! Donc, ce n’est pas la paix. La paix, tu l’as tout le temps.

C’est comme l’amour, l’amour de l’humain, ce n’est pas l’amour ! C’est : Je t’aime, je ne t’aime pas! Je te marie là dans deux ans, je ne te marie pas! Donc, la recherche de l’amour comme la recherche du bonheur, ça fait partie de l’illusion de l’humain, ça fait partie de l’illusion de l’âme et éventuellement, l’humain devra s’habituer à penser autrement, c’est-à-dire à regarder sa vie en fonction de la paix et de cette paix il pourra expérimenter ce que nous appelons l’amour, expérimenter ce que nous appelons le bonheur, mais il y a de la transmutation dans ces deux expériences, parce qu’un humain qui est en paix, un humain qui a une conscience mentale, un humain qui n’est pas assujetti à ses émotions ne peut pas vivre l’amour comme un humain qui vit l’amour. Ce que l’on nous présente dans les cinémas, cet amour qu’on nous présente dans le cinéma, qui fait partie de la grande expérience de l’humanité, ce n’est pas de l’amour réel en paix, c’est un amour, je n’ai rien contre cet amour, c’est un amour,  mais c’est un amour qui a des grandes oreilles !  Il n’y a pas de paix dans cet amour.

Donc, pour que l’humain ait la paix, il lui faudra en arriver éventuellement à constater qu’avant de goûter de la vie, il faut la perdre. Vous ne pouvez pas goûter de la vie, si vous ne la perdez pas d’abord dans une vie  et à l’intérieur de ces années, il vit plusieurs vies, il vit plusieurs expériences qui ne mènent à rien.

Le job qu’on avait eu à 18 ans, à 45 ans ce n’est plus le même job ! Le médecin qui voulait guérir l’humanité à 18 ans, à 45 ans il veut jouer au golf ! Le curé qui voulait sauver l’humanité à 18 ans, à 50 ans peut-être qu’il n’est plus là ! Il est peut-être défroqué, peut-être  marié avec la petite sœur d’à côté.

Donc la vie se change, elle change, ça fait partie de l’expérience de l’âme et tous les humains vivent ces changements, qu’ils soient Chinois, qu’ils soient de race blanche, qu’ils soient noirs, tous les humains vivent ce changement et tous les humains réalisent qu’à partir de l’incarnation jusqu’à un certain point, il n’y a pas de maturité chez l’ego, donc, la paix n’est pas possible, et tout ce qu’il y a, c’est la recherche de l’amour et la recherche du bonheur. Donc, l’humain doit perdre quelque chose, et si l’humain a la chance de perdre quelque chose, de perdre cette vie-là qui est illusoire, éventuellement il pourra accéder à une autre qui est plus près de la réalité, qui fait partie de sa paix et qui n’a aucune relation avec son ancienne vie, parce que l’humain qui est dans la paix ne peut pas constater son expérience comme il l’a fait auparavant, les coordonnées sont différentes, les paramètres sont différents, il ne vit plus comme auparavant, il est un autre être. Auparavant, il était un humain dans la chair, maintenant il est un esprit qui contrôle l’âme dans la chair.

Mais tout ça est relié à la volonté et nous n’avons pas d’idée de ce qu’est la volonté parce que nous ne comprenons pas les mécanismes subtils de l’ego sur le plan de la pensée mentale, nous pensons que nous pensons,  nous pensons que tout le monde pense,  nous pensons que la pensée vient de nous, erreur fondamentale ! Les ondes de radio ne viennent pas de la radio ! Donc nous pensons que les pensées viennent de nous, Descartes ne nous a pas aidés et à partir du moment où nous n’avons pas une psychologie qui transcende la fabrication intellectuelle de l’ego pour amener l’humain finalement à un constat des architectures du mental, nous ne pouvons pas concevoir ce qu’est l’humain sur le plan psychique de son être, c’est-à-dire ce qu’est l’humain en esprit, nous ne vivons que ce qu’est l’humain en conscience inférieure en manifestation astrale, donc que ce qu’il est en tant qu’âme incarnée, mais l’humain est beaucoup plus que l’âme incarnée, l’humain est beaucoup plus qu’une âme incarnée ! L’humain, c’est une puissance, l’humain c’est une lumière, l’humain c’est une relation avec des plans qu’il ne connaît pas, qu’il devra connaître, l’humain c’est un feu, l’humain c’est une réalité qui est plus grande que ce qu’il conçoit de lui-même comme étant puissance personnelle, l’humain c’est une chose qui peut faire des choses dont il n’a même pas l’imagination subjective à concevoir ! Autrement dit, l’humain, ultimement, c’est une composition d’esprit, d’âme et de matérialité qui doit ne pas connaître la crainte ! Un humain qui ne connaît pas la crainte contrôle ses démons, un humain qui contrôle ses démons, il est en puissance,  et un humain qui est en puissance dicte à ses démons et il dicte ce qu’il veut, ce qu’il a de besoin, dans le temps de ses démons. J’accorde seulement une chose aux démons, c’est le temps ! Ils ont le contrôle sur le temps ! Pour toutes sortes de bonnes raisons ! Ils ont le contrôle sur le temps, premièrement parce que l’ego pour travailler avec les forces internes, doit avoir beaucoup de maturité, et avoir beaucoup de maturité, ça veut dire ne pas astraliser son énergie ! Et les forces internes les daïmôns de l’humain  savent, comprennent que l’humain astralise son énergie très facilement, vous lui donnez un pouce, il prendra un pied ! Pourquoi ? Parce que l’humain n’a pas de conscience, il a des désirs, mais il n’a pas de conscience, il n’a pas la science de son mental, il a l’inconscience de son intellect, il n’a pas la puissance de sa volonté harmonisée avec sa lumière, il a simplement la valeur psychologique de ses efforts harmonisés avec son âme, qui souvent vont à l’encontre de sa lumière. Donc l’humain n’est pas un être noble, il est un animal intelligent, il n’a pas atteint le point dans son existence où il est noble parce qu’il ne connaît pas le secret de son esprit, il ne fait que vibrer les pulsions subjectives, animalisées, astralisées de son âme, donc il est en dehors de sa puissance mais il fait des efforts pour se donner l’impression d’être en puissance.

Tout ceci c’est ce que j’appelle l’involution, tout cela que nous découvrirons fait partie de l’évolution. La différence fondamentale entre l’un et l’autre, ou l’une et l’autre, c’est que dans un cas, dans le cas de l’involution, l’humain est incapable de se reconnaître, dans le cas de l’évolution, l’humain se sait, et lorsque l’humain se sait suffisamment, il est capable de commander aux daïmôns il est capable de commander aux forces obscures, il est capable de s’asseoir à la table de ces forces qui contrôlent l’évolution, qui ont la sagesse de l’évolution, qui ont la puissance derrière la matière et qui sont capables de donner à l’humain lorsque le temps est venu, lorsqu’il a la maturité, lorsqu’ils ont suffisamment travaillé le temps, ils lui redonnent la vie, c’est-à-dire qu’ils lui redonnent la noblesse de son être parce qu’il n’a plus sur le plan matériel à souffrir, c’est-à-dire qu’il n’a plus besoin d’être sur la Terre un humain, c’est-à-dire un animal intelligent.

Et lorsque l’humain sur la Terre n’a plus besoin d’être un humain, qu’il devient un sur-être,   qu’il devient un être capable de commander à ces plans obscurs, à ce moment-là sa vie se termine lentement dans un calme, il connaît une paix qui devient de plus en plus puissante et un jour, lorsque le temps vient, il se retire à volonté de son corps matériel, de son enveloppe, et retourne son dos sur les plans astraux de la mort, pour aller inévitablement vers les corridors un peu plus illuminés d’une conscience éthérique où vivent les êtres qui ont, depuis très longtemps, compris que la mort n’existe pas.

Mais pour que ceci se manifeste dans la conscience de l’humain, il faudra qu’il perde la crainte et la crainte, elle est extrêmement présente chez lui, elle fait partie de la conscience de ses cellules, parce que l’humain est fondamentalement un être animalisé. Un être animalisé, c’est un être qui n’a pas tout compris !

Un être qui a tout compris n’est plus un être animalisé parce qu’il a réalisé finalement que la crainte qui est incrustée dans sa conscience, qui fait partie de la mémoire de sa race, qui fait partie de tous les mouvements subtils polarisés de la pensée, est fondamentalement une illusion.

Et qu’est-ce qu’une illusion, et je la décris dans un contexte qui n’est pas spirituel, qui n’est pas Oriental, parce que je n’aime pas les idées Orientales, elles ne sont pas suffisantes pour l’humain moderne.

Une illusion c’est une incapacité psychologique de l’ego de découvrir dans la manipulation de ses pensées, que des intelligences travaillent à toujours lui créer l’impression qu’il est en manque de puissance, c’est ça l’illusion.

Et lorsque l’humain a réalisé que cette illusion, elle peut-être traversée, qu’il a la capacité finalement de faire face à ces daïmôns, qu’il a la capacité de faire face à ces intelligences, qu’il a la capacité de commander à ces intelligences pour qu’elles se repoussent de son expérience, à ce moment-là l’humain connaît, comprend que l’illusion est fondamentale, elle est nécessaire aux forces de l’âme, mais qu’elle devient totalement inutile lorsque l’esprit a finalement conquis son propre terrain, son propre espace. Et comment l’esprit contrôle son espace ?

Il le contrôle en pouvant ne plus vivre la crainte !

Si vous devez vivre de la crainte pour vous protégez, si vous devez vivre la crainte pour que votre corps matériel ne soit pas écrasé par une auto ou par une condition quelconque, votre esprit vous mettra en vibration de crainte.

Si votre esprit vous met en vibration de crainte, vous saurez qu’est-ce que c’est cette crainte, elle est totalement vibratoire, elle se fixe dans votre croix derrière, vous ne pourrez rien faire, vous serez immobilisé, l’esprit vous immobilisera.

Mais si vous vivez la crainte parce que vous êtes dans les forces de l’âme, si vous vivez la crainte parce qu’elle fait partie de votre animalité intelligente, à ce moment-là, cette crainte sera toujours, chez vous, votre ennemi fondamental, et vous ne pourrez jamais comprendre les mécanismes obscurs de la volonté. C’est comme ça.

Et je ne peux pas dire, c’est aussi simple que ça, parce que ce n’est pas simple , c’est simple dans sa réalité, mais ce n’est pas simple dans sa manifestation parce que l’humain est testé sur le plan matériel, l’humain vit une programmation abominable sur le plan matériel, et avant qu’il puisse en arriver finalement à réellement aller à l’encontre de ces forces qui constituent chez lui le grand paradoxe, à ce moment-là il y a beaucoup de temps ou de moments dans la vie où la crainte cherchera à le pénétrer, et il apprendra graduellement à ne pas se laisser pénétrer, et lorsque l’humain ne sera plus pénétré par la crainte, il sera déjà sur le point de conquérir son inconscience, il sera sur le point d’accéder à ce que j’appelle la volonté. Et c’est là que l’humain découvrira que, effectivement, le libre arbitre que nous avons sur la Terre fait partie de l’involution, et que l’humain n’est pas encore un être libre.

Et je veux parler pour les jeunes, les jeunes qui vivent dans une société où la crainte est utilisée, exploitée contre eux, les jeunes doivent comprendre que leur évolution personnelle, le temps que ça leur prend pour passer de A à D, à C, ce temps-là doit être utilisé par les forces internes de leur être, mais eux, en tant qu’ego ne doivent pas trop s’en mêler. Autrement dit ce n’est pas parce que vous ne réussissez pas à 19, 20 ans, 21 ans, 22, 23, 24, à faire ce que vous voulez, que votre vie est un gâchis, c’est simplement que la vie est très compliquée, la vie est différente aujourd’hui de ce qu’elle était il y a 50 ans, que vous avez une expérience différente à vivre, et que ce que vous devez rechercher le plus c’est la paix de votre esprit, pour en arriver finalement à réaliser que dans le cas, dans l’échéance des nouvelles âmes incarnées, dans le cas échéant des nouvelles expériences sur la Terre, l’humain doit attendre  aujourd’hui, plus longtemps pour en arriver à faire ce qu’il veut, plus longtemps. Et vous allez dire : Pourquoi plus longtemps?

Parce que la vie est plus complexe, la vie est moins simple, ce n’est pas comme il y a 25 ans, 30 ans, 40 ans, quand l’humain devenait soldat, avocat ou médecin, aujourd’hui, l’humain peut devenir toutes sortes de choses ! Donc on dira : Quel est le moyen le plus facile d’en arriver à faire ce que l’on veut ?

Et ma réponse à ceci, c’est : Faites ce que vous pouvez, graduellement, avancez, avancez, mais ne lâchez jamais,  si vous ne lâchez pas, vous découvrirez d’autres aspects de ce mouvement et éventuellement, vous en arriverez à faire ce que vous voulez, mais si vous lâchez, vous êtes faits, si vous vous découragez, vous êtes faits, et si vous croyez que les autres sont meilleurs que vous, vous êtes doublement faits. N’oubliez pas une chose qu’il y a une très grande différence entre ce que l’humain veut et ce que la société peut lui octroyer. Je connais des gens qui sont médecins qui ne font plus la même médecine aujourd’hui qu’ils auraient faite il y a 40 ans. Je connais des éducateurs qui aujourd’hui ne font plus la même éducation qu’ils auraient faite il y a 20 ans. Je sais que les corps de métiers ont été bafoués, tous les corps de métiers! Pourquoi ? Parce que la vie aujourd’hui est astralisée ! Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, le bottom line (résultat) c’est la finance, c’est l’argent ! Et lorsque les corps de métiers sont assujettis au pouvoir de la finance, lorsqu’ils sont assujettis à la gestion de la finance ces corps de métiers changent, et certains corps de métiers assujettis à des pressions encore plus flagrantes comme la drogue, chez les étudiants dans les universités, le fait que les profs ne sont plus respectés, le fait que souvent les profs ne respectent pas les jeunes et vice versa, a créé un amoncellement d’expériences négatives, qui font en sorte que l’être aujourd’hui, qui n’a pas suffisamment d’intelligence, qui n’a pas suffisamment de patience interne, qui a trop de subjectivité, qui se compare trop aux autres, qui a trop de crainte, trop d’inquiétude, éventuellement sera écrasé par le flot d’expériences qui se manifestent et qui font de plus en plus de l’humain moderne un être terrorisé.

Nous ne sommes plus dans les années 30, dans les années 20, dans les années 40, lorsque nous avions des idéologies nationales pour nous fouetter l’esprit et nous faire aller à la guerre pour une bonne raison.

Nous ne vivons plus dans des temps où il y avait une sorte d’équilibre entre les relations humaines.

Nous ne vivons plus dans un temps où la violence psychologique était presque inexistante.

Nous vivons dans un temps où la liberté a été comparée avec l’égalité et nous allons payer ce prix, les américains le paient déjà ce prix !

Que les humains soient libres dans une société c’est une chose, que les humains soient libres au niveau politique c’est une chose, mais que les humains soient libres de faire ce qu’ils veulent parce que c’est la liberté, parce que les humains se sentent égaux à tous, les humains ne sont pas égaux à tous ! Ils sont égaux à tous devant la loi ! Mais ils ne sont pas égaux à tous en conscience ! Et lorsque les humains utilisent trop cette liberté, lorsqu’elle est trop présentée dans le cinéma, dans la télévision, dans les écoles ou dans les rues, la société paie, l’humain paie et qui paie le plus parmi les humains, c’est l’individu qui veut s’éveiller ! C’est l’individu qui veut voir ! C’est l’individu qui veut grandir, se réaliser ! C’est lui qui paie le plus, pourquoi ? Parce que c’est lui qui est le plus sensible. Et quand on est sensible, on a besoin de s’insensibiliser, non pas dans un sens négatif, dans un sens de se protéger, de se protéger la peau, de se mettre des chandails par-dessus des chandails et  par-dessus des chandails pour protéger cette lumière qui est à l’intérieur et qui risque de s’étouffer si nous venons trop en contact avec cette merde qui est dans le monde et qui devient de plus en plus une vague mondiale !

Le plus grand problème de l’humain aujourd’hui, c’est son identité.

Il y a des humains qui s’identifient, qui se donnent de l’identité dans la sexualité, il y a des humains qui se donnent de l’identité dans la violence, il y a des humains qui se donnent de l’identité dans telle chose, il y a des humains qui se donnent de l’identité dans telle autre chose, on cherche tous notre propre niche et lorsque l’humain se cherche une identité dans une niche qui n’est pas réelle, il ajoute par complémentarité, il ajoute à cette masse d’impressions mondiales, éventuellement nous avons une société que nous n’aimons plus, nous avons des pays que nous ne voulons plus visiter, nous n’avons plus le plaisir d’entre-gens, pourquoi ? Parce que l’humain a perdu tellement de conscience qu’il est rendu réellement de plus en plus animalisé aujourd’hui, et que l’être conscient, l’être sensible, l’être, disons spirituel, qui se cherche une avenue, qui se cherche une façon d’être, une façon de vivre, il aura beaucoup à étudier pour en arriver un jour à être convaincu qu’il est totalement particulier à lui-même, et qu’il ne ressemble à personne, et qu’il ne doit pas ressembler à quoi que ce soit parce que sa propre réalité est à la mesure de sa propre existence, et que sa propre existence est la seule mesure qu’il doit avoir s’il veut vivre sur cette planète, en paix.

Un humain qui échange, qui fait trop d’échange et qui perd dans ce mouvement-là sa réalité, éventuellement, n’a plus de plaisir de vie et il doit s’intoxiquer de boissons, de drogues ou de plaisirs quelconques pour se donner l’impression de vivre ! et quand un humain a besoin de s’intoxiquer de toutes sortes de choses pour avoir l’impression de vivre, il n’y a pas grande distance avant qu’il ne soit obligé d’aller dans la drogue pour avoir l’ultime impression de vivre ! Ça été l’illusion des hippies dans les années 60, ça a été l’illusion des humains dans les années 70, 80, 90, et ce sera toujours l’illusion de l’humain, parce que l’humain quand il veut se découvrir, quand il veut se trouver une identité, il va pousser l’enveloppe, pousser l’enveloppe ! Et la société lui offre des enveloppes, la société lui offre toutes sortes de choses, des autos plus puissantes, des femmes plus belles, des drogues plus déchirantes, la société offrira toujours à l’humain quelque chose de plus avant-garde pour qu’il en arrive, finalement à se perdre, pourquoi ? Parce qu’il n’a pas suffisamment de conscience.

La conscience ce n’est pas de la spiritualité ! Je m’en fous de la spiritualité, je vomis sur la spiritualité ! Je connais des êtres merveilleux, spirituels, ce sont presque des anges incarnés  et si ces êtres étaient obligés, un jour, de vivre la catastrophe, ils se fractureraient comme le cristal. Pourquoi ?

Parce qu’ils n’ont pas de volonté, ils vivent dans de belles ambiances, ils vivent là où il y a de la belle musique, ils vivent là où il n’y a pas de travail puissant à faire, ils vivent là où il n’y a pas de violence, ils vivent là où il y a de l’encens, mais le jour où les humains, ces humains, ces femmes devront vivre, être face à face avec la violence, avec la guerre, avec la pestilence, avec les troubles sociaux, ces humains-là craqueront, pourquoi ? Parce qu’ils ne connaissent pas les lois de la programmation. Ils pensent que la vie, elle est belle, elle est magique la vie ! J’ai quelqu’un que je rencontre quelque part, dans le Nord à Sainte Adèle, qui chaque fois que je vais acheter quelque chose, me dit : ah c’est magique monsieur Bernard, c’est magique ce produit ! Tout est magique !  Je lui dis : Oui, ma pauvre madame, c’est magique! S’il fallait que je lui dise ce que je pense, s’il fallait qu’elle sache qui je suis, elle saurait que la vie n’est pas magique.

C’est magique ! Bullshit (connerie), c’est magique ! La vie, c’est de la merde !  C’est de la merde organisée  sur le plan matériel, et sur les plans subtils. L’humain fait de son mieux, il se relève les coudes, les manches, toute notre vie, on se relève les manches, toute notre vie ! Toute notre vie, on essuie la merde de nos vies, dans l’amour, la finance, les maisons qui brûlent, la santé qui s’effrite, et on ose dire : Ah ! La vie, elle est belle ! La vie doit être amenée sous le contrôle de l’humain, parce que la vie c’est une pute, la vie c’est la juxtaposition dans la mortalité, dans le corps matériel, c’est la juxtaposition de l’âme et de l’esprit, c’est la lutte entre ces deux aspects, c’est ça la vie !

Et l’humain saura qu’est-ce que c’est la vie, et l’humain pourra dire : Ahhh ! La vie, elle est belle,  lorsqu’il aura accès à sa paix personnelle à lui, sa paix à lui, pas la paix du Christ !  La crisse de paix ! Et nous vivons dans des temps qui deviendront toujours de plus en plus difficiles parce que les temps sont plus complexes, les unités humaines sont en plus grand nombre. On aura tout à l’heure de la difficulté à bouffer, on aura tout à l’heure de la difficulté à se loger, pas tout de suite, au Québec parce qu’on est chanceux, mais allez aux Indes !  Allez en Chine !  Allez en Europe !  Allez dans ces pays qui reçoivent des gens qu’ils ne devraient pas recevoir ! Allez dans ces pays où on ouvre la porte de l’immigration parce que ça fait partie de la nouvelle politique !  Qu’on fasse venir des gens dans nos pays parce qu’ils apportent à nos pays, bien ! Mais qu’on fasse venir n’importe quel crétin dans nos pays c’est une autre paire de manches ! Que les gouvernements s’occupent de leurs crétins ! On n’est plus dans le temps de la colonisation où les Anglais envoyaient dans les colonies des gens pour bâtir les colonies, dans ce temps-là, il n’y avait personne, il y avait simplement des érables,  et au cours des générations, ils se sont ajustés, ils ont développé des lois, ils sont devenus bons citoyens, mais aujourd’hui, que le gouvernement accepte n’importe qui, n’importe quoi, n’importe quand sous le prétexte de la liberté, sous le prétexte de l’émancipation internationale ! On paiera le prix ! Des gens qui viennent d’autres pays, malades avec le sida ou d’autres maladies, qui viennent dans nos pays sans aucun contrôle?  nous le paierons dans la maladie, nous le paierons dans les infections.

Donc, l’humain, lui, l’individu, conscient, intelligent, qui doit partager son expérience avec ce monstre mondial d’expériences, s’il n’a pas de colonne, s’il ne connaît pas, s’il ne sait pas qu’est-ce que c’est de la volonté, s’il ne réalise pas qu’il y a en lui de la crainte, et que la crainte le bloque à faire ceci, que la crainte le bloque à faire cela, et que la crainte est la seule chose qui l’empêche sur cette planète d’en arriver à la paix dont il a besoin pour finir ses jours, pauvre homme, pauvre femme !

En passant, avant que je ne l’oublie, dimanche prochain, je fais une deuxième conférence pour la femme, seulement les femmes peuvent venir à cette conférence, le seul humain qui peut venir comme témoin, c’est monsieur Ménard, et cette conférence, naturellement est fermée. Je fais une deuxième conférence pour la femme car il y a d’autres informations canalisées concernant la femme, parce que la femme est un être qui est sans protection dans le monde aujourd’hui,  elle est un peu mieux, sa situation est un peu mieux, mais la femme, c’est un être qui est sans protection dans le monde, pourquoi ? Parce qu’elle aime trop ! Son péché, c’est d’aimer trop ! Et le péché de l’homme  c’est de ne pas aimer assez ! Donc, lui, c’est un con ! Et elle, c’est une connasse ! Et les deux ne se comprennent pas, et ce n’est pas le livre du type qui a écrit : La femme vient de Vénus et l’homme vient de Mars qui va vous éclairer les esprits ! Vous avez besoin de beaucoup plus que ça pour réellement comprendre le phénomène humain, votre propre phénomène humain.

 La femme a besoin d’une science, d’une psychologie qui concerne son involution, son incarnation, sa programmation, ses craintes, elle a besoin de savoir comment elle peut se résurrecter, comment elle peut se souvenir d’elle-même au lieu de se souvenir simplement de son mari, de ses enfants ! C’est la femme qui est, la plus, dans le monde, aujourd’hui affectée par l’involution, c’est elle qui souffre le plus, et c’est elle qui est la meilleure parce qu’elle donne, elle est femme, elle est mère, elle protège, elle contient, elle distribue, alors que nous les hommes  nous arrachons !

Je donnerai un jour aux hommes une conférence aussi, ce sera probablement ma dernière, mais vous l’aurez dans le front !

Nous avons besoin aujourd’hui d’une psychologie qui est directement transmise à l’ego ! Pas une psychologie que l’ego peut retravailler, de manière cavalière, une psychologie qui est donnée à l’ego à partir des plans, une psychologie qui dit : La femme, elle est faite comme ceci et l’homme il est fait comme cela, et les deux doivent évoluer dans cette direction, pour être en paix.

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Hommage à Bernard de Montréal
  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Pages
Visiteurs
Depuis la création 174 389
Publicité