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Hommage à Bernard de Montréal
12 juin 2020

le sevrage de l'inconscience

PE 084

Le sevrage de l’inconscience de l’humain

Vous m’excuserez, je suis un peu fatigué... Congestion. Si on veut aborder le phénomène de la conscience, on est obligé d’aborder ce qu’on pourrait appeler le sevrage de l’humain. Un humain n’entre pas dans sa conscience sans être sevré́ de son inconscience. C’est un principe fondamental, c’est primordial, c’est inévitable. 

La conscience, ce n’est pas une course ou une poursuite personnelle vers une philosophie quelconque, c’est réellement un sevrage de l’humain ancien, autrement dit l’humain qui appartient à la mémoire de la race, et qui fonde sa sécurité́ psychologique sur cette mémoire-là et sur toutes les valeurs qui s’y rattachent.

Un humain qui entre en conscience éventuellement doit vivre le sevrage, cette coupure radicale qui fait en sorte que son esprit apparait sur le plan de son expérience, au lieu que ce soit sa psychologie animale.

Le sevrage de l’humain, c’est très difficile pour l’humain, être sevré́ de l’inconscience, c’est très difficile parce que l’inconscience c’est une toile d’expérience qui nous lie jusqu’au début de notre existence sur le plan matériel. 

L’inconscience a façonné́ notre personnalité́, notre façon de voir les choses, notre façon de comprendre, notre façon d’étudier, notre façon de nous projeter dans le monde et ainsi de suite, donc être sevré de ceci, c’est très difficile pour l’humain, c’est pour ça d’ailleurs que la conscience viendra très, très lentement à l’individu dans le monde, dépendant de son niveau d’évolution et dépendant aussi de sa capacité de supporter cette séparation entre la mémoire actuelle et la mémoire ancienne. 

Si on regarde le sevrage à partir des plans, ce qu’ils nous en disent :  ils disent que le sevrage est le début de la régénération de l’humain sur le plan matériel, donc un humain qui est sevré de son expérience ancienne, qui fonctionne réellement à partir de sa réalité́, est un humain radicalement neuf, radicalement éprouvé, et aussi radicalement indépendant d’esprit, au fur et à mesure où ce sevrage-là̀ s’exerce. 

Le sevrage permet aussi à l’humain de mesurer son niveau de conscience, donc d’avoir une mesure fondamentale de son identité́, ce qui est un grand, grand problème pour l’être humain.

L’humain ne peut pas accepter ou ne peut pas en arriver à développer une identité sans être sevré de la mémoire de la race, parce que l’identité, c’est le résultat du combat entre sa mémoire et son esprit. Un humain qui a de l’identité est proportionnellement dans son esprit et proportionnellement en dehors d’une mémoire raciale. 

On pense un peu à Trudeau qui vient de mourir, effectivement il y a des gens qui l’admirent, il y a des gens qui l’admirent moins, mais tout le monde lui reconnaît à cet homme, ou lui ont reconnu à cet homme un certain esprit. Pourquoi ? Parce qu’il avait une certaine identité, même si c’était un humain inconscient, il avait une certaine identité et cette identité-là faisait partie de son esprit, c’était la lumière de cet homme-là̀ qui dans son cadre fonctionnel politique, a éclairé́ la politique Canadienne, s’est manifesté dans le monde, et c’est pour ça que l’homme avait tant de charisme, c’est pour ça aussi que les masses ont répondu à ce charisme-là̀. 

On ne peut pas avoir d’identité sans être un peu en dehors de la mémoire de la race.

Et c’est difficile pour l’humain de comprendre ceci, parce que pendant l’involution on a été́ entraînés à croire aux philosophies, à croire aux idéologies, à croire aux courants spirituels de l’humanité ou aux courants ésotériques de l’humanité, donc, on a été habitués à confondre le réel avec l’involution, et le réel est très, très différent de l’involution. 

L’humain ne peut pas se sevrer par lui-même parce qu’il est trop confortable dans la mémoire de la race, qu’il soit Italien, qu’il soit Islamiste, qu’il soit Indou, qu’il soit Catholique, Juif, l’humain est trop confortable dans la mémoire de la race ou avec la mémoire de la race, donc il ne peut pas être sevré par lui-même. 

Pour qu’il y ait coupure, pour qu’il y ait éradication, jusqu’à un certain point, des conventions humaines qui le lient au passé ou à des façons de penser qui font partie du passé, ou à ce que j’appelle la légende humaine, il faut qu’il y ait des courants d’énergie suffisamment puissants pour établir chez lui une distance nette entre ce que la masse représente et ce que lui en tant qu’individu dans cette masse, représente. 

Donc un humain qui n’a pas la force intérieure pour s’identifier à lui-même, au cours de son combat, parce que la vie c’est un combat, ne peut pas développer suffisamment d’énergie pour prendre conscience du sevrage et ne peut pas se sortir de la philosophie spirituelle.

La philosophie spirituelle c’est un tableau projeté dans le monde à partir de différents coins cardinaux qui permettent à l’esprit ou à l’ego plutôt intellectuel de l’humain de se rassurer ! Alors que dans le sevrage de l’humain, il n’y a aucune sécurité autre que sa capacité d’être parfaitement équilibré entre lui-même et son vide, c’est-à-dire son plein créatif.

Les épreuves de la vie d’ailleurs nous sont envoyées justement pour prendre mesure de ceci et c’est là que l’humain en arrive éventuellement à réaliser jusqu’à quel point il est faible ou jusqu’à quel point il est fort. 

En général, devant la mort, les humains plient le genou.

Devant les grandes calamités, les humains plient le genou.

Mais un humain conscient devant la vie, devant la mort, devant les calamités, devant tout ce qui vient vers lui, doit être capable de garder son genou dans une position de fermeté dans la mesure où il est sevré à la racine, c’est-à-dire dans la mesure où il ne participe plus aux émotions de l’humanité. 

Et les émotions de l’humanité, ce sont celles qui ont été affichées au cours de l’involution, qui font partie du tableau de la race, qui font partie des valeurs de la race, qui font partie souvent des splendeurs de la race, mais qui en réalité́, représentent le côté́ animal de sa nature, côté qui doit être conservé jusqu’à un certain point mais qui ne doit pas, à court ou à long terme, surtout à long terme, affaiblir sa conscience. 

L’humain comprendra qu’être sevré veut dire, premièrement être seul.

Quand on est sevré, on est seul, c’est-à-dire qu’on fait face à l’inévitabilité des évènements, seul. On est seul devant la mort, on est seul devant la maladie, on est seul devant l’échec apparent, on est seul à se remonter. 

Et un humain qui ne peut pas supporter la solitude, cette solitude, et qui est obligé constamment de se renforcer à travers les autres, éventuellement dans le cas échéant où il vivra un grand choc, c’est-à-dire un choc visant à mettre sa vie aux tests, ne pourra pas passer à travers et devenir vainqueur et maintenir son identité à travers cette tempête. Donc, à ce moment-là̀, il deviendra jusqu’à un certain point ou dans une certaine mesure, psychotique, c’est-à-dire qu’il perdra le contrôle de sa destinée. 

La solitude n’a jamais été bien définie par les philosophes parce que les philosophes pensent. Mais en réalité́ la solitude ou ce qu’on appelle la solitude occultement, c’est la capacité de l’humain de ne pas pouvoir, de ne pas avoir à demander d’aide à aucun niveau. Quand un humain est capable de ne pas demander d’aide ou n’a pas besoin de demander d’aide, il vit sa grande solitude. 

Et cette solitude-là̀ n’est plus une solitude ordinaire, elle devient une solitude extraordinaire parce qu’elle est fondée sur sa capacité de savoir que la vie a toujours raison. La vie n’a pas nécessairement raison comme l’ego veut, mais elle a toujours raison dans ce sens qu’elle s’approprie facilement les faiblesses de l’humain, elle connait les faiblesses de l’humain et puisqu’elle est un processus créatif qui n’a aucun sentiment, dans la mesure où l’humain est capable de la vivre ou de la supporter, de passer à travers, sans avoir besoin d’aide, il tue en lui l’égrégore de la spiritualité et il se réinvente instantanément. Il se crée une conscience, c’est-àdire un bouclier qui le protège de la mémoire de la race et des convulsions émotionnelles créées par cette mémoire, à cause des effets de rappel qui font partie de son mémoriel. 

Lorsque l’humain aura une conscience télépathique suffisamment développée et qu’il pourra communiquer avec le plan mental, il s’apercevra que les entités sur le plan mental, les ajusteurs de pensée ou les êtres de lumière qui sont à l’origine de sa pensée ou du phénomène de sa pensée, sont absolument sans émotion, et ne peuvent pas représenter pour lui aucune sécurité émotionnelle sur le plan matériel.

Donc l’histoire d’avoir du cœur, l’histoire de vouloir protéger l’humain contre ceci ou contre cela, ça, ça fait partie de sa conscience spirituelle, ça ne fait pas partie de sa conscience mentale. L’humain est doté́ des instruments nécessaires, des outils nécessaires pour faire face à tous les niveaux, les évènements, les échecs, les maladies et la mort. 

Un humain qui ne peut pas faire face à ses expériences mentales qui font partie de la vie, ne peut pas connaitre la puissance de son vide et ne peut pas non plus sentir l’effet d’avoir été dessevré (coupé) de la mémoire de la race, donc il ne peut pas sentir son identité parfaitement. Il n’y a pas de socialisme dans la conscience. 

Dans la vie, l’humain n’a pas l’impression d’être seul parce que lorsqu’il vit certains évènements, il recherche tout de suite, en général, l’appui de certains membres de la société́ ou il recherche l’appui d’un gouvernement ou il recherche l’appui d’une certaine collectivité ou il recherche l’appui d’un individu. 

Mais lorsque les jeux sont joués, lorsque l’humain fait face au cancer ou lorsque l’humain fait face à la mortalité, lorsque l’humain fait face à des aspects terminaux de son expérience planétaire, quelle que soit la présence autour de lui, il est obligé de réaliser qu’il est seul !  Et s’il ne s’est pas habitué au cours de sa vie à bénéficier de cette solitude, à la retrouver cette solitude et à en puiser la force interne, il ne pourra pas faire dévier les évènements qui, souvent, emportent les faibles, alors que dans d’autres cas, elle libère les puissants. 

Quand nous disons que l’humain a tous les outils lui permettant de vivre son vide, de vivre sa solitude, c’est-à-dire de vivre à l’extérieur de l’abrutissement émotionnel de sa conscience planétaire, c’est un fait qui ne se découvre que dans la réalité́  exprimée par sa volonté́ d’être seul, par sa volonté d’être en puissance, seul, par sa volonté d’être uniquement capable de relever ses manches. 

Si vous cherchez l’aide spirituelle, vous ne faites que fracturer l’impression de cette solitude, vous ne faites que diviser votre être au profit d’une certaine forme astrale qui vous amènera d’une manière ou d’une autre vers le cancer ou vers la mortalité. Vous ne pouvez pas empêcher que votre programmation suive son cours, ou vous pourrez faire une défection de la programmation, c’est dans la mesure où vous aurez suffisamment de lumière pour écarter les émotions négatives qui créent une architecture astrale autour de votre conscience et qui font de vous des êtres qui se nourrissent des autres. 

Échanger avec les autres, c’est une chose mais se nourrir des autres, avoir besoin des autres, constamment demander des autres, c’est une réflection de l’humain qui ne fait pas partie de sa réalité, qui ne fait pas partie de la genèse du réel, mais qui fait partie de son souvenir d’appartenance à la race. 

Le sevrage de la conscience humaine qui mène inévitablement à une conscience supramentale ou à une conscience réellement équilibrée en dehors des coïncidences psychologiques, ce sevrage-là̀ fait partie de l’évolution, il fait partie des forces internes de l’humain qui sont structurées de telle sorte qu’il doit éventuellement faire face à sa propre destinée. Et c’est quoi la destinée de l’humain ? 

La destinée de l’humain sur le plan créatif,  je ne parle pas sur le plan planétaire , la destinée de l’humain sur le plan créatif, c’est de s’amener éventuellement à confronter ses propres démons.

Ses propres démons sont ses craintes.

Ses propres démons sont ses fantaisies.

Ses propres démons sont ses illusions.

Ses propres démons sont ces forces en lui qui le manipulent constamment au cours de l’existence et qui l’empêchent, éventuellement, de gouverner sa propre barque. 

Et quel que soit le vent qui vous pousse dans les voiles, si vous ne gouvernez pas votre barque, le vent vous amènera sur les rochers, et c’est ce qui se passe avec l’humain !  Donc que vous soyez créatif, que vous soyez riche, que vous ayez la puissance politique, si vous ne gouvernez pas votre propre barque, vous finirez sur les rochers.

Alors comment l’humain en arrive à gouverner sa barque ? 

En s’assurant au cours de son expérience qu’il est le seul pouvant bien la manœuvrer. Mais comment peut-il savoir qu’il est le seul à bien savoir la manœuvrer ?

Seulement en ayant passé́ par le théâtre de ses expériences, le théâtre de ses illusions. Et d’avoir survécu à la manipulation fondamentale de son existence qui est basée sur une programmation, qui est basée sur le jeu des  esprits, qui est basée sur le jeu de son ajusteur de pensée, qui est basée sur le jeu de toutes les forces occultes qui constituent l’arrière-plan de sa conscience planétaire. 

C’est après ceci, cette étape, que l’humain reconnaît éventuellement que la vie n’est pas ce qui lui était proposé, la vie n’est jamais ce qui lui a été proposé. Et la vie ne sera jamais pour l’humain ce qui lui est proposé́ parce que toute proposition vient de son ego, vient de son corps de désirs. Donc, la vie ne vient pas de sa volonté, elle ne vient pas de sa force intérieure, elle ne vient pas de sa capacité de lutter contre les manipulations, elle ne vient pas contre sa capacité de totalement contrôler les démons. 

Quand je parle des démons, je parle autant des démons dans les ténèbres que des démons dans la lumière ! Ceux qui pensent que les démons n’existent que dans les ténèbres font une grave erreur ! Les démons existent autant dans la lumière parce que le concept démons représente, en tout cas pour l’initié moderne, le concept démons représente les forces qui travaillent contre l’humain, soit pour son bien ou pour son mal, en vertu d’un temps où il en arrivera finalement à les confronter, à pouvoir lui-même les manipuler et finalement mettre un arrêt à leurs contradictions internes. Mais comment l’humain peut mettre un arrêt aux contradictions internes des forces qui sont à la base de sa vie ? Comment l’humain en arrive à pouvoir reconquérir le terrain perdu, le terrain perdu du succès, le terrain perdu de la santé, le terrain perdu de la finance, le terrain perdu de ces choses qui, pendant l’involution, ont sécurisé son ego ? 

L’humain ne découvre, ou ne revient à l’équilibre que dans la mesure où il est capable de voir le jeu ! Et le jeu des forces occultes est beaucoup plus mystérieux que le jeu que l’on peut retrouver dans le théâtre kafkaesque.

Le jeu des forces occultes est fondamentalement espiègle, il est fondamentalement antihumain, il est fondamentalement axé sur la restructuration de l’ego !

Restructuration de l’ego veut dire sur l’ébranlement de l’ego dans la mesure où les émotions vont à l’encontre de sa liberté. Ça, pour les forces ou pour ce que j’appelle les démons de la lumière, on ne parle même pas des démons des ténèbres, on parle des démons de la lumière. Et les hommes ou les êtres ou les femmes qui penseront que les démons n’existent que dans l’astral, que sur les plans ténébreux de la conscience, découvriront un jour que les démons existent même dans la lumière. 

Démons ne veut pas dire nécessairement forces négatives, démons veut dire forces en opposition avec. Et toute télépathie avec le plan mental permettra à l’humain de découvrir qu’effectivement les forces de la lumière sont en opposition avec l’humain, non pas pour sa déchéance, non pas pour son astralisation mais pour la mise en œuvre d’une nouvelle conscience sur la Terre, qu’on appelle ou qu’on appellera un jour conscience avancée ou conscience solaire, conscience supramentale, appelez ça comme vous voulez, conscience unifiée, ou conscience qu’on a toujours recherchée mais qu’on n’a jamais découvert parce que dans le passé, on l’a recherchée dans l’unité cosmique à cause des illusions spirituelles de l’humanité, qui venaient de l’Occident ou de l’Orient. 

Alors que dans l’avenir, on ne cherchera plus l’unité de l’humain, l’unité cosmique de l’humain, mais l’unité de l’humain à travers le cosmos, ce n’est pas la même chose. Autant la science matérielle découvre le mystère de la matière et autant la science s’aperçoit que le mouvement des particules, le mouvement de l’énergie défie les modèles anciens. 

Autant l’humain découvrira sur les plans occultes que les architectures de ces mondes, les architectures de l’invisible qui vont jusqu’à l’origine de la pensée ne conviennent aucunement à une perception rationnelle ou spirituelle de la vie, mais ne conviennent qu’à une perception fondamentale de cette dernière, basée sur une lutte sans fin entre les forces planétaires mortelles et les forces cosmiques irrationnelles incarnées et qui habitent l’humain.

L’humain a beaucoup plus besoin sur la Terre d’une conscience vibratoire que d’une conscience psychologique !  Il a beaucoup plus besoin d’être ouvert dans sa conscience. Il a beaucoup plus besoin de comprendre avec rien ou de comprendre à partir de rien que de comprendre à partir de quelque chose, parce qu’à partir du moment où l’humain essaie de comprendre à partir de quelque chose, donc à partir des mots, il trahit sa capacité de vivre le vide et il démontre le besoin de s’attribuer un peu les vertus de la vérité, alors que la vérité n’existe pas dans la réalité des mondes puisque la vérité est franchement une dichotomie de l’être, une dichotomie de la perception et une invitation à saisir simplement ce qui nous plaît au lieu de saisir le Tout qui peut très souvent nous déplaire. Mais qu’est-ce que ça veut dire le Tout ? Parce que le Tout nous a été présenté sous les formes philosophiques et sous les formes spirituelles de l’Occident ou de l’Orient. 

Mais qu’est-ce qu’il représente en réalité le Tout ? Ce fameux Tout, ce fameux Tout-Tout que tout le monde cherche. Le Tout que les humains sont allés chercher aux Indes, le Tout que les humains sont allés chercher dans la mystique de la chrétienté, le Tout que les humains sont allés chercher dans la cabale juive, le Tout que les humains sont allés chercher dans le coran.  En réalité, un jour, l’humain découvrira que le Tout n’est pour lui qu’une façon d’exprimer un degré quelconque d’infinité qui ne fait pas partie de la particularité de son espèce.

Donc, dans la mesure où l’humain sent ou perçoit le Tout comme étant une vertu appartenant à son espèce, une vertu spirituelle, une caractéristique nirvanique, une caractéristique joyeuse comme le ciel du chrétien, l’humain découvrira éventuellement que ce Tout fait partie des illusions spirituelles de l’involution, qu’il fait partie de la mémoire de la race, à laquelle n’appartient pas l’humain conscient. 

Alors vous direz : Mais qu’est-ce qu’est le Tout ? Le Tout est le point dans l’évolution, le développement de la conscience où l’humain prend un contrôle total de ses émotions. À partir du moment où il prend conscience totale de ses émotions et un contrôle total de ses émotions, il est dans le Tout, c’est-à-dire qu’il est dans l’absence de la division, il est dans l’absence de la dualité et à ce moment-là̀ il est prêt, dans un sens, très prêt dans un sens, de son être solaire qui représente quoi ? 

Qui représente un point d’inflexion de lumière dans sa mortalité et qui lui permet sur le plan matériel, comme sur d’autres plans, d’être en mesure de prendre mesure, de ce que nous appelons l’infinité, c’est-à-dire des choses qui ne se mesurent pas, des choses qui, dans leur construction systématique, apportent dans notre mental la notion du mystère. 

Nous avons utilisé les mots pendant l’involution comme des chefs d’œuvre de la construction psychologique, nous les avons appelés l’œuvre oratoire, nous les avons appelés l’œuvre philosophique, nous avons donné́ aux mots tellement d’importance qu’ils sont devenus au cours de l’involution la tapisserie ou le tapis qui délimitait la mémoire de la race et qui empêchait l’humain de sentir sa propre infinité et qui l’empêchait de découper au couteau de la vibration les différents aspects de ce Tout, que l’on a toujours voulu conquérir par la spiritualité et qui en fin de compte nous a toujours servi de mesure de notre impuissance. Ce ne sont pas les mots qui sont importants pour l’humain, ce sont les vibrations. 

La lumière crée des ombres, les ombres sont des mots, mais la Lumière en soi est énergie, la parole en soi, elle est énergie et l’humain peut créer avec cette parole ce qu’il veut dans la mesure où il est libre de la mémoire de la race, et c’est à partir de ce moment-là̀ dans l’évolution que l’humain fera la conquête du Tout, et qu’il aura finalement compris que dans l’invisible, existent des êtres, des intelligences, des organisations, des systèmes, des forteresses, des pouvoirs qui cherchent constamment à substituer des valeurs, pour la réalité conquérante de son esprit qui n’est qu’au début de son expression. 

Vous croyez que malgré les grands efforts de la science d’aujourd’hui que nous sommes arrivé́ à la fin de la science en l’an 2000 ? Imaginez-vous ce que la science sera dans 1000 ans, dans 500 ans, dans 10 000 ans ! Si vous pouvez vous imaginer ce que la science sera dans 500 ans, dans 10 000 ans, imaginez-vous ce que l’esprit peut être aujourd’hui chez l’humain, n’importe quand…. ce que l’esprit peut découvrir, ce qu’il peut permettre à l’humain de réaliser en ce qui concerne sa recherche du Tout, tout est là !

Donc, si la science matérielle sera si avantageuse dans 1000 ans, imaginez-vous ce que la science de l’esprit pourra donner à l’humain au cours des siècles qui viennent ! Donc nous n’avons pas fini de créer de nouvelles architectures, nous n’avons pas fini de découvrir et nous n’avons pas fini de nous éloigner de la mémoire de la race. 

À ceux qui nous avaient demandé,  mais quelle est la valeur de la mémoire sur la Terre ? Nous avons répondu que la mémoire ne sert qu’à donner à l’humain l’impression d’être intelligent ! Parce qu’un humain qui a une bonne mémoire, qui se souvient de tout et de rien, a l’impression d’être intelligent. 

Et cette impression d’être intelligent fait partie de la culture, fait partie du mouvement sournois de l’histoire à travers la fondation psychologique de l’ego, qui substitue la réalité de l’humain pour la réalité de l’espèce, qui transpose les conventions pour le pouvoir créatif de l’individu, qui permet à l’espèce de se reposer sur ses lauriers. 

Alors que l’individu, lui, tremble devant son impuissance, ces états seront renversés au fur et à mesure où l’humain prendra conscience qu’une science existe sur le globe, qu’une vibration est accessible, et qu’il doit arriver éventuellement à substituer ce qu’il a appris pour ce qu’il sait !

L’humain doit être sevré c’est-à-dire qu’il doit apprendre correctement à être, parce que quand on est sevré on apprend à être correctement, c’est-à-dire sans support, sans besoin des autres.

Ceci ne veut pas dire que l’humain vit seul ! Mais qu’il a en lui une ancre, qu’il a en lui un point fixe, qu’il est en soi un pilier de sa propre nature ! Et si l’humain ne sent pas qu’il est en soi un pilier de sa propre nature, il sera traité par la vie en fonction d’une programmation. S’il doit servir la société, il sera programmé pour servir la société.

S’il doit servir telle chose, il sera programmé pour servir telle chose. 

Mais viendra le point au cours de son existence où il devra faire face à sa solitude,  soit par l’insuccès ou par la maladie ou par la mortalité, mais il devra un jour quelconque faire face à sa propre solitude, et c’est là que l’humain découvrira s’il y a en lui un grain de lumière ou s’il n’y a que des ombres créées par la pensée philosophique. 

Diront certains, mais à quoi ça sert de vivre ? C’est une question qui ne se pose pas ! Parce qu’à partir du moment où on a le souffle, on est déjà là. Donc demander à quoi ça sert d’être là c’est une perte de temps puisqu’on est déjà là et qu’on n’y peut rien. Mais à partir du moment où on est là, qu’on est sur la glace, qu’on a le patin au pied, il s’agit de jouer au hockey, de scorer des buts au lieu de faire du patinage de fantaisie. 

Certains diront, mais comment se fait-il que c’est si long d’apprendre ?

Comment se fait-il que je ne me connaisse pas moi-même ?

Comment se fait-il que je ne puisse pas contrôler ces forces en moi, ces démons en moi ? Comment se fait-il que je ne puisse contrôler ces craintes ?

Comment se fait-il que je sois toujours pris dans une illusion quelconque ?

Et la réponse est très simple. C’est que vous avez peur.

Alors ils disent, qu’est-ce que c’est la crainte ? La crainte, c’est l’incapacité́ chez l’humain de se dévêtir de ce qui le sécurise, quel que soit le vêtement, quelle que soit la condition, parce que l’humain doit en arriver éventuellement à être nu dans son propre vide. Être nu dans son propre vide c’est ne pas avoir à demander d’aide dans une condition expérientielle ou tout lui est enlevé !

Si l’humain est obligé de demander de l’aide devant la mort, de l’aide devant la maladie, de l’aide devant l’insuccès, à ce moment-là̀ il appartient à la mémoire de la race, il fait partie des conventions et il continue à contribuer à l’évolution de la conscience involutive et au développement sur la Terre de ce que nous appelons la conscience corporelle. C’est-à-dire la conscience basée sur le mouvement subtil de l’émotion. 

Alors certains diront, oui mais on ne peut pas arrêter de penser, quand il se passe quelque chose, on pense, on voit, on a de l’imaginaire, on se rappelle notre enfant qui est mort, on se rappelle notre enfant qui va mourir, on se rappelle les beaux jours comme les mauvais jours ! 

Et la réponse à cette question, à cette anxiété, c’est de réaliser que tout ce qui se passe dans la mémoire de l’humain, tout ceci fait partie de la réflection de son mental, tout ce qui fait partie de son écran mental, est sujet à la manipulation des plans !  Donc si vous avez perdu votre enfant sur les roues et que vous ne voyez constamment que l’image du corps ensanglanté, les plans utiliseront cette image pour figer en vous le souvenir. 

De cette façon ils perturberont votre conscience, ils vous feront vivre une grande intolérance à l’injustice, ils vous feront crier merde à la face de Dieu, que vous ne pouvez pas conquérir.

Des études devront un jour être faites pour que finalement l’humain sache qu’est-ce que c’est l’imagination ! Qu’est-ce que c’est l’imaginaire !  Qu’est-ce que c’est la pensée ! Et comment les deux vont ensemble !

Et comment, lorsque vous vivez des expériences difficiles, ce théâtre est mis en mouvement par les plans qui constamment vous font vibrer à des aspects d’un passé qui ne fait rien et qui ne fait aucunement partie de votre réalité.

On accepte bien le théâtre matériel, on accepte d’aller voir le cinéma, on accepte d’aller au théâtre proprement dit, mais on n’accepte pas facilement de savoir ou de croire ou de prendre conscience que nous sommes du théâtre ! Que nous vivons du théâtre tous les jours de notre vie et surtout lorsque les choses ne tournent pas rond. Et c’est là que nous avons besoin d’être sevrés.

Mais comment l’humain peut-il être sevré s’il n’a pas conscience fondamentale de la manipulation des plans à travers son ego ! 

Comment l’humain peut être sevré s’il ne réalise pas que la fondation même de la conscience planétaire a ses assises dans le mensonge, dans la manipulation, dans la création en lui d’ombres qui ne font pas partie de la réalité supérieure de son mental éveillé. L’humain ne réalise même pas qu’il est à la tête cosmiquement parlant, qu’il est à la tête de ce que nous appelons l’intelligence, il ne fait que vivre ou répondre au mouvement de la queue de l’intelligence, alors qu’en réalité, il est à la tête de l’intelligence.

Être à la tête de l’intelligence veut dire qu’il a le pouvoir sur le plan matériel de s’instruire de notions qui ne font pas partie de la mémoire de la race, dans la mesure où il peut faire ceci, il devient libre, et à ce moment-là̀, écarte de lui les manipulations qui sont ou qui font partie du grand théâtre cosmique sur la Terre. 

Faire de grands énoncés sur nos vies, faire de grands énoncés occultes ou ésotériques sur la vie ou philosophiques sur la vie, c’est une chose, ça peut être intéressant pour les poètes, ça peut être intéressant pour ceux qui aiment jouer au jeu de l’esprit, mais ce n’est pour l’humain d’aucun secours puisque l’humain, pour être libre sur une planète expérimentale telle que la nôtre, doit être maître de sa destinée. 

C’est-à-dire qu’il doit pouvoir confondre ses propres démons, non pas ceux qui sont dans les ténèbres seulement, mais ceux qui sont dans la lumière. Certains diront, bon, qu’il y ait des démons dans les ténèbres, nous sommes d’accord, nos conventions anciennes l’ont établi, mais qu’il y ait des démons dans la lumière, ça,  nous ne sommes pas d’accord ! 

Et nous répondrons à ces inquiétudes en disant que dans la mesure où l’humain établit qu’il y a des démons dans la vie, dans le monde, dans le cosmos, il supporte le fait qu’il y en ait. Et à partir du moment où il supporte le fait qu’il y en ait, il développe l’épée pour les abattre, mais s’il ne supporte pas l’idée qu’il y en ait parce qu’il a peur qu’il y en ait ou que ça ne fait pas son affaire qu’il y en ait  à ce moment-là̀, il est sans épée. 

Et lorsqu’un jour viendra le temps pour lui de faire la totale conquête de sa réalité, c’est-à-dire de mettre même les esprits de la lumière contre le mur, il ne pourra pas le faire, parce qu’il ne réalisera pas que la manipulation ne fait pas simplement partie des démons des ténèbres, mais que la manipulation fait partie aussi de la retenue de l’information établie cosmiquement dans les sphères, pour empêcher que l’humain ait un pouvoir avant qu’il ait la science. 

Parce qu’un humain qui a le pouvoir sans avoir de science devient un humain dangereux, au lieu de libérer ses frères, il voudra les restreindre, il voudra les contrôler, il voudra faire d’eux les nouveaux esclaves. Le pouvoir corrompt, la puissance libère. L’esprit de l’humain conscient doit être libre non pas simplement des démons astraux,  mais aussi des forces qui s’opposent à sa grande liberté sur le plan mental et lorsque l’humain aura découvert ceci, il réalisera finalement qu’il est en train, subtilement, de rentrer dans le royaume des esprits, même s’il est sur le plan matériel, et qu’il est en train de mettre de l’ordre dans un cosmos totalement en désordre.

Pour nous le désordre, c’est une détérioration d’une organisation linéaire esthétique, mais sur le plan cosmique, le désordre est simplement une structure d’évènements qui n’ont pas été ajustés par la lumière de l’humain, parce que l’humain est trop jeune dans son évolution, et que très peu a été fait pour donner à la synthèse du temps et de l’espace, la dynamique nécessaire pour qu’éventuellement l’humain se sépare de son corps, l’humain se sépare de la Terre, et qu’il commence finalement son évolution Jupitérienne, c’est-à-dire cette évolution où il n’aura plus besoin de renaitre constamment dans des cycles karmiques, mais pourra finalement continuer à perpétuité un travail de construction et d’architecture représentant l’intelligence de son âge.

Donc l’humain doit être sevré, et les évènements qu’il vit sur le plan matériel, les petits évènements comme les grands, servent à ce sevrage, et s’il ne peut se libérer des craintes rattachées à ce sevrage, il ne pourra jamais faire face aux démons de la lumière. 

Faire face aux démons des ténèbres, c’est facile parce que c’est évident. Ce qui est mal c’est évident. Mais ce qui est bien et incompris, ce n’est pas évident et c’est là que l’humain aura toute la difficulté́ du monde à faire vibrer son intelligence, à voir à travers les rideaux de la manipulation, pour en arriver finalement à contrôler les entités cosmiques qui font partie de sa réalité et qui mangent à la même table que lui dans l’invisible. 

Lorsque l’humain est sevré ou dans un processus de sevrage, il a toujours peur de perdre, il a toujours peur de perdre un attachement quelconque à un point fixe qu’il a construit avec son ego, et c’est cette peur de perdre qui l’empêche d’être libre et qui lui donne l’impression d’être impuissant à se donner sur le plan matériel ou dans la vie, toute la latitude nécessaire à exprimer sa puissance, donc, à ce moment-là̀ il est obligé de travailler à l’intérieur des normes établies par la mémoire de la race, établies par ses pairs, établies par le système, établies par les valeurs morales spirituelles de l’involution, qui le forcent pendant des années à chercher l’abreuvoir qui donnerait ultimement la goutte nécessaire pour qu’il se sente plein de lui-même. Cet abreuvoir n’existe pas !

Cet abreuvoir n’existe pas, il n’existe pas aux Indes, il n’existe pas en Europe, il n’existe pas ! Parce qu’aucune goutte d’eau, aucune goutte de vie, aucune goutte de quoi que ce soit ne peut rendre l’humain libre, puisque toute goutte dans sa circonférence est déjà mesurée par les forces de l’involution. 

Nous avons des expériences dans la vie où l’humain vit, expérimente le sevrage, il est sevré de sa famille à l’âge de 12, 13 ans, heureusement, parce que s’il n’était pas sevré, il ne deviendrait jamais homme, la femme ne deviendrait jamais femme.

Dans les rôles de fonctionnalité sociale, dans les rôles de fonctionnalité biologique, dans les rôles qui sont prescrits par la nature, dans les rôles qui pour nous, pendant des siècles ont été observés et qui font partie de notre science humaine, nous acquiesçons au sevrage. 

Nous savons que lorsque nous avons été sevrés de nos parents, nous sommes devenus des adultes. Nous savons que lorsque nous avons été sevrés d’une institution, d’une industrie, nous avons formé la nôtre. Nous savons que lorsque nous avons été sevrés d’un certain gouvernement, nous en avons formé d’autres. Nous savons que lorsque les Serbes seront sevrés de Milosévic, ils seront capables de se former un autre gouvernement, une autre forme de démocratie.  C’est l’histoire de l’humanité ! Mais sur le plan humain ! Sur le plan de l’humain ! Sur le plan de soi !  Sur le plan du moi, nous n’acceptons pas totalement d’être sevré, parce que nous avons peur d’être seul.

Et cette peur d’être seul, elle est tellement  profonde chez l’humain qu’elle est à l’origine de notre désir de constamment créer des architectures sociales pour nous protéger de notre solitude, pour nous protéger de notre puissance, pour nous protéger de notre réalité, parce que nous ne voulons pas être seul face à notre propre genèse ! 

Et la raison pour laquelle nous ne voulons pas être seul face à notre propre genèse, c’est qu’il nous a été dit par le passé qu’il y a un Dieu au-dessus de nous.

Fin enregistrement

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Commentaires
L
Le sevrage est long et pénible mais combien nécessaire et salutaire... Merci cher Bernard, merci à vous partager sur ce site tout ce savoir.....
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Hommage à Bernard de Montréal
  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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