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Hommage à Bernard de Montréal
29 septembre 2020

la femme:l'angoisse féminine chap 4

 

Chapitre 4 : L’angoisse féminine

De beaucoup, l’angoisse chez la femme découle de son inhabilité ou impuissance à prendre sa vie en charge, pour ainsi éviter une mainmise trop impérieuse de la part de l’homme. Tant qu’elle se comporte comme une dépendante au lieu d’une partenaire à part égale, elle se retrouve sur le sentier de l’antiquité, où se sont formées les mémoires primaires d’un genre féminin dont elle est victime aujourd'hui, dans la mesure où elle ne peut se mettre à défi et réaliser son propre et unique potentiel. L’angoisse de la femme est certes reconnaissable et identifiable à la tendresse de sa nature mais, par contre, il demeure qu’elle possède en elle des qualités insoupçonnées, lui permettant d’étanchéifier son être contre les odeurs trop fortes de l’amour, lorsque celui-ci devient la garderie de ses émotions. L’angoisse chez la femme diminue sa rareté et la porte à remettre en cause sa raison d’être, au profit d’un altruisme qui, en fin de compte, presque toujours la déserte, car il résulte d’un mouvement de l’âme dont la genèse n’a pas d’assises dans l’intelligence, mais plutôt dans des conditionnements extérieurs. L’angoisse fait partie itinérante de sa vie, car elle accumule au cours de son expérience de mauvais plis à cause de sa sensibilité et le trait illusoire de son amour altruiste. Ayant de la difficulté à se saisir d’elle même pour secouer son âme - afin de redresser son esprit - il lui manque trop souvent la volonté d’agir dans le but de se protéger. Cette lacune découle d’un manque d’écart psychologique lui permettant d’objectiver son être.

Dans son absence de prise de conscience : Elle préfère passer après les autres au lieu de prendre mesure d’elle même. L’écart psychologique dont elle doit se prémunir ne peut prendre place que dans la mesure où elle constate et admet la cause de ses souffrances. Tant qu’elle n’identifie ou ne distingue pas son esclavage émotionnel, elle détourne facilement l’attention de sur elle-même et bascule - souvent sans chance de retour - dans l’indifférence ou une forme d’automatisme culturel, dérivant d’une prescription sociale à laquelle elle est jointe et conjointe. L’angoisse masque l’assaut intérieur que la femme subit lorsqu’elle s’engage à créer un ordre qui lui convient a l’intérieur d’une structure sociale vouée à la compression de son espace vital et l’exploitation de différentes formes de violence, dont elle est la victime ultime. Elle est victime par excellence de l’angoisse, car elle n’a pas encore appris à compenser par une rébellion libératrice qui, seule, pourrait alléger sa vie et la lui rendre. Le cas de la femme battue à travers le monde, est la démonstration par excellence de la violence exercée contre elle au nom de l’insoumission. L’angoisse que peut soulever en elle un tel traitement de sa personne, viole les règles les plus fondamentales de la civilisation et de la civilisation humaine. La femme ne doit pas attendre que la société lui vienne en aide, car son cycle d’évolution personnel est beaucoup plus court que celui de la structure sociale à l’intérieur de laquelle elle évolue. Elle doit se favoriser avant tout et élargir son champ de conscience, afin d’enrayer les abus à son égard, et aider à ce que se développe une authentique cloison entre l’involution et l’évolution de sa personne. C’est à partir du moment où elle reconnaît que son angoisse est symptomatique d’une déficience d’esprit envers elle, qu’elle peut et doit se reconstituer une identité qui lui fut interdite par le passé. L’angoisse condamne la femme à ne pouvoir explorer pleinement et librement ses options, dans un monde qui la traite comme une subordonnée de l’homme. Elle doit - pour son bien-être - renverser cette perception, si elle désire prendre davantage contrôle sur sa vie, et détourner de son expérience les vulgaires miroitements d’une société trop dominée par l’éthos masculin. Son angoisse colore profondément sa perception de l’homme, au fur et à mesure où elle multiplie ses contacts intimes avec lui.

De ses premiers pas sur le sentier de l’expérience avec le mâle, elle découvre jusqu’à quel point il est insensible - en général - à sa réalité et à ses besoins. C’est pour cette raison, d’ailleurs, qu’un grand nombre de femmes en viennent assez tôt, à littéralement détester l’homme bien qu’elle lui reconnaisse une grande importance dans leur existence. Cette dichotomie de l’expérience féminine, découle de l’angoisse accumulée au cours de la vie adulte et de l’irréversibilité apparente de la condition de la femme dans le cadre intime de la vie amoureuse. Elle imagine difficilement pouvoir vivre sans l’homme, car lui seul peut lui fournir l’enveloppe nécessaire à l’exercice d’une affectivité irréprochable Par contre, les conditions qui s’y rattachent, sont indépendantes de sa conscience personnelle, et tant qu’elles la chaperonneront, elle ne pourra élargir son champ de conscience, et sa mesure sera un décalque des conventions renforcées et soutenues par l’homme qui la domine : La femme doit avoir sa propre identité.

Si l’angoisse condamne la femme à l’extinction d’elle-même, elle mine en plus sa psyché délicate et fragilisée, suite à l’abattement sur sa conscience des ignominies impensables et commises contre elle, au nom du statut quo et de ses mœurs. Dans l’avenir, les nations auront le devoir, sinon l’obligation de faciliter l’émancipation féminine, au risque d’entraver l’émancipation de leurs populations, et de se découpler d’un mouvement mondial vers une plus grande ouverture d’esprit à tous les niveaux. La femme est une réserve insoupçonnée de potentialité lorsqu’elle est libre d’exprimer sa vision. Non séduite par le pouvoir et l’argent - au même degré que l’homme - elle devient par le fait même, une alliée indispensable de l’humanité en temps de crise, où la réflexion et le bon sens doivent s’unir, pour le plus grand bien de tous. Relevée du fardeau de l’angoisse, lorsqu’elle est appréciée à sa juste valeur : Elle peut apporter aux sociétés, un sens de justice et d’équilibre, qui souvent gêne l’homme à faire du profit pour l’amour du profit ou du pouvoir pour l’amour du pouvoir.

L’angoisse de la femme est une conséquence de la répression de ses états intérieurs, due au manque de ventilation de l’esprit, dans un monde où le mâle domine les quatre coins de l’échiquier de la vie sociale. Tant qu’elle n’explorera pas librement toutes ses possibilités - et ne saura par expérience éliminer les contraintes de sa vie – l’angoisse fera partie de sa psychologie et elle ne pourra se réaliser. Bien que la société soit fortement engagée au bien-être de l’homme, elle doit aussi y trouver un abri, dans la mesure où elle cessera d’intérioriser sa volonté et de s’inférioriser. L’amour pour la femme doit être réévalué, car de cette expérience, découle toute une gamme d’émotions injustifiées qui ruinent sa vie et amplifient l’angoisse. L’amour est à la femme, ce que le travail est à l’homme, donc, la somme totale de l’expérience. Dans le cadre d’une telle programmation, elle doit reconsidérer la valeur psychologique rattachée à cette expérience, à la lueur d’une intelligence plus avertie et libérée du connu.

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  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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