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Hommage à Bernard de Montréal
19 novembre 2020

Le découragement

028a

Pourquoi l’humain se décourage-t-il ? Parce qu’il n’a pas confiance parfaitement en lui-même, et en la relation qu’il a avec l’intelligence en lui, c’est-à-dire l’ajusteur de pensée.

Si l’humain avait une relation plus étroite avec l’ajusteur de pensée, le siège de son intelligence, son intelligence de la vie serait plus présente et les chocs de la vie ne pourraient le bouleverser avec autant de force, car il aurait, sinon le support d’une vie facile pour le moment, au moins le support d’une intelligence qui lui ferait connaître la raison de ses difficultés. Il lui montrerait qu’il y a toujours un horizon pour l’être humain qui communique avec l’intelligence réelle.

L’humain se décourage car il n’a pas conscience de sa vie du point de vue de son intelligence réelle, de sorte qu’il n’a conscience de la valeur de sa vie que du point de vue de son intellect et dans l’intellect il n’y a pas d’intelligence réelle, car cette dernière ne se manifeste que sur le plan supramental. Alors si l’humain ne possède pas d’intelligence réelle, quelque minime ou imparfaitement perçue qu’elle soit, il est évident que son intelligence rationnelle ne pourra supporter le trop plein d’échecs que met constamment la vie à sa portée.

Se décourager, c’est normal chez l’être inconscient car il n’a pas la pleine mesure de lui-même. Il ne fait face qu’à la mesure de la vie qui s’abat sur lui, mais lorsque l’être se conscientise et qu’il commence à vivre de l’intelligence réelle, il perd petit à petit la capacité de se décourager, car il découvre graduellement qu’en se conscientisant sa vie s’ouvre, c’est-à-dire qu’elle se comprend mieux, ce qui lui ouvre une porte sur l’avenir, porte dont il ne connaît pas encore le contour véritable, mais dont il ne peut plus nier l’existence. Le découragement est alors impossible, car il y a trop d’intelligence dans l’humain et l’intellect ou la raison s’efface devant l’évidence de cette conscience nouvelle qui change la perspective de la vie et qui pousse l’humain plus loin vers lui-même, où il découvre le jeu de la vie qui avait auparavant créé les conditions émotives et rationnelles du découragement. En un simple mot, le découragement c’est l’aveuglement qui afflige l’ego de l’humain alors que la vie s’abat avec excès, semble-t-il, sur ses épaules.

Or l’aveuglement devient impossible lorsque l’humain entre dans la conscience supramentale, car l’intelligence nouvelle devient un phare qui éclaire les flots troublés d’une mer orageuse qu’auparavant l’humain devait naviguer sans clarté, ce qui causait sûrement le découragement.

Le découragement provient du manque de clarté dans l’esprit, c’est-à-dire d’intelligence réelle et si l’humain ne parvient pas, pour toutes sortes de raisons, à se sortir de ce qui le décourage, c’est qu’il n’a pas de volonté, car le découragement est lié à la perte ou l’absence de volonté. Or nous savons qu’il y a un lien très étroit entre la volonté et l’intelligence réelle.

Le découragement sert les forces de vie, car il permet de réorienter la vie de l’humain en le faisant suffisamment souffrir pour qu’il exerce sur le plan matériel sa volonté et son intelligence. Autrement dit, l’expérience du découragement vécue et soufferte par l’humain, est une pression créée par les forces de vie pour qu’il aiguise son sens de la réalité et devienne plus mûr, c’est-à-dire plus intelligent et plus volontaire dans le vrai sens du mot. Car ce n’est que lorsque l’humain possède cette maturité qu’il peut être plus créatif dans la vie, au lieu de la vivre d’une façon mécanique et totalement inconsciente.

L’être qui se décourage ne voit pas la fin de sa souffrance et, s’il est inconscient, ne peut voir la fin de sa souffrance. Mais l’être conscient sait qu’il y a fin à sa souffrance et il peut aussi savoir pourquoi il y a souffrance mais sans pour cela pouvoir y mettre fin à volonté car les conditions optimales de vie non pas encore été établies. Et le fait de savoir qu’il y a fin et but à la souffrance, transfère l’énergie de cette souffrance du plan émotif au plan mental et c’est ce transfert qui permet à l’être conscient de dépasser la souffrance qui accompagne le découragement, et d’en voir la raison d’être, même s’il la refuse, car il y a suffisamment de clarté dans son esprit pour réaliser que déjà le fait qu’il soit conscient a changé sa vie pour une nouvelle vie dont il ne connaît pas encore le dénouement, mais dont il comprend de plus en plus la condition personnelle.

Se décourager entraîne l’être inconscient à perdre le contrôle sur son émotivité et à se laisser aller, car il n’a plus la force de combattre, car il n’a pas d’ennemi interne. Il n’a que des événements qui bousculent sa vie. Mais lorsqu’il se conscientise, ce ne sont plus les événements de la vie qui sont l’ennemi, mais les forces de vie internes. Mais il réalise aussi à la fois que l’ennemi interne est en fait l’ennemi de ses faiblesses et lorsqu’il a appris à combattre l’ennemi interne qui œuvre contre ses faiblesses pour les éliminer, cet ennemi devient sa force véritable, et son intelligence et sa volonté éventuelles. Il n’y a alors plus de découragement possible ou imaginable car les faiblesses ont été éliminées et remplacées par l’intelligence réelle et la volonté réelle.

Le découragement représente une forme d’aliénation mentale et émotive vis-à-vis d’une condition quelconque que l’ego ne peut envisager, supporter, parce qu’il n’a pas une suffisance de compréhension détachée de ses sentiments. Il ne peut fonder sa vie que sur ce qui lui arrive, au lieu de voir que ce qui lui arrive peut être traité d’une façon intelligible, s’il a suffisamment de clarté d’esprit lui permettant de comprendre le but et la raison de l’événement, ou de la condition qui l’afflige.

Il est évident à l’ego conscient que tout événement aux conditions pénibles de la vie se renverse avec le temps, pourvu qu’il ait suffisamment de volonté et d’intelligence pour le renverser. Mais renverser une condition de vie ou neutraliser le choc d’un événement difficile requiert de l’intelligence. Ce n’est que par le biais de cette intelligence que l’humain a accès à la raison, derrière la cause du découragement.

Si l’humain vit dans le vacuum de son esprit, s’il n’a comme outil que son intellect et ses émotions, il est évident que le découragement sera amplifié par l’émotivité que soulève la condition ou l’événement. Mais s’il a contact avec l’intelligence en lui, le poids sera supporté par l’ego, car déjà il comprendra que l’événement ou la condition sert à le rendre plus conscient, c’est-à-dire plus imperméable à toutes sortes de situations qui peuvent créer le découragement dans l’avenir.

L’humain peut vivre sur le globe de façon à pouvoir tout comprendre de sa vie, ce qui requiert contact avec l’intelligence réelle, ou subir les chocs de vie et en souffrir sans pouvoir sur eux, ce qui peut lui rendre la vie tellement difficile, pénible, qu’il sera découragé, qu’il vivra découragé, c’est-à-dire qu’il perdra contrôle de l’énergie vitale qui alimente ses principes inférieurs, et de là, vivra une piètre vie, car la vie peut être très dure et à la fois très facile. Mais il faut au préalable la comprendre en fonction de l’intelligence réelle, et non de l’intelligence et de l’émotivité subjectives qui la bouleversent et la brouillent à la fois.

Beaucoup de gens se découragent, car ils ne sont pas suffisamment intelligents et volontaires, dans le sens réel du mot, pour se dissocier carrément d’une condition qui mine leur existence. Ils n’ont pas le courage de faire ce qu’ils devraient ou doivent faire pour se dissocier d’une condition qui ne peut mener qu’à un cul-de-sac.

Pourquoi n’ont-ils pas de courage ? Parce qu’ils n’ont pas l’intelligence, ni la volonté. D’abord ils n’ont pas le courage car ils n’ont pas l’intelligence et ne peuvent percevoir la subtilité de l’intelligence en eux qui leur donnerait gratuitement la clé à la résolution de leurs problèmes. Et cette clé est enfouie dans leur émotivité, et leur manque de volonté est proportionnel à cette émotivité. L’ego voit bien qu’il y aurait une solution, mais il n’a pas le courage de l’appliquer, alors vient un moment où il se décourage, c’est-à-dire un moment où son inconscience ne peut lui fournir de réponse car le problème est devenu encore plus vaste, plus irréconciliable avec une solution. S’il n’a pas de réponse, il perdra de plus en plus d’énergie, et c’est cela le découragement. C’est une perte d’énergie mentale et émotive, et seule l’intelligence réelle peut trancher la question au-delà de la raison et de l’émotion, puisqu’elle ne fait pas partie de la personnalité subjective.

Mais on n’accède pas à cette énergie supramentale sans douleur, car justement, elle n’apparaît qu’au fur et à mesure que l’humain a reconnu les illusions de la forme qui entraînent le découragement. Autrement dit, il faut souffrir un peu pour avoir le privilège de vivre sans pouvoir se décourager, quelles que soient les conditions de vie.

Mais le découragement montre la tête chaque fois que la vie semble s’opposer un peu trop à nos désirs. Pourquoi ? Parce que nos désirs ne coïncident pas avec la vie, mais avec nos émotions. Or nos émotions sont l’envers de la vie, c’est-à-dire qu’elles proviennent de notre lien avec notre basse nature et non notre haute nature.

Si l’humain savait vivre sa vie en relation étroite avec sa haute nature, son intelligence réelle, la vie serait toujours plaisante car elle serait en harmonie avec l’intelligence réelle, elle serait toujours compréhensible, elle ne serait jamais sombre.

Mais non, l’humain inconscient vit sa vie en relation et en fonction de sa basse nature. Et comme il n’est pas conscient de l’autre partie de lui-même, de sa haute nature de l’intelligence réelle, comment voulez-vous qu’il ne se décourage pas lorsque cette dernière décide de mettre un terme à l’abus que lui impose la basse contrepartie de l’humain ? C’est alors que l’humain se décourage et c’est normal, bien que l’humain ait un soi-disant libre arbitre, il n’est pas dit que la haute contrepartie de lui-même n’aura pas et ne doit pas avoir le dernier mot. Et effectivement c’est ainsi que se vit la vie du terrestre, jusqu’au moment où il prend conscience de l’intelligence réelle en lui.

Compte tenu du temps que doit prendre l’ajustement des principes inférieurs aux principes supérieurs, l’humain peut souffrir mais ne peut plus se décourager, c’est-à-dire souffrir en aveugle. Voilà du moins quelque chose de neuf dans la vie de l’humain, jusqu’à ce que la souffrance soit totalement disparue de sa vie. Le découragement fait partie de la condition humaine qui manque de voir la raison de sa condition, et qui par le fait même doit la vivre aveuglément. La vie n’a d’intention pour l’humain que lorsqu’elle est vécue selon son intelligence réelle, sa loi vibratoire, la loi de son énergie. Tant qu’elle n’est pas vécue ainsi, elle doit-être soufferte par l’humain, car elle s’oppose à la domination de sa nature inférieure sur elle, c’est-à-dire sur l’esprit de l’humain.

Le découragement reflète le conflit entre la nature inférieure et la nature supérieure chez l’être humain. Épuisé par ce conflit, l’humain apprend que la vie est plus forte que lui, mais ceci n’est pas une solution, car l’humain doit être aussi fort que la vie, c’est-à-dire qu’il doit être dans l’intelligence de la vie s’il veut la vivre avec force, c’est-à-dire librement et sans souffrance. Mais ceci requiert qu’il y ait harmonie entre le haut et le bas, voilà ce que signifie conscience supramentale.

Que l’humain inconscient se décourage lorsque la vie le contrarie trop dans son expérience, c’est normal, car il n’est pas dans l’intelligence de la vie, c’est-à-dire qu’il n’a pas accès à l’intelligence qui seule peut lui faire réaliser le bénéfice d’une condition difficile et temporaire. S’il doit vivre seul le découragement, sans l’aide de l’intelligence, il est évident que la perte d’énergie peut continuer à se faire et le mener à la dépression ou pire.

Mais ce n’est pas la condition absolue de l’humain de vivre ses difficultés seul, puisque l’humain a le pouvoir de communiquer avec l’intelligence et se voir expliquer catégoriquement la raison de son passage difficile. S’il fait ou vit cette communication, il ne pourra jamais perdre plus d’énergie que son niveau de conscience le lui permettra, car déjà la communication avec l’intelligence nourrit ses principes inférieurs, pourvu qu’il soit suffisamment évolué pour absorber l’énergie de cette intelligence.

S’il n’est pas suffisamment évolué pour absorber cette énergie, sa condition psychologique pourrait se rempirer, car il ne pourrait plus en sortir ou faire marche arrière. De sorte qu’il se verra obligé de vivre son découragement jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à ce que les forces de l’intelligence en lui aient ouvert ou forcé l’ouverture d’un canal pour qu’il puisse se réconcilier avec la vie.

Lorsque l’humain est inconscient, il a l’impression que la vie s’exécute en fonction de ce qu’il fait et pense, lorsqu’en fait, la vie s’exécute à travers ce qu’il fait et pense. Une fois conscient, il s’aperçoit bien que les conditions qui avaient créé le découragement étaient liées à un manque de réalisation, qu’il y avait, dormantes en lui, une volonté et une intelligence réelles et actives qui ne peuvent succomber à la subjectivité du découragement, et que par conséquent, s’il avait vécu de cette énergie, la condition du découragement n’aurait pas eu lieu, car l’intelligence et la volonté sont deux forces créatives qui écartent la passivité émotive et mentale du découragement.

Le découragement, c’est le délire de l’intelligence subjective de l’humain, c’est la perte d’intelligence réelle au moment même où elle devient essentielle, c’est la disconnection entre l’humain animal et l’humain réel, c’est le doute qui pousse l’humain contre le mur de ses possibilités, c’est la victoire de l’émotion et la paralysie de l’intelligence. Quelle horreur ! Puisqu’il peut mener l’humain à des abus qui ne conviennent pas à l’être conscient.

Beaucoup sont amenés au découragement car ils n’ont jamais éprouvé le fond de leur réalité psychologique, ils ne l’ont jamais connu. Afin de sentir un peu ce fond de leur être et de connaître certaines réactions qui ne peuvent se manifester au cours du train-train de la vie de tous les jours, voilà qu’un événement, qu’une condition, les confronte avec le plancher des vaches, et ils s’aperçoivent de leur vulnérabilité, de leurs faiblesses, de leurs illusions, de leur stupidité. Sans cet événement décourageant, ils auraient vécu leur vie comme des clowns, ces êtres qui font semblant que tout va bien et qui n’ont pas la maturité de vivre sans maquillage. Alors le découragement sert l’humain, car il le resitue envers lui-même et lui fait prendre une certaine conscience de lui-même que seule une partie de vie plus difficile aurait pu faire.

 

 

La haute nature de l’humain ne lui convient que lorsqu’il l’a découverte et en a payé le prix. C’est pourquoi le découragement fait partie de ce mouvement dans l’humain qui doit lui faire découvrir autre chose que son nombril et ses intérêts trop souvent stériles. La vie se charge de l’humain et l’intelligence réelle, seule, peut le décharger du poids de la vie. Car la vie ne doit pas être un poids, mais simplement un mouvement de l’humain dans le temps. Et lorsqu’il est dans l’intelligence réelle, il vit le temps d’une façon dynamique, et non plus comme auparavant d’une façon émotive et raisonnée ou d’une façon purement psychologique.

Le découragement intervient dans la vie de l’humain lorsque ce dernier doit reconquérir des forces qu’il a perdues à cause de son inconscience. Le découragement est un couteau à deux tranchants, soit qu’il mène l’humain à sa perte ou qu’il l’élève au-dessus d’une condition antérieure et lui offre une vie plus saine à l’avenir. Dans les deux cas, il représente un changement de vie à cause de la condition ou de l’événement qui lui a enlevé beaucoup de force morale, mais c’est à ce point que le découragement possède une valeur expérientielle qui ajoutera à sa vie s’il réussit à passer à travers l’obstacle.

Dans le cas de l’être qui se conscientise, le découragement, éventuellement, perd de plus en plus de terrain car l’intelligence grandit en lui et le découragement devient de moins en moins possible. Par contre, il est remplacé par une autre force en lui, que j’appelle la colère de l’esprit de l’humain. La colère de l’esprit ne peut se faire sentir chez l’humain que lorsqu’il a conscientisé son intelligence et sa volonté, ces deux forces qui opèrent en lui vibratoirement et se servent des événements de la vie pour le faire souffrir vibratoirement et non plus psychologiquement comme auparavant alors qu’il n’était pas conscient de ces forces.

Alors maintenant l’humain ne peut plus se décourager, car il est trop conscient du jeu entre les forces de l’intelligence et de la volonté, et lui-même. Mais le changement vibratoire dans ses corps que doivent opérer ces forces pour la fusion, peut être si pénible à certains moments, que l’humain est forcé de réagir avec grande colère, et prendre contrôle de cette énergie nouvelle qui se manifeste en lui. Naturellement cette colère de l’esprit de l’humain contre l’intelligence et la volonté, le rend très fort, car il doit détruire toutes sortes de formes au cours de ce processus, pour en venir à avoir un contrôle total sur sa vie, du plan le plus haut jusqu’au plan le plus bas.

Or il est bon de voir la différence et le rapport entre le découragement de l’être inconscient qui souffre de l’intelligence et de la volonté en lui sans s’en rendre compte, et l’être conscient qui subit l’effet grandissant de cette intelligence et de cette volonté mais parvient avec le temps à le contrôler, à en contrôler les effets sur sa vie. De sorte qu’au lieu d’être mené au découragement, il est mené à la colère de l’esprit, ce qui l’affranchit de plus en plus psychologiquement et lui donne de plus en plus de contrôle sur sa vie. Pour que l’humain possède un contrôle total sur sa vie, il lui faut pouvoir arracher aux forces cosmiques leur pouvoir sur lui, et ceci ne peut se faire que par une capacité mentale parfaite et sans émotivité, afin que se détruisent en lui les formes qui retardent cette énergie.

Cette colère de l’esprit de l’humain est l’outil par excellence qu’il développe pour cerner sa relation d’être inférieur avec les forces cosmiques. Tant qu’il n’a pas connu cet aspect de son esprit, il n’a pas goûté de la liberté de son esprit. L’humain doit comprendre que tout ce qui est esprit, est énergie, et que toute énergie est voile selon sa vibration. De sorte que l’humain conscient ou qui se conscientise réalise, au fur et à mesure qu’il connaît cette colère de son esprit contre les forces de l’intelligence et de la volonté qui cherchent à fusionner avec lui, qu’il doit et qu’il est capable de s’affranchir de son statut d’être inférieur, pour se réaliser dans le pouvoir de son esprit où il ne peut plus être assujetti à aucune force

Autrement dit, l’humain conscient doit cesser de souffrir, et la mesure de cette cessation est en rapport avec la colère de son esprit qui reflète le pouvoir de son esprit sur sa condition humaine. Ainsi, alors que l’être humain inconscient se décourage sous la pression de la vie, l’être conscient vit la colère de son esprit, car il a conscience de l’étrangeté du rapport entre l’humain et les événements, et les êtres supérieurs qui lui cassent les pieds pour l’amener à un taux vibratoire suffisant pour qu’ils puissent fusionner avec lui parfaitement. Mais si l’être conscient ne peut plus se décourager car il y a trop d’intelligence et de volonté en lui, ceci ne veut pas dire que sa souffrance est amoindrie, au contraire, elle peut être très aigüe.

Il faut comprendre que les humains ont toujours été assujettis, et que le rejet complet et incontesté de cet assujettissement, demande une volte-face de la part de l’humain, qui ne peut se manifester qu’en fonction d’une colère de son esprit. Car la colère psychologique, cette colère de tous les jours est sans pouvoir sur la vie. Seule la colère de l’esprit de l’humain a pouvoir sur la vie, car elle fait partie de la vie conscientisée qui affronte la vie inconsciente et la domine parfaitement.

Lorsque l’humain prend conscience par la colère de son esprit, il brise les liens entre son émotif et son mental, il transmute l’énergie émotive en énergie mentale supérieure, ce qui augmente en lui l’intelligence et la volonté réelles. Le découragement n’est plus possible à ce stage car déjà l’humain a suffisamment de force pour carrément briser toute force qui veut faire obstacle à ce qu’il veut. Il faut remarquer que ce qu’il veut ne fait plus partie de son corps de désir inférieur, mais de sa volonté consciente, grandissante, et de plus en plus puissante. L’humain commence alors à s’affirmer dans la vie et il ne peut plus la subir, il commence à savoir ce que veut dire être libre. Le découragement ne peut plus l’atteindre, quelle que soit la situation, car il n’a plus d’émotivité subjective qui affecte sa volonté réelle, il voit clair et agit avec force. Il entre dans sa destinée et sort d’un plan de vie curieux et sans intelligence créative : au lieu d’être élève, il devient maître de lui-même, la vie commence ici.

Tant qu’il peut se décourager, c’est qu’il n’a pas soulevé en lui-même, à son niveau, les forces universelles qui doivent le servir une fois pour toutes et pour toujours, c’est la fusion du mortel dont je parle, fusion qui lui donne le pouvoir sur la vie et les conditions de la vie. Si l’être humain inconscient peut se décourager, car il n’a pas conscience de son esprit et du pouvoir de son esprit sur les événements de la vie, l’être conscient, par contre, prend conscience graduellement de ce pouvoir de son esprit sur les événements. Et plus le temps passe, plus il prend conscience de ce pouvoir. Et c’est cette prise de conscience que j’appelle la conscience atomique de l’humain.

La conscience atomique de l’humain commence à se manifester en lui petit à petit, lorsqu’il commence à réaliser, subtilement au début, un sentiment d’invincibilité. Or ce sentiment d’invincibilité fait partie de la descente en lui de l’esprit de son rayon et de sa connexion avec son propre esprit. Cette pénétration est pénible pour l’humain, à cause de la très haute vibration du rayon, et c’est ce phénomène qui crée en lui la souffrance, autrement dit qui force l’humain à entrer dans la colère de son esprit. 

Le développement de la conscience atomique se fait petit à petit, car il affecte tout chez l’humain : le mental, l’émotif, le vital et le physique. Comme le physique est plus dense, c’est ce plan qui est le plus affecté, et c’est pourquoi les organes du corps matériel subissent un choc, qui, s’ils n’étaient pas surveillés par les intelligences qui veillent à la progression de la fusion, subiraient des dommages irrémédiables.

Qu’il y ait relation entre la colère de l’esprit de l’humain et le développement de la conscience atomique est d’une des grandes découvertes de la psychologie de l’intelligence supramentale. Cette compréhension des mécanismes de la conscience de l’humain ouvrira grand les portes de l’immortalité.

Une des grandes erreurs de l’humain par le passé fut de croire les êtres qui l’enseignèrent. Naturellement il ne pouvait en être autrement, car l’humain ne devrait être instruit qu’après l’enseignement, afin, justement, de pouvoir rejeter entièrement l’enseignement et ne souffrir que de la colère de son esprit. Car l’enseignement ne pouvait faire connaître à l’humain la colère de son esprit, puisqu’il devait servir à maintenir l’ego dans une forme suffisamment spirituelle pour que la civilisation puisse se développer et se répandre sur le globe. Maintenant que ce but est largement atteint, l’humain ne peut plus vivre d’enseignement, il doit être instruit, et cela non pas pour le bénéfice de la civilisation, mais le bénéfice de l’humain, de l’individu.

L’humain devra dépasser le découragement, car son esprit devra se manifester en lui afin de permettre la descente de l’énergie du rayon en lui pour que ses principes ne soient plus affectés par les conditions planétaires de la vie.

Tant qu’il pourra être découragé par les forces de vie, son esprit sera impuissant à canaliser l’énergie du rayon, et il se verra obligé de retourner sur les plans de la mort où l’esprit de l’humain se nourrit de mémoire, au lieu de se nourrir de l’énergie du rayon.

L’esprit de l’humain est une force, c’est-à-dire une énergie parfaitement présente dans l’éther de vie. Lorsqu’il n’est pas conscient de son esprit, lorsqu’il ne peut vivre de l’énergie de son esprit, l’être inconscient est forcé de vivre de la mémoire de l’émotivité et de la pensée subjective, et alors il lui est impossible de reconnaître la différence entre le monde de la mort et l’éther de vie où évolue l’immortel. L’énergie de son esprit est trop faible, de sorte que l’intelligence de l’ajusteur de pensée ne peut lui servir afin de passer outre les sphères astrales de l’illusion.

L’expression de l’énergie de l’esprit est l’expression de l’intelligence et de la volonté cosmiques par harmonisation des principes inférieurs avec le rayon. Or le rayon est l’expression de la pénétration de l’énergie de l’intelligence, et de la volonté, et de l’amour, dans l’humain. Mais l’humain doit être préparé vibratoirement à recevoir cette énergie. Car elle ne peut venir à lui pour qu’il s’en serve, que lorsque que les formes dans son esprit ont été brûlées, brisées, détruites, par l’énergie du rayon. C’est pourquoi la fusion est si longue pour l’humain, car son esprit ne peut vivre sans un minimum de formes, sinon il se découragerait à un point tel que la destruction de son corps matériel s’ensuivrait.

Mais dès qu’il prend conscience vibratoire et délaisse la conscience psychologique, il peut de plus en plus supporter de vivre sans le support de la forme, car son esprit est de plus en plus harmonisé au rayon, ce qui lui assure de progresser vers la fusion sans danger.

Le développement de la conscience atomique de l’humain ne peut s’opérer que lorsque ce dernier a pris conscience de son esprit. Et cette prise de conscience se fait sentir par la colère qu’il vit lorsque l’énergie du rayon frappe les couches inférieures de son être. Cette colère est tellement grande chez lui qu’elle réfléchit proportionnellement l’état supramental de sa conscience vis-à-vis de l’état inférieur. Plus l’état supramental est avancé, plus la colère peut être forte, de sorte que son état inférieur graduellement laisse place à une conscience totale et sans faille : le vide. Plus le vide se fait chez l’être conscient, plus il avance vers l’éther, le monde de son esprit, libéré de la forme.

L’incompatibilité du découragement avec la conscience devient de plus en plus évidente pour l’humain dès que la colère de son esprit a remplacé le pouvoir de ses sentiments sur son intelligence.

Dans le fond de la réalité humaine, l’être humain est un géant. Il ne connaît pas sa force, car il n’a jamais su comment la faire vibrer en lui. Alors le géant qu’est l’humain devait subir pendant des millénaires l’impuissance, jusqu’à ce que l’esprit du géant puisse se manifester en harmonie avec la partie supérieure de sa nature, sinon son gigantisme aurait détruit plutôt que créé. Rien n’est plus dangereux qu’un géant stupide, car il se sert de sa force pour dominer, au lieu de s’en servir pour créer. Voilà pourquoi le géant dans l’humain n’a jamais été libéré, car cette libération nécessitait qu’il y eût d’abord conscience intelligente, plutôt que conscience inférieure dominée par une gamme inouïe de sentiments inférieurs.

L’avènement de la conscience supramentale sur la Terre déchirera le voile qui sépare l’humain faible ou faussement fort, de l’humain réel et puissant dans son esprit. Et cette déchirure du voile élèvera tellement l’esprit de l’humain que ce dernier brisera les chaînes de l’existence pour ne se conformer à rien qui ne se conforme à lui par harmonie vibratoire. C’est pourquoi cette condition de l’humain nouveau ne sera réalisable que le jour où il pourra, de sa propre volonté, pénétrer le monde de l’intelligence et œuvrer dans ce monde d’une façon totalement libre. De sorte que son passé, son ignorance et son découragement, devant la pression des forces de vie sur sa conscience impuissante, ne fera plus partie de son expérience, car son esprit aura enfin commencé le grand voyage de retour vers l’origine de tout ce qui n’est pas expérientiel.

Le découragement n’existant plus devant la vie et l’esprit étant libéré du poison de la forme existentielle non comprise, l’humain mettra les pieds dans une dimension du réel qui fera de lui un être supérieur, un être au-dessus et au-delà de l’humain : le Surhomme.

En attendant, il y a des règles que l’humain peut vivre, règles qui peuvent l’aider à comprendre la nature du découragement. Et une de ces règles est celle-ci : c’est que tout ce qui se passe, toute pression dans la vie de l’humain, n’est qu’un jeu imposé à son ego pour transformer son corps mental ou son corps émotionnel, ou son corps vital et physique. Et si l’ego est suffisamment intelligent, c’est-à-dire que s’il peut voir le jeu de l’esprit, il ne se fait pas piéger par cette constriction, par cette pression qui s’opère en lui, mais se met dans une sorte de neutralité, dans une sorte d’attente. Et s’il a le pouvoir de communiquer avec l’intelligence, il a d’autant plus le pouvoir de comprendre ou d’avoir un peu un éclaircissement sur la situation.

Mais dès qu’il se prend au sérieux, dès qu’il prend la situation de pression, la condition de vie, comme étant une condition qui n’a pas d’ouverture, il se découragera, il perdra confiance en lui-même, et automatiquement, il perdra de l’énergie. Et cette perte d’énergie ouvrira en lui toutes sortes d’autres faiblesses, et l’humain ne pourra plus vivre sa vie d’une façon normale, d’une façon naturelle.

S’il est conscient, s’il est plus ou moins conscient, il verra ce jeu et il verra à travers le jeu. Et lorsqu’il aura vu à travers le jeu, il verra que se décourager fait partie de la partie animale de l’humain et n’est pas digne de l’être humain qui va vers un plus haut niveau d’évolution, vers un plus haut niveau d’intelligence et de conscience.   

Fin enregistrement

 

 

 

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