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Hommage à Bernard de Montréal
23 novembre 2020

La logique

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L’humain a tendance naturelle, surtout l’humain moderne, à rationaliser son intelligence. Or, l’Intelligence pure, ou l’Intelligence de son esprit, n’est pas régie par la logique du mental inférieur.

L’Intelligence pure est énergie qui prend forme chez l’humain lorsque ce dernier laisse pénétrer en lui cette énergie, cette intelligence, sans que la forme soit assujettie à la logique de son intellect.

Lorsque l’humain rationalise son intelligence, il ne peut comprendre son intention, et de là, se voit prisonnier, non pas de son intelligence, mais de l’attitude qu’elle se crée à cause des formes de la logique selon laquelle l’ego veut traiter. Mais l’ego ne peut traiter logiquement que lorsqu’il est trop inconscient pour saisir son Intelligence réelle au vol, alors qu’elle se manifeste en lui. Si son niveau de conscience est trop bas, il sera plus facilement orienté à faire de la logique ou à chercher de la logique dans ses pensées, au lieu de suivre le fil de ses pensées selon le mode créatif que leur impose l’Intelligence réelle.

Dès que l’ego rationalise ses pensées, il enlève à son esprit le pouvoir de vibrer à l’Intelligence réelle, et de ce fait diminue constamment le pouvoir de son esprit de sorte que vient le temps où son esprit est impuissant et l’ego souffre de ne pouvoir être intelligent réellement, ne pouvant être que logique.

La logique n’a rien à faire avec l’Intelligence réelle de l’ego, elle n’est qu’une notion de l’intellect de l’ego. Elle n’est qu’une notion d’un ordre inférieur cherchant à se réaliser idéalement, c’est-à-dire selon l’idée de l’ego. Mais l’idée de l’ego n’est pas nécessairement le produit créatif de son Intelligence réelle, elle peut très bien être le produit d’une influence astrale inférieure. Ce n’est pas le mot « logique » qui est en jeu ici, mais l’attitude que l’humain a, de vouloir être ou d’agir de telle ou de telle façon qui lui convient logiquement.

Le danger pour l’humain de toujours agir avec logique, naît du fait que l’humain ne peut, à ce stage de son évolution, tout comprendre les éléments qui découlent d’une action dite « logique », de sorte que la logique lui facilite la compréhension d’une situation afin qu’il puisse agir avec un plus haut rendement d’efficacité. Mais ce rendement n’est pas vital en lui-même, il n’est qu’expérientiel. Pour qu’une action soit vitale, elle doit être déclenchée par l’énergie de l’Intelligence et non la logique, qui n’est que de la manipulation subjective de certaines données qui ont pour but de renforcir l’égocentrisme, plutôt que de le diluer et faire apparaître le centrisme, c’est-à-dire l’activité de l’Intelligence réelle derrière l’action.

En rationalisant son action, l’humain introduit dans sa vie inférieure de la subjectivité, c’est-à-dire des aspects émanant de sa personnalité incomplète qui nuisent, à longue échelle, au développement de son Intelligence créative, de sa Volonté réelle, qui seules peuvent donner naissance à une personnalité complète et réelle. Ne pas rationaliser son action n’est pas facile, car l’humain ne connaît pas l’intelligence de l’action créative, prépersonnelle. Il est habitué à l’action conçue d’avance, bien pensée et bien polie. Or, cette action comporte de bons aspects, dans ce sens qu’elle lui donne une idée possible d’inconséquences, mais elle lui enlève le privilège de créer une action pure, c’est-à-dire de jouir de l’Intelligence créative derrière l’action, Intelligence qui connaît déjà le futur ou l’avenir. Ainsi logiquement l’humain s’éloigne de lui-même, de la partie Intelligente et réelle de lui-même, pour emprunter la voie des conséquences de la forme sujettes aux caractéristiques d’une personnalité limitée.

En rationalisant, l’humain se coupe du fluide subtil qui pourrait orienter son action, ce fluide, cette énergie, étant l’Intelligence créative derrière son mouvement.

Rationaliser sécurise l’ego, mais détruit le pont entre l’ego et l’Intelligence réelle, réduisant la vie du mortel à une activité dépourvue du bienfait qu’offre toute action non réfléchie dans la pensée subjective.

L’accumulation dans la vie d’actions trop rationalisées appauvrit cette même vie car elle devient alors entièrement coordonnée par l’intellect et l’émotivité, au lieu d’être ordonnée par l’Intelligence. Ceci la diminue, et, vitalement parlant, elle n’est plus.

L’Intelligence n’est que logique chez l’humain inconscient et toute logique renferme le sceau de l’erreur, car toute logique mène à l’erreur, non par erreur de logique, mais erreur de vie.

 La vie ne dirige jamais l’humain selon sa logique, elle le pousse selon son intention Intelligente et si l’humain sait reconnaître cette intention, il n’a pas à se préoccuper logiquement de la vie. En fait la logique découle toujours d’une notion, et toute notion est astrale est contrôlée par l’âme, car toute notion est étrangère à l’Intelligence pure.

La logique incorpore la mémoire et tue la vitalité, la spontanéité de l’expérience, de sorte que l’Intelligence créative est exclue de la vie, et la vie, de ce fait, appauvrie.

La logique ajoute et réfléchit l’insécurité de l’ego, car elle le prédispose à une forme d’activité qui minimise le risque, alors que le risque n’existe qu’en fonction de la crainte, et la crainte qu’en fonction du manque d’intégration entre l’Intelligence réelle et l’ego. Si l’ego ne s’instruit que de logique, il perd petit à petit l’instinct vital, donc l’élément essentiel de toute survie car l’instinct vital est le raccord vibratoire entre la nature foncière de l’humain et sa nature complexe. Ce raccord est important car il soutient l’humain dans la poursuite de ses objectifs vitaux, dont le plus important est la sécurité dans la survie.

La logique, en elle-même, est une notion déformée de la réalité mentale supérieure de l’humain. Elle emprunte des caractéristiques qui s’apparentent à l’intelligence, et, de fait, ces caractéristiques sont intelligentes, mais non pas Intelligentes réellement.

La logique s’apparente à un film que l’on prend pour la réalité. Bien qu’elle serve l’humain dans l’entreprise psychologique, elle le dessert aux dépends de la vie créative. La vie créative est issue d’une impulsion qui émane des centres supérieurs de l’humain, alors que la logique intervient lorsque l’humain a besoin de s’instruire des conditions qu’il ne peut vivre que selon un mode que l’ego peut percevoir mentalement, rationnellement, au lieu d’en suivre le fil selon la loi créative de l’action intégrale.

Si la logique a permis à l’humain de s’inventer des moyens, des outils, pour mieux vivre sa vie, il ne ressort pas de cette constatation une valeur absolue pour la logique, car c’est elle-même qui a rendu à l’humain les services dont il préconisait le besoin, alors que c’est de ces mêmes services qu’il souffre aujourd’hui. Alors que la logique interprète, selon son mode d’intelligence, la vie, la vie, elle, continue son chemin et la laisse derrière elle.

La jeune génération est le produit de cette séparation entre la logique et la vie. C’est un début, mais ce début va très loin, jusqu’à la conscience pure.

Nous avons tendance à prendre la logique pour de l’Intelligence réelle, car nous sommes encore au stage du blocage vibratoire chez l’humain. Comme l’humain est encore bloqué dans ses énergies, son activité mentale inférieure, la logique, semble être la seule solution au problème de la vie. Et le plus ironique, c’est que la logique est à l’origine de ce blocage. De sorte que la logique bloque l’Intelligence réelle, son énergie. Et l’humain se voit forcé de s’en tenir qu’à elle pour bien vivre. Mais il ne vit pas bien et ceci devient apparent aussitôt que l’Intelligence réelle, son énergie foncière, pénètre en lui et commence à bouleverser ses conceptions, ses notions, sa vie. L’humain voit alors que le blocage, que le balayage contre l’intelligence va au-delà de ce qu’il aurait auparavant cru possible.

La logique, ou la pensée constipée, est une forme d’aliénation de l’ego contre l’esprit ou l’Intelligence réelle. Aliénation dans ce sens que l’ego n’a pas, ou n’utilise pas, l’Intelligence pour s’orienter. Il ne fait qu’utiliser un mode inférieur d’intelligence, rattaché à ses conceptions, à ses notions, à sa façon à lui de voir les choses selon la mémoire d’âme. Mais la façon à l’ego de voir les choses peut très bien lui nuire, si sa logique va au-delà de son attribut naturel : celui de bien penser. Si cet ordre dans l’esprit est au détriment de l’esprit, ce n’est plus de l’ordre, c’est une surenchère et l’esprit la souffrira, car la logique lui enlèvera de la force, de la clarté, et l’ego sera victime de la logique.

Rationaliser équivaut à mettre de l’ordre dans des pensées qui sont issues de la confusion.

Si l’humain était conscient de son Intelligence, s’il était dans son Intelligence réelle, véritable, s’il vivait selon son Intelligence, il n’aurait pas à rationaliser car déjà l’Intelligence en lui s’occuperait de mettre de l’ordre dans sa vie, sans qu’il ait à le faire par une pensée issue de la confusion.

Il ne faut pas demander à la confusion de nous rendre intelligents, c’est l’Intelligence qui nous rend intelligents, c’est l’Intelligence elle-même qui est Intelligente, ordonnée, et non pas la logique qui ne semble que l’être.

Ne pas rationaliser, ne pas chercher à être logique n’est pas facile, car nous sommes habitués à un mode factice d’intelligence.

Nous devons nous habituer au désordre apparent de l’Intelligence réelle, afin d’apprendre et de comprendre son mode d’opération très particulier de sorte que, par la suite, nous pouvons facilement emboîter le pas et vivre d’un autre ordre issu d’une autre intelligence supérieure à l’intellect.

L’humain créatif de demain créera un ordre nouveau, parce que son intelligence sera nouvelle, mais pour que nous puissions vivre de l’ordre issu de l’Intelligence réelle, il devient nécessaire que cette dernière abatte l’ordre raisonné que nous avons connu auparavant. Sinon son ordre, ou l’ordre nouveau et créatif, ne peut s’établir chez l’humain. L’humain ne peut servir l’Intelligence réelle et la logique, il doit vivre de l’une ou de l’autre.

La logique contraint l’esprit de l’humain à suivre la démarche de l’ego, et ceci est très néfaste pour l’humain car l’ego de l’humain, tel qu’il est, est une illusion, tandis que l’esprit est réel. L’ego doit être le plan sur lequel l’esprit se manifeste dans l’humain mais l’humain ne comprend pas encore l’illusion de l’ego car l’humain vit de son ego, de sorte que l’illusion de l’ego n’est pas encore claire dans son esprit, car son esprit n’est pas présent dans l’ego.

Dès que l’ego rationalise, il prend part à une activité mentale qui est sous-jacente à l’activité de l’esprit. C’est pourquoi l’humain doit devenir conscient d’un cinquième plan de vie, au-delà du matériel, du vital, de l’astral et du mental inférieur, car c’est sur ce cinquième plan de vie ou le mental supérieur ou supramental, que l’esprit se manifeste et que l’humain prend conscience d’une Intelligence réelle, d’une intelligence  universelle et cosmique.

La logique, le rationalisme, bloquent cette conscience car ils s’attribuent l’intelligence, lorsqu’en fait ils ne s’attribuent qu’une forme inférieure d’intelligence qui est sous-jacente à une Intelligence supérieure et réelle.

Tant que l’humain rationalise, il évite de se confronter avec l’Intelligence réelle, de sorte qu’il en est constamment exclu, aveugle et cette condition le prédispose à ne pouvoir comprendre comment et pourquoi l’ego peut être illusoire, c’est-à-dire façonné de pensées non issues, non créées par cette Intelligence pure, mais par une intelligence inférieure, affectée à travers le plan astral par d’autres entités qui œuvrent dans un plan inférieur du mental de l’humain.

C’est par le plan inférieur mental que se communique à l’humain l’énergie inférieure de ses pensées, et c’est par ce plan mental inférieur qu’il les utilise et l’instaure dans sa mémoire, d’où l’inconscience de la logique. De là, sa qualité factice d’intelligence par rapport à l’Intelligence réelle supramentale, intelligence de l’esprit chez l’humain.

Lorsque l’humain est logique ou rationalise sa pensée, il subit la réflection de sa pensée et cette réflection ajuste sa pensée jusqu’à ce qu’elle lui semble corrigée ou correcte. Ceci est bien. Mais ce que l’humain ne réalise pas, c’est que même la pensée réfléchie est le produit d’un influx dans son cerveau, et que cette pensée est toujours sous le contrôle d’une intelligence qui maintient l’illusion de l’ego

Ce n’est que lorsque l’illusion de l’ego a été découverte par l’humain que la pensée cesse graduellement d’être réflective pour devenir générative et créative. Alors la logique n’est plus, et la réflection plus nécessaire. Ce qui donne à l’humain l’illusion de l’ego, c’est justement son pouvoir de réfléchir. Si l’humain perdait cette capacité, il verrait facilement que son ego est illusoire et que son esprit œuvre derrière la forme.

Mais lorsqu’il réfléchit, le mode de pensée se superimpose sur lui-même, c’est-à-dire que la façon de penser se crée un mirage, le mirage que j’appelle le « je pense ». Et ce « je pense », bien qu’il soit fonctionnel, n’a aucune réalité, car ce n’est pas le « je » qui pense, mais le « je » qui pense qu’il pense. De là, le développement de la faculté rationnelle, aux dépends du pouvoir créatif de la pensée humaine supérieure. Il est évident que l’ego, le « je » qui pense, ou semble penser, voudra penser des pensées logiques et écarter ce qui ne lui semble ne pas être logique. Et de ça, écarter toute pensée créative et objective qui pourrait l’instruire autrement.

La logique supporte l’humain dans sa transaction réflective, mais lui enlève le pouvoir de connaître la vie telle qu’elle est. Donc elle lui substitue un mensonge véritable pour le réel, et ce mensonge véritable a tellement de sens qu’il devient éventuellement impossible à l’humain de reconnaître la différence entre ce qui a du sens et ce qui est réel. Voilà le produit de la logique. Donc, pour lui, ce qui a du sens est logique et le réel de la fantaisie, ça mène loin de la logique.

Donc la logique inverse, le rôle de la pensée donne à l’humain l’impression qu’il est intelligent réellement, alors que son intelligence devient de plus en plus astralisée, c’est-à-dire dominée par des forces qui ne font pas partie de la lumière. Inutile d’évoquer un tel danger pour l’humanité à longue échéance. Ce n’est plus l’humain qui domine pour le bénéfice de l’humain, c’est la mort qui domine la vie matérielle. C’est pourquoi l’humain tue, parce que tuer fait partie de l’activité qui émane de ces plans.

La logique, bien qu’elle soit une facette seulement de la faculté intellectuelle, doit être une fonction de l’intelligence humaine, et non une domination de l’intelligence. En science par exemple, elle est une fonction de l’intelligence, de là le progrès de la science. Mais elle ne doit pas devenir une domination chez l’humain scientifique, sinon la science devra un jour, elle aussi, être remplacée par une science plus intelligente, plus réelle.

La réaction de la jeune génération dans les années soixante à la science enseignée dans les universités reflète très bien la limite que doit avoir la fonction de la logique dans la vie humaine. Et ce premier assaut de l’humain contre l’abrutissement de la logique n’est pas le dernier. Le premier assaut fut livré par une jeunesse enivrée de liberté, bien que ce fût une fausse liberté de l’ego. Demain, l’assaut sera livré, non pas par une jeune génération inconsciente, mais par une génération conscientisée, et cet assaut sera final car le pouvoir de l’Intelligence créative et non logique sera manifesté, et l’armature de la science moderne, sa logique, sera détruite, anéantie dans sa forme présente, devant le pouvoir exponentiel de l’Intelligence pure traversant le cerveau éthérique de l’humain, avant de se reproduire à travers le cerveau matériel. Ce sera la science de l’avenir, ce sera la magie de demain. Ceci marquera la fin de l’ère moderne.

La logique traite de ce qui est apparent, mais ce qui est apparent n’est pas nécessairement ce qui est plausible, meilleur pour l’humain. Dès que l’humain utilise sa logique, il agit contre la vie et éventuellement il en paye le prix. La vie a ses propres lois et l’humain doit apprendre les lois de la vie, doit apprendre à vivre selon ces lois, s’il veut bien vivre sur la Terre. Et bien vivre sur la Terre requiert que l’ego soit à l’écoute, en harmonie avec la vie, sinon il doit mourir et perdre conscience, et ne pas connaître la liberté de son esprit.

La logique, le rationalisme, sont des habitudes de vie inconsciente dues à la mauvaise éducation de l’humain. Les institutions humaines sont à la base de cette déformation, et un jour ces institutions devront être transformées. Et c’est à cause de l’humain conscient, qu’elles ne pourront plus survivre telles qu’elles le sont aujourd’hui, car elles ne pourront plus influencer son esprit. La logique intervient dans la vie mentale de l’humain et lui fait sentir que sa pensée possède l’intelligence nécessaire pour comprendre ce dont il doit comprendre. Et pourtant l’humain doit découvrir l’alternative à cette forme d’intelligence limitative.

Pourquoi la logique est-elle si puissante chez l’humain ? Pourquoi est-elle ou représente-t-elle le summum de la qualité intellectuelle ? Parce que l’humain ne connaît pas d’autres formes d’intelligence, ne connaît pas d’autres niveaux d’intelligence dont la nature puisse éclipser la logique. Parce que la logique est à l’humain de la cinquième race, ce que l’Intelligence pure, supramentale, sera à la sixième.

La logique s’impose à cause de la singularité de son approche à la solution des problèmes de toutes sortes. Mais sa fonction n’est pas englobante, elle n’est pas vitale, elle n’est qu’existentielle, mécanique et fondée sur la mémoire. Or, l’humain a besoin, pour bien vivre, d’exploiter une intelligence dont il peut se nourrir, c’est-à-dire une intelligence qui est l’expression de la vie créative, au lieu de l’expression de pensées formulées selon un code social qui est toujours parallèle  à la conscience sociale, plutôt que  la conscience individuelle et personnalisée de l’être conscient.

La logique ne peut déterminer la vie de l’humain. Elle peut lui faire suivre le contour d’une vie mesurée à l’échelle de ses émotions et de son intellect, mais elle est impuissante à raccorder le réel, c’est-à-dire l’intelligence de son esprit, avec le réel matériel ou les conditions de la vie matérielle.

Pourquoi l’humain trouve-t-il la vie difficile ? Et essaye-t-il logiquement de se la faciliter tout en se creusant un fossé ? Parce qu’il ne réalise pas que la logique est impuissante à lui fournir la volonté et l’Intelligence pure dont il a de besoin pour écarter de sa vie les pièges qui lui sont tendus de mille et une façons, en raison des influences qui marquent, surtout aujourd’hui, le visage de la vie quotidienne.

Si l’humain ne possède pas, ou n’a pas, une intelligence libre des influences de la vie, comment voulez-vous qu’il vive sa vie selon les lois de la vie ? Il ne le pourra guère et il se verra forcé de vivre sa vie selon les lois sociales de la vie. Et ceci ne peut durer qu’un temps, c’est-à-dire qu’un jour ou l’autre, les lois sociales de la vie étant imparfaites, car issues d’intelligences exispérientielles et imparfaites, la vie de l’humain n’aura plus de substance, et il sera forcé alors d’exercer son droit d’humain selon le droit que lui démontre l’Intelligence réelle de la vie.

L’humain doit connaître une évolution, une révolution, une mutation dans son mental, et cette élévation de son esprit ne peut être créée en lui que par les forces de l’Intelligence supramentale. Mais pour que l’intelligence supérieure s’installe ou commence sa descente dans l’humain, une porte doit lui être ouverte, et cette porte ne peut lui être indiquée que par cette même intelligence qui connaît toutes les voies d’accès et de développement chez l’humain.

La logique interfère avec cette intelligence car elle possède l’humain. Or l’intelligence ne doit pas posséder l’humain, l’humain doit la posséder. Or, pour que l’humain la possède, il faut qu’il en soit maître, c’est-à-dire qu’elle doit convenir au meilleur de lui-même, elle doit éveiller en lui le plus grand d’elle-même, elle doit fondre avec lui, afin que sa vie soit totalement et parfaitement intelligente et non simplement logique.

D’ailleurs, le mot « logique » est une invention de l’intellect, de l’intelligence inférieure de l’humain pour se donner de la prestance, de la valeur. Mais cette prestance et cette valeur demeurent toujours illusoires, toujours une illusion du mental inférieur de l’humain qui glorifie cette sorte d’intelligence aux dépends d’une plus grande, plus vitale, plus réelle intelligence qui fait partie de sa réalité universelle et qui ne convient pas à sa forme inférieure et involutive.

La logique est la mesure du développement intellectuel de l’ego et non de son intelligence. Et après l’intellect, il y aura d’autres phases d’évolution. Et après l’Intelligence supramentale, il y aura la phase créative de l’humain où sa pensée se matérialisera dans la matière, ainsi de suite... Or, si l’humain a l’impression aujourd’hui que la logique est la phase finale de son évolution mentale, il connaîtra d’amères surprises, il se verra obligé un jour ou l’autre de faire face à la musique par lui-même, s’il n’a pas été suffisamment sensible à l’appel de ceux qui s’avancent déjà dans cette nouvelle courbe d’évolution.

La logique ne peut transposer en termes humains des conditions de vie et d’intelligence qui sont en-dehors de sa vision, de son entendement. Elle ne peut que servir de passage temporaire entre l’humain involutif et l’être supramental de demain.

L’être humain ne peut se rapprocher de la compréhension du phénomène humain qu’en retournant à la source même de son intelligence, et cette source se situe sur une longueur d’onde qui ne peut être employée mécaniquement par l’humain et qui ne peut être régie par l’ego. L’humain qui n’a pas assez de flair pour réaliser que l’intelligence derrière la nature peut se canaliser à travers lui et devenir expressive, devra s’en tenir à une conclusion que l’avenir terrassera et enterrera.

La vie et son intelligence fut avant l’humain et donna naissance à l’humain, et ce dernier sera forcé de reconnaître un jour que le temps est venu pour que cette intelligence se fasse connaître par la parole et la pensée objective et créative, et non plus seulement à travers l’évolution minérale et biologique des formes qui agrémentent notre planète. La vie va beaucoup plus loin que ça, et son porte-parole, l’intelligence universelle supramentale, doit aussi naître sur le globe, maintenant que l’ego de l’humain a pris conscience suffisamment de lui-même, de ses possibilités.

Mais l’ego trahit son intelligence, car la logique est plus près de ses sens, tandis que l’Intelligence supramentale prépersonnelle, universelle et à la fois personnelle, se situe au-delà de ses sens et n’est aucunement influencée par ces derniers. Les sens de l’humain ne sont que les fenêtres de la conscience, et leur rigidité, qui convient à la vie matérielle et à la sécurité du corps matériel, ne doit en rien empêcher que l’évolution se poursuive sur la Terre.

Ceux qui commenceront à prendre conscience de leur intelligence nouvelle verront qu’elle ne peut s’arrêter ou retourner en arrière lorsqu’elle a commencé sa percée à travers la conscience de l’humain. Elle grandit et pousse les limites de son territoire. Et la logique humaine, comme une armée en retraite, échange avec elle les derniers coups avant la conquête finale de l’Intelligence supramentale contre l’intelligence de l’humain, l’intelligence inférieure, la logique de la cinquième sous-race.

La défaite éventuelle de la logique au profit de l’intelligence instantanée permettra de rééquilibrer les forces sociales du globe et réorganiser la société de l’humain. Ce développement éventuel et inévitable coïncidera avec une nouvelle notion de la valeur de la vie qui viendra, ou donnera suite à l’anéantissement des forces sociales qui ont depuis très longtemps, et surtout au vingtième siècle, voulu coincer l’humain contre le mur, et l’enfermer dans une enveloppe où son esprit perdait de plus en plus de liberté d’expression, sans parler de liberté d’action.

L’être humain est mu par des forces subtiles qui mutilent, tant qu’il est inconscient, sa liberté. Mais dès qu’il reprend contrôle de son intelligence, quand il reprend conscience, ces forces ne peuvent continuer à le garrotter, et elles se doivent de ne plus retenir le mouvement naturel et cosmique de son évolution. Nous sommes à ce stage aujourd’hui sur la Terre.

L’humain a perdu contact avec l’invisible, et ce contact doit et sera renoué. Mais pour que cette phase naisse, il est et sera nécessaire que l’humain passe de la logique à l’Intelligence pure, à l’Intelligence instantanée, car seule cette dernière peut ouvrir ses centres supérieurs afin de le rendre sensible aux forces qui évoluent au-delà des frontières de la matière.

L’intervention de la logique dans la vie humaine restreint les facultés extrasensorielles de l’humain et abrutit son pouvoir vibratoire. Le pouvoir vibratoire de l’humain est la simulation sur le plan matériel de l’énergie cosmique emmagasinée dans ses centres, dans ses corps subtils. Or, ces corps subtils doivent être conscientisés, c’est-à-dire qu’ils doivent êtres rééduqués à une présence énergétique dont l’humain a perdu conscience, à cause du pouvoir de ses sens et de l’unification de ses centres avec cette partie inférieure de lui-même : son intellect.

La logique, bien qu’elle ait servi l’humain et sa civilisation, est aussi intervenue entre l’humain et la partie cosmique en lui, et cette intervention coûte aujourd’hui très cher à l’humanité. L’évolution de l’humain est liée à la destruction de la logique subjective et à la prise de conscience de l’intelligence instantanée.

Cette correction de l’activité mentale créera chez l’individu un mode de vie nouveau, non pas dans l’extériorisation de sa conscience, mais à cause de son nouveau rapport avec la conscience sociale et la mémoire de cette conscience vis-à-vis de l’individu. De sorte que le comportement humain ne sera plus une projection de l’humain contre un tableau socio-historique, mais une réforme du contenu humain vis-à-vis du socio-historique. De sorte que l’individu deviendra la règle de mesure et la mesure de l’action sociale, au lieu que l’action sociale soit superimposée sur l’individu pour le bénéfice de la société.

Ce ne sera plus la société qui dictera la loi de l’évolution, mais l’individu qui créera la loi sociale selon le pouvoir créatif de l’Intelligence supramentale. La logique n’interviendra plus dans la conscience individuelle comme par le passé. L’être humain pourra alors reconnaître la différence entre une vie calquée sur des événements sociaux, qui la forcent à être vécue selon l’orientation qu’ils veulent bien lui donner, et une vie qui dicte la direction aux événements sociaux, afin que la vie puisse être réelle, c’est-à-dire convenir totalement et parfaitement à l’humain, au lieu d’être le produit d’un marketing qui se nourrit de l’individu, de ses forces, pour se créer une machinerie qui ne cesse de gober la conscience des populations.

Seul l’humain conscient dont l’intelligence instantanée et supramentale est à l’origine de son action peut mettre un terme à l’action délirante d’une conscience sociale, totalement découpée de la réalité de l’humain. Seul l’être conscient peut être suffisamment fort, centrique, pour voir le jeu de la conscience sociale, et ne pas jouer ce jeu en dehors des normes qui conviennent à son Intelligence réelle.

La logique peut tout interpréter pour tout falsifier, car elle n’est pas intelligence, elle n’est que mémoire réinventée et réutilisée. La logique fait partie opposée à la vie, elle est le produit actif et dynamique de la mort et de son pouvoir sur l’esprit de l’humain. La logique est tellement morte à la vie, que l’humain qui s’en nourrit trop détruit sa vie et se lance à la poursuite de l’illusion facile que créent la mémoire et la conscience sociale, son miroir. Tant qu’un humain n’est pas capable de se tenir seul sur ses deux jambes sur le sol de l’intelligence, il n’est pas intelligent, il n’est que mécaniquement esclave de sa mémoire.

Le danger qui menace aujourd’hui l’humanité, ce n’est plus seulement le désir animal humain, c’est la logique poussée à des extrêmes tellement avancées que l’intelligence de l’humain ne lui appartient plus. Elle appartient à ces forces qui manipulent l’énergie mentale et émotive de l’humain, à partir de dimensions qui lui sont invisibles et aujourd’hui inaccessibles, et que seul un petit nombre relatif de voyants sur la Terre peuvent percevoir. La logique extrême de l’humain l’a mené, conduit, à la limite du gouffre. Et les années à venir seront témoins de la différence réelle entre la logique et l’Intelligence réelle, la logique apparente et mécanique et l’Intelligence supramentale.

La logique équivaut au mal bien organisé, lorsqu’elle ne sert plus l’humain.

Fin enregistrement.

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