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Hommage à Bernard de Montréal
3 décembre 2020

La tolérance

51b 

Si nous regardons le phénomène de la tolérance, nous y trouvons plusieurs aspects qui doivent être bien expliqués afin de lever le voile sur ses composantes plus ou moins bonnes, selon le cas, selon l'expérience, selon le tempérament, et la nature de l'humain.

Être tolérant envers l'humain demande que l'on puisse être intelligent de soi-même.

Un humain qui est intelligent en lui-même peut être tolérant de l'autre parce qu'il sait intuitivement, vibratoirement, que l'autre a ses faiblesses.

Si l'humain est intelligent en lui-même, il est capable de facilement être tolérant, c’est-à-dire que sa tolérance ne lui enlève rien. Si la tolérance lui enlève quelque chose, il n'est pas tolérant, il est simplement faible.

Pour qu'un humain soit tolérant d'une façon créative, il faut qu'il soit fort, d'une façon naturelle et intérieure, il faut qu'il soit dans son intelligence et dans sa volonté. Si l'humain n'a pas d'intelligence, il n'a pas de volonté, sa tolérance ne lui sert à rien, le lui sert simplement à imprimer en lui une sorte de vibration dans sa conscience astrale, et ceci retarde sa nature réelle, c’est-à-dire que ceci retarde la descente en lui de l'intelligence, et de la volonté et lui donne plutôt de la spiritualité, ou une attitude spirituelle. Si l'humain a trop d'attitude spirituelle, il se vide vis-à-vis de l'autre,  parce qu'il n'est pas capable de savoir quand il doit arrêter sa tolérance pour devenir ferme.

Il n’est pas toujours bon d'être tolérant à outrance, parce que si on est tolérant à outrance, on empêche une autre personne de grandir ou de prendre conscience d'elle-même, par contre, il est nécessaire d'être tolérant envers l'humain, parce que les humains n'ont pas encore atteint un niveau d'évolution suffisamment avancée pour être suffisamment dans leur intelligence et leur volonté et ne pas nuire à l'autre.

La tolérance, elle est belle, elle est grande, lorsqu'elle est Intelligente. Si elle n'est pas Intelligente, elle est faible dans sa nature, elle ne permet pas à l'humain de se servir de sa résistance créativement.

La tolérance doit être un outil dans leurs relations humaines. Elle doit servir à allonger le temps dans les relations humaines, elle doit servir à permettre que deux individus avec le temps, s'ajustent, s'adaptent l'un à l'autre.

Si la tolérance est faible, au lieu de permettre que deux individus s'adaptent l'un et l'autre, elle fera en sorte que celui qui est faiblement tolérant, devienne l'âne de l'autre : elle fera en sorte qu'il supporte les faiblesses de l'autre.

Être tolérant dans le sens créatif conscient n'implique pas de supporter l'autre, cela implique simplement d'avoir suffisamment de résistance pour tenir l'autre, pour le garder dans son propre champ d'expérience. Mais lorsque le temps est venu pour expulser l'autre de son champ d'expérience parce que la tolérance a atteint ses limites, il est important pour l'humain d'avoir suffisamment de volonté et d'intelligence pour pouvoir le faire. Si l'humain n'a pas cette volonté ni cette intelligence, la tolérance deviendra pour lui une facture qu'il devra payer. Et il vient un moment, dans la vie de l'humain, où il est fatigué, épuisé, de payer des factures pour les autres.

La tolérance est une très grande qualité, elle fait partie réellement du pouvoir interne de l'humain, mais si elle demeure simplement une qualité subjective, elle peut facilement être un défaut. Si par contre, elle est réellement une qualité, dans ce sens qu’elle est réellement créative, la tolérance devient un outil dans le développement des relations humaines et cet outil peut permettre, avec le temps, de développer des relations humaines à très longue porté

Tant que la tolérance n'est pas un outil perfectionné, tant qu'elle n'est pas un outil parfait, celui qui est tolérant de façon faible perd de l'énergie. Et lorsqu’on perd de l'énergie, on perd de la conscience. La tolérance doit avoir la qualité d'être merveilleuse. C'est-à-dire que si l'on regarde une personne tolérante, dans le sens créatif, on s'aperçoit que la tolérance est merveilleuse, qu'elle est une force intérieure qui supporte la personnalité et qui permet à la personnalité de supporter l'autre. Donc la tolérance, dans le fond, est une action à trois voix.

D'abord elle commence sur le plan créatif de l'intelligence consciente de l'humain, elle passe à travers sa personnalité pour lui donner la résistance et la personnalité elle-même, conscientisée par cette énergie, supporte temporairement l'autre qui a besoin d'être supporté, afin que s'établisse entre les deux un pont, afin que s'établisse entre les deux une communication qui doit éventuellement être créative et rémunérative pour les deux.

Si la tolérance ne sert pas à créer éventuellement un pont solide entre deux êtres, il vaut mieux qu'il n'y ait pas de pont, parce que le pont qui serait construit serait un pont illusoire et éventuellement, le poids de la relation ferait tomber le pont entre les deux personnalités.

Et pour être intelligemment tolérant, il ne faut pas avoir de spiritualité parce que si nous avons trop de spiritualité, nous nous servirons de la tolérance pour spiritualiser les autres. Et il ne s'agit pas pour l'humain conscient de spiritualiser l'humain, il s'agit pour l'humain conscient de l'amener, petit à petit, à travers sa tolérance, à voir des choses qu'il ne peut pas voir à travers la parole, mais qu'il ne peut voir qu'à travers l'action, c’est-à-dire l'action qui est si tolérante et qui permet au comportement conscient de se manifester en une forme d'Amour, en une forme d'amitié réelle, une amitié profonde.

Donc un être intelligemment tolérant, est un être qui est capable de substituer sa présence pour celle d'un autre, afin de permettre à l'autre de grandir devant lui et de grandir à l'intérieur de lui-même. Si un être conscient est intelligemment tolérant, automatiquement l'autre grandira devant lui, parce qu'il lui permettra de grandir, et aussi l'autre grandira en lui-même, parce qu'il aura la chance de s'exprimer et de faire selon le niveau de sa conscience. Et cette opportunité qu'il aura d'agir selon le niveau de sa conscience sera respectée parfaitement par celui qui est intelligemment tolérant. Il est donc important, pour que l'humain grandisse, pour que deux êtres grandissent ensemble, que l'un soit tolérant envers l'autre.

Les deux n'ont pas besoin d'être tolérants, mais un des deux doit être tolérant et lorsque deux êtres sont très conscients, à ce moment-là, la tolérance n'est plus importante, elle n'est plus nécessaire, parce que l'un ne peut plus avoir besoin de l'autre, les deux étant parfaitement ajustés. L'un sert à l'autre à véhiculer de l'énergie, de l'intelligence et de la volonté, et les deux sont parfaitement en harmonie, alors, à ce moment, la tolérance, en tant qu'outil pour former le pont, n'est plus nécessaire puisque le pont a été formé par l'énergisation des deux personnes.

Donc la tolérance existe, est nécessaire, parce que deux êtres ne sont jamais au même point d'évolution. Elle est nécessaire parce que deux êtres n'ont pas la même sensibilité à leur énergie, donc deux êtres ne sont pas dans le même stage de perfectionnement vis-à-vis d'eux-mêmes.

Mais si deux êtres sont suffisamment avancés dans le perfectionnement vis-à-vis d'eux-mêmes, ce n'est plus important que l'un soit plus avancé que l'autre, parce qu’à ce moment-là, la tolérance n'est plus nécessaire, puisque les deux, bien qu'il puisse y avoir une différence de sensibilité dans la conscience, les deux ont atteint le niveau maximal du respect de l'un pour l'autre.

Donc avoir de la tolérance, c'est avoir du respect pour une personne.

Avoir de la tolérance intelligente, c'est pouvoir respecter intelligemment une autre personne. Avoir une tolérance spirituelle, ce n'est pas respecter une autre personne, c'est avoir l'espoir que cette autre personne nous croie charitable.

Il y a une fine ligne de démarcation entre la tolérance intelligente et la tolérance subjective et spirituelle. L'une fait partie de la personnalité, l'autre est le produit de l'activité de l'énergie créative à travers le corps mental et le corps émotionnel de l'humain conscient, donc l'une est une attitude et l'autre est inévitablement un travail créatif sur soi.

Pour que la tolérance soit bien fondée et quelle donne ses fruits, il faut que l'être conscient réalise que lorsqu'il est tolérant, il est en même temps patient sur lui-même, patient pour lui-même.

Si l'être conscient qui est tolérant ne réalise pas qu'il se fait un travail sur lui, à ce moment-là, il perd de vue la nécessité de la tolérance et à ce moment-là il transfère sur l'autre l'aspect subtilement négatif de sa tolérance subjective. Autrement dit, il n'aide pas l'autre, il ne fait que s'assujettir à sa propre faiblesse.

En opposition à la tolérance, il y a l’intolérance. Ici, le problème est très différent.

L'être intolérant est un être qui ne peut pas faire surgir en lui-même suffisamment de force créative pour neutraliser l'impact qu'a, sur sa personne, la personnalité d'un autre donc, automatiquement, l'être qui est intolérant est un être qui manque de psychologie, c’est-à-dire qui manque d'intelligence ou qui a un manque dans son intelligence.

Avoir un manque dans son intelligence, c'est ne pas pouvoir réaliser qu'on n'est pas le nombril du monde.

Donc l'être intolérant est un être qui a un certain orgueil, qui a une certaine vanité dans l'esprit.

C'est un être qui se prend au sérieux et qui est aveuglé par son ego.

Un être intolérant a beaucoup de difficultés dans son rapport avec les humains parce qu'il a l'impression que ceux qui sont autour de lui manquent d'intelligence, lorsqu'en fait ce ne sont pas ceux qui sont autour de lui qui manquent d'intelligence, c'est lui qui est empoisonné par l'impression qu'il a d'être supérieur à eux.

Un être intolérant se rendra graduellement malade parce que le monde autour de lui, surtout le monde de plus en plus excité ou excitable, le fera tellement vibrer qu'il ne pourra plus contenir l'énergie extérieure dans son plexus solaire, lorsqu'il ne pourra plus contenir cette énergie, elle se déversera sur ses organes, et débalancera l’éther vital de ses organes.

L'intolérance est une maladie, une maladie du cerveau et non une maladie de l'esprit. C'est une maladie du cerveau dans ce sens que l'esprit n'est pas capable de bien faire fonctionner le cerveau. Lorsque je dis que c'est une maladie, c'est effectivement une maladie. Il y a des gens qui sont tellement intolérants que leur intolérance devient éventuellement une sorte de rage contre le monde et si cette situation va trop loin, il se peut que ces gens, à un certain moment, commettent des actes antisociaux qui peuvent aller jusqu'à la criminalité.

Un être intolérant est un être malheureux, malheureux parce qu'il ne peut se faire beaucoup d'amis, qu'il ne peut supporter beaucoup d'amis et qu'il ne peut être supporté par beaucoup d'amis, parce que dans l'intolérance, il y a un prix à payer. Les humains ne sont pas fous : si un être est réellement évidemment intolérant, il vient un point où les gens ne sont plus intéressés à être dans son entourage donc il se trouve seul. Sa solitude peut devenir très profonde, très grande, et de là, il peut facilement devenir malheureux.

Souvent l'être intolérant, ne réalise pas qu'il est intolérant, parce qu'il y a en lui des mécanismes subjectifs qui rationalisent son intolérance et qui lui font croire qu'il a raison de l'être, parce que ceux qui sont autour de lui ne sont pas suffisamment intelligents. Un être intolérant a beaucoup de difficultés à voir les choses en face, il a beaucoup de difficulté à comprendre que le monde n'est pas ou ne doit pas, ou ne peut pas, être toujours à sa mesure et parce qu'il a cet état d'esprit, il peut facilement se tromper. C'est-à-dire, qu’à cause de son intolérance, il prendra pour acquis certaines choses, alors qu'il remettra en question d'autres choses et ce sont les choses qu'il aura remises en question, qu'il aura facilement balayées, qui seront en fait les choses les plus près de la réalité.

L'être intolérant, est un être qui manque d'esprit, c'est un être qui manque d'esprit parce qu'il n'a pas suffisamment d'énergie dans le mental pour contrôler l'aspect émotif de son intelligence.

Lorsqu’un être a beaucoup d'esprit, l'énergie émotionnelle qui se verse ou qui affecte son intelligence, est contrôlée par son esprit. Nous disons alors qu'il a une certaine maturité, qu'il a un certain équilibre, qu'il n'est pas prisonnier de la polarité de l'émotion et de l'intellect.

L'être intolérant est prisonnier de la polarité, de son intelligence et de son émotion, et cette intolérance demeure jusqu'au jour où il réalise, par expérience, que son intolérance lui nuit. Tant qu'il n'a pas réalisé que son intolérance lui nuit, il ne peut pas prendre contrôle d'elle. C'est pourquoi son état d'être malheureux peut durer très longtemps et ce n'est pas la faute des autres, c'est toujours la sienne. Un être intolérant peut rendre, par exemple, une femme ou un mari, ou des enfants, extrêmement malheureux dans une famille, parce qu'il trouble constamment l'éther.

La moindre chose, le moindre mot, la moindre action, le rend agressif. Une telle condition, si elle dure pendant des années, peut marquer l'esprit de ceux qui sont supposés être des êtres chers.

L'intolérance est un fait malheureux dans la vie de l'humain, autant dans la vie de l'humain public que dans la vie de l'humain privé et elle est tellement répandue dans le monde d'aujourd'hui, que les chances d'une réalisation commune sont de plus en plus réduites au fur et à mesure que le climat social s'aggrave.

Sur le plan humain, en ce qui concerne l'humain conscient, il est très important que ce dernier réalise la gravité, l'importance, de ne pas être intolérant.

Il est important que l'humain conscient élimine de sa vie cette faiblesse car avec la force vibratoire qui commence à couler en lui, s'il est intolérant, cette force pourra devenir facilement destructive, voilà le grand danger de l'intolérance chez l'être conscient.

L'être conscient n'a plus les mécanismes psychologiques que possédait auparavant l'être inconscient, ses centres d'énergie sont plus ouverts à l'énergie, et automatiquement, il lui est plus facile de canaliser une plus grande force, une plus grande quantité de cette énergie. Et s'il est intolérant de nature et que cette énergie passe en lui, il est évident qu'elle créera de très grands désastres, à cause de la sensibilité croissante de l'être conscient à cette énergie. Il devient essentiel qu'il y ait proportionnellement une diminution dans son intolérance.

L'intolérance, vis-à-vis de nos enfants, peut être meurtrière, parce qu'elle enlève à nos enfants la liberté d'action dont ils ont besoin pour bien exprimer leur personnalité. Donc si un être est intolérant, il empêchera son enfant de grandir, de se manifester, de croître, de prendre de l'expansion au niveau de sa conscience créative et de sa personnalité en évolution. L'intolérance pourra infirmer à jamais le caractère naturel de cet enfant, et lui enlever les outils dont il a besoin pour devenir un être créatif, un être bien balancé, un être qui, naturellement, a la capacité de se situer seul et confortablement devant le monde, s'il est bien éduqué, s'il est élevé avec amour et patience. Et donc chez le personnage qui est intolérant, il y a un manque d'amour, il y a un manque de patience. L'amour qu'il y a en lui est très souvent un amour qu'il a pour lui-même d'abord, avant de pouvoir l'avoir pour les autres.

Donc l'être intolérant est un être automatiquement égoïste.

Il y a une relation étroite entre l'égoïsme et l'intolérance.

L'intolérance est une faille de la personnalité pour laquelle il n'y a pas d'excuse possible.

Il n'y a pas d'excuse possible parce que cette faille ne relève que de soi, elle ne relève pas des autres, elle n'est pas causée à cause des autres, elle est causée à cause de soi-même, donc s'il n'y a pas d'excuse possible pour l'intolérance, il est évident que l'être intolérant ne pourra jamais recevoir de l'extérieur une approbation ou une autre pour son caractère, pour sa façon d'agir. C'est pourquoi, petit à petit, il perdra l'amitié, la sympathie, de ceux qui sont autour de lui lorsque son intolérance se manifestera parce que les personnes autour de lui n'auront pas suffisamment d'amour à lui donner, puisque lui-même, dans son égoïsme, n'est pas capable de leur donner de l'amour.

Donc dans le fond, le type qui est intolérant, est un type qui manque d'amour en lui et ce manque d'amour, ce manque de bienveillance, est le prix qu'il doit payer pour sa vanité et son orgueil. Et comme ces deux aspects font partie de l'être intolérant, il est évident qu'il peut se passer d'amour, donc se passer des autres, mais seulement en apparence, car aucun humain ne peut vivre seul.

Si l'intolérance va trop loin, elle deviendra possiblement violente.

Si elle ne devient pas violente, elle sera tellement apparente dans son manque de lucidité, que ceux qui sont autour de cette personne se verront obligés, à un certain moment, de prendre contrôle de la situation et d'empêcher que l'être intolérant fasse trop de fracas dans leur vie ou leur impose trop sa volonté. À partir de ce moment-là, il y aura une réévaluation, un réajustement dans les relations humaines, et c'est là que cet être pourra facilement se trouver seul, assis sur son rocher. C'est la solitude qui lui fera réaliser son erreur, son manque de patience. À partir de là, il y aura pour lui l'espoir, c'est-à-dire qu'il y aura pour lui une nouvelle adaptation, un changement d'attitude, et probablement qu'à partir de ce moment-là, ceux qui étaient auprès de lui auparavant, qui s'en étaient un peu éloigné, reviendront vers lui et lui permettront maintenant d'apprécier sa relation avec eux, dans un climat d'amitié et de confiance plus stabilisée.

L'être intolérant crée autour de lui une sorte d'anxiété dans l'éther, une sorte de nervosité dans l'éther.

Les enfants qui sont plus chétifs développent la crainte. La femme aussi, qui est plus faible sur le plan physique, peut développer de la crainte. Donc dans la famille, dans le milieu intime, avec le temps, règne une sorte de paix sournoise, une paix qui n'est pas réelle, une paix qui n'est pas excitante, mais une paix qui est étouffante.

On ne sait jamais ce qui va se passer, on ne sait jamais ce qui va nous tomber sur la tête, on ne sait jamais quand nous recevrons le pied au cul !  Donc imaginez-vous que pour un enfant, c'est une situation pénible. Il ne faut pas être surpris si les enfants qui naissent dans une telle ambiance grandissent avec de l'insécurité, avec des complexes d'infériorité et une vue d'ensemble de la vie plutôt assombrie.

L'être intolérant, rencontrera un jour chaussure à son pied. Et c'est à partir de ce moment qu'il commencera à diminuer dans sa fausse grandeur, et qu’il prendra la grandeur qui lui va bien. L'être intolérant n'aime pas qu'on lui fasse la remarque, il n'aime pas qu'on lui fasse la leçon, il n'aime pas apprendre des autres. Il aime, ou préfère plutôt, avoir l'impression d'être intelligent de lui-même. Ceci n'est pas mauvais en soi, mais c'est l'attitude qui le motive qui peut facilement détériorer sa relation avec les humains. Là où la tolérance qui manque d'intelligence est une faiblesse, l'intolérance est un défaut donc si un humain se conscientise, il est évident que le défaut, qui est caractériel, sera amené à disparaître avec les souffrances initiatiques.

Un humain ne peut pas entrer dans la conscience universelle, ne peut pas se conscientiser, sans que ce défaut, cet aspect de lui-même, soit totalement brûlé en lui, donc l'être qui est tolérant ou qui manque d'intelligence dans sa tolérance, ne souffrira nécessairement pas de l'énergie de l'initiation.

Mais l'être qui est intolérant, définitivement souffrira de l'énergie initiatique parce que cette énergie doit nettoyer, débloquer ce qui empêche l'intelligence d'être balancée avec le centre émotionnel. Il est alors plus dangereux pour l'évolution d'être intolérant que de vivre une tolérance qui manque de fermeté.

L'être qui se conscientise apprend à être de plus en plus en équilibre, il apprend avec le temps à réaliser ses points faibles. Cette réalisation se fait de plus en plus sentir lorsqu'il commence à percevoir l'énergie. Lorsque l'énergie commence à descendre dans l'humain, il commence à réaliser qu'effectivement, il est une coque. Alors que sa partie universelle ou cosmique agit derrière cette coque, l'intolérance peut devenir un aspect fondamental de sa transformation, dans le sens que l'intolérance peut devenir un des plans sur lequel l'énergie doit travailler afin de rendre cet humain plus stable, plus équilibré et plus heureux éventuellement.

Si l'humain manque de tolérance, il sera amené, par le biais de la très grande patience, à la développer.

Si l'humain est tolérant et manque de fermeté dans sa tolérance, il sera amené, avec le temps, à découvrir et à réaliser le mal qu'il se fait et l'empêchement aussi qu'il impose aussi à d'autres d'évoluer. Il serait bon d'expliquer que chez l'être intolérant, on peut toujours remarquer une tête difficile. Et cette tête difficile, bien qu'elle puisse être intelligente, sera, avec le temps, amenée à une sorte de réconciliation avec les humains. Il faut que l'être intolérant apprenne un jour à pouvoir se réconcilier facilement avec l'humain, se réconcilier dans le sens qu'il doit être capable de ne plus perdre contenance lorsque quelque chose semble aller contre lui, contre son grain.

Dans l'intolérance, il y a une sorte de vexation facile, trop facile, avec les autres, et cette vexation, bien qu'elle dénote une certaine sorte d'intelligence, une certaine agilité de l'esprit, ne peut pas être excusée, parce que la maturité chez l'humain, ou l'humain mature, doit réaliser que tous les humains autour de lui ne sont pas tous issus de son moule. L'intolérance grandit avec le temps ou s'ajuste selon l'expérience et les obstacles. Si elle grandit et n'est pas freinée par l'expérience, elle deviendra une source de grandes souffrances pour ceux qui en seront victimes. Si elle s'ajuste, le bonheur et la joie de vivre retourneront dans le milieu qui, autrefois, était plutôt enfer que ciel.

Ceux qui vivent dans un milieu marqué par l'intolérance ont la responsabilité de lui briser l’échine, mais ceci ne sera possible que s'ils sont forts intérieurement et sans crainte. L'être intolérant a déjà, depuis longtemps, conditionné son milieu à la crainte de lui-même. Mais si le milieu un jour se conscientise, cette crainte sera neutralisée et l'intolérance abattue.

Il ne faut jamais croire que l'intolérance a raison, elle ne semble l'avoir qu'en vertu de son pouvoir explosif. Si les êtres qui entourent un intolérant réussissent à centrer leurs énergies ensembles, ce dernier perdra de sa fausse autorité et redeviendra chaleureux.

L'intolérance soutire à la personnalité sa chaleur humaine, et rend l'humain esclave de ses émotions.

Il faut comprendre aussi que l'être intolérant a souvent ses raisons de l'être. Mais ce n'est pas pour cette raison qu'il faut l'excuser, car on peut très bien vivre et résoudre les problèmes de la vie sans se servir de cet outil de malheur. L'être conscient se sort éventuellement de cette entrave à l'exercice naturel de sa volonté. Mais pour ce, il faut qu'on lui oppose une certaine résistance, car il ne voit pas toujours son intolérance, puisqu'il n'en est pas victime mais plutôt esclave. Il est assez extraordinaire que l'intolérance ne puisse être éliminée par amour, ceci démontre jusqu'à quel point elle est innée et enracinée et qu'il est nécessaire de lui opposer une force pour la détruire.

Il faut que l'être intolérant se fasse un jour acculer au mur par ceux qu'il a confondu par le passé, pour que se fracture cette habitude foncièrement égocentrique. Il s'agit simplement que ceux qui ont à l'acculer aient la force de leurs souffrances. Il doit y avoir de l'amour véritable entre les êtres et non un feu sacré qui plane sur leurs têtes et dont le courroux peut être exécuté chaque fois que l'intolérance brise les barrières du raisonnable.

Donc que ce soit dans le cas de la tolérance faible ou de l'intolérance, le corps émotionnel et le corps mental de l'humain doivent être ajustés au fur et à mesure qu'il se conscientise.

La conscience ne peut pas descendre dans l'humain tant que le mental et l'émotif ne sont pas parfaitement ajustés à sa réalité.

Et l'être qui est tolérant d'une façon faible doit réaliser que sa tolérance n'est pas créative, il ne peut pas se permettre de rationaliser son état d'esprit, de même façon, l'être qui est intolérant doit réaliser son état d'esprit et commencer lentement à le contrôler, afin d'en arriver un jour à pouvoir bénéficier d'une grande paix, autant en lui-même qu'avec son milieu. Ces deux aspects de la réaction émotive et mentale de l'humain à des situations extérieures, reflètent chez l'humain qui est intolérant ou trop tolérant, un débalancement sur le plan émotionnel. Et lorsque l'humain se conscientise, le mental et l'émotion doivent être parfaitement ajustés, sinon, l'énergie qui descend risque de faire exploser, dans le cas de l'humain intolérant, son caractère, ou risque de rendre très malheureux, dans le cas de l'humain trop tolérant, son personnage assujetti à trop de bons et faibles sentiments.

La conscience créative est une conscience créative, et non simplement une conscience relative à des valeurs psychologiques et lorsque cette conscience créative se fait sentir chez l'humain, lorsqu'elle descend dans l'humain, elle élimine petit à petit les obstacles qui, dans le passé de l'humain, étaient considérés comme de grandes vertus ou des attitudes nécessaires

L'humain peut se mentir tant qu'il veut durant sa vie inconsciente, mais lorsqu'il prend conscience, le mensonge devient de moins en moins possible et un jour il devient impossible, donc un jour la fausse tolérance disparaît et un jour l'intolérance n'est plus.

 

 fin enregistrement.

 

 

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