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Hommage à Bernard de Montréal
31 décembre 2020

Le contrôle de la vie.

065b

Quand l’humain est inconscient et qu’il vit sur le plan matériel en fonction des forces sociales, il est normal qu’il puisse subir l’inquiétude ou vivre, ou avoir l’inquiétude, que la vie ne se développe pas dans la direction optimale qu’il voudrait voir et connaître. Mais lorsque l’humain est conscient ou qu’il se conscientise, qu’il est en voie de conscientisation et qu’il commence à comprendre les aspects subtils de la vie, il est très important pour lui de commencer à réaliser qu’effectivement, la vie est et doit être sous son contrôle.

Vous direz : « Mais oui, nous savons ceci, nous comprenons ceci, mais nous ne pouvons rien. »

Et je vous dirais : « Vous ne pouvez rien parce que vous ne faites rien. »

Il n’y a aucune excuse pour l’humain de s’entretenir indéfiniment d’une incapacité créative puisque l’humain a la capacité interne de faire descendre sur le plan matériel l’énergie dont il a besoin pour se donner ce dont il a besoin créativement sur le plan matériel. Cette énergie, elle est là, déjà, dans l’humain si elle ne passe pas cette énergie, c’est qu’il y a encore dans l’individu des mécanismes qui obstruent son passage et ce sont ces mécanismes qui doivent être éventuellement levés, afin que l’humain puisse vivre sa vie en fonction d’une capacité créative qui est à la mesure de sa volonté, de son intelligence, et aussi assise sur une sécurité profonde de la permanence créative de cette énergie.

Mais il semble que nous avons toujours un petit doute en nous de ce que nous pouvons faire. Il y a toujours en nous ce petit doute. D’où vient-il ce petit doute ? Il vient de quelque part. Vous allez dire : « Il vient de l’esprit » ou vous allez dire : « il vient de l’ego », et je vous dirais qu’il vient du manque de raccordement entre l’énergie, dite de l’esprit et de l’ego, il y a un manque de raccordement entre votre énergie et votre ego, c’est-à-dire entre votre volonté, votre intelligence et l’énergie qui fait partie de la construction interne de vos corps subtils.

Il n’y a aucune raison pour laquelle l’être humain soit assujetti à une condition inférieure de vie, ce qui fait ceci, ce qui crée ceci, c’est simplement qu’il y a dans l’être humain des aspects, des conditions mentales, des conditions émotives qui retardent l’écoulement naturel de cette énergie vers lui-même, vers les centres de sa volonté et de son intelligence, et ceci n’est pas discutable, ceci est un fait de vie réel.

Vous pouvez dire : « Ce n’est pas le temps », mais le temps doit être assujetti à votre volonté, le temps doit être assujetti à votre volonté ! Il ne peut pas être le produit naturel de l’écoulement événementiel des conditions planétaires qui vous sont imposées à cause de la malformation de vos idées, autrement dit, à cause du manque de maturité dans votre mental qui empêche que vous puissiez, instantanément, recourir à des moyens personnels puissants au lieu de recourir à des moyens faibles et impersonnalisés à cause de l’impuissance qui fait que vous n’avez pas contact direct avec l’énergie qui fait partie de vous.

Vous avez plutôt contact avec les idées ou les modes d’expression de cette énergie à travers votre mental, à travers votre émotivité, mais vous n’avez pas de contact direct avec cette énergie, c’est-à-dire que vous n’êtes pas capables de la faire descendre cette énergie sur le plan de votre activité humaine.

L’humain ne peut pas constamment, indéfiniment, invoquer la dualité humain-esprit. L’humain ne peut pas indéfiniment dire : « Ah ! Ce n’est pas de ma faute, ce sont les forces en moi qui me retardent » ! C’est une illusion de l’humain, c’est illusion spirituelle, psychologique de l’humain, c’est une condition mentale et émotive de l’humain, ce n’est pas la réalité dans l’humain.

L’humain lui-même, l’humain dans sa conscience créative est une fontaine de jouvence, l’humain est inépuisable dans sa capacité de corriger les forces sociales, les forces de vie, les forces de sa planète qui empêchent le mouvement naturel de sa conscience.

L’humain, dans le fond de tout, est un être qui est intouchable planétairement. Il le devient seulement lorsqu’il s’habitue, par de profonds mécanismes de mémoire, à vivre en fonction de l’extérieur ou à vivre en fonction de l’intérieur qui ne s’est pas encore, croit-il, manifesté à travers lui.  

Nous avons une difficulté extraordinaire de réaliser que nous sommes parfaitement capables de faire ce que nous voulons sur le plan matériel.

Nous avons une difficulté extraordinaire de réaliser que nous sommes à la fois le produit de la composition énergétique de tous nos plans, tant sur les plans subtils que sur le plan matériel.

Nous avons une difficulté très grande de nous habituer à reconnaître que nous avons le pouvoir ! Que le pouvoir est en nous, que le pouvoir fait partie de nous, que nous sommes le produit matérialisé du pouvoir, c’est-à-dire de l’énergie créative.

Et cette difficulté, naturellement, nous amène constamment en arrière, nous amène constamment à évaluer psychologiquement nos facultés, nous amène constamment à voir si nous pouvons réellement faire quelque chose qui puisse tenir debout pendant un certain temps et ceci nous intériorise parce que nous amenons à la fois dans notre vision des choses la capacité de faire quelque chose et le doute que nous puissions le faire.

L’humain ne peut pas vivre sur deux tremplins à la fois, l’humain ne peut pas faire et en même temps défaire ce qu’il veut faire. L’humain ne peut que faire, il ne doit que faire, les conséquences de son action seront proportionnelles à son expérience, seront proportionnelles à sa lucidité, proportionnelles à sa volonté.

Mais ce n’est pas parce qu’il peut y avoir des rebours dans son action, qui donneront effectivement à sa volonté et à son intelligence plus de raffinement, qu’il ne peut pas faire quelque chose, qu’il ne peut pas faire quelque chose qui sert, et qu’il ne peut pas faire quelque chose qui éventuellement demeurera stable, demeurera permanent, demeurera créatif d’une façon permanente et lui apportera au cours de la vie un échange constant entre les évènements qu’il pourra projeter par la créativité et les conséquences de ces évènements qui lui donneront en retour un plus grand mouvement vers l’avant.

Nous semblons être fascinés par l’impossibilité, nous semblons être fascinés par l’incapacité et cette fascination est fixée dans le doute que nous avons de nous-mêmes de corriger la vie. Nous avons en nous subtilement le doute de l’impuissance. Mais le doute de l’impuissance, il vient d’où ? Il ne vient pas de quelque part dans le cosmos, il vient de la malnutrition dont nous sommes victimes à cause du pouvoir que possède la subjectivité de nos pensées sur le mode de notre volonté et le mode de l’expression de notre intelligence créative.

Certains diront : « Mais oui, mais il y a des gens qui sont plus aptes à faire certaines choses que d’autres, il y a des gens qui sont plus aptes à exceller que d’autres ».

Je vous dirais que tous les humains sont aptes à exceller, et que leur excellence est toujours à la mesure de leurs capacités. L’excellence d’un humain n’est pas nécessairement l’excellence d’un autre. La vertu d’un humain n’est pas nécessairement la vertu d’un autre, tous les humains ont leur sphère d’activité, tous les humains ont leur potentialité et tous les humains se retrouvent très bien, à l’aise, dans la limite ou à l’intérieur de la limite de leur propre créativité.

Mais quel est ce mécanisme subtil de notre conscience humaine qui nous empêche de voir que nous pouvons faire ? C’est le sujet de cette discussion. Quel est ce mécanisme subtil qui semble constamment nous couper les ailes ? Ce mécanisme, c’est la crainte. C’est la crainte d’affronter la vie ! c’est la crainte d’affronter les humains, c’est la crainte d’affronter le système des humains, c’est la crainte d’affronter les idées des humains, c’est la crainte d’affronter la conscience involutive de l’involution.

Et pourquoi nous avons cette crainte ?

Parce que nous ne nous sommes pas projetés dans l’arène, dans l’arène où la lutte doit se poursuivre. Un boxeur craint l’autre boxeur tant qu’il n’est pas dans l’arène, une fois qu’il est dans l’arène et que le combat a commencé à progresser, la crainte disparaît, s’il est réellement un boxeur de trempe, donc cette crainte, ce trac naturel que nous avons en tant qu’humain dans la vie, vis-à-vis de la vie, nous devons un jour l’égorger.

Nous croyons que la vie est difficile. Ce n’est pas que la vie est difficile, c’est que nous ne sommes pas en vie. Si nous étions en vie, la vie ne serait pas difficile. Nous pourrions facilement voir toutes nos options, toutes nos possibilités, nous pourrions voir facilement les raccordements qui nous mènent d’un évènement à un autre, mais nous ne sommes pas en vie.

Et qu’est-ce que ça veut dire, ne pas être en vie ?

Ne pas être en vie veut dire que nous ne sommes pas dans notre conscience, nous sommes en-dehors de notre conscience, nous sommes dans la conscience de la mémoire de l’humanité, nous sommes dans la conscience de l’individu qui fait partie de l’involution, nous ne sommes pas dans la conscience de l’Humain nouveau, donc nous n’avons pas les clés, la force, l’ouverture d’esprit, la vision, la capacité et l’intégrale puissance de démarrer.

Notre expérience ancienne colore encore notre conscience présente.

Nous avons encore de la mémoire dans notre conscience présente et c’est la mémoire des abus, la mémoire des imperfections, la mémoire des incapacités, la mémoire des refus, la mémoire de l’impuissance dans le passé qui fait qu’aujourd’hui nous n’avons pas la capacité intégrale de vivre en fonction de ce que nous pouvons faire.

Il y a toujours en nous le doute parce que dans le passé, nous avons reçu un coup de poing à la figure. Nous avons dans le passé été atterrés, et parce que dans le passé nous avons été atterrés, nous croyons que possiblement dans l’avenir, nous le serons encore, ceci est une illusion. Et même si nous sommes dans l’avenir, atterrés encore une fois, au moins nous le serons consciemment, c’est-à-dire que nous comprendrons quelque chose, nous verrons quelque chose, nous ferons acte d’une volonté supérieure, d’une lucidité, d’une intelligence plus grande afin de ne pas être atterrés dans l’avenir.

Il y a des gens qui passent leur temps à regarder de l’autre côté de la clôture et à observer des gens qui ont de l’argent, qui ont de l’éducation, qui ont ceci, qui ont cela, et qui se donnent l’impression que, eux, ils sont chanceux parce qu’ils ont tous ces outils, alors que nous, nous n’avons pas ces outils, donc nous sommes les enfants de la malchance. La vie pour nous est plus difficile. Faites attention ! Ce n’est pas parce que l’humain de l’autre côté de la clôture a de l’argent ou qu’il a les outils pour vivre une vie inconsciente que sa vie est nécessairement une vie qui vaut la peine d’être vécue. Alors que vous qui avez peut-être moins d’outils mais possédez de la conscience, votre vie prend une allure très, très différente et lorsque vous en aurez suffisamment mangé et bavé de votre impuissance conscientisée, vous commencerez à comprendre qu’il y a en vous des forces, des outils, de la créativité et des façons d’exécuter cette énergie afin que vous puissiez, sur le plan matériel, être des êtres nobles, c’est-à-dire des êtres qui sont remplis d’eux-mêmes, remplis d’eux-mêmes et remplis d’eux-mêmes !

Mais pour être rempli de soi-même, plein de soi-même, il faut ouvrir les valves, il faut laisser couler l’eau, il faut laisser couler l’énergie, donc il faut débloquer les obstacles en nous qui nous empêchent de vivre de cette énergie qui fait partie de nous, qui est notre droit, qui est notre constitution, notre organisation interne. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu’il nous soit donné sur un plateau d’argent des outils que nous n’avons pas la capacité d’utiliser parce que nous n’avons pas l’intelligence et la volonté de bien les manipuler.

L’humain qui se conscientise vit une transformation psychologique et c’est à la pointe de cette transformation psychologique qu’il découvre les aspects subtils mais rudimentaires de la conscience. C’est à la pointe de cette transformation psychologique qu’il commence à percevoir qu’il ne peut pas y avoir de séparation entre lui mortel et lui invisible, ou lui matériel et lui énergie. Il ne peut pas y avoir de séparation. S’il y a séparation, c’est qu’il y a des voiles et ces voiles doivent être éliminés afin que l’humain devienne créatif, et éventuellement, créateur.

La transformation psychologique de l’humain veut dire quoi ? Elle veut dire la révision totale et dans tous les recoins de sa conscience des mécanismes qui dans le passé ont constitué sa conscience inférieure.

La transformation psychologique de l’humain veut dire la réorganisation de son mental, la réorganisation de son pouvoir énergétique, la réorganisation de sa volonté, la réorganisation de son intelligence. C’est ça la transformation psychologique de l’humain nouveau, ce n’est pas simplement l’appointement spirituel d’une vision philosophique pour le bien-être égoïque d’un désir spiritualisé, c’est le mouvement intégral de l’énergie à travers sa conscience pour le déblocage sur le plan humain d’une force créative qui permettra éventuellement selon le nombre et la puissance créative de cette énergie, l’évolution d’une nouvelle civilisation. Mais nous sommes tellement habitués à penser en termes de l’ancienne conscience, nous sommes tellement habitués à penser en termes des anciennes défaites, des anciens manquements, des anciens opprobres, des anciennes diminutions de notre personnalité face aux autres, que parfois nous n’avons plus le cœur, nous n’avons plus l’esprit pour faire quelque chose, pour nous sortir du marasme de notre conscience expérimentale.

L’humain conscient ne peut pas aller dans le monde, portant dans sa serviette les détails d’une mémoire qu’il a laissée de côté ou qu’il doit avoir laissée de côté. Il doit aller dans le monde avec la vitalité nouvelle d’une volonté et d’une lucidité qui est le produit naturel de l’activation dans ses centres, d’une énergie qui fait partie de lui. L’humain conscient n’a plus à s’inquiéter s’il va réussir ou s’il ne va pas réussir, il n’a simplement qu’à foncer. Si ça ne marche pas, il refonce et si ça ne marche pas, plus tard, il défonce, et quand il défonce, ça marche.

Mais subtilement, nous nous droguons avec des idées, nous nous droguons avec des idées défaitistes, nous nous droguons avec des idées qui, déjà, contaminent notre énergie, nous nous droguons avec des idées qui, déjà, nous infirment dans notre mouvement créatif et nous croyons que parce que ça ne marche pas, c’est dû à des forces en nous qui font interférences.

Je vais vous dire une chose en ce qui concerne les interférences dans la vie de l’humain. Les interférences dans la vie de l’humain font partie du manque d’ajustement entre son énergie et son être. Les interférences dans la vie de l’humain ne sont pas le produit de la spiritualisation de l’énergie, elles sont le produit du manque d’harmonie entre l’humain et son énergie. Et tant que l’humain vivra des interférences dans sa vie, il ne pourra pas être assurément et carrément assis dans la conscience cosmique de son double, c’est-à-dire de l’humain invisible qui fait partie de lui sur les autres plans. 

Lorsqu’un humain est inconscient, ce qui compte pour lui, c’est un job. Lorsqu’il se conscientise, ce qui compte pour lui, c’est l’éther, il perd son job, viendra le jour où il deviendra réaliste, l’humain conscient, comme l’est l’humain inconscient. Viendra le jour où l’humain conscient en aura suffisamment bavé, qu’il réalisera l’importance du job et foutra en l’air les idées occultes de sa conscience permissive en ce qui concerne l’invisible et c’est à partir de ce moment-là que l’humain conscient aura pris de la maturité, qu’il aura pris de l’âge, et qu’il aura finalement réalisé que la vie doit être domptée dans l’arène de la matière et non pas dans l’arène de l’invisible.

L’arène de la matière est le plan sur lequel doit s’exercer la coordination entre l’énergie et l’humain. L’invisible, l’éther, les mondes parallèles ne sont que l’expression du pouvoir finalitaire de la conscience humaine rendue à elle-même lorsque l’humain est arrivé à contrôler tous les aspects de son énergie pour transposer sur un autre plan, dans d’autres conditions, sa conscience humaine.

Les humains inconscients vivent à l’envers, et nous les humains qui nous conscientisons, nous vivons à l’endroit de l’envers ! Mais nous ne sommes pas suffisamment attentifs à nous-mêmes, c’est-à-dire que nous n’avons pas encore réalisé que nous sommes constamment et d’une façon perpétuelle amenés à vivre une vibration qui puisse éventuellement engendrer une créativité. Nous vivons tellement en-dehors de nous-mêmes, c’est-à-dire dans le mouvement inverse de notre conscience, qu’au lieu de prendre possession de notre énergie et de la rendre créative, nous pensons à la définir en fonction des possibilités, à la définir en fonction de ses capacités, afin de nous donner le courage d’exécuter ou de nous exécuter dans le monde. Autrement dit, au lieu d’être conscients d’une façon permanente et d’être à l’écoute de notre énergie d’une façon permanente, nous sommes à l’attention de notre énergie, nous essayons d’être attentifs à notre énergie au lieu d’être à l’écoute de cette énergie. Et lorsque nous sommes à l’attention de notre énergie, automatiquement, nous utilisons les mécanismes subjectifs de notre conscience et nous créons en nous le doute parce que nous ne pouvons pas instruire notre énergie de son mouvement, nous devons vivre de l’énergie de notre mouvement.

L’énergie créative de l’humain n’a rien à concéder à sa conscience subjective, elle n’a qu’à amener vers sa conscience créative l’énergie ou sa substance que cette conscience créative peut utiliser en fonction de la Volonté, de l’Intelligence, pour donner à l’humain, sur le plan matériel, la consistance dont il a besoin pour bien vivre sa vie.

Nous ne réalisons pas que l’énergie créative en nous est d’un ordre si parfait que nous n’avons pas besoin de nous inquiéter subjectivement de son rendement. Et lorsque nous nous inquiétons subjectivement de son rendement, c’est à partir de ce moment-là que nous perdons contact avec notre énergie, c’est là que nous vivons dans la mémoire, c’est là que nous vivons dans le passé, et c’est là que nous pouvons faire rapidement la révision de nos échecs et croire que dans un avenir prochain nous vivrons des échecs parallèles.

Elle est très grande cette illusion, elle est terrible cette illusion et elle est la force qui justement mine l’humain, mine la conscience de l’humain et empêche l’humain d’être ce qu’il est, c’est-à-dire un être créatif et un être éventuellement créateur. Nous devons réaliser que nous sommes des êtres d’habitudes, nous avons des habitudes de vie et ce sont ces habitudes de vie qui sont corrosives, ce sont ces habitudes de vie qui nous empêchent de réaliser que nous sommes capables, instantanément, dans le mouvement absolu de notre Volonté et de notre Intelligence, de corriger les abus de notre vie ancienne et de nous donner dans notre vie nouvelle les aspects dont nous avons besoin pour bien vivre.

Nous sommes des êtres d’habitudes dans un sens tellement poussé que nous n’avons même pas la conscience de la mécanicité de nos habitudes, de sorte que nous ne réalisons même pas jusqu’à quel point nos habitudes sont les garde-côtes de notre continent.

Nous ne réalisons pas jusqu’à quel point nos habitudes déforment notre énergie et apportent constamment à notre mental une mémoire quelconque de leurs défaites dans le passé.

C’est pourquoi nous avons le moral bas.

C’est pourquoi nous n’avons pas de moral, c’est pourquoi nous n’avons pas la capacité d’oser évoluer dans un monde matériel qui est très dense, très inconscient, mais qui de même reflète l’évolution naturelle de l’humain, évolution à l’intérieur de laquelle il y a de grandes choses, de bonnes choses et de belles choses, choses auxquelles nous pouvons appartenir, choses avec lesquelles nous pouvons travailler, choses que nous pouvons même transformer.

La qualité de la conscience créative de l’humain nouveau doit changer sans cesse et doit se perfectionner sans cesse, afin que l’humain arrive un jour à pouvoir sentir finalement qu’il vit, qu’il a la vie sous son contrôle, qu’il n’est plus destiné à l’échec. Tant que l’humain ne pourra pas sentir qu’il n’est plus destiné à l’échec, il ne pourra pas être bien dans sa peau, parce qu’il ne pourra pas vivre de son énergie, il ne pourra pas sentir en lui sa personnalité réelle, il ne pourra pas vivre à la hauteur de sa volonté et de son intelligence, donc il n’aura pas réalisé le rêve de l’humain, c’est-à-dire la manifestation finale de son identité dans le monde de la matière.

Imaginez-vous qu’il y a des êtres qui se conscientisent qui sont suspects de leur créativité, ils doutent de leur créativité, ils ne sont même pas sûrs s’ils peuvent faire quelque chose et pourtant, l’énergie créative de l’humain est une énergie universelle, c’est-à-dire qu’elle est fondée sur des lois qui prennent en considération l’évolution, le développement, la réorganisation, l’abondance, le surcroît.

L’ego doit apprendre à se désengager de sa façon de voir comment la vie dans le passé était vécue lorsqu’il est dans une nouvelle vie. Ce qui se passait dans le passé ne peut pas se passer dans le présent de la même façon. Ce qui se véhiculait dans le passé ne peut plus se véhiculer de la même façon. Donc l’humain ne peut plus aujourd’hui, en état de conscience, subir de la même façon qu’il le faisait auparavant les circonstances, les évènements, puisqu’il est déjà plus avancé dans la connaissance de leurs mécanismes, dans les lois de l’humain, c’est-à-dire dans les lois de la volonté et de l’intelligence.

Il faut que l’humain fasse attention à la manipulation vibratoire de ce que nous appelons l’esprit. Et qu’il prenne bien garde du fait que la manipulation vibratoire de son mental par son esprit, qui peut facilement lui créer le doute vis-à-vis de l’activité sur le plan matériel, ne constitue en fait qu’un mirage créé pour l’amener à dépasser l’impuissance créative et volontaire de son mental. Autrement dit, ceci fait partie de l’activité généreuse et créative de l’énergie, et ceci n’a rien à faire avec un aspect quelconque et personnalisé de ce que nous appelons l’esprit. Ceci fait partie des mécanismes naturels de l’énergie à travers les plans de l’humain.

Donc si l’humain fait face à une situation de vie ou doit engendrer quelque chose sur le plan matériel parce que ceci fait partie de sa volonté et de son intelligence, s’il y a en lui des mouvements dits d’esprit qui semblent brouiller, confondre son mouvement ou son élan, ces mouvements sont naturellement des obstacles et naturellement des mirages à sa volonté et à son intelligence. Donc c’est à l’humain de réaliser ceci et à ne pas se refondre dans les mécanismes d’habitudes qui étaient exercés dans sa conscience dans le passé, comme ils peuvent encore l’être aujourd’hui dans sa conscience évolutive.

L’humain doit prendre garde, plus il se conscientise, de l’actualisation dans sa conscience de l’énergie créative. Et c’est l’actualisation de l’énergie créative qui est importante, ce n’est pas le mouvement que crée cette énergie sur les rebords de sa mémoire. La confusion est toujours le produit de la descente de l’énergie dans les centres de l’humain et le mouvement en arrière de cette énergie, à cause de la mémoire de l’humain.

Donc dans le mouvement de l’énergie créative chez l’être conscient, il ne doit pas y avoir d’importance psychologique donnée au mouvement inverse de cette énergie créative, à cause de l’existence encore dans l’humain de la mémoire. Autrement dit, l’humain doit apprendre, non pas à se fier à son esprit, mais à ne se fier à rien, c’est-à-dire à ne se fier qu’au rapport intégral entre sa volonté, son intelligence, et l’énergie qui est en lui et qui attend de descendre pour que la Volonté et l’Intelligence se manifestent.

Ceci n’est pas facile à comprendre, n’est pas facile à cerner, parce que ceci fait partie de la conscience de l’humain. Mais d’un autre côté, c’est très important pour l’être de commencer à réaliser qu’il y a distinctement une liaison entre la volonté, l’intelligence et l’énergie, et que tout mouvement inverse à cette liaison ne représente que des mécanismes internes à l’humain, mécanismes qui sont fondés sur la mémoire et auxquels l’ego en puissance volontaire et en puissance d’intelligence ne doit porter aucune attention. S’il porte la moindre attention, naturellement il sera amené à retarder son mouvement, à questionner son mouvement, à douter de son mouvement et à perdre à ce moment-là l’énergie créative dont il a besoin pour se manifester dans le monde.

Le phénomène de la créativité de l’Humain nouveau, de la conscience nouvelle sur la Terre est très, très subtil. Elle est très, très différente, cette créativité, dans sa mécanisation, dans son ordre, dans sa programmation, dans son mouvement qu’elle ne l’était dans le passé. L’humain dans le passé, lorsqu’il était créatif, avait l’impression d’être intelligent, tandis que l’humain dans sa créativité nouvelle n’a pas l’impression d’être intelligent, il est simplement créatif. Donc la valeur psychologique de sa créativité, de son mouvement dans le monde, est toujours proportionnelle à la relation entre l’énergie, la volonté et l’intelligence et n’a aucune relation quelconque avec la mémoire ou les inquiétudes de la mémoire ou les doutes de la mémoire qui empêchent cette énergie de se manifester, de se canaliser, d’une façon parfaite. Autrement dit, c’est toujours la faute de l’humain s’il est impuissant, ce n’est pas la faute de l’énergie.

Mais pour pouvoir vivre une plus grande liaison avec l’énergie, une plus grande intégration avec l’énergie, il faut pouvoir déjà commencer à la sentir., il faut pouvoir déjà commencer à en souffrir, c’est-à-dire à en vivre la présence vibratoire,  lorsque ceci a été fait, il est temps que l’humain commence à bénéficier de cette énergie, à pouvoir l’utiliser en temps et lieu, selon le mode d’expression de cette énergie qui conviendra toujours avec la conscience mentale créative de la volonté et de l’intelligence de l’humain.

Nous avons toujours l’impression que nous allons être en retard ou que nous allons manquer quelque chose ou que nous allons être en-dehors de quelque chose. C’est une illusion de l’ego, ça fait partie encore des mécanismes de la mémoire de l’humain, ça fait partie encore du fait que l’humain réfléchit sur la relation étroite qui existe entre l’énergie, le mental et l’intelligence volontaire.

Si l’humain était parfaitement conscient, si l’humain était parfaitement intégré, il ne vivrait pas ces arrière-pensées, il ne vivrait pas sur les arrière-plans de sa conscience, donc il ne serait pas sujet au doute, à la question, à l’impuissance, il irait constamment de l’avant.

Mais dans le passé nous avons développé des méthodes de travail, des façons de travailler, des façons d’être, entre parenthèses, créatives, qui étaient toujours conditionnées par notre ego, par notre corps de désirs, alors que dans le nouveau mode d’expression de la conscience, l’humain n’a plus, égoïquement, à s’inquiéter de la créativité, elle est là ! Il n’a qu’à simplement la rendre, et ceci fait partie de sa volonté et de son intelligence. Mais pour la rendre, cette créativité, il faut qu’il ait détruit ses mauvaises habitudes, c’est-à-dire ses habitudes ou ses mécanismes retardataires qui fondent l’expression de sa créativité en fonction d’un désir personnel, lorsqu’en fait la créativité réelle ne peut être fondée sur un désir personnel : elle n’est que le produit de l’expropriation, dans l‘humain, de la mémoire au profit de la canalisation en lui de l’énergie à travers son mental déjà édifié en volonté puissante et en intelligence lucide.

Il est évident que l’humain nouveau doit réapprendre à vivre sa créativité, il doit réapprendre à vivre la connexion entre son énergie et son mental. Mais dans cette nouvelle forme de perception de lui-même, il doit catégoriquement éliminer la dualité humain-esprit, sinon il sera toujours pris entre l’écorce et l’arbre, il aura toujours l’impression que son énergie est contrôlée par son esprit, il aura toujours l’impression que ce n’est pas le temps parce que ce n’est pas le temps de l’esprit, il aura toujours l’impression qu’il est à la remorque de son esprit et tant que l’humain aura l’impression qu’il est à la remorque de son esprit, il n’est pas dans sa conscience intégrée, c’est-à-dire qu’il n’a pas la capacité créative instantanée, donc qu’il n’a pas le pouvoir instantanément de changer les conditions de sa vie pour se donner maximalement le pouvoir de créativité sur la Terre qui convient à son besoin personnel.

Les attitudes mentales que nous avons vis-à-vis du dominium de la conception, les attitudes mentales que nous avons vis-à-vis de la conceptualisation du monde intérieur, déterminent naturellement l’organisation de notre énergie et aussi le mouvement de cette énergie à travers nos principes.

Il est de grande importance que l’humain conscient reconstitue sa nature mentale, reconnaisse que sa nature mentale n’est jamais et ne peut jamais être inférieure à elle-même. Donc si elle ne peut pas être inférieure à elle-même, elle ne peut pas être assujettie à une conception du rapport humain-esprit qui dévalorise naturellement le mental de l’humain et empêche que ce dernier se manifeste à volonté et à perpétuité en fonction de cette volonté et de cette intelligence créative qui a été le résultat de l’ajustement entre l’énergie et la conscience humaine.

Que nous employions le terme de vide-plein lorsque nous parlons de conscience créative, c’est une chose, c’est une façon simple d’exprimer que dans le mouvement créatif et perpétuel de l’énergie de l’humain, il y a naturellement une abstention de la présence égoïque ou égocentrique de l’individu. Mais il faut aussi réaliser que dans le vide-plein existe la conscience de l’humain. La conscience de l’humain, la conscience cosmique de l’humain est un vide-plein, c’est-à-dire que c’est un plein- vide de conscience égocentrique, et c’est là que se situe le mouvement créatif de l’énergie.

Et c’est à ce moment-là que l’humain est capable, en tant qu’être, de devenir totalement identique à lui-même, c’est-à-dire totalement capable de créer dans l’instantanéité de son mouvement les conditions qui sont nécessaires à l’évolution sur le plan matériel de sa vie ou de la vie des humains. Il n’a plus égoïquement à réfléchir sur la qualité créative de cette énergie, il n’a simplement qu’à la canaliser.

Et c’est ici que se situe la différence entre l’humain conscient et l’humain inconscient. L’humain conscient n’a pas à se fixer de valeur quelconque vis-à-vis de la créativité, tandis que l’humain inconscient, lui, doit constamment comparaître devant le tribunal des opinions des autres afin de voir si sa créativité est à la mesure de la société et c’est ceci qui bloque la créativité réelle de l’humain. L’humain ne peut pas, dans sa créativité réelle, interroger les maîtres de l’absurde, il doit, dans sa créativité réelle, fixer sa relation dans le monde avec le monde des humains en fonction de sa relation parfaite sur le plan invisible avec l’énergie qui fait partie de sa constitution et qui fait aussi partie de son intelligence vibratoire.

C’est dans cet ordre nouveau que l’humain nouveau récapitulera tout ce qui dans le passé avait été commandé par une conscience inférieure, afin de donner à la nouvelle expression de l’énergie créative un mouvement qui, au lieu cette fois d’être circulaire, sera un mouvement en spirale, un mouvement en évolution vers la fine pointe de l’infinité. Donc l’humain nouveau doit apprendre à s’accorder avec lui-même, c’est-à-dire qu’il doit apprendre à s’accorder avec ce qui vient vers lui, ce qui pénètre en lui, mais librement. Si ce qui vient en lui, passe par lui, ne passe pas librement, il n’est pas accordé avec lui-même, il est en désaccord avec lui-même, donc cette énergie est bloquée, le produit est nul et l’humain sent qu’il ne peut pas sur le plan matériel être créatif. Par contre, s’il est accordé avec lui-même, cette énergie passe, elle amène l’ego à se manifester créativement et elle donne à l’homme la valeur intrinsèque et absolue de son identité sur le plan matériel en tant qu’être créatif.

À partir de ce moment-là, l’humain se sent bien dans quelque travail ou dans quelque activité que ce soit, que ce soit dans le sport, que ce soit dans la restauration, que ce soit dans l’industrie, que ce soit dans la haute créativité littéraire, que ce soit dans n’importe quoi, l’humain se sent toujours bien parce qu’il ne fait pas obstacle subjectivement au mouvement de cette énergie à travers son ego. Il ne s’attend pas à ce que l’énergie soit autre que ce qu’elle est, et par contre, lorsqu’elle est ce qu’elle est, elle est optimalement pour lui ce qu’elle doit être.

Mais avec nos anciennes habitudes, nous avons cherché à forcer notre créativité, nous avons cherché à la rendre avant qu’elle ne puisse être rendue, donc ce que nous avons produit n’était pas de la créativité, ce n’était qu’un engendrement naturel de l’activité mentale inférieure de notre mémoire. Donc nous n’avions pas le plaisir de savoir que ce que nous faisions était perpétuel en essence et fondé sur la relation parfaite entre notre énergie et notre conscience.

C’est pourquoi l’humain, dans le passé, ne trouvait jamais dans son travail la pleine satisfaction de son activité, donc il était malheureux et se cherchait d’autres ouvertures afin de remplir sa vie de toutes sortes de plaisirs parallèles, afin de donner à sa conscience astrale le support dont elle avait besoin afin qu’il ne sombre pas dans une sorte d’impuissance ou dans une sorte de cafard.

Mais pour l’humain conscient, le cafard ne peut pas exister parce qu’il y a perpétuité dans sa conscience créative, dans son action sur le plan matériel, il ne sent jamais que ce qu’il fait n’a pas de valeur, il ne sent jamais que ce qu’il fait n’est pas à la hauteur de lui-même, il ne sent jamais que ce qu’il fait, quoi que ce soit qu’il fasse, soit quelque chose qui ne lui convienne que d’une façon temporaire. Il sait que ce qu’il fait, fait partie de sa créativité et s’il doit y avoir changement, il y aura changement, mais s’il n’y a pas changement, déjà, le mouvement créatif, l’alliance entre l’énergie et l’ego est parfaite, donc l’humain se sent très bien dans sa peau, qu’il soit ici ou là, dans le travail, dans la société.

 

Fin enregistrement.

 

 

 

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