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Hommage à Bernard de Montréal
30 janvier 2021

L’empire de la désinformation.

FP 015

Bernard de Montréal : Avant que nous commencions, je voudrais préciser quelque chose, pour moi personnellement parler de l'éducation c’est très vaste, donc si on me demande de parler de l'éducation, j'essaie de développer des lignes de pensée pour amener l’humain à penser d'une façon créative, d’une façon qui lui est personnelle, et souvent lorsque je parle, il semble que je tranche dans ce sens que je suis comme on pourrait dire, catégorique, et je ne voudrais pas que le public me voit comme étant catégorique, dans ce sens que je ne voudrais pas que l'on prenne ce que je dis comme étant une finalité.

Si je dis par exemple que ce qui est important dans la vie d’un enfant qui vit ou qui connaît l'éducation, ce sont les mathématiques et le langage, je dis ceci pour instruire l’humain dans le fait qu'il y a deux aspects de l’éducation qui sont vitaux pour l’humain, le reste ça fait partie de son caractère, de son tempérament, le désir qu’il peut avoir de lire sur les papillons, les ci, les ça...Mais le point que je veux faire, c'est que je suis obligé, parce que pour moi parler de l'éducation pendant deux heures c’est très limité, donc je suis obligé de raréfier un peu le contenu de ce que je veux dire pour en extraire des lignes de pensées.

Donc lorsque je dis : pour un enfant les maths et la langue ou les langues, même je pourrais aller là-dedans, pas la langue, les langues, c’est pour permettre que les gens puissent au moins asseoir la sécurité psychologique du besoin d'éduquer leurs enfants en relation avec deux principes essentiels à la formation de leur mental, le reste c'est à la discrétion de l’enfant, c’est à la discrétion du système, c'est en fonction des possibilités du système, ainsi de suite. Donc si je parle d'éducation ou si je vous parle en public de n'importe quoi, je vous demande, pour votre propre plaisir de me comprendre, de ne jamais penser que ce que je veux dire c'est catégoriquement ceci. Je donne simplement des lignes de pensée pour que l’humain puisse graduellement commencer à effiler son sens, sa perception. Il y a beaucoup de gens qui savent, qui réalisent de par eux-mêmes qu’effectivement les maths, et quand je parle des maths je parle des maths fondamentales, savoir compter, ainsi de suite, savoir écrire ce qui va de soi avec la lecture et la langue, tout ceci, il y a des gens qui le savent, qui le conçoivent, ça fait déjà partie de leur conscience d’éducateur. Mais là où les gens vont commencer à trembloter dans les décisions, c'est en ce qui concerne la qualité du matériel, l'approfondissement du matériel, la pression du matériel, ainsi de suite, autrement dit les éléments psychologiques qu’on ajoute à l'éducation de l'enfant et qui, souvent, font de cette expérience une expérience difficile.

Je suis obligé de parler avec lui (F. Payotte), il faut quand même que je lui donne du temps de demander des questions. Si je m'embarque moi-même seul à parler, je vais parler pendant 10 heures et 15 heures et pendant 10 heures et 15 heures, au moins je pourrais entrer dans les détails de ce que je peux dire.

Mais comme je suis limité à une très brève entrevue avec Monsieur Payotte, et comme en même temps je veux vous donner l'essentiel de ce que je peux dire dans des lignes qui sont fortement graphiques, il ne faut pas que vous preniez ces lignes qui sont graphiques d'une façon catégorique, afin de ne pas diminuer votre capacité d'entendre ou de comprendre d'autres choses que je peux dire, ou afin de ne pas interférer avec votre propre entendement en ce qui concerne l'éducation.

Je suis absolument sûr que si je parle à n’importe qui dans l'éducation, qu'il soit initié ou non à l’éducation, il y aura un point de raccordement entre ce que je dis et ce qu'il percevra, parce que ceci fait partie de la conscience de l’humain, ceci ne fait pas partie de l'esprit analytique inventaire de l’ego mentalisé. Donc je vous dis ceci pour vous mettre face à moi mais d'une façon à l'aise afin qu’ensemble nous puissions apprendre, parce que moi si je vous parle, j'apprends en parlant. Donc si vous, vous êtes là à écouter et que vous apprenez avec moi alors que je parle, il ne faut pas que vous supportiez des dissonances psychologiques vis-à-vis ce que je dis qui semble souvent être catégorique, parce qu’effectivement quand je parle, je dis ce que je dois dire, je crée une forme de pensée pour finalement intégrer la personnalité de l’humain avec sa vie interne. Et je peux continuer, alors quelque part il faut que je me ferme et que j'écoute Monsieur Payotte.

François Payotte : Okey, ça nous amène bien sur l'information, ça. L'information devrait donc nous permettre de nous transformer, c’est-à-dire crever le mur de la forme, passer au travers, transformer.  Et ce que je constate aujourd'hui, bien souvent, c’est qu’elle déforme, alors que l'information soit de caractère politique on va dire ou idéologique, elle va diviser les humains au lieu de les unir. On bâtit des murs de la honte aujourd'hui lorsqu'on est en possession d'une information, pour empêcher toute fuite à l'étranger de cette information, où des humains qui en sont les détenteurs au niveau politique ou idéologique, et finalement cette information-là, on l’entretient à coup de propagande. Et je sais de quoi je parle, j'ai été de l'autre côté de ce fameux mur de la honte et j'ai vu un peu ce qui s'y passait au niveau de l’information qui est déformée. Si l’information a un caractère religieux, donc délivrée sous le sceau de la révélation j'aime bien ça le sceau, encore un verrou sur l’information elle est emprisonnée dans les temples.

On a vite fait d'ériger un temple autour de l'information et l’histoire, le temps passe, l’histoire s’écoule et les murs s'écroulent, et on finit par se lamenter devant ces murs, devant ce symbolisme, de ce que contenaient ces temples, alors la question que je me demande et que je vous pose également, c’est : qui est responsable de cette détérioration de l’information ?

Est-ce que c'est l’humain ou est-ce que c'est l’émetteur ?

Est-ce qu’il n’y a pas une forme de désinformation tout de suite à la source dès le départ ?

C’est peut- être une question ambigüe parce que je ne connais pas tout à fait le sujet, vous avez parlé un jour de désinformation.

Bernard de Montréal : Bon. Le phénomène de désinformation, le phénomène d'information désinformative est un phénomène qui fait partie de l'histoire de l’humain, de ce que nous appelons la connaissance en général. J'ai toujours dit que l’humain est un peu comme une radio, il n’est pas simplement un peu comme une radio, il est effectivement une radio. Mais pendant l'involution, nous avons vécu notre conscience en relation avec un niveau d'approximation de notre réalité extrêmement étranger à la réalité pure, autrement dit pendant l'involution, il fut absolument impossible à l’humain, parce qu'il ne possédait pas les corps subtils suffisamment développés, il fut impossible à l’humain de pouvoir saisir la réalité en fonction de sa réalité à lui, il ne pouvait saisir la réalité qu’en fonction d’un système de désinformation, c'est- à-dire qu'il était obligé l’humain de subir, subir le choc de l’énergie à travers ce que nous appelons le symbole. Pour que l’humain dans le passé puisse comprendre le monde, il lui fallut absorber l’information à travers la symbologie, donc selon sa race, sa culture, son ethnie, l’humain était obligé d'absorber l'information, autrement dit le savoir en relation avec la symbologie, parce que ceux qui émettaient sur le plan matériel l'information étaient des êtres qui n'avaient pas atteint un niveau d'évolution suffisamment épuré, pour pouvoir passer de l'involution à l'évolution  ou pour pouvoir passer de la désinformation à l'information.

C'est simplement à la fin du 20 ième siècle, à partir du moment où l’humain brise le contact avec les chaînes subjectives de son inconscience qu’il peut maintenant commencer à bénéficier de ce qu’il sait, c'est à dire d'être informé, mais être informé pour l’être humain ce n’est pas facile parce qu’il a été habitué pendant des siècles à être désinformé.

Donc nous avons été drogués pendant des millénaires. Mais la drogue était tellement merveilleuse qu’elle a su, au cours des siècles, entretenir en nous des images souvent vénérables, des images souvent mystifiantes, des images qui, dans un sens et dont le but était tel de nous donner une certaine sécurité existentielle parce que l’humain faisait face à une réalité matérielle dont il ne comprenait pas l'incommensurabilité parce que l’humain pensait. Et tant que l’humain pensait et que l’humain développait sa faculté de penser, il lui était impossible (je crois qu’il y a de la résonance dans le micro, est-ce qu’on peut ajuster, peut-être que je parle trop) Alors, qu’est-ce que je disais ? Je ne me rappelle plus donc je continue.

Je disais que l’humain dans le passé n'avait pas le mental suffisamment développé pour pouvoir vibrer, percevoir, une énergie qui est universelle qui est dans le cosmos depuis toujours donc il était obligé de diminuer l'intensité de cette vibration, de cette énergie, et elle était absorbée, cette énergie, dans un mental calqué sur l'histoire, calqué sur les relations psychologiques ou psycho-symboliques de la race, de la culture, de l’ethnie. Donc l’humain n’était pas capable de savoir. C’est pour ça que l’humain fut idéologisé, c’est-à-dire qu’il lui fut imposé une autorité pendant des siècles.

Et à la fin du 20 ième siècle, maintenant que l’humain est prêt à bénéficier de son énergie créative, c'est-à-dire de raisonner mentalement à un taux de vibration suffisamment élevé pour qu'il puisse finalement commencer à s’informer, il lui est très difficile à ce moment-là, d’instantanément, dans un temps extrêmement court, de passer d’une façon d'être à une autre façon d'être, et c’est ça qui crée dans l’être humain, une dualité, un choc, qui l’amène face à face avec le doute qui lui fait remettre en question des choses, mais dont il ne peut facilement admettre, non pas le contraire mais le point plus loin dans l'évolution de la conscience.

L’humain de demain sera obligé, il sera amené par les forces cosmiques de son évolution personnelle à pouvoir finalement supporter l'information et aussitôt que l’humain commencera à pouvoir supporter l'information, il commencera à s'apercevoir qu'il est de plus en plus désinformé, autrement dit il verra que tout ce qu'il a appris, je ne parle pas des sciences pures, je parle de ces sciences psychologiques, il verra que ces sciences psychologiques qui ont coloré son ego, qui ont donné à son ego une sécurité fausse, qui ont donné à son ego une sécurité psycho-sociale, qui ont donné à son ego un besoin de standardiser sa relation avec la société, qui ont donné à son ego une qualité d'appartenance à une conscience ou à une masse sociale, il verra qu’effectivement, il est sur le plan de sa psychologie et de son ego, un être extrêmement désinformé.

La nouvelle information qu'il recevra lui créera un choc, et c’est ce choc dont il a besoin pour commencer à prendre conscience qu'il sait.

Savoir, si on me demande qu'est-ce que c’est savoir, quelle est la différence entre savoir et la connaissance, savoir n’est pas psychologique, la connaissance est psychologique, savoir ne fait pas partie de la mémoire, la connaissance est assise sur la mémoire, savoir est totalement intégral.

Un humain qui sait, qui parle à un humain qui sait, les deux humains savent, donc les deux humains sont en parfaite compréhension.

Il n'y a aucune dualité dans le savoir, il n'y a aucune discussion dans le savoir, il n’y a aucune lutte dans le savoir, parce que le savoir ne fait pas partie de la coloration psychologique de l’ego, il ne fait pas partie de la continuité de l'action de la masse dans le mental humain. Le savoir fait partie intégrale de l'énergie de l’humain. Donc l’humain de la prochaine évolution saura et au cours de l'évolution il y aura de plus en plus d’humains qui sauront, mais ce savoir sera totalement individualisé et nous sommes tellement habitués à vivre le savoir sur un plan personnel en relation avec un autre plan personnel que notre savoir est dans le fond de la connaissance échangée.

Mais le savoir n'est pas de la connaissance échangée, le savoir c’est de l'énergie dont l'intelligence s'échange lorsque deux êtres sont dans la même intelligence donc autant il est difficile pour l’humain, presque impossible pour l’humain, de s'imaginer qu'il est possible de savoir n’importe quoi, autant il est inimaginable pour l’humain qui sait de pouvoir s’imaginer ne pas savoir quelque chose, vous comprenez ? Parce que ce sont deux états d'esprit différents, l’un appartient à l’involution, l'autre appartient à l'évolution, l’un appartient à l’ego, l’autre appartient à l'esprit en relation avec l’ego. Ce que les psychologues veulent ou essaient de faire, autrement dit le travail d'intégration qu'ils essaient de faire chez l’humain, ce n'est pas la psychologie humaine qui peut le faire, c’est l’énergie de l’humain.

C’est l’humain lui-même sur les autres plans de sa réalité qui viendra un jour se racoler avec l’humain dans le matériel avec le mortel donc jamais l’humain ne pourra atteindre le savoir en substituant une forme de connaissance pour une autre.

L’humain atteindra le savoir lorsqu'il commencera lentement à pouvoir greffer sa conscience humaine égoïque sur le mur infini de ce qu’il sait. Mais qu'est-ce qui empêche l’humain de savoir, ce n'est pas l’humain, c'est ce qu'il croit savoir. Ce que l’humain croit savoir, ce qui est institutionnalisé, ce qui fait partie de l’idéologisation qui mène à l’aliénation, ce qui fait partie de la mémoire de l'humanité, ce que l’humain croit savoir, c’est ceci qui l'empêche d’être dans son savoir.

Donc l’évolution de l'humanité future se fera à travers l’individu, elle se fera à travers l’individualisation totale de l’humain de sorte qu’il passera de la personnalité à la personne. Et c’est ainsi que l’humain pourra un jour reconnaître d’une façon très simple qu’il sait. Mais tant que l’humain n’aura pas été capable de supporter la solitude de son état, tant que l’humain sera obligé de tendre la main à la mémoire sociale pour renforcer la sienne, il est évident qu'il renforcera sa connaissance, mais il ne sera jamais dans le savoir.

François Payotte : Si c’est le fait de croire que l'on sait quelque chose qui nous empêche de le savoir réellement, est-ce que ça veut dire…

Bernard de Montréal : Regardez le phénomène de croire, excusez si je vous coupe la question, mais je veux parler sur ceci, parce que pour moi c'est important, je reviens ensuite à ce que vous me demandez. Croire fait partie des mécanismes psychologiques de l'involution, croire fait partie des outils savants, puissants, ténébreux, souterrains du pouvoir idéologique. Il n'y a pas de plus grandes raisons que croire pendant l'involution, mais il n'y a pas de plus grand besoin de ne pas pouvoir croire pendant l’évolution L’humain pendant l’involution devait croire parce que l’humain pendant l’involution avait besoin d'une autorité, l’autorité était nécessaire pour que l’humain avance, progresse.

Mais pendant l'évolution lorsque l’humain entrera dans son énergie, l’humain ne pourra plus se permettre de croire, parce que croire ne fait pas partie de la réalité, croire fait partie de la connaissance. Il fut nécessaire qu’il y eut des religions, qu’il y eut des sectes, qu’il y eut des groupements, qu’il y eut des races, des races physiques qui devaient croire à certaines formes de pensée pour coaguler leurs fonctions biopsychiques.

Mais l’évolution de la sixième race-racine n'est pas une race matérielle c'est une race mentale et cette race mentale s’applique à toutes les races de la Terre, qu’elles soient blanches, noires, ainsi de suite.  Donc l’humain de demain ne pourra plus croire parce que croire est une investiture du pouvoir contre nous- mêmes. C'est à partir de la croyance que l’humain s’aliène parce que dans la croyance l’humain est obligé de s'appuyer sur une autorité, soit temporelle ou spirituelle, ou cosmique, pour pouvoir sur le plan psychologique vivre une sécurité émotive, l’humain n'a pas besoin de sécurité émotive pour être.

L’humain vit une sécurité émotive en contradistinction de son insécurité réelle, c’est pour ça que l’humain a besoin de croire et qu’il fut bon dans le passé que l’humain crût. Mais pendant l'évolution, l’humain n'a plus besoin de croire.

Croire à quoi si l’humain est capable de défoncer les mystères, si l’humain est capable de déchirer le voile des formes, si l’humain est capable de regarder dans la totalité des formes pensées qui lui sont accessibles sur le plan mortel, comment, pourquoi l’humain aurait-il besoin de croire ? Croire à quoi ?

Une personne me demande un jour : Monsieur Bernard est-ce que vous croyez en Dieu ?

Pour lui faire plaisir j’ai dit : Pour vous faire plaisir je vais vous dire…

Elle me dit : Non, non, ne me dites pas pour me faire plaisir, est-ce que vous, vous croyez en Dieu ?

Mais j’ai dit : Ma pauvre dame, moi je ne peux pas croire !

Alors elle me dit : Vous êtes athée ?

J’ai dit : Non, j'ai dit : Je ne peux pas croire.

Vous voulez que je vous parle de Dieu ? Lequel ? À quel niveau ?

Elle n'a pas compris, elle voulait absolument que je crois.

J’ai dit : Vous savez pourquoi vous voulez que je crois ? Pour que vous, vous soyez en sécurité avec moi. Donc si moi je crois bien, si moi je crois beau, si moi je crois dans une ligne de pensée qui converge vers vous, vous serez en sécurité et vous aurez l'opportunité, le plaisir de venir plus souvent me voir. Mais si je ne crois pas comme vous, à ce moment-là vous serez troublée.

Donc l’humain conscient ne peut pas croire et c’est très difficile pour nous de comprendre ceci parce que croire fait déjà partie de nos habitudes psychologiques, ça fait partie de nos habitudes psychologiques ! Il n'y a pas de croyance, il n'y a pas d'attitude dans le savoir, savoir est totalement intégral, ça fait partie de l’humain.

Vous rencontrez un autre humain qui sait, vous échangez ! vous rencontrez un autre humain qui sait, vous échangez ! Vous ne pouvez pas discuter, vous ne pouvez pas attirer vers vous dans votre sphère d'influence,  un humain qui sait c’est une contrariété en terme. Mais vous pouvez attirer vers vous dans votre sphère d'activité un humain qui croit. Donc j'associe la croyance avec une des grandes et subtilités et probablement qu’un jour je le définirais, j’associe la croyance avec une des grandes subtilités de l'activité des mondes de la mort sur le psychisme de l’humain.

Un humain qui peut communiquer télépathiquement avec les plans parallèles, qui peut interroger les intelligences, les entités dans les mondes parallèles, peut voir très, très facilement jusqu'où la croyance est nécessaire afin que ces êtres s'alimentent de la pensée humaine, afin que ces êtres s’alimentent de l'émotion de l’humain.

Nous croyons que nous vivons dans un monde purement matériel, c’est une illusion, nous vivons dans des mondes parallèles.

Et les initiés, les humains qui ont vécu ou qui ont passé à travers ces mondes, savent très bien que la dualité n’est existentielle qu’en fonction de la qualité psychologique à nous, chez les humains, de croire au bien et au mal. Mais qu'en fait la dualité sur les plans cosmiques de la réalité de l’humain ne fait pas partie de l'actualisation sur la Terre d’une réalité. 

Donc croire veut dire quoi ? Croire pour nous veut dire mettre terme à la tension à la confusion de la dualité, mais lorsque nous faisons ceci, nous nous mettons en liaison avec des mondes qui utilisent la pensée ou dont la pensée fait partie des structures internes de leur réalité, et automatiquement nous devenons des êtres assujettis sur le plan mental à des consciences qui ne font pas partie de notre réalité, et qui font partie de mondes qui manipulent l’humain. L’humain est essentiellement un être à conscience expérimentale, c'est-à-dire que l’humain n’est pas arrivé encore à pouvoir jouir de son droit d’être vivant.

Regardez vos vies, regardez vos moments dans la vie, vous sentez toujours dans votre vie malgré votre bonheur, malgré votre joie, vous sentez toujours quelque part en vous un petit coin qui n’est pas rempli. Les fêtes s'en viennent, vous allez vivre le Noël, vous allez avoir du plaisir, là le Noël va commencer à tomber, minuit, une heure du matin, deux heures du matin, trois heures du matin, vous prenez votre auto, il fait froid, tout le monde est couché, vous vous réveillez le lendemain et vous avez des dettes à payer, vous ne pouvez pas soutenir, vous ne pouvez pas vivre le plein !

Pourquoi l’humain ne peut pas vivre le plein ? Parce que l’humain est un être qui vit en relation avec des données qui ne sont pas réelles, sinon l’humain vivrait le plein, il serait toujours plein, il serait tout le temps plein donc l’humain n’aurait plus besoin d'être heureux. Être heureux c’est de l’esclavage, avoir besoin d’être heureux c’est de l’esclavage, tous les gens dans la salle veulent être heureux.

Mais être heureux ça fait partie de quoi ? Ça fait partie de la domination psychologique des forces dans le mental de l’humain qui utilisent constamment son émotion pour lui donner de la permanence donc il y a des choses dans la vie de l’humain, l’humain doit apprendre à regarder la vie d’une nouvelle façon.

Il y a des piliers de connaissances, il y a des piliers de principes, il y a des piliers de philosophies, il y a des piliers de poésies, il y a des piliers de connaissances auxquels nous nous attachons pendant des siècles, la croyance en est un, être heureux c’est l’autre et c’est une habitude que nous avons contractée pendant des siècles, parce que nous ne sommes pas capables d’être, donc nous cherchons à être, et être heureux c’est chercher à être. Mais chercher à être quoi ? Nous sommes anyway, mais pourquoi nous ne sommes pas ? Parce qu’on nous a dit qu’en étant ceci, nous serions bien, qu’en croyant ceci, nous serions bien, mais c'est une illusion.

L’humain n'a pas à croire pour être ! le chat n'a pas à croire pour être, c’est pour ça qu’il est bien. Les animaux sont beaucoup mieux que nous, ils vivent, ils mangent, ils meurent, ils ne souffrent pas égoïquement. Nous, nous vivons, nous mangeons, nous souffrons de la mort, nous avons la crainte de la mort parce que nous ne comprenons pas la mort. Mais l’humain un jour doit immortaliser sa matière, il y a eu des initiés dans le passé qui l’ont fait, pourquoi ne le ferait pas sur une planète en général ? Ceci fait partie de l'évolution mais pour que l’humain puisse universaliser sa conscience, la faire descendre sur tous les plans de sa réalité, il faut quand même que quelque part l’humain en arrive à prendre conscience de sa réalité, c'est pour ça qu’avec l'évolution l’humain n’aura plus de maître, l’humain ne pourra plus croire, l’humain ne pourra plus utiliser la mémoire de l'humanité pour se donner à lui une sécurité psychologique, parce que l’humain n'a pas besoin de sécurité psychologique. L’humain a besoin d'être plein dans son vide. Mais son vide, c'est quoi ? C’est sa réalité.

Ce qui donne à sa réalité qui est vide, un plein ou une plénitude, c’est sa capacité de le manifester, mais c'est pour ça que l’humain est sur le plan matériel. Il le fait dans de petites choses. L’humain quand il mange un bon steak, il ne croit pas qu’il soit bon, il sait. Mais aussitôt qu'il s'agit de savoir s'il est bon que son enfant fasse telle chose ou que lui fasse telle chose, là il commence à entrer encore dans le jeu du pouvoir, dans le jeu de l’idéologie. Qu’est-ce que disent… Qu’est-ce que disent… Mais vous, qu'est-ce que vous pouvez dire ? Rien ! C’est pourquoi, puisque vous ne pouvez rien dire, ce sont les autres qui le disent pour vous, ce sont les autres qui le font pour vous, ce sont les autres qui vous amènent à la table, à la table de la conscience sociale, à la table d'une mentalité sociale, à la table de la mémoire sociale, à la table de l’ego qui n’est pas réel, donc à la table de l’ego qui se cherche et qui cherche à être heureux. La vie est beaucoup plus simple que ça.

François Payotte : Je voulais juste une définition simple de la désinformation, de son origine surtout, vous dites que c’est une habitude, mais d’où est l’origine de cette habitude ?

Bernard de Montréal : Si je vais là-dedans, je suis obligé d'aller dans l'occulte, autrement dit dans les choses qui ne font pas partie de la croyance. La désinformation elle fait partie de l'organisation invisible des mondes parallèles qui font partie de ce que vous appelez les mondes de la mort, qui font partie de l'évolution des entités qui sont dans ces mondes après que l’humain meurt.

Donc la désinformation est la manipulation, l'interférence, de l'énergie de l’humain à travers des plans de vie dont le service, dont la fonction, est de retenir une trop grande descente d'énergie sur la Terre, afin que l’humain puisse graduellement au cours des siècles, au cours des millénaires, évoluer pour pouvoir un jour en arriver à ne plus avoir à être désinformé, c’est-à-dire, un jour, pouvoir en arriver à pouvoir supporter par lui-même, sans aide aucune, à partir de ces plans, la réalité de son énergie. Autrement dit la désinformation fait partie du mensonge cosmique, tous les humains de la Terre y sont affectés, les plus grands jusqu'aux moindres, et l’humain nouveau, l’humain conscient, l’humain de demain, saura ceci, comprendra ceci et à partir de ce moment-là, la désinformation pour lui n’existera plus, Mais à partir du moment où l’humain ne sera plus désinformable, il sera informable, et un humain informé ne peut plus revenir dans le passé, un humain informé ne peut plus vivre sa vie comme l’humain inconscient le fait, un humain informé ne peut plus être assujetti d’une façon qui le brime, à une conscience sociale, un humain informé peut être en harmonie avec une conscience sociale, avec une société, mais il ne peut pas être lui-même intérieurement affecté sur le plan psychologique.

Autrement dit un humain qui sait, ne peut pas vendre sa peau à l’ours, mais pour ceci, il faut qu'il soit lui-même amené à sa propre transmutation, et ceci dépend de chaque humain parce que la lumière de l’humain connaît l’humain, les humains qui demain en arriveront à cette intégration, ces humains sont déjà marqués, qu’ils viennent de n'importe quelle race, de n’importe quel pays, de n’importe quelle nation. Ceux qui vivront cette conscience, cette énergie, réaliseront l'information et ils verront que devenir de plus en plus capables de s’informer soi-même et d’informer les humains, veut dire devenir de plus en plus capables de supporter la grande lourdeur de cette information et de pouvoir vivre dans la solitude.

 Il y a une solitude, ce n’est pas une solitude psychologique, c’est une solitude. Moi je suis solitaire, j’ai des amis, Payotte, d’autres parmi la salle, donc la solitude elle est plaisante, mais je suis seul. Je ne peux pas aller à vous ou à vous et vous dire : Qu'est-ce que vous pensez de ceci monsieur, qu'est-ce que vous pensez de cela madame ? Je ne peux pas faire ça parce que ça va contre la nature de l’intelligence créative de l’humain mais je peux aller dans la salle et dire : Bon, ça c’est telle chose, ça c'est telle chose. Mais si l’humain dit : Oui c'est ça ! À ce moment-là, tous les deux, ensemble, nous faisons partie d’une nouvelle forme d'évolution et c'est comme ça l’évolution de l’humain, il n’y a plus de support social.

Donc l’humain est effectivement un être qui est contrôlé à partir de l'astral, à partir du monde de la mort, et vous seriez surpris, si vous étiez capable de pénétrer ces mondes, de voir jusqu'à quel point ces mondes sont organisés pour la diffamation de l'information, il n'y a rien de plus extraordinaire, il n'y a rien de plus extraordinairement caché, voilé, que ce que nous appelons le mensonge cosmique.

Ceux qui sur cette planète ont vécu à travers ces sphères, ceux qui ont dépassé ces sphères ont énormément souffert parce qu’ils ont été obligés de déchirer tout ce qui dans le passé avait été utilisé pour l’involution de l’humain, pour la progression de l’humain et la lutte pour l’esprit de l’humain à la fin du 20 ième siècle, elle se situe là. Pour vous l’invisible, c’est de la petite fumée, pour d’autres l’invisible c’est une très grande réalité, et pour d’autres l’invisible est encore plus réel que le matériel (coupure)…

Donc il viendra un jour, au cours de l’évolution où suffisamment de connaissance, suffisamment de connaissance réelle, suffisamment de savoir, suffisamment d’informations seront données à l’humanité pour que les humains puissent commencer à bénéficier de quelque chose qui  leur  permet  finalement  d’entrer dans la territorialité, dans le monde impérial du savoir humain.

L’humain est un être intégral, il est intégral.

L’humain n’est pas divisible, il est divisé ! Donc l’humanité de l’involution est une humanité manipulée, totalement manipulée, et souvent, et le pire, et le plus dangereux, ce sont les manipulations qui sont faites avec bonne intention, parce que l’humain a beaucoup de difficultés, l’humain peut facilement voir le mal, mais il ne peut pas voir le mal dans le bien. Le mal c’est catégoriquement perceptible, mais le mal dans le bien, le mal qui se cache dans le bien, l’humain ne le voit pas. Ça fait partie du mensonge cosmique. Donc nous sommes des êtres totalement désinformés et c’est justement pourquoi nous avons été mentalement blanchis, c’est pourquoi les mystères existent, le mystère de la mort, le mystère de Dieu, le mystère de ci, le mystère de ça ! Nous avons autant de mystères qu’il y a de choses chez Eaton Et le pire c’est que chaque humain, chaque être humain en lui-même, quelque part dans sa profondeur, chaque être humain sait ! sait d’une façon absolue qu’il devrait être libre. Chaque être humain sait, sent, quelque part en lui-même qu’il devrait avoir la capacité créative de savoir n’importe quoi. Chaque être humain sait qu’il est, dans un sens, esclave d’une condition dont il ne connaît pas les bornes et ça, c’est la condition imposée à l’humain de l’involution et c’est ça que l’humain, demain, fera sauter ! et il le fera sauter par sa rébellion intégrale. Dans le passé, les humains qui ont supporté la croyance pour l’évolution de l’humain ont homogénéisé certains territoires dans le monde, on appelle ça évangéliser.

L’humain conscient n’évangélisera personne ! et il ne sera pas évangélisable, il est libre. Donc regardez bien la croyance. Il y a probablement des gens dans la salle qui, je ne sais pas, dans le passé, se sont retenus de venir à mes conférences, parce que la crainte, l’inquiétude, la croyance, allaient contre ce que je disais. Des fois ils viennent deux ans après, trois ans après. Mais avoir peur de qui ? Ce n’est pas de moi que les humains ont peur, les humains ont peur d’eux-mêmes. Qu’est-ce que je suis moi, qu’est-ce que je fais, moi, qu’est-ce que je foute (fous) moi je gueule, je parle, je m’amuse, j’instruis. Mais c’est l’humain lui-même qui a peur de lui-même. C’est pour ça que les humains ont peur de personnes comme moi et d’autres personnes. Et je comprends que les humains ont peur de personnes comme moi, vous savez pourquoi ? Parce qu’on s’est fait une image de ce que devrait être la réalité. On s’est fait une image de ce que devrait être la connaissance, et l’image que nous nous sommes faits est une image basée sur la croyance, elle n’est pas une image basée sur notre réalité. Les humains qui sont dans leur réalité dans le monde et qui me rencontrent, me rencontrent avec très grande facilité, parce que ce qu’ils savent, je le sais.

La hiérarchisation de la connaissance du savoir n’existe pas dans la réalité. Un humain qui sait et un autre humain qui sait, ce sont deux humains qui savent. Donc il n’y a pas de pouvoir, il n’y a pas de hiérarchie, c’est universel. Un humain qui sait qui entend un humain qui sait, il est obligé de dire : Oui, ce que tu dis, c’est ça !

Mais un humain qui sait qui entend un humain qui pense qu’il sait, autrement dit qui a la connaissance, il est obligé de dire : Oui, mais… C’est comme ça ! Donc ce n’est pas moi qui suis un danger pour l’humain, c’est l’humain qui est un danger pour lui-même, parce que lui-même il est désinformé et il vit sa désinformation d’une façon psychologique. Donc elle fait partie de l’organisation territoriale de sa psyché, donc elle fait partie de l’insécurité de son ego, donc elle fait partie de l’orgueil de son ego, donc elle fait partie de l’attribution dont il jouit de penser qu’il sait. L’humain un jour réalisera, l’humain de demain réalisera que le phénomène de la pensée, sa nature, son essence, sa réalité dépasse de beaucoup toutes les coudées de la psychologie contemporaine.

Nous sommes à l’aube de l’intelligence, nous sommes à l’aube de l’intelligence, nous vivrons 2500 années d'évolution sur ce plan, alors vous vous imaginez ce que l’humain sera, demain, intelligent. Intelligent n'est pas une faculté psychologique, l’intelligence c'est une faculté psychique, d'ailleurs ce  mot-là devait disparaître du vocabulaire de l’humain parce que lorsque nous parlons d’intelligence, nous nous comparons aux animaux, donc nous nous donnons un certain statut, statut de quoi ? Les animaux ont leur niveau d'intelligence, l’humain a son niveau d’intelligence, le Surhumain aura son niveau d’intelligence, l’humain jupitérien aura son niveau d’intelligence. Il faut que nous cessions de parler d'intelligence comme si nous parlions d'une quantité de patates, d’une quantité de degrés. Il y a de l'éducation qui nous amène à prendre connaissance sur le plan de la mémoire de certaines activités qui, dans le passé, ont été découvertes par d’autres humains. Ceci, ce sont des outils pour nous permettre de travailler la matière, pour nous donner un monde confortable, ceci est bien, mais lorsque nous tombons dans le domaine de l'esprit, lorsque nous tombons dans le domaine de l'âme, lorsque nous tombons dans le domaine psychique, lorsque nous tombons dans le domaine de l’ego, de l’êtreté, de la réalité, de l’essence, il n'y a plus d’école sur la Terre.

François Payotte : Lorsqu'une personne commence à entrer, à goûter un petit peu de son esprit et qu’elle commence à comprendre ce que vous dites, à le ressentir, à le vibrer comme une confirmation de ce qu'elle sait, elle passe plus ou moins nécessairement par une espèce de phase de désapprentissage au niveau de la mémoire, au niveau de liquider ce qui a été engrangé dans son grenier, puis là, elle est en possession de cette vibration de l'esprit mais à un niveau de savoir mais qui n'est pas exprimé. Et c'est comme si ce savoir, lorsqu'il n'est pas exprimé, c'est comme s'il ne valait rien en fait, alors il y a donc un mur entre le savoir et le parler de ce savoir-là. Sur quoi l'esprit peut-il s’appuyer pour passer du savoir à l'expression de ce savoir ?

Bernard de Montréal : Le savoir se développe, il se raffine, et au fur et à mesure que l’humain apprend à savoir, il vit le contre-choc. Autrement dit, quand un humain parle, quand il commence à parler, à partir de ce savoir il vit une opposition. Dans la société l’humain vivra une opposition. Donc l’opposition fait vibrer son centre ici, son plexus solaire, l'opposition fait vibrer en lui ses cordes et lentement il développe de la résistance, autrement dit l’humain développe de la résistance à la connaissance… de la résistance à la connaissance. Ce qui vient de la société c’est de la connaissance, ce qui vient de lui c’est le savoir, et petit à petit au cours des années, l’humain devient de plus en plus adepte à pouvoir supporter le poids de son savoir, contre l’influx de la connaissance qui vient de toutes les parties du monde vers lui et ceci l'amène graduellement à prendre de plus en plus d’espace, développer son espace, et développer, et développer, et il vient un temps naturellement avec cette expérience où l’humain est suffisamment près de lui-même, suffisamment capable de savoir, suffisamment capable de  parler,  suffisamment  capable  d'exprimer  ce qu'il sait, et il est capable de le faire avec de plus en plus de justesse en utilisant de plus en plus le mot juste, de sorte que vient le jour où la parole de l’humain devient tellement forte, tellement solide, tellement appuyée sur le roc de sa propre réalité, que quelle que soit la résonance, quels que soient les échos qui se formulent dans le monde en relation avec son savoir, il n'en soufre plus. Il vient un point, si l’humain est suffisamment ajusté dans sa vibration, que même les échos n’ont plus la chance de parvenir jusqu'à lui. C'est comme ça que l’humain découvrira, entrera, dans son savoir. Ceci fait partie de l'évolution de l’humain, l’humain ne peut pas entrer dans le savoir par une porte quelconque, il n'y a plus de porte. L’humain entre dans le savoir lorsque le choc de réalisation commence à se faire, lorsqu'il commence à prendre conscience qu’il se passe quelque chose en lui. Mais la clé pour tous les humains de la Terre, c’est la réalisation qu'il y a une limite à la connaissance, que la connaissance elle est bonne, que la connaissance fait partie de l'involution et qu'il n'y a pas de limites dans le savoir. Et à partir du moment où l’humain commence à réaliser qu'il n'y a pas de limites dans le savoir, qu’il y a des limites dans la connaissance, à ce moment-là il commence à supporter cette infinité. Mais nous avons été habitués à ne vivre que dans les limites du savoir, nous appelons ça la raison, nous appelons ça l'opinion publique.

Un humain qui demain matin se lèverait et dirait : Dieu c’est telle chose, telle chose, telle chose, telle chose, ha ! c’est intéressant… L’humain à ce moment-là commencerait à pouvoir supporter l’énergie terrible de cette réalisation-là. Et avec le temps, il serait habitué. Mais ce qui se passe, c'est que l’humain… si demain matin l’humain se réveille et dit : Ah ! Dieu c’est ça, ça, ça, et là il commence à penser qu'il est fou et qu’il va voir le psychologue pour prendre des pilules, ben là c'est fini, vous comprenez ? Autrement dit il est évident que si l’humain passe de la connaissance au savoir, il vivra un choc, une sorte de choc, une sorte d'instabilité temporaire, c’est normal.

Mais qu’il soit suffisamment solide, suffisamment intégré, suffisamment capable de supporter cette nouvelle prise de conscience sans aller prendre des aspirines ! Qu’il y ait un petit mal de tête, ça c’est normal, mais je veux dire que l’humain puisse supporter ceci, c’est normal. Vous ne pouvez pas passer d'un stage d’un mental inférieur à un mental supérieur sans vivre une réaction, quelque chose.

Mais ce n'est pas tellement pour le moment au niveau de l’humain, parce qu'il y a des forces dans le monde aujourd'hui qui sont agissantes, qui doivent commencer à ouvrir, à donner des clés. Donc si l’humain est dans le monde, qu’il soit de n'importe quelle race et qu’il entend parler, ou qu’on lui dit telle chose, telle chose, si l’humain est suffisamment sensible et qu'il regarde ce qui est dit dans le monde, qui ne fait pas partie de la connaissance, à ce moment-là il apprendra graduellement à ouvrir son esprit. Une fois que l’humain commence à ouvrir son esprit, l'esprit verse en lui cette énergie, autrement dit il y a de plus en plus de fusion entre lui et son esprit, et avec le temps l’humain commence à entrer dans son énergie, à partir de ce moment-là, la vie, même dans le matériel, commence à prendre une nouvelle dimensionnalité.

François Payotte : Au niveau de l'énergie qu'on accumule par la résistance face à la connaissance de la société où on est en train de se bâtir soi-même, comme si on édifiât en quelque sorte un barrage où on accumule cette résistance, un jour je pense qu'il faut qu'il y ait une brèche, il faut qu'il y ait une libération de ce savoir dans l'expression. Est-ce que l'esprit ou l’ego, de connivence l’un et l’autre, ne peuvent pas se servir de quelque chose qui pourrait cristalliser, c'est peut-être un grand mot, qui pourrait cristalliser quelque chose comme de la haine face à ce qui emprisonne l’esprit ?

Supposons que j'ai été toute ma vie une personne plutôt religieuse et puis qu’un jour dans ma conscience ça change, et que je m'aperçois que j'ai été infirmé par ces connaissances-là, est-ce que je ne peux pas me servir de point d'appui pour libérer cette énergie-là, simplement ?

Supposons le cas de la théologie, est-ce que je ne pourrais pas développer une espèce de haine face à la théologie pour libérer cette énergie-là. Autrement dit est-ce que l'esprit ne peut pas se servir d’un support qui va cristalliser une révolte finalement quelle qu’elle soit ?

Bernard de Montréal : Ce qui amènera la révolte dans la vie de l’humain, cette haine comme vous dites, d’abord cette haine n’est pas une attitude, cette haine fait partie de l'intelligence nouvelle de l’humain. Cette haine est un peu comme…

François Payotte : Pas une attitude dans le sens qu’on ne cherche pas mais ça peut se trouver sur sa route, quelque chose qui déclenche cette énergie-là qui va la libérer ?

Bernard de Montréal : Oui mais c'est très important de souligner qu'elle n'est pas attitudinale cette haine, elle fait partie de la nouvelle force de l’humain ! Elle fait partie de la nouvelle force de l’humain, elle fait partie de la réalisation de l’humain, elle fait partie de la réalisation qu’il s'est fait, pendant des siècles, jouer dans la tête. Autrement dit ça le fâche.

François Payotte : Ce ne serait pas après le théologien ou la théologie que j’en ai, ce serait après le concept du libre arbitre que l’humain à un choix total etc. ?

Bernard de Montréal : C’est contre les sphères qu’il se fâche. La révolte de l’initié, la révolte du nouvel initié, c'est une révolte effectivement occulte, ce n'est pas une révolte psychologique, ça n’est pas une révolte contre les humains, parce que tous les humains font partie de l'évolution, ils font partie de l’expérience de la conscience cosmique sur le plan matériel. C'est une révolte contre les forces dans l’humain. Et cette révolte contre les forces dans l’humain fait partie de la prise de conscience chez l’humain de son esprit, mais de son esprit conditionné, empêché, retardé, diminué, par ces forces en lui qui font partie de ce que j'appelle la symbolique du subconscient, les forces de l'astral. Et c'est là que l’humain va lutter ! que l’humain va gagner la guerre. Un humain ne peut pas prendre conscience… Bon je vous donne un exemple ridicule, graphique… Non je ne vous donnerai pas d’exemple à partir de mon expérience, je vais vous donner un exemple à partir de l'expérience de l’humain.

Admettons par exemple que l’humain à cause de sa spiritualité, à cause sa sensibilité, admettons que cet humain il est psychique, comme il y a des humains dans le monde qui sont psychiques. Je connais des humains moi, qui lorsqu'il se couchent le soir, ils vont sur les plans, ils vont sur le plan astral, ils font ce que vous appelez des voyages astraux et que là sur ces plans ils ont des travaux à faire. Et ces pauvres humains naïfs, psychiques, qui ont des facultés paranormales, qui pourraient très bien vivre sur le plan matériel, au lieu de bien vivre sur le plan matériel ils vivent bien sur les plans et sur le plan matériel ils crèvent de faim. Vous savez pourquoi ? Parce qu’ils ont transposé leurs activités créatives sur un plan parallèle au lieu de vivre ici dans la matière. Donc ils vont sur ces plans, ils rencontrent des entités et on leur octroie des travaux, on leur dit : Toi tu dois faire ce travail pour l'humanité, tu vas faire tel travail pour l’humanité, et ces pauvres gueux passent des années et des années et des années à travailler occultement sur des plans pour l'humanité. Ils se vident, ils se vident et j’en connais qui aujourd’hui sont tellement vidés qu’ils n'ont plus de santé. Autrement dit, ils se sont faits totalement baiser par les forces astrales ! Je parle pour des humains qui ont un certain niveau d'expérience occulte, mais je dis que la même chose existe pour l’humain inconscient non occultifié dans son mental. L’humain est un être qui se fait constamment baiser et le pire c'est qu'il aime se faire baiser.

François Payotte : Il ira même jusqu’à payer la vaseline…

Bernard de Montréal : (rires de BdM et public). Il va même jusqu'à payer la vaseline. Je pourrais très bien parler dans le public, simplement parler dans le public, mais pourquoi je suis obligé de m’enfermer pendant trois jours dans une salle pour faire des séminaires ? Parce qu'il y a des choses que je peux faire seulement dans un séminaire, pour faire réellement réaliser à l’humain, la dimension intégralement écœurante de l'existence matérielle de l’humain sur le plan matériel, c’est inouï !

Je ne peux pas le faire dans un public mais je peux le faire en privé. Et c'est inouï, c'est inouï, et le pire on me dit dans ces conférences : Mais pourquoi, pourquoi ? Je dis : Ça fait partie de l'involution. L’humain a été obligé d’être amené au cours des siècles à passer d’une race à une autre, à une autre, à une autre. Nous avons passé de la première à la cinquième, il y aura la sixième et il y aura la septième, ce n’est pas fini l'évolution de l’humain. Donc pendant l'involution, l’humain est descendu dans la matière, tout a été fait pour que l’humain descende dans la matière. L’humain est tellement aujourd’hui dans la matière qu’il souffre d’être dans la matière, et maintenant l’humain sortira. Il doit aller au-delà de, il doit retourner à sa source, à son énergie. Mais quand on dit que l’humain doit retourner à sa source, là on pense à la source spirituelle, l’âme, toutes les formes quelconques de religions, les sectes, on cherche le gourou dans le monde comme si on cherchait une Mercedes-Benz. Retourner à la source veut dire quoi ? Retourner à la source veut dire : retourner à notre réalité.

Vivre notre réalité, même le mot retourner n’est pas bon, parce que si nous utilisons le terme retourner, nous impliquons que déjà dans le passé nous étions quelque chose et dans le passé nous étions autre chose. Ce que l’humain était durant la période des Atlantes, l’humain ne le sera jamais ! Ce que l’humain était durant la période pré-adamique, l’humain ne le sera jamais, parce que l’humain évolue. Ce que les Atlantes ont fait avec la matière, c’est de la peccadille. 

Ce que l’humain de demain fera avec la matière c’est une autre chose, ce qu’il fera au cours de la septième évolution c'est une autre chose, ce que les extraterrestres font avec la matière c’est une autre chose, ce que l’humain fera au-delà des extraterrestres c’est une autre chose ! C’est ça que l’humain doit comprendre, mais l’humain ne peut pas le comprendre s’il n'est pas dans son énergie, sinon il s’occultifie. Il donne à la vie planétaire expérimentale de l’involution tous les droits d’idéologiser son mental. Il donne à l’autorité temporelle, spirituelle, ésotérique, occulte, cosmique, métaphysique, toute la merde qui fait partie de l’involution, merde nécessaire, le droit de le garder dedans. C’est ça l’humain. C’est ça qu’il doit comprendre, et pour le comprendre d’une façon finalitaire, je fais des séminaires jusqu’au temps où je serais suffisamment certain qu'il y a suffisamment d’instruction, de personnes dans le monde, pour que ce que je dis ne meurt pas, que ce ne soit pas enseveli par les vagues du temps.

Après ça je peux partir, après ça je peux faire autre chose, mais jamais ceci ne sera retenu de la conscience de l’humain, parce que l’humain est intégral, l’humain a le droit de savoir, et l’humain pour la première fois depuis l’involution est capable finalement de mettre les yeux à leur place.

Donc lorsque je gueule, je ne gueule pas parce que je suis mal engueulé, je gueule pour faire passer une vibration, parce que si je ne gueulais pas, ce serait trop philosophique. C’est pour ça que je ne vais pas en France, parce que si je vais en France et que je gueule, je ferais exactement la même chose que votre chanteur a fait, il a cassé son violon pour que l'on s'arrête et qu'on l’écoute, c’est ça qu’il a fait.

Comment il s'appelle… Charlebois, s’il n’avait pas cassé son violon, sa guitare, je ne sais pas ce qu’il fait le bonhomme, s’il n'avait pas créé un choc dans ce crisse de pays, il ne se serait rien passé et aujourd’hui on n'aurait même pas commencé à écouter les chanteurs Québécois. Pourquoi ? Parce que ce que Charlebois a fait avec sa guitare, moi je le fais avec ma gueule.

François Payotte : C’est cette énergie-là que je cherchais à identifier.

Bernard de Montréal : C’est la même énergie qui a passé dans Charlebois, peut-être que Charlebois ne peut pas se l’expliquer comme moi je pourrais le lui expliquer, mais je suis sûr qu’à un certain moment, quand quelques Français ont dit ce qu’il leur a passé dans le corps Charlebois, 200 000 volts d’Hydro-Québec, ça leur a brûlé le cul, il a fait sauter la baraque. Il est fini le temps de la diplomatie en ce qui concerne le savoir, il est fini, nous ne pouvons plus jaser, s'amuser, faire les clowns avec des formes qui appartiennent au monde du théâtre.

François Payotte : On a mis le doigt dessus là, ce que j’appelais de la haine, ça peut être de l’écœurement, une situation de saturation totale, mais c'est ça qui va déclencher cette énergie-là, et l’amener à la parole ?

Bernard de Montréal : C’est juste, l’humain sera obligé, l’humain vivra la révolte, mais la révolte viendra de lui, elle ne viendra pas de l'extérieur de lui. C’est inouï, moi je suis tanné, je suis fatigué d’être seul à parler comme je parle. Il y a des centaines, il y a des milliers d’humains qui sont infirmés dans leurs paroles, qui ont la sensibilité, qui ont toutes les cordes, mais qui n'ont pas vécu cette connexion avec leur feu, c’est plein.

Je connais le Président d’un pays aujourd’hui en Amérique du Sud qui a cette sensibilité extraordinaire, qui veut faire des choses pour son peuple, et qui est paralysé par ces forces astrales en lui. C'est incroyable, et si ce bonhomme pouvait faire la connexion avec lui-même, il pourrait faire des choses extraordinaires. Et c'est toujours la même situation dans tous les domaines de la vie. C'est une nouvelle évolution, c'est une nouvelle évolution, it’s a new ball game. C'est une nouvelle science du mental ! Il n’y a plus de spiritualisation dans le mental de l’humain conscient, il n'y a plus de philosophie, c'est l'énergie, le feu.

Comme Jean XXIII disait : les fils de la lumière souffriront de grandes souffrances, autrement dit les fils de la lumière supporteront ce feu, cette énergie, qui est leur esprit, leur double, appelez ça comme vous voulez, qui passera à travers la forme qui pendant l'involution, a servi de moule pour le développement de la conscience de l’humain, mais aujourd'hui, demain, l’humain fera sauter le moule et il aura devant lui l'expérience créative de sa science, de son énergie, de son mental absolument extraordinaire. L’humain est un être total, il doit se perfectionner, il se perfectionnera, mais il est total, il a été divisé mais il n'est pas divisible. Et ceux dans le monde, les autorités, les idéologies, qui divisent l’humain, divisent automatiquement l’humain contre lui-même, divisent les humains contre eux-mêmes, ils forment des blocs de nations qui sont séparées et divisées contre elles-mêmes, et c’est ce qui crée dans notre monde la situation terrible de notre inconscience politique. La plus grande réalisation de l’humain conscient sera de réaliser, de comprendre, que la vie, la vie, la vie, libre, réelle, elle est pour toi, en relation avec l'autre qui l’a, en relation avec l'autre qui l’a, mais elle n'est pas pour une forme quelconque de communion mondiale. C'est une illusion, c'est une illusion, d'ailleurs ce sera une des grandes réalisations de l’humain nouveau.

La vie de l’humain conscient, elle est pour lui en relation avec ceux qui sont sur sa vibration, elle n'est pas, cette vie pour être partagée, elle n'est pas partageable, elle n'est pas partageable, il ne peut pas partager, l’humain, l’émotivité de son mental dans le monde, parce qu'il se passe telle chose là ou telle chose là, ceci fait partie du karma de l'humanité.

Et les gouvernements aujourd'hui, s'ils ne sont pas suffisamment intelligents pour aider, dans leurs fonctions involutives, les gouvernements ou les populations involutives, c'est le problème de ces peuples et de ces gouvernements, ce n'est pas le problème de l’humain conscient. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise !

François Payotte : Une dernière question, le phénomène OVNI est-ce que c’est un phénomène de colonisation psychique ?

Bernard de Montréal : Le phénomène OVNI est un phénomène de changement éventuellement dans la conscience planétaire de l’humain, mais pour les races de l’involution future. Le phénomène OVNI ne fait pas partie de l’expérience consciente de l’humain de demain, il fait partie de l'expérience inconsciente des masses dans le monde qui doivent continuer à évoluer pour progresser sur le plan de l’évolution de l’âme, il ne fait pas partie de l'expérience de ceux qui passeront à l'éthérique.

François Payotte : Est-ce qu’il y a de la désinformation à travers ces manifestations ?

Bernard de Montréal : Il y a beaucoup de désinformation, c'est pourquoi l’humain devra être informé, c'est-à-dire l’humain devra pouvoir savoir par lui-même, sinon il sera testé encore et le même phénomène continuera, que nous avons connu pendant les périodes anciennes de la protohistoire.

L’humain doit être un jour suffisamment dans son énergie pour pouvoir communiquer avec ces intelligences d'une façon télépathique mais sur un même plan, ne jamais être en dessous mais toujours à la même égalité sur le même plan, ces êtres ont des choses à apprendre lorsqu’ils viendront sur cette planète, ils ont des choses en relation avec l’humain qui aura passé d'un stade d'évolution à un autre.

La seule raison que je ne parle pas de ce phénomène, c'est parce que ce n'est pas le temps que je parle de ce phénomène d'ailleurs ce n'est pas nécessaire. Nous avons suffisamment de choses à apprendre sur notre plan psychologique en ce qui concerne notre réalité, avant de commencer à traiter avec des choses dont nous ferions des formes ou des mémoires, pour nous appesantir encore plus dans l'inconscience.

L’humain doit prendre soin de lui-même, il doit intégrer sa propre énergie, il doit devenir un avec lui-même, lorsque l’humain sera un avec lui-même, il saura quelles sont ces choses, il saura quoi faire s’il entre en contact avec elles, et il y a beaucoup de temps. Que l’humain s'occupe de ses oignons !

François Payotte : Bernard de Montréal, merci !

Applaudissements.

 

Fin enregistrement.

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Hommage à Bernard de Montréal
  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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