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Hommage à Bernard de Montréal
4 février 2021

L’univers des éons.

FP 47

François Payotte : Bon, ça risque d’être un peu plus laborieux que d’habitude en ce qui me concerne puisque ce soir on va essayer enfin en ce qui me concerne, d’aborder pour la première fois un thème à partir de données scientifiques physiques modernes, je ne suis pas spécialement versé dans la physique moderne, c’est que je vais essayer au moins d’utiliser leur langage pour amener l’entrevue.

Or, il faut savoir que la métaphysique moderne et particulièrement avec Jean Charon a défait complètement la physique à papa. C’est une véritable révolution, suite à la relativité générale d’Einstein, Jean Charon a développé la relativité complexe. Or, ça a été quelque chose d’extraordinaire en physique, parce que ça a ouvert les yeux des physiciens sur un monde qu’ils ne soupçonnaient pas jusqu’alors et même qu’ils se refusaient de voir. Autrement dit, depuis 1983, la physique rejoint par bien des points la métaphysique.

Alors nous autres, quand on parle de notre monde, on a l’habitude de parler du monde de la réalité. Lorsqu’on parle de la matière, on parle de la réalité. Et lorsque l’on veut parler du mental, on va parler de l’imaginaire, etc. Maintenant, dans la définition des physiciens, dans le croquis général de la relativité complexe, l’énoncé premier de Jean Charon, c’est qu’au départ il y a ce qu’il appelle l’Être avec un grand E et qui, pour le commun des mortels, représente Dieu.

Dans l’Être, il y a les archétypes. Les archétypes en eux-mêmes représentent les virtualités, les potentiels dans cet ensemble des sous-ensembles là, mais ils ne sont pas actualisés, ce sont donc tous les possibles, tous les états possibles de manifestation mais non manifestés dans l’Être. Et c’est l’esprit qui va les actualiser, ces archétypes, les mettre dans la forme et les descendre dans la matière. Et à date, la matière, et bien il n’y avait qu’un seul aspect de la matière qu’on envisageait, la particule de matière était simplement comme une boule de billard, si vous voulez et depuis les théories de la relativité complexe, la découverte de Charon, principale, c’est de voir qu’à toute particule de matière correspond une particule mentale, et c’est ce qu’il appelle les éons.

Autrement dit, les éons sont la contrepartie mentale de la matière, et il appelle cet ensemble-là matière et mental, cette uni-dualité, la psycho-matière.

Dans ces équivalences, ces micro-univers d’éons, il existe des temps inversés, un temps négatif, comme il existe un anti-quelque chose dans ces dimensions-là, à tout ce qui est visible dans l’invisible, il y a une antimatière, un anti-temps, et c’est là où le concept commence à être difficile à se mettre dans la tête faut croire qu’on n’a pas forcément les structures pour ça c’est que dans notre temps à nous, qu’on appelle le temps positif, la cause d’un évènement est à rechercher dans le passé donc c’est le passé qui détermine le présent. Mais dans un anti-temps à temps négatif, la cause se trouve dans le futur et elle détermine le présent. Je peux aller jusque-là mais pas plus loin ! Là, on a besoin de vos explications, de vos lumières Bernard.

Bernard de Montréal : Bon et bien demandez-moi une question.

François Payotte : Il y en a tellement ! D’abord, pour vous, quelle représentation vous faites de l’univers des éons, de la contrepartie matière, mentale de l’univers, de ces micro- univers ? Est-ce que ces micro-univers sont habités ? Est-ce qu’il circule une information dans le mental de la matière ? Est-ce qu’il y a échange d’informations ?

Bernard de Montréal : Le mental de la matière, c’est le plan où l’énergie a le pouvoir de devenir intelligente. C’est-à-dire, c’est un plan où l’énergie peut s’actualiser et elle peut s’actualiser parce qu’à ce niveau-là, elle devient vibratoire. L’énergie, quand elle devient vibratoire, elle pulse, elle devient rayonnante. Quand l’énergie devient rayonnante, pulsative, il y a existence cosmique. Dans le concept des éons, dans le concept de l’anti-temps ou du temps négatif, vous avez une énergie qui prend naissance mais simplement sur un plan pulsatoire, elle ne prend pas naissance dans la forme. C’est pour ça que nous pouvons dire comme Charon dit, qu’elle fait partie du plan mental de l’énergie.

Le plan mental de l’énergie, c’est un plan qui permet à l’énergie de naître dans son dynamisme exécutoire.

Les éons représentent pour l’être humain ou représenteront pour l’être humain, la valeur d’un temps positif quand l’être humain aura accès à l’éthérique. L’éthérique c’est la contrepartie matérielle du temps mental vécu par un être humain conscient.

Lorsque l’être humain sera conscient, qu’il aura accès à l’éthérique, il aura accès à ce qu’on appelle aujourd’hui le temps négatif, donc il aura accès aux éons, donc il aura accès à ce point dans ces espaces temporels où l’énergie devient exécutante, autrement dit pulsative, vibratoire.

Et on découvrira dans un temps suffisamment rapproché, que ce que nous appelons aujourd’hui le savoir, qui est une façon ou une manifestation instantanée à l’énergie de se manifester, il n’existe jamais de besoin chez l’être humain de bénéficier de la réflexion mentale. Pourquoi ? Parce que l’être humain qui sera dans le savoir, qui sera dans cette pulsation, sera au-delà de l’archétype, donc il sera au-delà de la forme ! Donc à ce moment-là, il pourra créer sur le plan matériel la forme dont il a besoin pour lui-même s’exécuter en tant qu’être en évolution.

Donc l’Humain nouveau, lorsqu’il sera conscientisé, commencera lentement à faire partie de la conscience éonique de la vibration, ce qu'Aurobindo appelait la conscience cellulaire du mental.

La conscience éonique de la vibration, c’est la précision dans le temps intemporel négatif de la construction psychique instantanée du mental humain, en relation parfaite avec la dynamique vibratoire de son rayonnement ! C’est-à-dire que l’être humain, une fois qu’il sera parfaitement organisé dans le mental, à partir du moment où il sera en dehors de la mémoire, donc à partir du moment où il n’aura plus besoin de l’archétype pour faire référence cosmique ou planétaire à la construction de la forme, sera capable de bénéficier du mouvement instantané de l’énergie, autrement dit de sa pulsation, de son rayonnement donc l’être humain aura effectivement accès au plan mental, c’est-à-dire aux éons qui constituent la puissance vibratoire de l’énergie dans sa modulation pulsative. À ce moment-là, l’être humain deviendra très conscient, non pas simplement du savoir qui fait partie du mouvement de cette énergie dans son mental, mais aussi très conscient de la qualité absolue de ce savoir, pour la simple raison que la conscience devient absolue quand elle sort du plan archétypal de la construction.

La conscience devient absolue quand elle sort du plan archétypal de sa construction.

Le plan archétypal de sa construction représentant toujours le plan mémoriel de la conscience, si la conscience sort de ce plan-là, elle devient absolue parce qu’elle n’est plus référentielle à rien, donc elle fait partie d’un temps négatif qui se positivise dans la construction ultimement absolue de devenir mentale que nous appelons le savoir.

Charon a absolument raison lorsqu’il dit que les éons sont des temps négatifs, parce que l’aspect négatif du temps, c’est l’aspect de l’énergie non manifestée dans la forme, donc c’est une énergie qui antidate le plan archétypal de la construction involutive, de quelle que race que ce soit !

 C’est pour ça que l’être humain au cours de l’évolution découvrira que le savoir ne fait pas partie des archives universelles autrement dit, le savoir ne peut pas être lié à ce qui est archétypal parce qu’il n’est pas astral ! Il fait partie d’un mental supérieur, il fait partie autrement dit, d’une dimension de temps parce que le mental supérieur c’est une dimension de temps qui est négative par rapport à la construction, c’est-à-dire qui n’est pas valable sur le plan de la construction en relation avec le référentiel qu’on a des archétypes. Les archétypes constituent pour nous les êtres humains sur la Terre, la formule stable de l’organisation psychologique de l’ego, donc si nous prenons les archétypes les plus évolués, par exemple ceux qui traitent de la philosophie, de la psychologie, de la métaphysique, de l’occulte, ainsi de suite, nous faisons toujours référence à une qualité mentale inférieure à ce qu’elle est en potentiel absolu. C’est pour ça d’ailleurs que pendant l’involution, même si nous avons été philosophes, spirituels, occultistes, ésotéristes, nous n’avons jamais été capables de sortir de la forme, donc le mental involutif n’a jamais fait partie des éons, autrement dit il n’a jamais fait partie du temps négatif et c’est pour ça que nous n’avons jamais été capables de comprendre les lois ! les lois réelles de la cause. Ne connaissant pas les lois réelles de la cause, nous avons cherché des causes et nous avons trouvé les causes dans le plan architectural de notre mental qui est le plan archétypal de nos pensées. Vous savez la fameuse question… Qu’est-ce que c’est la question ? Qu’est-ce qui vient avant, l’œuf ou la poule ? Le phénomène, ce phénomène, parce que c’est un phénomène mental : Est-ce l’œuf qui vient avant ou c’est la poule ? Ceci fait partie des restrictions psychologiques de l’ego face au monde archétypal. L’ego qui pense n’est pas capable de cerner le caractère formel de toute la conscience engloutie dans les mémoires, donc il n’est pas capable de substituer à une question circulaire, une réponse directionnelle. Pourquoi ? parce qu’il vit toujours à l’intérieur d’un temps positif, c’est-à-dire qu’il vit toujours à l’intérieur d’un temps qui a besoin pour se comprendre ou pour être compris de la relation entre la cause et l’effet.

Alors que l’être humain nouveau qui entrera dans le mental négatif, c’est-à-dire dans le temps négatif, c’est-à-dire dans le mental supérieur qui est en dehors du plan archétypal de la conscience involutive, ne sera aucunement intéressé à chercher à se fatiguer à comprendre si c’est l’œuf qui vient avant la poule.

François Payotte : Parce qu’il est en dehors de la forme et du symbole.

Bernard de Montréal : Parce qu’il est en dehors de la forme et du symbole, donc il est en dehors de la circularité temporelle qui joue un rôle extrêmement important dans la fermeture du temps négatif. Le temps négatif est fermé à l’être humain parce qu’il ne fait pas partie du mental inférieur ! Le mental inférieur est impuissant à comprendre le temps négatif, parce qu’il ne fait pas partie du mental supérieur, donc l’être humain, pour rentrer dans le mental supérieur, autrement dit dans le temps négatif, autrement dit dans ce que vous appelez les éons, sera obligé d’apprendre à mettre de côté sur le plan de la mémoire, sur le plan de l’émotion, sur le plan du besoin, sur le plan de l’anxiété, sur le plan de la recherche, sur le plan de la spiritualité, sur le plan de la personnalité, tous les aspects archétypaux qui symbolisent pour lui une certaine origine. Tant que l’être humain a besoin de définir l’origine de quelque chose, il va à l’encontre de la nature du temps négatif parce que dans le temps négatif l’origine des choses ne fait que partie du mouvement pulsatif de l’énergie c’est dans le mouvement pulsatif de l’énergie que l’origine des choses se met en manifestation.

Si nous vivons dans le temps positif du plan archétypal, nous sommes obligés de chercher une origine parce que déjà cette pulsation qui vient du temps intemporel, a créé dans le mental temporel un besoin de résoudre une question. Le besoin de résoudre une question est l’impact vibratoire de l’énergie sur les neurones de l’être humain qui l’amène finalement à développer la connaissance.

Ceci, pendant l’involution c’était bon, parce que ça permettait à l’être humain de philosophiser la connaissance, c’est-à-dire de rendre de plus en plus subtile sa capacité de vivre la perception ou l’introspection dans des domaines du temps positif, mais qui n’ont jamais pu répondre finalement et de façon absolue à la réalité parce que la réalité commence dans l’intemporel, autrement dit dans le temporel négatif, autrement dit dans le mental éonique pour se résoudre dans le mental positif, dans la mesure où l’être humain est capable d’assumer le rôle de ne pas questionner par habitude, autrement dit par mécanisme involutif, les grandes questions qui ont pris naissance dans le mental positif.

C’est pour ça que l’être humain qui prendra conscience, l’être humain d’abord qui prendra conscience du mental, l’être humain qui prendra conscience du phénomène de la pensée, l’être humain qui prendra ensuite conscience du phénomène objectif de la pensée, l’être humain qui en arrivera à la communication mentale, autrement dit qui ne pensera plus  mais qui sera en communication mentale  et l’être humain qui en arrivera à ne plus vivre du besoin de la communication mentale, réalisera que le phénomène ou la phénoménologie de la pensée est de l’ordre de l’éon ou elle est de l’ordre du temporel négatif lorsque lui, émotivement parlant, c’est-à-dire humainement parlant ou involutivement parlant, se décroche du besoin émotif d’aller chercher les réponses dans un temps positif qui coïncide avec le besoin de la connaissance.

Et ça, ce sera difficile pour l’être humain au début parce qu’il sera obligé de réapprendre à penser. Et c’est au cours de cette révolution dans le mental humain, que nous découvrirons que le temps négatif est effectivement la source de tout mouvement dans l’univers. Que c’est dans les éons que le mouvement commence, que c’est dans les éons que la pulsation se met en branle, mais que c’est dans les éthers inférieurs que la création se manifeste. Donc ceci est important.

La création, elle existe dans les temps qui sont d’ordre positif. La pulsation créative existe dans les temps négatifs. Donc si nous prenons l’univers, nous avons une dimension de l’univers à l’intérieur de laquelle il ne se passe rien, à l’intérieur de laquelle il n’y a que pulsation. C’est ce que les Hindous appellent le grand vide mais qu’ils ont spiritualisé. Et c’est dans l’autre partie du cosmos où l’archétypal, où la forme vient en jeu, que cette pulsation originale commence à créer des problèmes d’identification.

Ces problèmes d’identification servent aux races en évolution, au développement de la connaissance donc au développement du cerveau, donc au développement de l’émotion ou au développement du corps humain, ainsi de suite.

Donc pendant l’involution, ce fut nécessaire que l’être humain passe d’abord… Il y a des gens qui me demandent : Pourquoi l’être humain est venu sur la Terre ? Pourquoi l’être humain ? Pourquoi la souffrance ? Pourquoi tout ça ? Et une des raisons pourquoi l’être humain, parce que, ce que nous appelons l’être humain involutif, l’être humain d’aujourd’hui, c’est la manifestation du mouvement de cette pulsation originale venant des éons ou du temps négatif dans un plan ou des plans d’énergie d’ordre positif. Donc l’être humain est effectivement le produit de la construction graduelle au cours des millénaires, d’une pulsation qui a été graduellement archétypalisée, c’est-à- dire construite par expérience cellulaire que vous appelez expérience génétique, que vous appelez mémorification, que vous appelez âme, que vous appelez réincarnation.

François Payotte : On est passé dans un devenir vide de formes et de symboles à un devenu avec un contour, qui est une forme et une signification symbolique.

Bernard de Montréal : Exactement. Et on a été attaché à ce nouveau devenir-là et cet attachement est devenu la cause de la formation de notre ego. Donc si on demande : Quel est l’origine de l’être humain dans le temps ? C’est le passage de l’énergie, de l’intemporel négatif des éons dans un temporel positif qui cosmiquement parlant est devenu archétypal, symbolique, qui a constitué tout le matériel de base pour la formation du corps physique, vital, astral et mental inférieur. Ça c’est l’être humain involutif.

L’être humain évolutif, l’être humain nouveau, l’être humain qui ira vers l’immortalisation de sa conscience, sortira finalement de ce temps positif, ré-entrera dans le temps négatif, et c’est pourquoi on dit que l’être humain reviendra à sa source. Il ne reviendra pas à sa source dans le sens de la forme, il reviendra à sa source dans le sens de la vibration, de la pulsation ! Sa source ayant été manifestée, donc lui ayant été créé, donc lui appartenant à des univers d’ordre de temporalité positive, l’être humain demeurera… Je demande à la salle une question que probablement beaucoup de personnes se sont demandées :

N’avez-vous pas déjà pensé qu’il existe en soi, et je parle surtout aux gens qui ont étudié les philosophies Orientales, je demande même à cette personne-là : Est-ce que les êtres humains qui se sont rapprochés de la pensée Orientale qui a mené l’être humain à la perception ou à la conscience d’un vide cosmique, est-ce que ces êtres humains n’ont pas découvert dans ceci une certaine anxiété ? N’existe-t-il pas une certaine anxiété dans ce vide conçu par les Orientaux au cours de l’involution ?

Est-ce qu’il y a des gens qui peuvent me répondre dans la salle ? Vous 

Un monsieur : C’est une anxiété au départ.

Bernard de Montréal : C’est une anxiété au départ ! Est-ce qu’il y a d’autres personnes qui ont connu cette anxiété ? Cette anxiété elle est réelle. Pourquoi ? Parce qu’à partir du moment où la pulsation venant d’un éon ou d’un temps négatif, à partir du moment où cette pulsation se manifeste, autrement dit devient créée, créative, ce qui a été créé ne peut plus être détruit. Donc dans la conscience cellulaire de l’être, surtout chez l’être humain parce que c’est l’être humain qui a une conscience cellulaire qu’il reconnaît comme étant égoïquement perceptible, il y a un refus vibratoire, autrement dit faisant partie de l’intemporel ou du temporel négatif, il y a un refus vibratoire d’accepter l’annihilation.

Et ça, c’est une des raisons pourquoi les gens qui ont suivi pendant des années les philosophies orientales seront obligés un jour d’en arriver à les mettre de côté. Parce qu’ils seront obligés un jour de mettre terme à l’anxiété que crée une perception archétypale d’une infinité, qui ne fait pas partie du monde temporel, mais qui fait partie du monde intemporel autrement dit du monde négatif qui fait partie des éons. Ce qui est créé ne peut pas être détruit ! il peut être transformé mais il ne peut pas être détruit. Pourquoi ? Parce qu’à partir du moment où une vibration ou une énergie devient pulsative, elle a la permanence absolue de sa propre dynamique, sinon l’univers n’existerait pas. Ce qui assure la permanence absolue de l’univers, ce qui assure la permanence absolue de l’évolution, ce qui fait que Dieu existe dans le mental psychologique humain involutif, c’est l’absolue certitude qu’une dimension créée existe au-dessus du néant. Vous comprenez ? Et c’est ça qui sécurise l’être humain. Donc l’être humain pendant l’involution a bien fait, il ne pouvait pas faire autrement, il avait les mécanismes pour, parce qu’il était archétypal, l’être humain est allé chercher dans l’archétype universel la conversion de cette limitation en instituant au-dessus de cette limitation, un être qu’on appelle Dieu qui fait partie du temps négatif, donc d’un temps qui ne peut pas être détruit, donc l’être humain dans sa sagesse spirituelle à cause de la permanence de la vibration émanant du temps négatif s’est assuré moralement une éternité. Ce n’est pas bête.

Avec l’évolution qui vient, l’être humain devenant plus intelligent parce que l’être humain étant capable finalement de rompre et d’avoir la force de briser la prison de l’archétype universel, l’être humain se libérera de l’anxiété que crée un absolu personnifié sur sa conscience, renversera la polarité cosmique de son être, deviendra lui-même mentalement parfaitement unifié avec le temps négatif, il n’aura plus besoin du dieu qu’il a servi pendant l’involution, il deviendra lui-même conscience absolue, il n’aura plus besoin de l’archétype pour répondre à l’infinité des questions. La pulsation vibratoire dans son mental supérieur lui donnera réponse aux questions parce que la source elle existe dans le temps négatif, donc l’être humain n’aura plus à vivre l’anxiété philosophique, occulte, psychologique, spirituelle de la conversion de son absolu, Dieu en une facette ! l’être humain. Il sera capable de convertir directement l’énergie du temps négatif en une forme non archétypalisée, non anthropomorphisée à l’égale hauteur de son mental, capable de supporter le temps négatif, l’être humain sera intégral, ce sera l’humain Oméga.

François Payotte : Si les éons sont la contrepartie mentale de la matière, si ce sont d’après les physiciens, des mémoires, des mémoires signifiantes, si l’éon est la conscience de la matière où s’inscrit là-dedans la réincarnation, le phénomène de la réincarnation de l’âme en tant que mémoire, vous avez déjà identifié l’âme comme étant une mémoire, quel parallèle vous pourriez faire entre l’éon, l’âme et la réincarnation ?

Bernard de Montréal : L’éon n’a rien à foutre avec l’âme !  Parce que l’âme fait partie de la destruction temporelle, autrement dit, lorsque l’éon devient actif dans une conscience, lorsque le temps négatif devient conscientisé dans un mental humain, tout ce qui est mémoire, tout ce qui est archétype disparaît. La seule valeur de l’âme c’est de servir de référentiel personnalisé ou prépersonnel astral dans l’évolution de la relation entre l’être humain et l’archétype. La seule raison pour laquelle le concept de l’âme, le concept de la réincarnation, le phénomène de la réincarnation existe, c’est parce qu’il existe dans l’être humain un besoin archétypal de ne pas laisser le vide absolu qui est le temporel négatif, prendre conscience dans la matière.

L’âme est anti-être humain mais elle est pro-ego.

L’âme elle est pro-personnalité mais elle est anti-personne.

L’âme elle est pro-involution, elle est anti-évolution.

L’âme fait partie de l’archétype, elle ne fait pas partie des éons, elle ne fait pas partie du savoir, elle ne fait pas partie de la pulsation originale.

L’âme fait toujours partie de ce qui est mémoriel, c’est pourquoi l’âme chez l’être humain de l’involution qui a toujours vécu à l’intérieur du temporel positif a toujours été importante parce qu’elle créait dans l’émotion le besoin de se reconnaître une infinité, que lui en tant qu’être humain est allé chercher dans le ciel, est allé chercher en astral, est allé chercher dans le monde de la mort.

Alors que l’être humain nouveau ira chercher dans l’éther, ira chercher dans la permanence de sa conscience, cette infinité, autrement dit il ira la chercher cette infinité dans son raccord étroit avec la pulsation vibratoire de l’intemporel mentalisé, au lieu d’aller la rechercher dans une forme quelconque de mémoire, que ce soit sur le plan matériel ou que ce soit dans le monde de la mort !

La grande différence entre l’immortel et le mortel, entre l’être humain nouveau et l’être humain ancien, la grande différence entre les éons ou le temps négatif et le temps positif, c’est que dans le temps positif, toute construction mène à la mémoire donc toute construction mène à la perte d’identité parce que la mémoire devient éventuellement tellement grande, tellement extraordinaire, qu’elle remplit la totalité de nos corps, jusqu’à un point où elle affecte même l’être humain dans la genèse purement matérielle de ses cellules ! Un être humain par exemple qui a vécu une certaine vie dans le passé, cette mémoire elle existe, donc quand il revient en tant qu’esprit dans un autre véhicule, il ramène cette mémoire dans sa propre expérience. Ça c’est anti-vie mais ça fait partie de l’évolution.

Tandis que l’être Humain nouveau, lui, ne vivra plus de mémoire, il sera totalement transmuté autant sur le plan matériel que sur les autres plans, parce qu’il n’aura plus accès à l’archétype de sa conscience, autrement dit, il n’aura plus accès à ce qui est personnalisable en lui. Il n’aura accès qu’à ce qui n’est pas personnalisable, c’est-à-dire ce qui est prépersonnel, c’est-à-dire ce qui est instantané, c’est-à-dire ce qui rend dans la matière, le nouveau phénomène humain, c’est-à-dire la personne.

On parlera demain de la personne de l’être humain, de la personne humaine !  on ne parlera plus de la personnalité humaine parce que l’être humain ne pourra plus vivre en fonction de la symbologie de son psychisme, il ne pourra plus vivre en fonction de l’émotivité que créent consciemment ou inconsciemment les archétypes. Pourquoi ? Parce qu’il sera dans un temps mental qui fera partie de la conscience éonique, c’est-à-dire du grand vide cosmique où le rayonnement, ou la pulsation de l’énergie est elle-même absolue donc l’être humain sera libre, donc il deviendra Oméga c’est-à-dire qu’il aura la capacité de reconnaître le point final de l’évolution et en connaissant le point final de l’évolution, il connaîtra le point original de l’évolution. Mais ce point final : l’Alpha et l’Oméga, se situe où ? Est-ce qu’il se situe face au temps négatif ou est-ce qu’il se situe face au temps positif ? Il se situe face au temps positif. C’est pour ça que l’être humain nouveau aura les réponses à tout ce qui concerne l’organisation interne du monde involutif qui se rapproche ou qui se rapporte directement à la mémoire de l’être humain personnel ou à la mémoire de la race ou à la mémoire cosmique des entités totales en évolution, le monde de la mort, ce qui dans une totalité représente l’archétype universel de l’être humain. Il sera libre de ceci. C’est pour ça qu’il sera libre réellement des questions qui mènent éventuellement à la circularité, autrement dit au piège de l’infinité, est-ce que vient le poulet ou l’œuf avant ? L’être humain aura éliminé ceci. Si vous me demandez à moi : Qu’est-ce qui vient avant le poulet ou l’œuf ? Mais je vais vous dire : Je ne suis pas intéressé à cette question ! Cette question ne fait rien vibrer dans mon mémoriel, dans mon archétypal, ne fait rien vibrer dans mon Alpha ou mon Oméga. Elle ne fait rien vibrer dans mon temporel positif, mais si je regarde la question de l’œuf ou du poulet à partir du temporel négatif d’un mental supérieur, à ce moment-là je réponds : C’est une perte d’énergie. Vous comprenez ? Donc à ce moment-là je suis libre, je deviens libre de la question fondamentalement psychologique et essentiellement, essentiellement quoi ? Essentiellement perte de temps.

François Payotte : emmerde-toi.

Bernard de Montréal. Emmerde-toi.

François Payotte : Bon, il y a une autre découverte qui est faite au niveau de la relativité complexe, c’est la progression ou la mutation des règnes, le passage d’un règne à un autre, du règne minéral au règne végétal, animal, humain et ultra-humain. Eux-autres appelle ça le règne ultra-humain, peut-être qu’ils s’inspirent de Teilhard de Chardin, je pense que c’est proche comme définition. C’est conditionnel cette mutation-là, le passage d’un règne à un autre, à la capacité de stocker, de recevoir de l’information, donc des mémoires signifantes accumulées jusqu’à saturation. Lorsqu’il y a saturation de cette capacité d’englober de l’information, il y a mutation, il y a passage sur un autre règne, sur un autre plan.

Bernard de Montréal : Bon, je ne peux pas dire que c’est une erreur parce que c’est simplement un manque de perception plus profonde. Ce n’est pas l’accumulation en saturation de la part d’un règne face à un autre qui crée la mutation, c’est le désordre que crée dans un règne supérieur, un règne inférieur qui crée la mutation. La mutation est toujours le produit d’un besoin dans la nature de corriger, de raffiner. Donc la plante absorbe le minéral, elle absorbe le minéral, absorbe le minéral, absorbe le minéral, donc elle absorbe une vibration inférieure, donc quelque part dans le temps, elle sera obligée de raffiner son comportement face à cette absorption, donc il y aura mutation. L’animal absorbe la plante, même phénomène ! L’être humain absorbe l’animal, même phénomène ! Le Surhomme, l’ultra-homme comme ils l’appellent ! Il y a une chose que je veux dire qui est très importante, c’est très intéressant… Qu’est-ce qui est en train sur notre planète de créer l’être Humain nouveau ? C’est la réalisation que l’ humain nouveau, l’être humain en évolution, est saturé !

François Payotte : Des conditions anciennes ?

Bernard de Montréal : Dans un désordre ! C’est le désordre de l’être humain involutif qui a forcé l’être Humain nouveau à aller plus loin. Ce n’est pas le phénomène de la saturation ! Si Charon ne corrige pas cette perception, il ne pourra pas aller plus loin dans son génie. Si l’Humain nouveau est le produit d’avoir accumulé le désordre de l’être humain ancien, c’est le désordre de l’être humain ancien qui va créer la mutation.

François Payotte : L’ordre.

Bernard de Montréal : Pour créer un nouvel ordre. Ce qui fait que les êtres humains… N’oubliez pas que Charon c’est un physicien, donc c’est un être humain qui est très informé de ce que j’appelle la constitution psychologique de la connaissance. Donc il a en tant que scientifique le besoin de prendre ce qui est déjà dans le monde pour corriger ou pour élever une nouvelle structure. Ça, c’est une limitation malgré son génie. Un être humain qui passe d’un règne à un autre règne, que ce soit sur le plan mental ou que ce soit sur un autre plan, lorsque nous passons d’un règne à un autre règne, nous sommes obligés de nous sortir du désordre qu’a créé l’autre règne ! Donc nous ne pouvons plus nous permettre les humains qui passeront d’un règne mental inférieur à un règne mental supérieur d’utiliser le processus organisationnel de la cellule pour expliquer le phénomène humain, parce que le phénomène humain… Je dis toujours l’involution, l’évolution. Je n’ai jamais dit l’involution et quelque part l’évolution…La relation entre l’involution et l’évolution, ce n’est pas un phénomène d’exponentiel. C’est une brisure ! L’involution. L’évolution. Le V, la pointe du V c’est une brisure ! L’être humain nouveau brise avec l’être humain ancien.  Pourquoi ? Parce que le mémoriel de l’involution est arrivé à un point où il a totalement pollué l’être humain, donc l’être humain passe à une mutation, c’est-à-dire qu’il se refuse d’accepter génético-mentalement si vous voulez employer un terme ridicule, génético- mentalement il se refuse d’absorber du mémoriel pour se constituer une nouvelle valeur. Donc l’Humain nouveau n’est pas le produit d’une synthèse génétique. C’est pourquoi j’ai toujours dit l’Humain nouveau n’est pas le produit de l’assimilation d’une nouvelle race en relation avec une race ancienne. C’est une coupure ! La cinquième race a assimilé la quatrième. La quatrième la troisième. La troisième la deuxième. La deuxième la première. Mais dans le phénomène nouveau ce n’est pas pareil. Et la preuve, c’est que l’Humain nouveau… Il ne se créera plus de races sur la Terre physique. Il se créera des races mentales ! Où il y aura racialisation de l’énergie dans la forme, c’est au niveau du corps éthérique. L’Humain nouveau, l’immortel, sera une nouvelle race ! Mais cette race ne sera pas le produit de la saturation mémorifique d’une race ancienne ! le produit de la conversion d’une race ancienne en une race nouvelle, ce sera le refus d’une nouvelle race de s’approprier le matériel de mémoire autant sur le plan génétique, physique, que sur le plan génétique mental et c’est ceci qui créera la coupure, la brisure, le point dans le V et qui permettra finalement à l’être humain de passer à un nouveau temps. L’Humain nouveau ne fera plus partie du temps de l’être humain ancien.

Donc on ne peut pas invoquer la directionnalité génétique de l’évolution autant sur un plan que sur un autre en ce qui concerne la manifestation dans le monde de cet ultra-humain. Parce que l’ultra-humain sera le produit de la synthèse, de la pulsation vibratoire de l’énergie directement dans son mental. Il ne sera pas le produit de la réorganisation, de la reconnexion, de la transformation d’un matériel génétique mémoriel qu’on appelle globalement le matériel archétypal de l’humanité. Aucunement ! La preuve c’est que l’Humain nouveau, aussitôt qu’il parle de quoi que ce soit concernant le temps positif, il est obligé de détruire le temps. Il n’a pas de choix !

Pourquoi il n’a pas de choix ?

Parce qu’il n’y a pas de forme dans le temps négatif. Il y a simplement pulsation de l’énergie. Tandis que dans la constatation psychologique directionnelle de Charon, en ce qui concerne l’évolution de l’être humain de la cinquième à la sixième ou de l’être humain ancien à l’être Humain nouveau ou de l’être humain qu’on a connu à cet ultra-Humain, il y a une directionnalité, il y a une mutation ! Et le mot mutation est dangereux parce que le mot mutation, si on ne le comprend pas dans un sens créatif, on le comprend dans un sens mécanique. C’est-à-dire qu’on se le donne en fonction de la compréhension des mécanismes génétiques de la construction future des véhicules d’expression et ce n’est pas le cas. Si jamais vous le rencontrez, vous lui demanderez, vous lui parlerez, vous lui direz ce que j’ai dit et s’il veut me rencontrer à la maison, il viendra. Je vais lui expliquer parce que c’est très important que cet être humain comprenne la relation entre le dynamisme directionnel des forces génétiques qui construisent les véhicules de force et le dynamisme purement instantané des forces qui font partie de l’intemporel qu’il a déjà touché au niveau de sa philosophie mentale, directement dans la matière, non pas pour créer une mutation mais pour créer une divination absolue du mémoriel dans la conscience cellulaire des véhicules en expression future, c’est ça que l’être humain doit comprendre. Je dis que c’est intéressant. Pourquoi ? Vous savez ce qui est intéressant ? Ce qui est intéressant dans la vie de l’Humain nouveau, c’est de constater les erreurs du mental involutif, philosophique ancien donc à partir du moment où l’être humain nouveau est capable de vibrer dans l’instantané à la vibration, il accepte ce qui est dit ou il rejette ce qui est dit. L’Humain nouveau n’a pas de position optimale, il accepte ou il rejette, donc il va accepter ce qui coïncide avec le mouvement pulsatif de l’énergie dans le mental, donc il va être capable de créer instantanément un mécanisme refoulant le pouvoir de l’archétypal, autrement dit du temps temporel, du temporel positif dans la constitution psychologique de son moi, ceci le libère du besoin de transmuter une forme ancienne en une forme nouvelle, de passer de la mécanicité du règne minéral au règle végétal, au règne animal au règne humain.

L’être humain d’aujourd’hui, l’être humain d’aujourd’hui, ne passe pas au règne de l’être ultra-Humain, il n’y a pas de mutation là.

C’est un refus catégorique d’absorber le mémoriel de l’humain ancien qui fait le changement catégorique et absolu dans la conscience morontielle de l’être humain, ce n’est pas un phénomène de transmutation. Le phénomène, le concept de la transmutation fait partie de la science d’aujourd’hui, c’est un concept qui est très valable à l’intérieur de l’organisation et du développement des règnes inférieurs, mais il ne fait pas partie de la constitution future du devenir Oméga de l’être humain, parce qu’il ne fait pas partie de la réorganisation génétique du matériel mémoriel tant sur le plan physique que sur les plans psychiques, au contraire c’est un refus absolu. C’est pour ça que je parle de la haine. Si je vais plus loin dans le concept de la haine. Qu’est-ce que c’est la haine ? La haine c’est le pouvoir de l’énergie pulsative originale de reprendre contact avec les vertus créatives de son devenir au cours des temps qui font partie de la création. C’est ça la haine.

Un jour l’être humain découvrira qu’il ne peut pas aimer s’il ne connaît pas la haine cosmique parce qu’aimer tel que l’être humain aujourd’hui sur notre planète le conçoit, n’est pas une qualité psychique de l’être, c’est une qualité émotive, planétaire d’un ego inconscient.

L’être humain demain, lorsqu’il sera conscient, lorsqu’il aura parfaitement intégré cette énergie pulsative dans sa conscience, il sera obligé d’apprendre à haïr l’archétypal pour comprendre les lois de l’Amour, c’est-à-dire pour se refuser d’être englobé par toute forme de mémoire qui a servi à l’involution.

C’est ça l’évolution future de la conscience marginale, créative, de l’être Humain nouveau, ce ne sera pas une haine psychologique, ce sera une haine qui sera le produit de la rébellion de la conscience nouvelle, autrement dit de la lumière, autrement dit de ce temporel négatif dans l’être humain, de cette fusion dans l’être humain, pour détruire ce qui a servi par le passé, afin de se construire un véhicule séraphique nouveau pour l’exploration d’une nouvelle dimension future.

François Payotte : Est-ce que le stade Oméga de la race est atteint au bout de la septième race- racine ?

Bernard de Montréal : Oui le stade Oméga de la race sera atteint au niveau de la septième race-racine parce que la septième race-racine aura connu, aura expérimenté suffisamment de chocs à tous les niveaux de son expérience, pour transcender la mémoire archétypale de son temporel positif. C’est ça qui fera, qui permettra que la race future dans sa finalité, pourra passer à l’évolution Jupitérienne, c’est-à-dire à une évolution de conscience séraphique capable de réorganiser intégralement le territoire humain de la galaxie, pour finalement donner à l’être humain ses droits d’aîné, c’est-à-dire sa capacité en tant qu’être de générer sur les plafonds du temps involutif, toutes les forces nécessaires à la construction d’un nouveau domaine qui fera partie du mouvement et de la pulsation infinie de cette énergie négative qui fait partie du temps négatif. C’est là que l’être humain deviendra effectivement un exécuteur testamentaire de l’humanité ancienne et qu’il sera capable en tant qu’être intégral de devenir ce qu’il n’a jamais pu réaliser au-delà de son imaginaire occulte, métaphysique, spirituel donc qu’il a mis dans les mains de Dieu.

François Payotte : Les physiciens en arrivent à une conclusion qui pourtant corrobore celle qui a été amenée par les Hindous il y a déjà quatre ou cinq mille ans, c’est-à- dire que le monde de la matière est un monde d’apparence ?

Bernard de Montréal : Écoutez…

François Payotte : Fait à l’image de Dieu…

Bernard de Montréal : Je vais vous dire une chose. Les physiciens aujourd’hui qui tombent en amour avec les Orientaux ou avec la philosophie Orientale, ce sont des gens qui ont une valeur spirituelle avancée et je respecte que ces êtres commencent à voir qu’il y a au-delà de la matière, autrement dit au-delà de la fixation de la forme, des éthers subtils qui constituent un grand vide bouillant d’énergie créative. Ça je les respecte. Mais il ne faut pas tomber non plus dans l’extrême mouvement de la pensée scientifique spiritualisée pour en devenir éventuellement des naïfs scientifiques, parce que ces êtres humains, s’ils tombent dans la naïveté scientifique, ils vont être repoussés par ceux qui continuent à poursuivre dans les domaines ardus de la physicalité de la forme.

La science matérielle, telle qu’elle a été établie au dix-neuvième, dix-huitième siècle, telle qu’elle a été finalisée depuis quelques années, c’est une science qui est extrêmement importante pour l’évolution de l’être humain, elle a des erreurs, il y a des failles dans cette science, mais ce n’est pas dans la science que les failles existent, c’est dans la conscience des êtres humains qui la manipulent, cette science, cette matière. Les physiciens doivent continuer à persévérer dans la construction psychologique du mental supérieur pour contenir la forme qui éclaire la matière et qui leur donne de nouveaux horizons en ce qui concerne la dualité de la matière, c’est-à-dire son aspect esprit, son aspect densifié sinon ils vont faire fausse route, ils vont devenir des gourous scientifiques et à ce moment-là, la science va arrêter. Et je connais beaucoup de ces physiciens qui commencent un peu à perdre les pédales et éventuellement, ils perdent tellement les pédales qu’ils spiritualisent leur mental. La science telle qu’elle existe ne les intéresse plus et là ils commencent à voler comme des petits oiseaux.

François Payotte : Un peu comme les cosmonautes.

Bernard de Montréal : Ils finissent dans des ashrams. Il s’agit pour l’être humain de comprendre, comprendre que… J’ai fait dans mon livre un chapitre que j’appelle Le monde des abîmes. Qu’est-ce que c’est l’abîme ? L’abîme ce n’est pas le temporel négatif. L’abîme c’est l’infinité archétypale de la mémoire. Et les physicistes aujourd’hui qui sont sensibles, qui se spiritualisent, qui se rapprochent de la pensée Orientale, doivent faire attention de ne pas être absorbés par cet abîme, parce qu’ils vont perdre leur faculté de continuer à être d’habiles chercheurs dans la matière.

L’être humain peut chercher dans la matière, regarder dans la matière, mais il ne doit pas être spiritualisé dans son mental, parce que s’il est spiritualisé dans son mental, éventuellement son ardeur dans la recherche des lois de la matière va disparaître et il n’aura pas eu le temps de vibrer à l’énergie de l’intemporel pour éclairer les lois de la matière.

Comme cette énergie peut éclairer les lois de l’informe ou les lois du vide ou les lois de cet abîme qui constitue dans le fond non pas des territoires purement psychiques nébuleux mais réellement des mondes solidement bâtis sur des principes d’organisation de la forme que des êtres conscients peuvent visiter, entrer en relation avec, communiquer avec, ainsi de suite. Autrement dit, il y a de l’intelligence sur différents plans de ce monde cosmique, de ce vide, de cet abîme, de cet archétypal. Et l’être humain doit être capable d’entrer dans ces mondes, en revenir de ces mondes, revenir dans la matière, exploiter la matière, mais ne pas l’exploiter spirituellement, l’exploiter avec la capacité créative qui vient de cet intemporel-là, de ce temporel négatif. C’est ça le problème avec les physiciens et je connais beaucoup de physiciens qui aujourd’hui sont tellement, veulent tellement faire la connexion de l’Est et de L’Ouest, ce que j’appelle le Wasp symptôme (le symptôme de la guêpe), ils veulent faire tellement la connexion de l’Est et de l’Ouest, ils veulent tellement mettre la religion et la matière ensemble, la spiritualité et la matière ensemble ! La spiritualité et la matière sont la polarisation de l’énergie. La matière c’est la densification de l’esprit. Le monde invisible, c’est la densification de l’énergie dans une invisibilité qui constitue un autre taux vibratoire. Ça n’existe pas l’invisible, c’est une illusion psychologique de l’ego. Donc, que les physicistes cessent d’essayer de ramener ensemble un monde de l’esprit si vous voulez, densifié avec de l’esprit archétypal, ils ne réussiront jamais parce que ces mondes se repoussent.

Regardez ce qui se produit quand un être humain commence à se spiritualiser, il perd la capacité de faire l’amour à sa femme. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que l’esprit qui est archétypalisé prend le contrôle de la matière et c’est ça qui va arriver à ces scientifiques qui commencent à jouer le gourou, et qui commencent à aller dans l’Orient pour voir s’il y a une connexion entre la matière et le cosmos.

Effectivement il y a une connexion entre la matière et le cosmos mais ce n’est pas une connexion qui doit être archétypalisée, c’est-à-dire qui doit être spiritualisée. Si vous spiritualisez les aspects de la matière en dehors de la forme, vous allez tomber automatiquement dans l’astral de la forme, vous allez convenir automatiquement à des dictées venant des dominations ou venant des Elohim et vous allez perdre le caractère scientifique de l’énergie, lorsque l’énergie doit être utilisée sur un plan dense pour la construction de véhicules solides et permanents.

François Payotte : (François Payotte rattrape un objet qui allait tomber) Woua ! Rébellion de la matière, finalement de la matière inerte ça n’existe pas !

Bernard de Montréal : De la matière inerte ça n’existe pas parce que tout est énergie, donc les scientifiques qui commencent à regarder au-delà de la cristallisation de la forme, qui entrent dans les aspects purement pulsatifs de l’énergie, qui entrent dans les aspects purement cosmiques de l’énergie, ont une vision qui vaut la peine d’être regardée. Mais il ne faut pas que ce qu’ils voient, conditionne leur ardeur scientifique, parce qu’ils voient à travers l’œil spirituel de l’âme, ils ne voient pas à travers le mouvement de l’énergie dans le temporel négatif directement sur un plan mental supérieur, il est là le danger ! Pourquoi croyez-vous… Je vais vous demander une question.

François Payotte : À vos risques et périls !

Bernard de Montréal : Pourquoi existe-t-il dans la vie le phénomène du génie ? Qu’est-ce que c’est un génie ?

François Payotte : Pour moi c’est quelqu’un qui a un corps mental aussi développé qu’un corps astral.

Bernard de Montréal : C’est bien. Très bien, très bien, très bien ! Un génie c’est un être humain qui a n’a pas de permanence ! Pourquoi ?

François Payotte : Je viens d’interviewer André Moreau, c’est pourquoi je donne cette réponse-ci.

Bernard de Montréal : Pourquoi ? Parce qu’il y a un corps mental qui est affecté par un corps astral, il n’y a pas de permanence dans un génie. Quelque part dans le temps, il y a un hiatus dans le processus créatif. Quelque part dans le temps, il y a une absence d’absolu dans la conscience créative. Quelque part dans le temps, il y a une cessation dans l’œuvre. Il ne peut pas y avoir de cessation dans l’œuvre ! Il ne peut pas y avoir de cessation dans l’œuvre. Un être humain qui s’embarque dans le processus créatif en relation avec le temporel négatif, ne peut pas cesser la création de ce processus, parce que ce processus n’est pas astralisable. Autrement dit, il ne peut pas en arriver, cet être humain, quelque part au cours de sa profession, au cours de son expérience, à atteindre des limites. Les limites n’existent pas, donc si les limites n’existent pas dans le processus créatif de l’être humain intégral, il ne peut pas y avoir dans la science de l’invisible, dans la science de la conscience, dans la science de la matière, de points d’interrogation, donc il ne peut pas y avoir d’utilisation chez l’être humain créatif dans ce sens-là, de points qui sont ou qui peuvent être contestés absolument par un être humain ou des êtres humains conscients. Autrement dit, ce que je veux dire, c’est qu’un être humain qui vient dans le monde et qui fait telle chose, qui crée des idées, ainsi de suite, tout ce qu’il fait, tout ce qu’il dit, même jusque dans l’utilisation de la forme, ne doit pas être contestable par un être humain conscient. Si c’est contestable par un être humain conscient, il y a de l’astralité dans le mental parce qu’un être humain conscient n’est pas capable de contester ce qui est parfaitement créé par un être humain conscient, donc il y a une absence de conscience, il y a une limitation de conscience, donc il y a des choses à reconnaître. Pourquoi ? Parce que le savoir ne fait pas partie de la connaissance. Le génie ne fait pas partie de la créativité ! Le génie ne fait pas partie de la création ! Le génie, c’est un mouvement du temporel négatif dans des éthers supérieurs, rattaché à l’expérience mémorielle de l’âme, c’est ça un génie. Un génie, c’est toujours quelqu’un qui a une grande faille et d’ailleurs les psychologues qui ne sont pas fous l’ont réalisé. Les psychologues ont déjà dit : Il y a toujours dans le génie un brin de folie. Je ne parle pas de Charon là, je parle des génies. Je parle de Mozart, je parle des êtres humains qui ont une faille. Donc le génie c’est un processus de création qui sert à l’involution pour le perfectionnement du mental et la cultivation de la forme à un niveau très avancé, pour qu’il y ait progression de l’ego, pour qu’il y ait progression de la civilisation.

Mais l’Humain nouveau n’est pas un génie, il est un créateur, donc étant un créateur on ne peut pas lui donner de titre. On ne peut pas dire : Cet être humain est très intelligent. On ne peut pas dire : Cet être humain est un génie parce que c’est aller contre le mouvement de sa propre réalité, il est simplement un agent créatif. C’est-à-dire qu’il est simplement un être qui est en relation avec cette pulsation, qui se manifeste dans le mental supérieur de l’être humain, c’est un catalyste pour une évolution quelconque.

On ne peut pas personnifier l’aspect créatif d’un être humain conscient, mais on peut personnifier l’aspect créatif d’un être humain involutif génial.

François Payotte : Parce qu’il faut qu’il y ait une forme pour que ce soit personnifié.

Bernard de Montréal : Exactement ! Exactement. Il ne peut pas y avoir de recherche dans la conscience créative, parce que la recherche fait partie du pouvoir de la mémoire d’empêcher que l’énergie du temporel négatif soit instantanée. C’est ça la recherche !

Savez-vous qu’est-ce que c’est de la recherche ? C’est une perte de temps.

Fin enregistrement.

 

 

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  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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