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Hommage à Bernard de Montréal
1 mars 2021

Amour ou dépendance affective, sexualité.

FP 64

Bernard de Montréal : Est-ce qu'il y a Guy Crotteau ?

François Payotte : Il est là ? Il est là, oui, on the road again ! Et bien ce soir, Bernard de Montréal, c’est à votre tour de nous parler d'amour (Rires de Bernard de Montréal et du public). Allez, ça commence bien. Quand on parle d'amour ou quand on évoque l'amour, on le symbolise toujours sous la forme d'un petit cœur, comme à la Saint Valentin très prochainement.

Ce que j'aimerais savoir, c'est : est-ce que l'amour origine véritablement de cette pompe, de ce muscle qui a pour fonction d'envoyer du sang dans le corps ? Comment se fait-il qu’on associe le mot amour au mot cœur ? Est-ce que c'est vraiment la source ou l'origine de cette énergie, de ce noble sentiment qu'on appelle l'amour ?

Si c'est un sentiment, est-ce que ça ne provient pas du corps émotionnel, et si c’est une émotion, est-ce qu'elle est alimentée par la pensée, et si c’est alimenté par la pensée et que l’humain ne pense pas, mais que ça passe à travers à lui, d'où vient cette énergie qu'on appelle l'amour ? Voulez-vous que je le formule autrement ?

Bernard de Montréal : Non, non, c’est bien ! (Rires du public).

François Payotte : J’ai toujours une douzaine de versions. Est-ce que c’est l’humain qui manufacture cette énergie-là ? Est-ce que c'est seulement le bipède pensant à la surface de la planète qui engendre cette énergie, ou est-ce qu'elle existe ailleurs dans l'univers sous un autre nom, peut-être ?

Bernard de Montréal : Vous venez de répondre à la question.

Chez l’humain de l’involution, l'amour est manufacturé à travers son énergie émotive, donc elle n'est pas réelle, mais elle est valable.

Chez l’humain de l’évolution, chez l’humain conscient, chez l’humain intégral, chez l’humain nouveau, chez l’humain de l’évolution future, l'amour ne sera pas manufacturé à partir de l'émotion, dans ce sens que l'amour sera une énergie qui utilisera le plexus solaire ou le centre émotionnel pour la manifestation, mais l'amour lui-même sera d'ordre mental, autrement dit l'amour sera intelligent.

Chez l’humain de l’involution, l’amour n’est pas intelligent ; il est valable, il est nécessaire, il est utile, il fait plaisir, mais il est existentiel, il fait partie de l'expérience de l’humain, il fait partie de l'expérience de l’âme. Donc, si nous regardons l'amour, il y a deux plans sur lesquels nous pouvons le connaître en tant qu’humain, nous pouvons le connaître en tant qu'expérience de l'âme, ou nous pouvons le connaître en tant qu’expérience de l'esprit.

Et chez l’humain, l'âme et l'esprit, ce sont deux aspects totalement différents l'un de l'autre ; l’âme fait partie de la carrière de l’humain sur une planète, alors que l'esprit fait partie du pouvoir de l’humain sur une planète.

L’âme fait partie de l'expérience de l’humain sur une planète, donc il force l’humain à vivre l'amour ou cette émotivité en fonction d’un partenaire, ou d'une société, ou d'une œuvre, ou d’œuvres.

Donc l'amour, pour l’humain de l’involution, est une façon pour lui de vibrer à un niveau inférieur de sa conscience, afin d'alimenter sur le plan planétaire une vibration suffisamment puissante, suffisamment valable, pour créer une cohésion entre lui et le partenaire, ou entre lui et les humains. Donc, l'amour astralement connecté, l’amour involutif, l'amour expérientiel sur une planète expérimentale, sert à donner à l’humain l'impression d'être valable créativement. C’est une impression ! Et quand je dis que c’est une impression, je veux dire qu'à travers cette impression-là, l’humain peut mesurer le degré de sensibilité intérieure qu’il a face à telle ou telle responsabilité, tel ou tel lien, que ce soit personnel, interpersonnel, ou que ce soit social. Par contre, si nous regardons l'amour d'un point de vue cosmique, d'un point de vue évolutif, d’un point de vue de conscience en fusion future, d'un point de vue d'intégration de la conscience, d’un point de vue de la totalité de la conscience humaine, du point de vue de la capacité intégrale de l’humain de donner à partir de l'esprit, à partir de l'intelligence, à ce moment-là, l'amour n'a plus la même fonction, il ne sert plus à donner au corps émotionnel une cohésion ; il ne sert plus à donner sur le plan social une valeur de “recognition” des liens entre les humains ; il sert simplement à créer dans le monde une puissance organisationnelle à tous les niveaux. Donc sur le plan cosmique, l'Amour fait partie de l’Intelligence, il fait partie de la Volonté, c'est un des principes cosmiques de l’humain. Le terme amour n'a pas réellement de valeur, cosmiquement parlant, comme nous lui donnons, planétairement parlant, dans ce sens que l’Amour en tant que principe, comme l'Intelligence en tant que principe, ou la Volonté en tant que principe, représente cosmiquement les forces de l’humain. Nous avons tendance à ajouter des noms, à donner des noms ou à catégoriser ces forces, ces manifestations, parce que ces manifestations sont volontaires, intelligentes, et amoureuses, dans ce sens que ce sont les trois principes fondamentaux de l'organisation de la conscience cellulaire.

Dans la conscience cellulaire, il y a de la volonté, il y a de l'amour, et il y a de l'intelligence, mais si nous regardons l'Amour d'un point de vue cosmique, d'un point de vue “non-pensatif”, d’un point de vue totalement créatif, nous ne pouvons plus lui donner la valeur émotive que nous avons connue sur le plan de la conscience expérimentale, parce que cet Amour-là, comme cette Intelligence-là, comme cette Volonté-là, n'appartient plus à l’humain, il fait partie de la fusion de l’humain avec l'énergie créative. Donc nous sommes obligés à ce moment-là de dépersonnifier l’amour, de lui donner une constante universelle, comme nous pouvons donner une constante universelle à la volonté, comme nous pouvons donner une constante universelle à l'intelligence, donc ceci nécessite une dépersonnalisation totale du concept de l'amour.

À partir du moment où l’humain pourra se dépersonnaliser face à l'amour, il pourra le connaître à un autre niveau, et il ne le souffrira plus d'une façon personnelle, d'une façon expérimentale. Il ne le souffrira plus par rapport à l’âme, donc il sera totalement dégagé de l'amour, comme il sera dégagé de la volonté, comme il sera dégagé de l'intelligence, mais comme il sera engagé dans la Volonté, comme il sera engagé dans l’Intelligence et comme il sera engagé dans l'Amour, en tant qu'Être en fusion.

François Payotte : Bon, alors si on prend l'Amour, la Volonté, l'Intelligence, sur un plan cosmique, ce sont des forces de cohésion qui assurent l'ordre ?

Bernard de Montréal : Ce sont des forces qui se réunissent, qui convergent vers un point central qui est ce que nous appelons l’humain. L’humain représente une totalité, il représente un point où ces forces peuvent devenir manifestes, donc cosmiquement parlant, la triangularité de ces forces représente, pour l’être humain sur cette planète, la qualité totale et intégrale de son pouvoir, dans le temps où nous vivons.

Dans d'autres temps cosmiques, il y aura au-delà de l'Amour, au-delà de l’Intelligence et au-delà de la Volonté, il y aura d'autres forces cosmiques qui viendront s'engendrer ou se greffer à la conscience éthérique de l’humain, et à ce moment-là, nous aurons un quatrième principe, et ensuite nous aurons un cinquième, un sixième et un septième principe.

Quand l’humain sera sept principes, il n’y aura plus d’existence matérielle ; il n'y aura plus de corps matériel dans le cosmos, il y aura simplement des corps absolument éthérés. Mais en attendant, aujourd'hui, il y a le principe de l'amour, de la volonté, de l'intelligence, qui donne à la corporalité de l'énergie, à la corporalisation, si vous voulez, de la conscience cellulaire, la maximalisation du pouvoir de cette énergie sur un plan, que nous appelons le plan humain. Mais tant que nous sommes obligés de vivre sur la Terre une conscience humaine, nous sommes obligés de vivre le principe de l'amour, de l’intelligence, de la volonté, en fonction d'une conscience égoïque.

Demain, au cours de l'évolution, l’humain vivra ces principes à une autre échelle, et plus tard il se greffera d'autres principes, donc l’humain changera, il sera totalement transmuté, et l’humain perdra sa tridimensionnalité. On ne pourra plus parler de l’humain en tant que vestige volumétrique d'une spatiotemporalité consciente, nous parlerons d'une conscience moléculaire créative ajustée à la vibration de l'énergie du soleil, dépendant dans quel système solaire où l’humain sera en évolution.

Donc l’humain n'existera plus tel que nous le connaissons, il sera simplement un être multidimensionnel, mais qui utilisera quatre dimensions pour se déplacer à volonté dans le cosmos, afin de pouvoir comprendre le temps, étudier le temps, et parvenir finalement à scientifiser la réalité, et lorsque l’humain aura scientifisé la réalité, il fera partie d'une très grande puissance créative dans le cosmos, et l'amour que nous connaissons aujourd'hui sera totalement renversé dans son rôle, dans ce sens qu’avec l'Amour, de ce temps-là, l’humain sera capable de diviser les atomes, il sera capable de cesser d'être le produit d'une cohésion, pour renverser la cohésion, diviser l’atome, et ouvrir d'autres temps afin de pouvoir utiliser d'une façon maximale l’infinité des champs d'énergie qui existent, que les scientistes aujourd'hui, appellent les trous noirs. Ce sera un autre temps, l’humain découvrira d'autres temps, mais pour que l’humain entre dans d'autres temps, il faut qu'il puisse dépersonnifier les principes de sa conscience actuelle, donc il faut qu'il maximalise sa conscience de l'Amour, de l'Intelligence, et de la Volonté, afin de créer finalement un lien entre le temps présent et l’autre temps, c'est-à-dire un lien de fusion qui lui permettrait éventuellement d’utiliser une quatrième dimension de son être,  c’est-à-dire  le corps éthérique.

François Payotte : Bon, est-ce que d’après vous, il existe sur d'autres plans d'intelligence ou d'autres mondes habités, des êtres qui ont la capacité de vivre ces trois formes d'Intelligence, soit séparément ou l'une ou l'autre, ou les trois à la fois, dans un niveau d'énergie qui n’ait pas subi la loi d'entropie, de dégradation d'énergie, qui ne soit pas passée par cette polarisation de l'âme, telle qu'elle est actuellement sur la planète, et qui est source de conflits ?

Bernard de Montréal : Non, la triangularité ou la trinité des principes de l'Amour, de l'Intelligence, de la Volonté n'existe pas dans le cosmos, cette trinité est une trinité en évolution, et c'est avec la fusion de la conscience, avec la fusion de l’humain, que cette trinité sera éventuellement établie. Nous avons tendance, nous les humains à penser, parce que nous ne sommes pas très évolués au niveau science,  parce que nous ne comprenons pas les mystères de la vie, les mystères de la mort, les mystères du cosmos, parce que nous n'avons pas une technologie matérielle qui nous permet d'aller dans d'autres espaces, parce que nous n'avons pas encore atteint le stade de l’immortalité qui nous permettrait d'entrer dans d'autres temps, nous avons l'intention, nous avons un complexe d'infériorité planétaire ! Et ce complexe d’infériorité planétaire fait partie du niveau de conscience que nous possédons ! Par contre ce complexe d'infériorité planétaire sera détruit par la fusion de l’humain, donc à ce moment-là, le concept de l'amour, de l'intelligence, de la volonté, sera graduellement dévêtu de ses qualités émotives. Donc la trinité des principes de l’humain sera amenée à un niveau de conscience cosmique, parce que l’humain ne pourra plus, sur le plan subjectif, sur le plan de sa psychologie, investir de l'énergie émotionnelle dans le mental pour avoir l'impression d'être intelligent, ce que nous appelons la connaissance. Il ne pourra plus investir de l'énergie émotionnelle dans l'amour pour avoir l'impression d'aimer, et il ne pourra plus investir non plus d’énergie émotive dans la volonté pour avoir l'impression d'être courageux. Donc à ce moment-là, l’humain sera totalement intégral et il commencera finalement à donner à cette trinité la quadrature dont elle a besoin, afin qu'il puisse, lui, utiliser cette énergie et s’amener à se déplacer dans un autre temps, dans une autre dimension, pour finalement œuvrer au niveau possible de cette trinitisation de son énergie dans la formulation de sa conscience éthérique.

François Payotte : Vous aviez terminé tout à l'heure votre phrase précédente par le mot double éthérique, est-ce que vous voulez me parler du rapport du double éthérique avec cette énergie et peut-être qu’est-ce que c’est qui a amené sur Terre, justement, la dégradation de ces principes absolus ou cette entropie, et quel est le rapport avec le double ? Est-ce que le double a pour...

Bernard de Montréal : Bon, si nous retournons à la création de l’humain, si nous allons très loin dans le temps et que nous regardons l'évolution de la Terre, la création de l’humain, nous à cause de notre science, nous croyons que l’humain a été créé par le processus de l'évolution biologique. Et comme nous sommes des êtres qui pensons et qui réfléchissons sur la nature ou la mécanique de l'organisation de la matière, c'est normal que nous pensions ainsi. Mais lorsque l’humain aura accès à une conscience plus avancée, plus susceptible de se dédoubler dans le temps, l’humain pourra revenir dans les archives de la création et s’il regarde dans un certain temps, il verra qu’avant que l’humain fut dans la matérialité de sa conscience sur la Terre, il était déjà dans la forme éthérique sur la Terre. L’humain a déjà existé dans sa conscience éthérique sur la Terre, et il a pris conscience au fur et à mesure, et avec les millénaires sa conscience éthérique, son corps éthérique s’est densifié, et avec le temps, il s'est dégagé une forme beaucoup plus dense que nous appelons aujourd’hui le corps matériel, donc le corps matériel représente simplement la densification du corps éthérique de l’humain, mais l’humain n'a jamais perdu son corps éthérique ! Mais il a perdu la faculté de son corps éthérique, parce qu'une grande portion de cette énergie-là a été utilisée pour la conservation de sa lumière à l'intérieur de son système nerveux. Donc l’humain a perdu, dans le développement de son système nerveux, il y a eu une loi de compensation où il a perdu la nébuleuse de sa propre forme éthérique et cette énergie-là a servi à la construction d'un système nerveux extrêmement développé qu'il possède aujourd'hui. Donc pour que l’humain revienne à l'utilisation de son corps éthérique, il faut qu'il se retranche complètement de ce que la sensorialité systématique de sa biologie a créé sur sa conscience, c'est-à-dire qu’il faut que l’humain en arrive, éventuellement avec l'évolution, à prendre conscience que la totalité de sa conscience planétaire est infirmée par le fait qu'il n'est pas capable de substituer instantanément la conscience égoïque, face à la Volonté, l'Amour et l'Intelligence. Ce qui lui crée l'impression égoïque de vivre une êtreté ou une entitésation de sa réalité, mais qui n'est pas réelle, c'est pourquoi l’humain est constamment et fut constamment à la recherche, soit d’une divinité, ou soit d’une dimension, ou soit d’un absolu, parce qu’étant imbriqué dans la matière, il ne pouvait pas bénéficier de la relation étroite entre son cerveau éthérique et son système nerveux, donc la matière a pris le dessus, les sens ont pris le dessus, l’humain a développé une capacité mentale assujettie à ses sens, donc il a développé une science telle que nous la connaissons, des philosophies, des systèmes, mais il a perdu contact avec sa réalité donc il sera obligé un jour, avec l'évolution, de reprendre contact avec sa réalité.

Mais le prix sera celui d’en arriver à dépersonnaliser complètement la valeur de son intelligence, de sa volonté, de son amour, afin de redonner à ces principes la cosmicité intégrale de leur origine ! Et si l’humain n’en arrive pas à dédoubler la conscience mentale qu'il possède, s'il n’en arrive pas à vivre sa conscience mentale à partir de sa conscience éthérique, il va automatiquement assujettir cette trinité à des lois de compensation psychologique, donc il sera obligé, pour s'investir d'une Êtreté, de continuer à vivre sous le principe illusoire du libre arbitre, qui colorera son intelligence, sa volonté, et son amour, en fonction de l'expérience de l’âme qui produit chez lui la catégorisation planétaire de sa conscience égoïque. Donc autrement dit, il sera obligé de continuer à vivre sur la planète par rapport à l'expérience de la planète, donc par rapport à l'expérience de l’humanité, donc par rapport à la mémoire de l’humanité. Donc, si l’humain vit par rapport à la mémoire de l’humanité, il vit par rapport au passé ! s’il vit par rapport au passé, il ne peut pas être intégralement dans le temps présent de sa conscience, donc il ne peut pas jouir de sa propre cosmicité, donc il ne peut pas manifester sur la Terre cette trinité, donc il ne peut pas savoir qu'est-ce que c'est l'Intelligence, l’Amour et la Volonté.

François Payotte : Parce que la Volonté, à ce moment-là, par dégradation, est devenue de la bonne volonté, l'Intelligence de l’intellect...

Bernard de Montréal : Exactement, la Volonté est devenue de la bonne volonté, l’Intelligence est devenue la connaissance de l'intellect, et l’Amour est devenu ce que nous connaissons une...

François Payotte : Une passion !

Bernard de Montréal : oui, une passion, oui.

François Payotte : On peut vivre sans passion ? Un être non passionné ?

Bernard de Montréal : Un humain conscient n'a pas besoin de passion pour vivre. Pour vivre avec de la passion, c’est ne pas être capable de vivre avec de l'esprit.

La passion c’est la coloration, c'est le parfum de l’âme, la passion c’est ce qui permet à l’humain de vivre de l'expérience, la passion c’est ce qui permet à l’humain de connaître le malheur et le bonheur !

La passion c’est le couteau à deux tranchants de la vie !  

La passion c'est l'exercice et le pouvoir de la vie inconsciente sur l’humain, c'est la domination de l’humain !  

La passion c'est l’inconscience en évolution ! La passion c'est la désintégration de l’humain, mais c'est l’élévation de la concupiscence de l’âme à travers son ego. Donc, de la passion, c’est, c’est… c’est de la merde !

François Payotte : Il va falloir que je change le titre de mon livre, je voulais écrire : “La Passion selon saint François Payotte”, mais...

Bernard de Montréal : Bon ben, même “La Passion selon saint François”, que vous regardiez n’importe quelle passion, que ce soit une passion qui est réellement babylonienne ou que ce soit une passion qui soit réellement mystique, de la passion c’est de la passion ! Les saints qui ont été passionnés face, par exemple à la puissance occulte paranormale du plan astral ont perdu leur identité ! Ils ont vécu des états d'esprit, des états d'âme qui, pour eux, leur a amené beaucoup de réconfort moral, mais qui ne leur a pas donné de l'intelligence créative ! L’humain a besoin d'intelligence créative, il a besoin de volonté créative, il a besoin d'amour créatif, autrement dit, l’humain doit être trinitaire et non pas tributaire de la trinité.

François Payotte : Aujourd'hui, on confond souvent l'amour et la relation sexuelle, de plus en plus, plus on s’en va dans la civilisation et plus il y a confusion à ce niveau-là, et ça fait de l’homme un quêteux de sexe perpétuel et de la femme, une quêteuse d'affection. Je prends pour exemple le curé de mon petit village qui m'a confié un jour que les gens venaient à confesse chez lui, ou venaient le voir lorsqu'il y avait des problèmes dans le couple, quand ça marchait plus ! Et ce qu'il disait, après avoir entendu des milliers de confessions dans sa vie, il disait aux femmes : Madame, faites votre devoir, autrement dit : Donnez-lui votre bonbon ! Et quand c'était le mari qui venait se plaindre que ça n'allait pas dans son couple, il disait : Monsieur, faites votre devoir, donnez-lui votre chèque de paie. Autrement dit l'amour, aujourd'hui, s’est réduit à un marchandage, à une espèce de troc, le bonbon pour le chèque de paie, puis c’est ça qu'on vit dans la vraie vie, là. Je suis bien d'accord que ça ne fait partie de l’instruction d’une initiation solaire, mais dans la vraie vie, c’est ce marchandage-là qu'on vit...hein ! (Rires du public). Alors, je voudrais savoir comment on en est arrivé là, parce qu'on en est arrivé là !

 C’est ça qui se passe, si tu ne m’emmènes pas au restaurant... ce soir entre minuit et les couvertes, j’aurai mal à l’estomac, j’aurai mal à la tête, si tu ne m’achètes pas un manteau etc.

Bernard de Montréal : À partir du moment, dans la société où l'amour et la sexualité ont été reliés ensemble, c'est à partir de ce moment-là que l’humain a commencé à construire par cohésion parce que l'amour crée une cohésion, c’est une force qui crée de la cohésion lorsque l'amour et la sexualité ont été mélangés ensemble dans l'expérience de l’humain, il s'est créé sur la Terre la formation de certains noyaux sociétaux.

Le monde animal ne vit pas l'amour par émotion, le monde animal vit l’amour par rapport aux lois de la nature donc le monde animal fonctionne à l'intérieur de lois extrêmement rigides. L’humain, à cause de son expérience, de son intelligence, ainsi de suite, a bénéficié de connaître, non pas simplement la sexualité, mais aussi de connaître l'amour en relation avec la sexualité. Mais, alors que l’humain connaissait l’amour en relation avec la sexualité au cours de l’involution, il a été obligé de subir le lien entre l'amour et la sexualité, et lorsque nous subissons un lien entre l'amour et la sexualité, nous sommes forcés, parce que nous sommes des êtres qui pensons, d'établir des lois, autrement dit, des vertus à l'amour, et des dispositifs à la sexualité de sorte que nous devenons petit à petit au cours des siècles, des êtres qui ne sont plus capables de nous affranchir psychologiquement de cette union-là, et aujourd'hui, nous souffrons de ceci. Il est très difficile pour l'être humain sur notre planète de comprendre et de vivre l'amour sur le plan de l'esprit et la sexualité sur le plan du corps, nous sommes obligés de vivre l'amour et la sexualité sur le plan de l'émotion.

François Payotte : Et ça devient un chantage...

Bernard de Montréal : Et automatiquement, ça devient du chantage, et tous les hommes en souffrent, toutes les femmes en souffrent. Je connais... parce qu’il y a ma femme qui rencontre beaucoup de personnes, et une grande majorité des cas, des pronunciamento qui font partie de son expérience à elle, lorsqu’elle écoute c'est justement le problème de l'amour et de la sexualité.

L’humain, aujourd'hui, et sur une très grande échelle, dans tous les pays, les pays sous-développés, les pays avancés, même les États-Unis, l’humain souffre au niveau de l'amour et de sa sexualité, pourquoi ? Parce qu'à partir du moment où nous investissons de l'émotion dans notre sexualité, nous donnons à notre sexualité une valeur psychologique donc l’homme lui, dans sa sexualité, il va donner une valeur psychologique, donc la sexualité va le sécuriser dans sa masculinité. Tous les hommes vivent un peu de macho, donc le machismo ce n’est pas simplement une chose qui appartient aux Latins, ça appartient à tintin... tout le monde !

Et la femme elle, elle investit de l'émotion dans sa sexualité, donc elle est obligée, pour vivre sa sexualité, d’aimer, donc elle devient esclave de l’homme, donc les deux êtres, le partenaire féminin et le partenaire masculin font l'erreur de ne pas pouvoir séparer ces deux aspects de leur création. Là, vous allez me dire : Oui mais s'il fallait que les gens n'aiment pas et qu'ils vivent leur sexualité sans amour, ça mènerait à la détérioration, si vous voulez, de la société. Et ceci, c’est vrai dans la mesure où l’humain est inconscient, mais là, moi je parle à l’humain conscient, je parle de l’humain conscient ! Un humain conscient... moi je suis marié, j'ai ma femme, bon, je vis ma sexualité, j'aime ma femme, mais je ne mélange pas ma sexualité avec l'amour !  Ma femme ne mélange pas la sexualité avec l’amour. L’amour c’est une chose, c'est une connexion de nos deux esprits ! la sexualité c'est une autre chose c'est la canalisation d'une énergie pour finaliser le processus de cette descente à travers les chakras, donc il n'y a pas dans notre lien, dans notre union, ce processus de compensation qui fait que l’homme est esclave de sa sexualité et que la femme est esclave de son amour. Et l’humain, un jour, l’humain conscient, l’humain en évolution, sera obligé finalement de séparer ces deux aspects de sa conscience, et de les vivre en parfait équilibre.

Si nous ne vivons pas la sexualité et l'amour dans un parfait équilibre, c'est-à-dire dans une séparation d'esprit et de corps, et que nous continuons à vivre l'amour et la sexualité dans une synthèse formulée au niveau de notre émotion, nous allons souffrir énormément de déchirement. Et aujourd'hui, la société moderne est en train de se déchirer à un tel point où les hommes perdent leur identité et où les femmes ne sont pas capables de redécouvrir le lien égal, unitaire, entre elles et le principe mâle dans le couple, pourquoi ? Parce qu’elles sont dépendantes de leur amour pour pouvoir vivre leur sexualité.

Donc pour séparer, pour qu'il y ait séparation intégrale entre la sexualité et l'amour, il faut qu'il y ait de la conscience ! s'il n'y a pas de conscience, s'il n'y a pas d'intelligence des lois de la vie, des lois de la psychologie, des lois de l'ego, des lois de l'amour, des lois de la sexualité, à ce moment-là, nous sommes forcés de vivre l'amour et la sexualité d'une façon expérientielle, c'est-à-dire d'une façon qui fait de nous des êtres assujettis à des principes extrêmement puissants en nous, mais qui nous condamnent à vivre de l'expérience constamment.

François Payotte : Il y a un sondage qui vient paraître aujourd'hui dans les journaux, et c'est un sondage qui a été fait en France, les Français s'ennuient en faisant l'amour. Un Français sur quatre s’ennuie souvent en faisant l'amour et une Française sur trois, et la proportion est plus importante chez les intellectuels que chez les agriculteurs... Comment ça se fait ?

Bernard de Montréal : Parce que les Français... (Rires du public).

François Payotte : En dehors qu’ils se prennent pour le nombril du monde.

Bernard de Montréal : Ce n’est pas simplement qu'ils se prennent pour le nombril du monde, mais ils se prennent pour les philosophes de l'amour, ils se prennent pour la quintessence de la connaissance de l'amour, un peu comme les Italiens... ils se partagent un peu la... mais les Français ont une telle vanité mentale face à leurs capacités nationales de s'introduire et de sortir de ce phénomène.

François Payotte : D’ailleurs leur emblème, c’est un coq !

Bernard de Montréal : Oui voilà, le coq... que naturellement après moult expériences, ils ont découvert par expérience personnelle et par introspection que la philosophie qu'ils ont donnée à la valeur de l'expérience ne coïncide pas nécessairement avec le résultat. Donc ils s’ennuient. Tandis que le pauvre fermier, lui qui n'est pas aussi philosophe, il va vivre son amour au niveau de son expérience, et il va au moins être plus Français que celui qui se dégonfle à la Sorbonne (Rires du public).

François Payotte : Maintenant, il y a même à travers ces sondages, relevé un point bizarre, c'est que plus vous êtes à gauche politiquement et moins vous avez d'intérêt pour l'amour, plus vous êtes à droite politiquement, puis vous avez d'intérêt pour l'amour...

Bernard de Montréal : Oui, parce que l'amour a toujours sied plus aux fascistes qu’aux gauchistes. Les gauchistes sont moins intéressés à l’amour parce qu'ils sont obligés de diriger beaucoup de leur énergie à la compréhension de la systématisation de l’humain à l'intérieur de l'état, alors que les fascistes, eux, ont réglé le problème de l'état, et ils l'ont établi avec la botte ! Mais ils se sont occupés de s'affranchir de la responsabilité sociale de leur dureté, ou de leur abrutissement, en se donnant les plaisirs de la vie. Donc les fascistes ont beaucoup plus de chance de vibrer que les communistes. D'ailleurs, si nous regardons le mouvement fasciste en Italie ou le mouvement en Allemagne, ou même en Amérique du Sud, nous voyons que ces gens-là, une fois qu'ils ont mis de côté, ou une fois qu'ils ont établi la botte de la politique, ils s'en vont dans les clubs, le soir, ils s'en vont dans les parties, ils s'en vont dans les cercles fermés, et ils vivent la sodomie à un point extrêmement envoûtant. Berlin, durant la Deuxième Guerre mondiale, Berlin, dans les années 20, dans les années 25, alors que l’Europe était en grand changement politique, Berlin, c'était la capitale de la sodomie mondiale ! il y avait des cercles fermés, d'ailleurs l’histoire le raconte, les fameuses gretchens, tout ce que les Allemands ont pu faire au niveau de la sexualité, on pourrait même dire que les Allemands sont probablement les seuls qui ont réussi à faire de la sodomie, un art.

François Payotte : Bon, ben là, on a été plus loin que je pensais, là. Revenons à la programmation de l'être humain, parce que ça m'intéresse beaucoup de voir à quel point il semblerait qu'on est programmé, particulièrement l’homme sexuellement, on le voit aujourd'hui à travers des études scientifiques sur la chimie même de l'amour il semble que l’homme dans sa programmation, dans la chimie de son corps, a neuf fois plus de testostérone dans le corps que la femme...

Bernard de Montréal : Ecoutez, écoutez….

François Payotte : … Donc, il est obligé de subir ses impulsions sexuelles...

Bernard de Montréal : Écoutez, écoutez, si vous... Oui, je sais ce que vous allez dire, babababa... Bon, effectivement, on a fait des études, puis on a découvert qu’il y a.… babababa... Il y a une physicalisation physico-chimique au phénomène de l'amour, comme il y a une physicalisation de l'émotion, comme il y a une physicalisation de l'intelligence ! bon ! Mais ce n'est pas parce que l’humain peut réaliser qu'il y a un aspect physique à des émotions ou un aspect physique à une mentalité que l'émotion, l’énergie, dans son entièreté, dans sa nature, dans son essence, fait partie du plan matériel, il y a une connexion entre l’invisible, ou le subtil et le matériel, sinon le corps matériel serait absolument sans fonction. Donc, de dire que nous avons découvert qu’il y a des principes physico-chimiques qui nous permettent de mesurer la quantité d'amour qu’on vit en fin de semaine, ou la quantité d'intelligence qu’on connaît en fin de semaine, tout ceci, c’est de la science rationalisée, c'est valable sur le plan technique, sur le plan de la recherche pour la découverte de principes extrêmement génétiques de l'énergie, mais ça n’a absolument rien à faire avec la conscience de l’humain ! Parce que l’humain est capable, en sortant de son corps matériel, de connaître des aspects de l'amour, des aspects de la sexualité, alors que sa conscience est totalement dans un autre temps ! Donc ces études scientifiques-là ont une valeur sur le plan scientifique, mais elles n'ont pas de valeur sur le plan de la conscience ! parce que sur le plan de la conscience, l'entité humaine est à la fois matérielle, et elle est à la fois une anthologie.

L’humain est à la fois matériel et immatériel, l’humain est à la fois dans la matière et il est à la fois en dehors de la matière, et c’est sa partie en dehors de la matière qui contrôle, qui domine, qui instruit et qui programme, ce qui existe dans le matériel. L’humain ne commence pas dans le matériel !  L’humain il finit dans le matériel, mais l’humain pense qu'il commence dans le matériel, donc il n'est pas capable d'arriver à la source de sa conscience. Et c'est pour ça qu'il s'intéresse à savoir ou à comprendre les aspects scientifiques matériels, physico-chimiques de l'amour, c’est une perte d'énergie ! Sur le plan scientifique, c’est valable, ça amène dans la science, ça amène dans les laboratoires, une nouvelle façon de voir les choses, ça amène une nouvelle technologie, ainsi de suite, c’est valable. Tout ce que nous faisons sur le plan matériel, c’est valable, mais à partir du moment où ça nous infecte sur le plan psychique ce n'est plus valable, ça devient une science qui est totalement aride, totalement stérile.

François Payotte : Mais on ne peut pas nier que c'est réel dans la vraie vie quand même ; on n'a jamais vu les femmes courir après les hommes pour leur demander des faveurs sexuelles ; ce sont toujours les hommes qui harassent les femmes ?

Bernard de Montréal : Les femmes n'ont jamais couru après les hommes pour leur demander des faveurs sexuelles d'une façon universelle parce que sur notre planète, sur la planète Terre, les femmes sont en second lieu, mais il y a d'autres planètes où ce sont les femmes qui sont en premier lieu.

François Payotte : Oh, oh, oh, expliquez-moi ça là, j’ai hâte... (Rires du public).

Bernard de Montréal : Donc, ceci fait partie de l'organisation évolutive de la conscience sur la Terre. Sur notre planète Terre, la femme est en second lieu, dans ce sens que la femme, elle devient le personnage récipiendaire d’un autre principe, mais nous avons coloré cette fonction pour donner à la femme un statut singulièrement secondaire et c'est là notre erreur, nous avons donné à la femme un statut secondaire, parce qu’elle, elle est obligée de toujours venir après la manifestation du principe mâle. Donc parce que la femme vient après, ou parce qu’elle répond à l’homme, nous avons logiquement interprété cette fonction au lieu de reprendre ou comprendre cette fonction d'une façon créative. C'est une illusion que la femme est seconde à l’homme ! qu'elle soit en second lieu, oui, c'est normal, et la femme qui est en second lieu, la femme qui, autrement dit, manifeste psychologiquement, émotivement sa sexualité, la femme qui vit mentalement son identité en relation avec l’homme, dans la mesure où elle a une identité réelle, ne se sent aucunement secondaire à lui. Elle est parfaitement ajustée dans sa vibration pour vivre en rapport étroit avec la communauté vibratoire de sa conscience. Donc une femme qui est intégrale, qui a son identité, elle ne connaît pas cette question infâme de la singularité de son principe, en tant qu’aspect secondaire de sa conscience. Elle est parfaitement bien dans sa peau ! elle est parfaitement bien dans son équilibre ! elle est parfaitement bien dans son identité.

Et l’homme, de la même façon, il est parfaitement bien dans son identité. Il y a des hommes qui aimeraient avoir des seins, qui aimeraient avoir des belles jambes pour pouvoir encore plus bénéficier de cette sexualité, qui fait déjà partie de leur conscience. Il y a des hommes qui aimeraient pouvoir posséder le principe d'envoûtement sexuel que la femme possède naturellement, il y a beaucoup d'hommes comme ça !

Donc l’homme doit être réel dans l'appartenance catégorielle à sa conscience, comme la femme doit être réelle dans l'appartenance catégorielle à sa conscience, et si les deux êtres sont identiques à eux-mêmes, ils se complaisent parfaitement, ils se confondent parfaitement, donc ils se fondent unanimement. Mais pour ceci, il faut que la femme cesse d'être une personnalité et qu’elle devienne une personne.

Pour ceci il faut que l’homme cesse d’être une personnalité, et qu’il devienne une personne.

À partir de ce moment-là, les principes : l'amour, la volonté, l'intelligence, et leur corollaire, la sexualité deviennent absolument l'expression d'une conscience grandissante et d’une conscience parfaitement harmonisée à la réalité planétaire de leur conscience cellulaire.

Elles n'ont plus de problèmes psychologiques en tant que femmes, ils n’ont plus de problèmes psychologiques en tant qu’hommes. Mais nous avons, selon les civilisations parce que les cultures sont relatives mais à cause de nos mémoires, à cause de la civilisation, à cause de l'impression qu’a créé le passé sur notre conscience, nous ne sommes pas capables en tant qu’homme ou femme de nous dégager de ce que les sociétés ambiantes, passées, historiques, ont voulu que nous soyons en tant qu’homme et en tant que femme. Donc, aujourd'hui, nous sommes piégés par le passé, et les êtres vivent cette détérioration de leur conscience, ils ont besoin de l'identité de leur réalité, mais ils ne comprennent pas une chose, l’homme et la femme ne comprennent pas individuellement qu'ils ne peuvent pas en arriver à leur identité, en passant par le filtre de la conscience sociale.

Un humain ne peut pas vivre, rentrer dans son identité, en passant par les ouï-dire de la civilisation, en passant par les philosophies de la civilisation, puisqu’à partir du moment où nous entrons dans une identité intégrale, nous passons de l’involution à l'évolution, donc nous passons de l’êtreté existentielle expérimentale de l’homme inconscient ou de la femme inconsciente, à l’êtreté consciente intégrale de l’humain en fusion. Nous ne sommes plus assujettis à ce que les docteurs ou les maîtres de la pensée involutive ont cru, ou ont voulu voir, ou ont voulu imposer ! nous nous créons nous-mêmes notre propre devenir, nous sommes nous-mêmes notre propre devenir. Donc nous avons notre propre identité, et comme cette identité, elle est universelle, les hommes et les femmes, demain, qui auront cette universalité, cette identité, pourront sur le plan sexuel, sur le plan émotionnel, sur le plan mental, sur le plan de l'esprit, sur le plan de la connaissance, sur le plan de la créativité, parfaitement se rencontrer, ce sera une nouvelle race. Autrement dit, ce sera une nouvelle conscience, ce sera l'établissement sur le plan matériel, de la trinité de l’humain, au lieu de l'aboutissement de l’humain, à cette tension planétaire qui a constamment, pendant des millénaires, programmé son mental. Effectivement, vous avez raison lorsque vous dites que l’humain est un être programmé pourquoi est-ce que l’humain est un être programmé ?

Parce qu'il n'est pas capable de comprendre et de contrôler l'énergie qui fait partie de sa conscience cellulaire ! il n'est pas capable de comprendre le principe de la Volonté, donc il n’est pas capable d'avoir de la Volonté ! il n'est pas capable de comprendre le principe de l'Intelligence, donc il n'est pas capable d'être Intelligent ! il n'est pas capable de comprendre le principe de l’Amour, donc il ne peut pas bénéficier de l'Amour, sans être émotivement accablé par son astralité ! Donc automatiquement, sur le plan de la sexualité, il est obligé de vivre constamment la lutte entre l'identification de la valeur de la sexualité, en relation avec un rendement social, familial, ou purement personnel, d'une sexualité qui convient à la loi de compensation d'une Volonté, d’un Amour et d’une Intelligence, qu’il ne possède pas. Donc c'est pour ça que Freud, dans son analyse, a été obligé de déduire qu’il y a une relation étroite entre l'énergie sexuelle ou la libido et la conscience humaine, il n'avait pas d'autre voie ! Il n’avait pas d'autre façon d'en arriver à cette conclusion ! pourquoi ? Parce que c'est ainsi que l’humain fonctionne, mais le verdict que Freud a fait ou a donné au monde, c'est un verdict qui faisait partie de la programmation de l’involution de l’humain, ce n'est pas une constatation objective, créative et cosmique de la valeur de la relation entre la sexualité et le principe de la Volonté, de l'Intelligence, de l’Amour, chez l’être humain en évolution de conscience.

François Payotte : Si l’humain était capable de contrôler ses pulsions sexuelles, ou de se débarrasser de sa fixation sur la sexualité, est-ce qu'il ne serait pas beaucoup plus créatif qu'il ne l'est aujourd'hui ?

Bernard de Montréal : Bon, vous employez le terme contrôle, il faut faire attention avec le terme contrôle parce que le terme contrôle implique que l’ego a quelque chose à faire avec quelque chose qui se passe en lui, alors que le terme contrôle dans le sens que je l'emploie, n’a rien à faire ou n’a rien à voir avec le fait que l’ego a l’impression qu’il contrôle quelque chose en lui.

François Payotte : Disons que la sexualité pourrait être sous le contrôle du mental de l’humain.

Bernard de Montréal : Ahah ! ce n’est pas pareil ! La sexualité sous le contrôle du mental de l’humain, ce n’est pas la sexualité sous le contrôle de l’ego. La sexualité sous le contrôle du mental de l’humain fait partie de la compréhension de la relation entre la sexualité, son émotion et son mental, dans la mesure où il est prêt sur le plan matériel, en relation avec une disponibilité ou une responsabilité sociale face à un partenaire, ou face à une civilisation, de ne pas introduire dans sa sexualité des aspects ou des paramètres psychologiques qui créeraient dans le partenaire ou dans la civilisation, de la souffrance. Ce n’est pas pareil ! Un humain qui est mental, un humain qui est, autrement dit dans son Intelligence, va s'organiser pour qu’il n’y ait pas dans cette puissante vibration sexuelle, un aspect astralisé par l’ego qui créerait de la souffrance, c’est-à-dire de la dislocation dans la société.

François Payotte : Et ça, ça n'a rien à voir avec le vœu de chasteté ?

Bernard de Montréal : Ça, ça n'a rien à voir avec le vœu de chasteté, au contraire, dans le vœu de chasteté, il y a beaucoup plus de souffrance ou il y a beaucoup plus d’envie qu’il ne pourrait exister dans la compréhension mentale de ce que la sexualité veut réellement dire.

François Payotte : Un vœu, ce n’est pas une volonté ?

Bernard de Montréal : Un vœu ce n’est pas une volonté. C’est une façon de penser qui nous permet à nous, sexuellement, de penser que nous sommes au-delà de ceci, lorsqu’en fait, nous sommes obligés de le revivre dans le rêve, afin de compenser sur ce plan-là, pour une énergie qui, sur le plan psychologique, sur le plan de tous les jours, nous voulons refouler par amour de Dieu. Que nous aimions Dieu, ça c’est notre problème, mais que nous ne soyons pas capables de vivre notre sexualité, là, c'est un plus grand problème ! Parce que la sexualité fait partie de la composante créative cosmique de la conscience cellulaire de l’humain, même sur le plan éthérique, la sexualité existe, elle est localisée automatiquement ici, dans la thyroïde, donc le pouvoir de la conscience cellulaire éthérique, elle est ici ! Évidemment, l’humain n’est pas prêt à vivre sa sexualité au niveau de la thyroïde ; il a déjà de la misère à la vivre au niveau de...

François Payotte : Il y a certains chanteurs de charme qui la vivent au niveau de la glande thyroïde (Rires du public). Mais si on voulait revenir à la femme qui se libère, où va- t-elle aller chercher l'énergie suffisante pour sortir du carcan de la conscience sociale qui lui imprime l'ordre, lorsqu'elle se marie, d'obéir à son mari, et de sortir du carcan de la conscience religieuse qui, dès le départ, dans la Bible, prétend que la femme doit être totalement soumise à son mari ?

Bernard de Montréal : À partir du moment où elle va devenir suffisamment intelligente pour réaliser que ses souffrances sont inutiles.

François Payotte : Mais est-ce que ces deux conditions-là n’assuraient pas un certain ordre, dans le sens qu’il doit y avoir un leader dans le couple ? Oh là, je vais me faire des amis encore une fois !

Bernard de Montréal : Mais cet ordre fait partie de l’involution, il fait partie de l’imposition d'une volonté sociale afin de protéger l’humain contre la sodomie ou la désintégration de la société, ce qui s'est passé par le passé, que ce fût avec les Grecs ou les Romains ou les Latins ou les Indous, tout ce que l’humain a fait par le passé fut nécessaire, ça faisait partie de la conscience involutive.

Mais à partir du moment où l’humain entre dans la conscience évolutive, les règles du jeu ne coïncident plus avec la Volonté, l'Intelligence et l'Amour de l’humain nouveau. L’humain nouveau ne peut pas assujettir sa vie émotive, sa vie mentale ou sa vie sexuelle à des principes qui font partie de la caractérisation de sa conscience hominide en fonction d'un besoin social de maintenir une conscience intégrale sur une planète. La conscience de l’humain nouveau ne fait pas partie du besoin du pouvoir temporel d’instruire une masse inconsciente et ignorante. L’humain nouveau n'est pas un être ignorant, l’humain nouveau est un être qui est dans sa conscience créative, il connaît les lois de la vie, de la société, de la mort, de la sexualité, de l’ego, il est en contact avec une conscience, une doublure de lui-même qui lui permet instantanément de comprendre les lois de la vie, donc il n'a plus besoin de faire référence à des principes utiles qui furent utilisés pendant l’involution, pour l'historicité de l’humain et le développement de sa congrégation. Il fait partie d’un nouvel âge, mais il fait partie d'un âge, dans la mesure où sa conscience s’instruit d'elle-même, en fonction de sa capacité à lui seul d'en interpréter la fonction et de la vibrer dans le monde, sans choquer, sans créer, sans dissoudre les établissements qui sont déjà établis pour le reste des populations humaines. Autrement dit, un humain conscient ne peut pas venir dans le monde et “chambranler” les institutions de l’humanité, que ce soit celle d'une race ou celle d’une autre ; ça ne fait pas partie de son temps... ça ne fait pas partie de son temps ! Il peut comprendre le phénomène de l’Esquimau, il peut comprendre le phénomène en Arabie, il peut comprendre les pays d’Amérique du Sud ! Mais il est obligé de dire : Ces gens-là, ces masses-là sont obligées aujourd'hui encore, de vivre de ce piétinement dans l'ignorance mentale de la civilisation parce qu’ils ne sont pas arrivés à l'âge adulte mental, créatif, mûr de l’humain nouveau, ça fait partie de l'évolution de la race et ceci va durer pendant 2500 années. Donc l’humain nouveau devra vivre sa conscience face à sa sexualité ou face à n'importe quoi, il devra la vivre par rapport à un couple qui, lui-même, est dans cette même conscience, mais il ne pourra pas aller dans le monde et commencer à prosélytiser le monde ! il ne fait plus partie de ce temps-là, il fait partie d’un autre temps où il travaillera avec des êtres qui sont sur une même longueur d’onde. Donc à ce moment-là, il n'appartiendra plus, l’humain nouveau, à la conscience involutive, il n’appartiendra plus ! Il pourra expliquer le phénomène de la conscience, il pourra expliquer le phénomène de la sexualité, ainsi de suite, mais il n'appartiendra plus à cette ancienne conscience. Nous avons tendance à vivre notre vie humaine d'une façon psychologique, l’humain nouveau ne vit pas sa conscience d'une façon psychologique, il ne vit pas par rapport à une psychologie humaine.

L’humain conscient n'a pas de psychologie humaine ! avoir une psychologie c’est avoir des problèmes ! l’humain conscient n'a pas de problème, pourquoi ? Parce qu'il a une conscience créative qui lui permet de vivre son Intelligence, sa Volonté, son Amour, sa sexualité, tout ce qu’il fait, en fonction de l'unité de ses principes, au lieu de vivre toute sa vie en fonction de la disparité de ses principes, qui naturellement ont été la condition nécessaire à la mise sur lui du pouvoir temporel.

François Payotte : Bon, on parlait du contrôle mental de l’homme sur sa fonction sexuelle, est-ce qu'on peut envisager un contrôle mental de la femme sur sa fonction émotive, affective, et est-ce que le prix de cette mentalisation-là...

Bernard de Montréal : Le mot contrôle n'est pas bon ; le mot contrôle, c’est un mot qui fait partie de la conscience involutive, qui veut s’amener à une maîtrise de quelque chose. L’humain conscient n'a pas à contrôler son énergie sexuelle, sa conscience intégrale elle-même est contrôle. C’est comme un phénomène de transmission dans une transmission, toute la transmission, toute la mécanicité permet le contrôle, c'est-à-dire la transmission du pouvoir d’ici à là !

François Payotte : C’est la canalisation ?

Bernard de Montréal : C’est la canalisation. Donc l’humain nouveau n'a pas à contrôler ci et contrôler ça, c'est l’humain inconscient, l’humain qui a des problèmes qui veut contrôler ceci, qui veut contrôler cela. L’humain nouveau, de par l’équilibre de sa volonté, de son mental, de son émotion, est contrôle ! il est contrôle, il est contrôle dans toute sa vie, il est une manifestation du contrôle, il est une manifestation de la maîtrise, il est maîtrise, il n’a plus à chercher à être maître. Tant que nous cherchons à être maître de quelque chose, c'est parce que nous ne sommes pas maîtres de quoi que ce soit, tant que nous cherchons à contrôler quelque chose, c’est parce que nous sommes déjà contrôlés, nous sommes déjà programmés. À partir de là, du moment où l’humain sera totalement intégral, il ne cherchera pas à contrôler, il sera contrôle, il sera une manifestation de cette intégralité, de cette unité de conscience, donc il n’aura plus de problèmes psychologiques.

François Payotte : En parlant de psychologie, comment les psychologues aujourd'hui pourraient intégrer, par exemple, le matériel que vous amenez en conférence au niveau des relations hommes et femmes, qu'est-ce que vous auriez à leur dire ?

Bernard de Montréal : Ça dépend du psychologue, il y a des psychologues intelligents, il y a des psychologues idiots, il y a toutes sortes de psychologues. Un psychologue intelligent, s’il ouvre son esprit à des données qui ne font pas partie de la façon de penser classique, à ce moment-là, graduellement, petit à petit, il pourra comprendre des aspects de la psychologie de l’humain en fonction d'une ouverture de son territoire mental. Donc à ce moment-là, éventuellement, petit à petit, il sera obligé de former une nouvelle école de psychologie ou il sera obligé de sortir de la psychologie, ou s'il est réellement en contrôle, comme vous dites, il sera capable de rester à l'intérieur de la psychologie et de graduellement, travailler à créer une émancipation parmi d'autres psychologues. Mais pour ceci, ça prend une grande conscience interne, ça prend une grande capacité de ne pas se prendre pour un autre, ça prend une grande capacité de ne pas tomber dans la fabulation de dire : Ah ! Ben moi, j'ai découvert quelque chose de neuf et je vais l’imposer aux autres ! Nous avons tendance, les humains, à partir du moment où nous entrons dans une nouvelle catégorie d’expérience mentale, de sombrer dans la fabulation que nous avons découvert quelque chose de neuf ! Nous n'avons pas découvert rien de neuf. Tout existait ! C'est juste que nous avons vécu des expériences ou une expérience qui nous a amenés à un nouveau carrefour de la pensée créative. Mais ce carrefour de la pensée créative, il fait partie de notre expérience. Un humain qui ne comprend pas que l'évolution de la conscience, de l’involution à l'évolution, fait partie de son expérience personnelle, n'a rien compris de la conscience supramentale, il va partir dans le monde s’il est psychologue, il va aller rencontrer d'autres psychologues, s’il est Président de Compagnie, il va aller rencontrer d'autres Présidents de Compagnie ! S’il est dans le monde, il va vouloir prosélytiser d’autres mondes avec une conscience qui fait partie d’un autre temps, il va se faire foutre à la porte et il méritera d'être pensé, ou d’être cru, ou d’être mesuré comme étant un idiot, un flyé, il méritera ! Pour travailler avec des idées qui font partie d’un autre ordre, qui font partie d'une autre relation entre l’humain et l'invisible, il faut avoir une très grande maturité et être capable de vivre une très grande anonymité. Il faut être capable de dire ce qui doit être dit, de retenir ce qui doit être retenu, vous ne pouvez pas aller dans le monde avec votre nouvelle façon de voir qui n'est pas encore ajustée, l’humain n’a même pas la parole juste ! Vous vous imaginez ? l’humain n’a même pas la parole juste. L’humain n'est même pas capable de dire une chose qui est parfaite, tout ce qu'il dit est un verbiage, un amoncellement de mots ou de paroles, il y a de la coloration, de l'émotion dans chaque pensée, il n'a pas de continuité avec l’invisible.

François Payotte : Merci beaucoup !

 

Fin enregistrement.

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Hommage à Bernard de Montréal
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