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Hommage à Bernard de Montréal
19 février 2022

La conscience intégrale

 

FP 006

François Payotte :

Bernard de Montréal, vous avez évoqué Sri Aurobindo, et d’après lui, il y a quatre échelons qui conduisent de l'intellect ou de l'intelligence humaine au supramental. Le premier échelon c’est le mental supérieur, le deuxième le mental illuminé, le troisième le mental intuitif, et le quatrième le mental surmental. Il dit que la descente du surmental ne suffit pas à transformer entièrement l'inconscient, seule la force supramentale est capable de le faire.

Est-ce que vous pouvez expliquer ce que sont ces quatre échelons, Mental supérieur, mental illuminé, intuitif, et surmental qui précèdent la venue du supramental ?

Bernard de Montréal :

Ce qu’on peut appeler le supramental, les hommes vivront le supramental d'une façon probablement différente de certains hommes. Moi j'ai vécu la fusion en fonction de mon expérience, les hommes vivront leur conscientisation en fonction de leur expérience. Je ne peux pas facilement parler de l'expérience de l’homme en la comparant à la mienne, mais ce que l’on appelle la conscience supramentale, c’est une conscience qui devient de plus en plus perfectionnée et elle devient de plus en plus perfectionnée au fur et à mesure que l’homme passe par ces étapes-là que vous nommez, si vous me renommez ces étapes, comment vous les appelez ?

François Payotte : Mental supérieur

Bernard de Montréal : Bon, on va prendre un à la fois, je n’ai pas de mémoire.

François Payotte : okey.

Bernard de Montréal : Le mental supérieur c’est un mental qui commence à percer l'intelligence, mais en fonction d'une aide spirituelle qui lui vient des hauts mondes de l'astral. Autrement dit dans le mental supérieur il y a encore beaucoup de spiritualité et cette spiritualité, elle est bonne parce qu'elle permet à l’homme de développer une très grande intuition, ce qui l'amène éventuellement à pouvoir reconnaître qu'il y a entre lui et la réalité, des étapes évolutives, des étapes de progression, ainsi de suite, mais ce n’est pas fini. L’autre c’est quoi ?

François Payotte : Le mental illuminé.

Bernard de Montréal :  Le mental illuminé c’est le haut mental spirituel, c’est le mental où souvent des êtres mystiques vont connaître une certaine dimension de l'intelligence, mais où ils vont demeurer prisonniers de cette illumination. Autrement dit dans le mental illuminé, en ce qui concerne surtout les Orientaux, les Hindouistes, ainsi de suite, dans le mental illuminé, l’homme doit avoir une très, très, très grande souffrance, il doit connaître une très grande souffrance, pour pouvoir sortir de ce mental illuminé et faire une connexion entre l'énergie et sa vie humaine.

Si l’homme vit le mental illuminé en fonction d'une initiation astrale comme nous l’avons connue pendant l'involution, à ce moment-là il devient, il peut devenir un très, très grand mystique, mais il ne pourra pas finalement en arriver à percer ce que j'appelle le mensonge cosmique. Il sera un grand sage, mais la sagesse ce n’est pas assez. L’homme doit avoir éventuellement un très grand discernement. La sagesse c’est la rencontre entre le mental homme et les sphères astrales de haute évolution, et la sagesse représente les plus hauts niveaux de l’exploitation psychique de l’homme pendant l'involution.

Pendant l'évolution, l’homme devra développer un très grand discernement, c'est-à-dire, il devra en arriver à être capable de contester toutes les formes de connaissance qui existent dans son mental historique et pour ce, il sera obligé de voir à travers les formes d'intuition, les formes d'illumination et les formes de la connaissance de l'intelligence, en fonction de l'imposition d'une certaine énergie de l'intelligence sur le plan humain, afin que l’homme en arrive éventuellement à être libre, c’est-à-dire ne plus être assujetti aux lois cosmiques du libre arbitre, sinon, il ne peut jamais sortir d'un plan de vie. Ce n'est pas final pour un être humain d'être un maître spirituel.

Un être humain doit en arriver éventuellement à être cosmiquement libre, c'est-à-dire capable d'intérioriser son énergie et de l'extérioriser, c’est-à-dire de commander au monde de la mort. Si l’homme n’est pas capable de commander au monde de la mort, il est assujetti au monde de la mort et surtout si le monde de la mort est hiérarchisé dans une sphère qui est de très, très haute vibration, il n'aura pas le pouvoir de contrôler les effusions ou les infusions de cette énergie sur la Terre, donc, il ne pourra pas amener l’homme à être intelligent. Il pourra amener l’homme à être très sage, il pourra amener l’homme à vivre un certain état d'illumination, mais il n’amènera pas l’homme à avoir un discernement total, et le discernement est important parce que l’homme découvrira au cours de l'évolution future, que le rôle qui a été joué pendant l'involution par les forces lucifériennes doit être transmuté complètement afin que l’homme devienne libre, pour que lui prenne finalement les rênes de sa propre évolution, de sa propre destinée, et qu’il puisse éventuellement en arriver à immortaliser sa matière.

Les forces lucifériennes, sur les plans inférieurs de la conscience, sont des forces qui exercent sur l’homme à travers le plan astral, un très grand pouvoir et ces forces ne sont pas intéressées à lâcher ce pouvoir parce qu'elles se nourrissent de l’homme.

Donc, pour que l’homme en arrive éventuellement à pouvoir vivre de la conscience supramentale, il faut qu'il en arrive à pouvoir contester le pouvoir hiérarchisé de ces forces et à neutraliser sur la Terre dans sa vie, dans sa conscience, la présence de ces forces à travers le symbole, soit le symbole utilisé dans la pensée consciente ou semi-consciente, ou soit le symbole utilisé dans le monde du rêve, ou soit le symbole utilisé afin de cacher un peu le réel.

Le concept du mensonge cosmique, par exemple, qui est né de l'instruction qui se situe dans la Province de Québec, ce concept du mensonge cosmique est un concept qui est totalement neuf dans le monde. Il ne fait pas partie des écoles ésotériques ou des centres de conscience avancée, ni aux Indes ni en Occident. Et ce concept est très important parce que l’homme réalisera, comprendra ce concept, à partir du moment où il aura cessé de chercher l'illumination.

Chercher l'illumination c’est un piège.

C’est un piège qui fait partie de la très grande qualité d'âme de l’homme et l’homme conscient supramental de demain vivra une conscience où l'âme sera totalement transmutée, l’homme ne vivra plus demain en fonction de son âme, il vivra en fonction de la juxtaposition, de la superimposition de la fusion de son énergie avec ses centres inférieurs.

L'âme c'est de la mémoire, et cette mémoire elle est bonne, elle a servi pendant l’involution, elle est expérimentale, elle a servi à donner à l’homme un pouvoir de descente dans la matière, mais l’homme un jour refusera le pouvoir de descendre dans la matière, afin d'immortaliser sa conscience et d'aller sur d’autres plans physico-éthériques, et continuer l’évolution du cosmos.

François Payotte : Alors la troisième catégorie, le troisième échelon, c’est le mental intuitif.

Bernard de Montréal : Le mental intuitif, c’est un mental qui sert à l’homme, qui sert à spiritualiser l’homme, qui sert à faire avancer l’homme et c’est un mental qui est très dangereux parce qu’à travers le mental intuitif, l’homme se fait servir des plats, c'est-à-dire qu'il se fait donner des idées, il se fait servir des pensées qui sont sous le contrôle d'entités plus ou moins évoluées sur le plan spirituel.

Lorsque je parle de plan spirituel, je le parle d'une façon qui est caractéristique.

François Payotte : Justement à propos, sur les lignes ouvertes ou dans les discussions, on me dit toujours : Bernard de Montréal, qu’est-ce qu’il reproche à la spiritualité ? Quelle est votre définition de la spiritualité ?

Bernard de Montréal : Je ne reproche rien à la spiritualité. Je dis simplement que la spiritualité c'est l'activité sur le plan humain du monde de la mort. Autrement dit, faites descendre sur le plan humain une énergie mentale qui fait partie du monde de la mort et vous avez sur le plan humain de la spiritualité.

Donc, de la spiritualité dans sa nature essentielle en ce qui concerne l'évolution de l’homme futur, c’est une forme d'ignorance naïve mais essentielle à l’involution qui a permis à l’homme de passer du stade animal à un stade plus avancé mais qui, demain, sera totalement neutralisée par la conscience supramentale de l'être humain

Autrement dit un être qui est supramental n’est pas… Je ne peux pas dire que je ne suis pas un être… Bon, je vais vous le remettre d’une autre façon.

Si on me demande : Est-ce que vous êtes un être spirituel ?

Bon, je serais obligé de dire : Je suis un être intelligent.

Si on me demande : Mais est-ce que vous êtes spirituel ?

Je serais obligé de dire : Je suis un être intelligent.

Et si on me demande : Est-ce que vous êtes un être spirituel ?

Je serais obligé de dire : Je suis un être intelligent.

Je ne peux pas dire autre, parce que dans la formulation d'une énergie à travers une conscience supramentale, l'ego n'a pas de choix. L'ego n'est pas capable de jouer avec les formes pour donner aux formes une conviction quelconque.

Un homme conscient qui possède une conscience supramentale, vit égoïquement son intelligence en relation avec la fusion de l'énergie, il ne vit pas son intelligence en relation avec la réflexion de l'énergie à travers le mental inférieur, intuitif ou supérieur, donc l’homme conscient, l’homme dans une conscience supramentale, lorsqu'il est arrivé à un certain niveau de fusion, il n'est pas capable de jouer avec les mots dans ce sens qu’il ne peut pas dire : Je vais lui faire plaisir, je vais lui dire que je suis spirituel. Tu ne peux pas faire plaisir à l'ignorance !

Tu es obligé de parler à l'ignorance, entre parenthèses ignorance c’est ne pas savoir, l’ignorance ne veut pas dire que l’homme est stupide, mais tu es obligé de parler à l’ignorance de l’homme en fonction du savoir donc tu ne peux pas plier le bambou.

De l'intelligence supramentale, c'est comme un bambou, ça ne se plie pas ! mais ça peut facilement voir les besoins de l'ignorance autrement dit, la conscience supramentale peut ajuster ce qu'elle dit en fonction de ce que l’homme a besoin de savoir. Donc, si on me demande… Si je parle à un théologien de Dieu, si je parle à un prêtre de Dieu, si je parle à un homme très religieux de Dieu, si je parle à ma mère de Dieu, si je parle à l’homme, à différents niveaux d'évolution de Dieu, je lui parlerais de Dieu à différents niveaux d'évolution.

Je ne peux pas parler de Dieu… je parle, j’emploie le terme Dieu parce que c’est le terme qui intéresse tout le monde, qui est universel, si j’emploie le terme Dieu, je dois employer la définition de ce qu'on appelle Dieu en relation toujours avec la conscience supramentale. Si je parle à un physiciste de Dieu, à un médecin de Dieu, je vais constamment créer une nouvelle forme pour qu'elle puisse s'adapter au mental de l’homme qui reçoit cette information.

François Payotte : Lorsqu'une personne fait allusion à la spiritualité, vous comprenez qu'elle fait allusion à un summum dans l'évolution ?

Bernard de Montréal : Oui mais ça, c’est une illusion astrale. La spiritualité, ce n'est pas le summum de l'évolution, c’est le début de la conscience. C’est pour ça que la spiritualité elle est très importante, mais elle est simplement le début de la conscience.Il faut comprendre qu’à la fin du 20ième siècle, à partir du temps où nous passons de la cinquième à la sixième race-racine, le principe de l'Intelligence entre, il descend sur la Terre.

La conscience supramentale c’est le Principe de l'Intelligence sur la Terre.

Le Nazaréen a apporté sur la Terre le Principe de l’Amour.

Le Principe de l’Intelligence viendra sur la Terre avec l'évolution de la conscience supramentale donc l’homme ne peut pas s’attendre aujourd'hui à la fin du 20ième siècle de vivre de l'Intelligence, ou de vivre de l’intelligence créative de cette énergie, en fonction, en parallèle d’un mémoriel qu'il a connu au cours de l'involution.

C'est comme si nous demandions aux races Indo-Européennes qui sont parties de l'activité des Rishis, de vivre la conscience humaine de la même façon que les Atlantes l'ont vécue, ou que les Atlantes vivent leur conscience astrale de la même façon que les êtres Hyperboréens l’ont vécue. Chaque race-racine vit sa conscience d'une façon qui lui est propre. Les Hyperboréens ont vécu leur conscience à leur façon, les Atlantes à leur façon, les Indo-Européens, les races, les sous-races l’ont vécue à leur façon ! L’homme de la sixième race vivra sa conscience à sa façon ! L’homme de la septième race-racine vivra sa conscience à sa façon.

Donc, la conscience évolue et elle devient la mesure de l'approximation entre l'infinité et la descente de l'énergie dans la matière, l'expression constante d'un nouvel âge, d'une nouvelle époque, donc, si un homme fait partie d'une nouvelle époque, il ne peut pas superimposer sa conscience sur une époque antérieure ! Il peut l'élever, il peut lui donner des contours, il peut lui donner une autre configuration. Il peut dire : Bon, Dieu dans la nouvelle époque où nous entrons, veut dire telle chose, telle chose, telle chose, telle chose ! Espace, énergie, matière, spiritualité, monde de la mort, veulent dire telle chose, telle chose, telle chose ! Nous ne sommes plus à l'âge des fils d'Adam, nous sommes à l'âge des fils du Melchisédech.

Donc, à partir du moment où l’homme fait et commence à faire partie de la famille des Melchisédech, à ce moment-là il ne peut plus retourner en arrière pour avoir accès à la confirmation psychologique et émotive de son savoir. Il est obligé de vivre son savoir, de le porter sur ses épaules, un peu comme Prométhéedevait le faire. Il y a des gens qui viennent me voir et qui me disent : Moi, je ne suis pas d'accord avec ci, ou moi je ne suis pas d'accord avec ça, moi je trouve que c'est trop difficile.

Les hommes ne peuvent pas être d'accord avec quoi que ce soit, parce qu'être d'accord avec quelque chose, c'est emprunter à une autre personne quelque chose que nous-mêmes nous ne connaissons pas. Donc dire : Moi, je ne suis pas d'accord avec ça, moi je ne suis pas d’accord avec ça, ça fait partie d'une prérogative psychologique, ça fait partie d'une couche de notre propre ignorance.

Lorsque l’homme sera conscient, il n'aura pas à être d'accord avec quoi que ce soit ! il ne cherchera pas à être d’accord avec quoi que ce soit, parce qu'il ne pourra pas croire !

Ce qui nous amène à dire : Moi, je ne suis pas d'accord avec ceci ou je ne suis pas d’accord avec ça, c'est parce qu'on veut croire quelque chose qui nous convient. Mais le réel ne convient pas à l'ego subjectif, le réel convient à l'ego fusionné avec son énergie. Donc le réel, la vie dans le réel, la vie mentale supérieure dans le réel, c’est une vie en elle-même, c'est une vie qui n'est plus personnalisable. D’ailleurs, c’est pourquoi l’homme qui entre dans une conscience supramentale perd ce qu'on appelle la personnalité, pour développer ce qu'on appelle de la personne.

Plus il a de personne, moins il a de personnalité.

Moins il a de personnalité, moins il a de mémoire.

Plus il a de personnalité plus il a de mémoire.

Plus il a de personne, plus il y a d'union entre cette énergie et lui-même, autrement dit, plus la matière inférieure est liée à la matière supérieure, donc plus il y a d'unitisation de l’homme donc plus il y a d'évolution possible en ce qui concerne la conscience de l’homme, la conscience humaine.

François Payotte : Est-ce qu'on peut dire que plus il n’y a de personne, plus il y a d'esprit, moins il y a de matière .

Bernard de Montréal : Plus il y a de personne, plus il y a d’esprit, moins il y a de matière,très juste.

François Payotte : La matière devient récessive à ce moment-là ?

Bernard de Montréal : La matière devient de plus en plus récessive, éventuellement la matière deviendra totalement récessive, et c’est ça qui amènera l’homme, éventuellement le Surhomme à l'immortalité, parce que la matière sera totalement récessive et à ce moment-là l’homme aura, à cause de la transmutation de l'âme, à cause du développement d'un corps éthérique vital qui sera l'expression parfaite de son corps matériel, l’homme pourra continuer son évolution sur un autre plan invisible, mais à l'intérieur duquel il maintiendra une conscience totale. Autrement dit la mort n'existera plus, ce sera une mort blanche, ce ne sera plus une mort noire. L’homme ne retournera plus au monde de l'astral.

Le Nazaréen est un exemple de ceci, il a dématérialisé son corps, donc il est passé d'un plan à un autre.

François Payotte : D’après Aurobindo, la dernière étape qui conduit au supramental, c’est le surmental. Il dit que la descente du surmental ne suffit pas à transformer entièrement l'inconscience, seule la force supramentale est capable de le faire. Alors c’est quoi ce surmental ?

Bernard de Montréal : Le surmental, c’est la conscience que possède l’homme de la conscience supramentale.

Et un jour, le surmental doit être suffisamment puissant pour être égalisé, il y a des choses… Si nous parlons d’Aurobindo, vous devez réaliser qu’Aurobindo a parlé prophétiquement au cours de ce siècle, de ce qu’aujourd’hui nous vivons. Donc Aurobindo, la fonction d’Aurobindo sur le plan matériel, ce n'était pas d'exprimer et de donner une instruction en ce qui concerne les lois mécaniques de la psychologie humaine. Sa fonction, c’était d'expliquer philosophiquement l'aventure future de l'humanité. Il l'a très bien fait.

Et maintenant, nous sommes arrivés à un stade où c’est à l’homme maintenant d'expliquer la mécanique essentielle de sa survie psychique. A partir de ce moment-là nous sommes obligés de prendre les termes d’Aurobindo : surmental, mental, mental supérieur, mental, supramental, et expliquer qu’est-ce que ça veut dire ! mais en fonction de ce que nous sommes, et non pas en fonction des aspects intuitivo-philosophiquesde sa conscience très élevée.

Nous sommes aujourd’hui obligés de reconnaître en tant qu’hommes conscients, nous sommes obligés de reconnaître que nous les hommes, sur le plan matériel, qui avançons dans cette nouvelle contrée, dans cette nouvelle époque de la conscience supramentale, nous sommes obligés d'expliquer la conscience supramentale, non pas en fonction des vœux émotifs, spirituels, de l’homme qui veut aller vers ceci, mais en fonction de ce que l’homme découvre au fur et à mesure qu'il livre le combat entre les forces de la conscience supramentale et les forces de son mental supérieur, ou de son surmental. Il doit y avoir un équilibre.

S'il n'y a pas d'équilibre dans le mental de l’homme, les forces supramentales deviennent trop grandes, l’homme devient automatiquement un initié, il vit une initiation, et c’est l’homme lui-même qui mettra fin à son initiation, donc, pour que l’homme mette fin à son initiation, il faut qu’il possède un surmental suffisamment puissant pour être égal à la conscience supramentale.

Donc un homme, l’homme de demain qui aura une conscience supramentale, dite supramentale, parfaitement équilibrée, il aura intégré sa fusion et il ne pourra plus être contrôlé par l'énergie très, très puissante de sa conscience supramentale.

Donc, à ce moment-là nous pourrons dire que la conscience, l’intelligence cosmique qui est sur la Terre est égalisée avec la conscience mortelle de l’homme. Elle n'est pas supérieure à la conscience mortelle de l’homme, elle est égale avec lui. Donc, à partir de ce moment-là l’homme est capable de prendre conscience. Lorsque l’homme prend conscience, il déclenche lui-même les évènements dans la vie mais il ne peut pas prendre conscience en fonction de son ego. Il ne peut prendre conscience que lorsqu'il devient nécessaire pour lui, sur le plan homme, d'établir une coordination parfaite entre son surmental et le mental supérieur ou la conscience supramentale. Il ne faut pas qu'il y ait de déséquilibre entre le haut et le bas. Les Anciens ont dit : Ce qui est en haut est en bas. Mais ce que les Anciens n'ont pas dit, c’est que ce qui est en haut, contrôle ce qui est en bas. Dans la nouvelle évolution, ce qui est en bas doit contrôler ce qui est en haut, afin que le pouvoir descende sur la Terre.

Donc, pour que l’homme en arrive demain à vivre d'une conscience supramentale parfaitement égalisée, parfaitement équilibrée, il faut que l’homme, sur le plan homme, ait suffisamment de rayonnement dans ses neurones pour pouvoir voir à travers, et ça d’une façon instantanée, tous les mirages créés par l'énergie supramentale à travers la forme. C’est-à-dire qu’il doit voir à travers le mensonge cosmique, c'est-à-dire qu'il doit non seulement voir les illusions, mais il doit voir les voiles.

Les hommes en évolution future peuvent vivre des illusions, les initiés ne vivent pas des illusions, mais ils vivent des voiles.

Donc, l’homme qui se conscientise doit en arriver à voir à travers les illusions, les initiés qui viendront sur la planète seront obligés de voir à travers les voiles. Et c’est plus difficile de voir à travers les voiles que les illusions parce que les illusions font partie de l'ego, tandis que les voiles font partie de l'intelligence. Les voiles sont mis dans l’homme par l'intelligence supramentale.

Et l’homme doit en arriver un jour à avoir un surmental suffisamment aiguisé pour voir à travers les voiles. Lorsque l’homme voit à travers les voiles, il ne peut plus souffrir sur la Terre, parce qu’à ce moment-là il contrôle son énergie donc, à ce moment-là il est capable de faire déclencher sur la Terre les évènements dont il a besoin pour garantir sa survie, autant matérielle que psychique, émotionnelle que mentale.

Il est capable à ce moment-là de passer du stade de l’homme au Surhomme, il est capable à ce stade de passer du monde de la mort noire au monde de la mort blanche. Donc il est capable à la fin de son mandat sur le plan matériel, d'éteindre les feux psychiques de sa conscience animique, pour finalement donner à sa conscience éthérique tous les pouvoirs sur sa matière et passer à l'immortalité.

François Payotte : Dans l’instruction que vous donnez dans vos séminaires, lorsque les gens sortent de ce séminaire, est-ce qu’ils sortent sur l'un de ces quatre échelons ? Est-ce qu’ils sont en mesure de percevoir le mensonge cosmique ?

Bernard de Montréal : Non.

La seule raison pour laquelle je donne des séminaires, c'est pour établir un centre d'énergie dans le monde Occidental, c’est la seule raison.

Lorsque ce centre d'énergie sera suffisamment établi, ce qui s'en vient, à ce moment-là je n'aurai plus besoin de donner de séminaires, à ce moment-là il y aura d’autres personnes qui pourront continuer, il y aura suffisamment de mémoire créative pour que des gens puissent bénéficier de ce qui a été dit, de ces clés.

Mais c’est impossible de venir dans un séminaire, d’ailleurs, souvent je l'ai dit aux gens, je dis : Je ne donne pas un séminaire pour vous donner de la connaissance, je vous donne un séminaire pour simplement faire vibrer une partie de vous que vous ne connaissez pas. Une partie de votre intelligence dont vous n'êtes pas conscients. Et je leur dis : Il y a en vous des choses que vous savez, mais que vous ne réalisez pas, il y a des choses en vous que vous savez, mais si on vous dit que ce n’est pas vrai, ça tombe, parce que votre ego n'est pas suffisamment conscient, centrique, pour pouvoir réaliser que vous savez ça, et que ça reste.

Alors les séminaires donnent des clés à l'homme pour lui faire comprendre la mécanicité de son ego, la mécanicité de son esprit, la mécanicité de ses émotions, ainsi de suite. Mais lorsque l’homme sort de ce séminaire après trois jours, il a une vibration parce que la parole, elle est vibratoire donc, c’est évident que si une personne vient à un séminaire, il y a une vibration.

Cette vibration engendre un changement vibratoire dans le mental, et au cours des mois et des années, ce changement vibratoire que l’homme ne peut pas mettre de côté, parce qu'il fait partie d'une conscience supérieure en lui qui n'est pas éveillée à son ego, mais qui est vitale, c'est cette énergie qui lentement travaille, qui lentement travaille, qui lentement travaille.

Mais il faut que l’homme soit… L’homme ne peut pas vivre cette énergie sans savoir ce qui se passe, sinon il deviendrait fou. Ça, c’est une des raisons pourquoi il doit y avoir un centre d'énergie ici qui explique cette énergie.

Si l’homme vivait cette conscientisation au niveau du supramental, il faudrait qu'il la vive dans un état de fusion instantanée pour ne pas craquer, mais à ce moment-là, il paie le prix de l'initié, il perd la personnalité, il perd la mémoire comme moi je l'ai perdue en 1969, et à ce moment-là, il est complètement régi par cette énergie.

Mais éventuellement, il en arrive à égaliser le pouvoir de cette énergie avec le pouvoir de son mental, mais les hommes n'ont pas tous la même capacité de souffrir le martyr mental, donc, ceux qui ont la capacité sur le plan évolutif de souffrir ce martyr mental, ils viennent sur la planète, ils font une certaine instruction, l’homme ensuite peut vivre parce qu’ils ouvrent un chemin dans la forêt. À partir de ce moment-là, l’homme, avec les clés, peut commencer à comprendre, réaliser... Babababababa… Mais il ne s’agit pas de venir dans un séminaire et de croire qu’avec le séminaire, on comprend parce que comprendre c’est une illusion. Savoir c’est réel. Il n'y a rien à comprendre quand tu sais, moi je ne comprends rien, je peux expliquer tout, mais je ne comprends rien. Comprendre, ça fait partie du mental inférieur ! c'est une perte de temps. Donc si tu comprends, tu cherches à comprendre ! tu cherches à comprendre, tu veux en comprendre plus ! si tu veux en comprendre plus, tu deviens malade de comprendre. Donc, c’est comme le chien qui court après sa queue ou le chat qui court après sa queue. Il faut éventuellement que l’homme passe à une autre étape d'évolution, une autre étape de conscience où il n'est plus affairé à comprendre où il est simplement affairé à créer mentalement. Ceci, c'est savoir.

C'est fatigant comprendre, et souvent, je parle de ceci parce que c’est une sorte de situation que moi j’ai vécue, quand je suis venu de la jungle en1969, lorsque j’étais devant le petit aquarium dans une pharmacie et je n'étais pas habitué à mon état mental, donc j’étais devant cette petite pharmacie, comme je commençais à vivre de cette communication intense ce savoir qui n'arrêtait pas, mes centres n'étaient pas balancés, je me demandais, je demandais à cette force, à cette intelligence, de me parler des petits poissons et elle m'a parlé des petits poissons pendant cinq heures.

Vous vous imaginez, se faire parler de petits poissons pendant cinq heures ? Le mental, il devient gros comme ça ! (Rires du public). Ensuite, cette intelligence, cette force m'a dit : Ne me demande jamais de questions sur les petits poissons. Si tu as à parler des petits poissons, tu parleras sur les petits poissons pendant dix jours si tu veux, mais au moins ça ne restera pas dans ta tête. J'ai compris.

Mais il faut vivre l'expérience !

Donc un homme conscient n'est pas intéressé à comprendre, il sait.

En sachant, il parle donc il comprend. Moi quand je parle, j’apprends des choses, si je parle à la salle, j'apprends des choses, c’est intéressant, je dis : Ah ! C’est intéressant !Mais je ne peux pas garder ce que je dis dans la tête.

François Payotte :  Je vous demanderais de me dire si vous êtes d'accord avec l'énoncé suivant qui sort tout droit du scientisme ésotérique ; il n'y a qu'une seule substance cosmique racine dans l'univers, fonctionnant en sept états fondamentaux de vibration : 1: La Matière , 2 : L’Ether  3:  La Lumière , 4 :L’Intelligence , 5 : Le Feu, 6 : L’Espace ,  7 : L’Esprit. Et de ces sept états, la matière est le plus dense et l'Esprit le plus raréfié. La matière est de l'Esprit cristallisé, l'Esprit est de la matière énergisée.

Bernard de Montréal : Très juste.

François Payotte : Est-ce que vous pouvez m’expliquer ces sept plans : La Matière, Éther, Lumière…

Bernard de Montréal : Bon, donnez-moi les plans un après l’autre.

François Payotte : Matière, Ether.

Bernard de Montréal : bon.

La première infinité de l’Ether c’est le temps.

La deuxième infinité de l’Ether…….. la deuxième c’est le taux vibratoire de la matière.

Le taux ! le taux ! le taux vibratoire de la matière c’est une….

Qu’est-ce que j’ai dit ?

François Payotte : c’est le deuxième état de la matière.

Bernard de Montréal : je parle de quoi là ?

Ensemble FP et BdM : de l’Ether ! (BdM dit : ah ! de l’Ether !)

Bernard de Montréal : qu’est-ce -que j’ai dit sur le temps ?

François Payotte : ben vous pouvez vous relire. (BdM écrivait  parfois sur un tableau les réponses que nul ne pouvait déchiffrer)

Bernard de Montréal : oui mais j ’écris tellement mal.

(Des personnes dans le public lui rappellent sa réponse …)

Oui mais pourquoi j’ai dit le temps ? pourquoi j’ai le temps…. Oui, bon, je parle, je disais qu‘il y avait sept infinités dans le temps, il y a sept infinités dans le temps, donc le temps est un, donc le taux vibratoire de la matière est autre.

François Payotte : c’est ça.

Bernard de Montréal : Le troisième…

Je ne peux pas, je suis obligé d’écrire cette information, je ne veux pas la parler.

Une autre infinité de l’Ether, c’est la courbe universelle, mais je vais en parler de la courbe universelle parce que c’est intéressant.

Einsteindisait que… ou lesscientifiques disent que l'univers est constamment en expansion, il contient toujours la même quantité d'énergie mais il est en expansion, comme une balloune, ça c’est une illusion, je vais vous dire pourquoi.

La courbe universelle, ce qu’on appelle la courbe universelle de l’énergie, l’univers n’est pas que ça ! L’univers, c’est quelque chose qui est en mouvement, mais dans une spirale. Vous connaissez qu’est-ce que c’est une spirale.

Bon, ce qu’on appelle, nous, l’univers, si on prenait tout notre univers, on verrait que l’univers, c’est quelque chose qui, constamment, avance dans une spirale et ce qui donne aux scientifiques l'impression que l'univers est quelque chose qui est toujours grandissant, c'est que le mouvement de l'univers dans cette spirale, il est infini.

Donc, quand je parle de la courbe universelle de notre univers, cette courbe universelle représente dans le fond un des premiers mouvements aléphiques.

Les mouvements aléphiques sont un quatrième aspect de l'infinité de l'Ether, mouvement aléphique, bon, Il faut que je parle pour le comprendre.

Le mouvement aléphique ! Bon, si nous parlons du mouvement aléphique, nous commençons à parler de Dieu, mais nous ne parlons pas du dieu des religions.

Le mouvement aléphique, c’est la constante représentation à travers la conscience mondiale quand je dis mondiale, je dis mondiale, des mondes, la conscience des mondes… Qu’est-ce que j’ai dit ? Vous pouvez répéter ce que je viens de dire ? Il faut que je reconnecte…

Bon, je le recommence d’une autre façon parce que je ne peux pas me répéter.

Le mouvement aléphique, c’est la représentation à l’échelle mondiale des mondes, d’une conscience qui a le pouvoir d'interpréter instantanément le mouvement de son futur, de son passé et de son avenir, mais en dehors du temps.

Lorsque nous voulons comprendre Dieu, ce que nous appelons Dieu, nous sommes obligés de prendre conscience d'une réalité qui n'est pas dans le temps, c'est-à-dire qui n'est pas dans le passé, le futur et le présent. Et pour nous, c’est très difficile de comprendre que quelque chose existe en dehors du présent, parce que lorsque nous avons conscience de quelque chose, nous sommes obligés de donner à cette conscience la valeur d'un présent afin de pouvoir, psychologiquement, nous identifier avec elle ! Mais lorsque nous parlons du mouvement aléphique, nous sommes obligés de comprendre que la nature du présent, telle que nous la connaissons, ne fait pas partie de la nature de ce qu'on appelle Dieu, elle ne fait partie que du mouvement de cette énergie à travers un monde qu'on appelle l'astral.

Autrement dit le présent, le futur et le passé font partie de la conversion de l'énergie aléphique sur un plan inférieur qui redonne à l’homme une conscience évolutive.

Si cette énergie descendait à travers le plan astral et ne donnait pas à l’homme une conscience du présent, du passé ou du futur, l’homme ne pourrait pas exister.

François Payotte : C’est comme une réflection, un cliché...

Bernard de Montréal : Ce que vous appelez réflection, c’est le mouvement de cette énergie sur un plan très, très inférieur, mais cette énergie, elle est en dehors de ce mouvement ; donc, elle est en dehors du présent, elle est en dehors du passé et elle est en dehors du futur. C’est pour ça que lorsque nous parlons de conscience cosmique, nous sommes obligés de parler de cette conscience aléphique, de ce mouvement aléphique, mais en dehors du temps, parce qu’il faut comprendre qu’est-ce que c’est le temps !

Le temps ce n'est pas du temps, le temps, c’est du temps pour nous parce que nous réfléchissons psychologiquement à l'évènement qui crée, par son mouvement, un différentiel d'énergie sur le plan émotionnel et mental. Mais dans le fond, le temps, en dehors du présent, du futur et du passé, le temps n'existe pas.

Et pourquoi le temps n’existe pas ?

Parce que si le temps existait, il y aurait différenciation dans l'énergie. S'il y avait différenciation dans l'énergie, il y aurait automatiquement ce que nous appelons techniquement en science, un voltage. Et s'il y avait voltage, il y aurait une polarité dans le cosmos, il y aurait un pôle supérieur et un pôle inférieur et la compression de l'énergie serait tellement grande qu'il ne pourrait pas y avoir de création.

Donc, s’il y avait du temps, il n'y aurait pas de création.

Pour qu'il y ait création, il ne faut pas qu'il y ait de temps.

Mais pour qu'il y ait création, il faut qu'il y ait un temps créé par des étapes inférieures de la création, afin qu'il y ait existence.

François Payotte : C’est une durée, alors ?

Bernard de Montréal :  C’est une durée. Bon, j’arrête ici, je suis fatigué.

Vous comprenez ce que je veux dire ?

François Payotte : On écoutera les cassettes pour s’assurer d’avoir bien compris (rires du public).

Bernard de Montréal : J’arrête au quatrième !

François Payotte : Pouvez-vous me redonner la feuille ? Là, on en était à l’Ether, mais un petit mot sur la lumière au moins ?

Bernard de Montréal : Un petit mot sur la Lumière ?

François Payotte : Oui.

Bernard de Montréal : Qu’est-ce que la Lumière ? (Rires du public). Moi, je vais vous dire une chose, moi je suis content de ne pas m’intéresser à rien ! (Rires du public). Quelle perte d’énergie.

François Payotte : Mais est-ce que vous êtes d’accord finalement avec cette explication-là ?

Bernard de Montréal : Pour le bénéfice de la salle, naturellement je vais continuer. Qu’est-ce que vous voulez savoir ?

François Payotte : Troisième état fondamental de vibration : la Lumière.

Bernard de Montréal : La Lumière, c’est intéressant. La Lumière, c’est une caractéristique du mouvement aléphique, autrement dit vous, vous diriez du mouvement divin, okey ? pour employer un terme qui n'est pas juste, du mouvement aléphique en dehors du temps permettant à la conscience universelle des mondes dans sa totalité de pouvoir engendrer, de pouvoir s'engendrer. S'il n'y avait pas de Lumière, il n'y aurait pas de mouvement. Il y a une relation directe entre la Lumière et le mouvement.

La Lumière c’est la qualité psychique autrement dit la qualité spirite ou la qualité Esprit du mouvement.

La raison pour laquelle je veux entrer dans cette subtilité, c’est pour vous faire comprendre que tous les mots doivent être intérieurement contestés dans leur valeur mémorielle, afin que nous puissions en arriver à faire ressortir des mots, une science, Okey ?

Alors la Lumière c’est une qualité de la conscience aléphique, mais dans son mouvement. Si vous enlevez la Lumière, il n'y a pas de mouvement. Si la Lumière est il y a mouvement.

Mais qu'est-ce qui vient avant ? Le mouvement ou la Lumière ?

Et je vais vous le dire, la Lumière, elle vient avant le mouvement pour simplement une raison, c'est qu'il n'y a pas simplement un Aleph, il y en a sept.

Et les sept Alephs se chargent et se déchargent de leurs énergies.

Donc dans un mode d'époque, un Aleph crée la Lumière, dans un autre mode d'époque, un Aleph crée le mouvement, dans un autre mode d'époque, un Aleph créera la synthèse de la Lumière et du mouvement, dans un autre mode d'époque, la Lumière, le mouvement dans leur synthèse, seront détruits pour la création de ce que les Hindous appellent des Mahan Van Tara, autrement dit pour la régénération, la ressuscitation ( terme anglais : réanimation)des mondes.

Donc nous ne pouvons pas donner à la conscience Aléphique, à la conscience divine, nous ne pouvons pas donner à cette conscience une particularité absolue, nous devons donner à cette conscience Aléphique une particularité qui est épocale qui sert à donner ou à engendrer dans les mondes différentes époques ou différentes périodes de création, et ceci fait partie de ce que nous appelons, les hommes, l'infinité, et ça fait partie de ce que nous appelons sur d'autres plans, l'éternité.

Mais qu’est-ce que c’est l’éternité ?

L’éternité, c’est la ressuscitation sur le plan de la conscience atomique, des corps qui sont déjà morts dans l'astral, de certaines mémoires qui ne font pas partie de l'expérience mais qui font partie du mouvement des cellules, c'est-à-dire du mouvement de la conscience atomique de ces êtres, et cette couche d'énergie devient dans les mondes de l'immortalité, devient des mondes !

Tout, dans le cosmos, est inter pénétrable, et c’est pourquoi il y a très, très peu d'êtres qui sont éternels. Il y a beaucoup d'êtres qui sont immortels, il y a beaucoup d'êtres qui sont mortels, il y a peu d'êtres qui sont éternels. Et plus le cosmos évolue, moins il y a de mortels, plus il y a d'immortels, plus il y a d'éternels.

Au stade où nous sommes aujourd'hui, il y a très peu d'immortels, il y a beaucoup de mortels, il y a très, très peu d'éternels.

Donc l’évolution, si nous parlons d’évolution des cosmos, des mondes, nous parlons de l'évolution de la mortalité à l'immortalité à l'éternité.

Et lorsque la phase de la mortalité, de l'immortalité, de l'éternité sera terminée, nous ferons ensemble, autrement dit tous les êtres, toutes consciences feront un ! Et le monde n'existera plus comme il existe aujourd'hui, il y aura un autre mouvement. C’est pourquoi je dis qu'il ne faut pas penser à ces choses, parce que penser à ces choses, c'est penser infiniment à des choses, et si vous pensez infiniment à des choses, ben, vous capotez ! (Rires du public). Donc, il s'agit de comprendre que le phénomène de la pensée, le phénomène de la question, le phénomène de la réponse, c’est un phénomène psychologique, ce n’est pas un phénomène de la réalité, ça n'a rien à voir avec la conscience supramentale, ça a à voir avec la conscience inférieure de l’homme. Ceci fait partie de l'involution, de l'expérience psychologique de l’homme, de l'ego.

Et un jour, l’homme doit passer à une autre étape d'évolution où, il n’a plus besoin de penser, il ne cherche pas à penser ! il sait. Autrement dit il transforme cette énergie et il l'amène à travers son cerveau, son appareil matériel psychique, sur le plan matériel, pour donner un sens à sa vie, c’est-à-dire pour comprendre les mystères de la vie.

Une fois que l’homme comprend les mystères de la vie, il peut en arriver à comprendre les mystères de la science ! les mystères de la matière ainsi de suite, et il commence une nouvelle époque d'évolution.

François Payotte : Est-ce qu’on s’arrête là dans l’énoncé ou on continue ?

Bernard de Montréal : bon allez c’est assez, il y a des choses plus importantes que ça. Mais il y a des points subtils qu’à la fin du 20ième siècle nous sommes obligés de reconnaître j'en nomme un par exemple : L’homme doit lentement apprendre à corriger sa façon de penser, dans ce sens que l’homme doit commencer finalement à réaliser que peut-être sa façon de penser, sa façon de voir, sa façon de sentir, elle est réelle, afin de pouvoir commencer à assumer le rôle de savoir.

Si vous sentez quelque chose, vous percevez quelque chose, vous voyez des choses d'une certaine façon, et que vous faites face à une constellation d'opinions, vous serez toujours obligés de vous retirer de votre savoir pour ne vivre que d'une juxtaposition, d'une liaison ou d'une aliénation avec ceci. L’homme en tant qu'individu, ne peut pas se permettre de créer de confréries psychologiques ou émotives ou psychiques, avec le savoir de l'humanité, parce que l'humanité est dans l'ignorance ! Et lorsque je dis que l’humanité est dans l’ignorance, je parle de l’ignorance à l'échelle mondiale dans tous les domaines de la vie humaine. Quand je parle de l’ignorance je ne veux pas dire que l’homme n'a pas développé un intellect.

De l’ignorance veut dire un aspect de la réalité qui est vu à travers le mental inférieur de l’homme, c’est ça de l’ignorance.

Donc si l’homme, en tant qu’individu, a la capacité, à cause du fait qu'il est lumière, a la capacité de corriger cette vision des choses, cette vision de lui-même, ce rapport entre lui-même et la réalité, il le fera s'il est suffisamment évolué pour le faire, mais en le faisant, il sera obligé de vivre la solitude de son savoir et d'échanger son savoir avec d'autres qui seront sur sa longueur d'onde, ce qui neutralisera sa solitude.

Mais l’homme ne peut pas se permettre, l’homme conscient, l’homme de la nouvelle évolution ne peut pas se permettre de rechercher ou de chercher une confirmation de ce qu'il sait à travers l'historicité mémorielle de l'involution, c’est à ça que l’homme doit faire attention.

Donc, souvent on me demande : Est-ce qu’il y a des méthodes pour arriver à la conscience supramentale ? bon, il y a des méthodes pour arriver au ciel, ça c’est une chose, il y a des méthodes pour… Il y a toutes sortes de méthodes, nos écoles ésotériques nous ont donné des méthodes depuis que l’homme est homme ! Mais la conscience supramentale, elle descend dans l’homme, L’homme ne peut pas la forcer, elle descend dans l’homme, si elle choisit de se diffuser dans le monde en tant qu'instruction, l’homme a des clés pour reconnaître les mécanismes en lui qui empêchent cette descente, à partir de ce moment-là, l’homme n’a simplement qu’à faire une chose, continuer à vivre, et au fur et à mesure qu'il avance, il prend conscience, il prend conscience, il prend conscience.

Il n'y a pas de méthode dans l'évolution de la conscience supramentale parce que la conscience supramentale ne fait pas partie de l'involution, et elle ne peut pas amener l’homme à des expériences spirituo-mystiques, elle amène l’homme à une conscience scientifique du cosmos invisible et matériel.

François Payotte : Mais il n'y a pas même une préparation ?

Bernard de Montréal : Il y a des hommes dans le monde qui sont prêts, mais un jour ils entreront en contact avec des clés dont ils ont besoin pour continuer, le hasard n'existe pas.

Si un homme est prêt, si un homme est en Afrique et qu'il est prêt, il est prêt ! Donc quelque part dans le temps, il sera amené à rencontrer quelqu'un qui lui donnera des clés.

Nous n'avons pas besoin sur le plan humain de s’inquiéter de notre avenir, en ce qui concerne l'évolution de la conscience humaine. Tout est là, le hasard n'existe pas. Tous les hommes, tous les hommes ont leur temps.

L'évolution de la conscience supramentale ce n'est pas la recherche ou la course à la spiritualité que nous avons connue au cours des années 30.

Cette course à la spiritualité faisait partie de la désaffectation des masses avec le mémoriel humain qui avait aliéné l’homme de sa réalité……. Et il y a effectivement sur la Terre de grands hommes, de grands maîtres, mais être un maître ce n'est pas assez, il doit ! l’homme doit être quelque chose d'autre.

François Payotte : Qu'est-ce que c’est un homme intégral pour vous ?

Bernard de Montréal : Un homme intégral c’est un homme qui n'a plus besoin de savoir rien, parce qu'il sait.

Un homme intégral c’est un homme qui n’a plus besoin de savoir rien parce qu’il n’est plus sous l'illusion de la question et de la réponse.

À partir du moment où l’homme est assujetti aux mécanismes psychologiques de la question et de la réponse, il est esclave de l'astral ! Que ce soit le haut astral ou le bas astral, c’est sans importance.

À partir du moment où l’homme est obligé, se sent obligé, il est poussé à cause de sa sensibilité, sa spiritualité, à rechercher la question et la réponse, il est assujetti dans sa conscience donc il n’est pas intégral, c’est-à-dire qu’il n’est pas fusionné avec son énergie, mais à partir du moment où il est fusionné avec son énergie, il n'a plus besoin de ceci. Donc, à ce moment-là il devient créatif et dans la sphère où il opère, il peut rendre à l’humanité les services qui coïncident avec le pouvoir de cette intelligence créative, mais il n’est plus assujetti à la recherche spirituelle. D’ailleurs, la recherche spirituelle ça fera partie de l'antiquité de l'humanité demain.

Ce que je trouve d’absolument extraordinaire sur notre planète, c’est que les religions et les sciences cartésiennes se combattent et un jour elles devront se synthétiser. L’homme doit connaître la synthèse, l’homme doit comprendre la valeur de la science ! il doit comprendre la valeur de la religion ! mais il ne doit pas être prisonnier ni de l'une ni de l'autre.

Si l’homme comprend la valeur de la science, il est observateur de la science. S'il comprend la valeur de la religion, il est observateur de l'évolution spirituelle et psychique des hommes, mais lui il est en dehors de ceci, donc à ce moment-là il entre dans un autre domaine de l'évolution.

François Payotte : Mais il existe déjà des religions scientifiques aujourd'hui.

Bernard de Montréal : Oui, ça fait partie de la synthèse, de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus.

François Payotte : J’ai amené un exemple ici de…, peut-être de la fine pointe, ce qui représente la fine pointe de leurs affirmations. Est-ce que je peux vous les lire là ?

Bernard de Montréal : oui, oui.

François Payotte : ça vient d’une des religions scientifiques

François Payotte : Ça vient d'une des religions scientifiques qui fait peut-être une percée extraordinaire dans le monde entier (je ne la nommerai pas).

« La fréquence nutationnelle, c'est la rapidité par laquelle une unité cellulaire oscille ou vibre sur son axe. Tout plan ou dimension dans l'univers est différencié par la fréquence nutationnelle ou vibratoire de l'unité cellulaire. Quand il y a changement dans la fréquence nutationnelle, le caractère de base de la substance change aussi »

Question : Si nous étions capables de maîtriser parfaitement les quatre premiers plans qu’on vient de citer : matière, Ether, lumière et intelligence, pourrions-nous vivre au-delà de la mort et de la réincarnation ?

Question : Notre intelligence s'ouvrirait-elle à toute connaissance atteignable à la conscience humaine, à une conscience intégrale ?

Bernard de Montréal : Oui, la réponse est oui. D'ailleurs, c’est ça la nouvelle évolution.

François Payotte : Alors ça, c’est un exemple de religion à base scientifique aujourd'hui, et c'est fait par des savants du monde entier, réunis.

Bernard de Montréal : Mais ces savants-là, ces savants, les savants qui font partie de cette religion ou de cette école si vous voulez, sont les êtres de demain qui essaient aujourd'hui de se libérer des contraintes psychologiques de la science modern, donc ce sont tous des êtres marginaux.

François Payotte : mmm c’est vrai.

Bernard de Montréal : Et tous ceux que je connais de ces hommes qui font partie de ces écoles, sont aujourd’hui à un point où ils souffrent de leur incapacité de rendre leur science vitalement reconnaissable dans les centres universitaires, dans les centres scientifiques, ainsi de suite.

Donc cette science-religion fait partie de leur évolution spirituelle, elle fait partie de leurs recherches, elle fait partie de leurs affirmations, pour les amener un jour ces hommes à reconnaître qu’au niveau de la sixième race-racine où l’homme est capable d'entrer en contact avec l’Ether à volonté, toute disposition qui leur permet aujourd'hui d'affirmer intuitivement un certain plan de connaissance ou une certaine délinéationde la connaissance future, fera déjà partie de la conscience humaine.

Autrement dit ce que je veux dire, c’est que lorsque l’homme sera conscientisé, lorsque l’homme aura vécu le passage, lorsque l’homme aura pris conscience de sa relation avec l'Ether, ceci qui aujourd'hui est un précepte de la nouvelle religion scientifique, deviendra simplement une expression créative de son mental. Donc il y a une différence majeure entre la définition des réalités subtiles des différentes formes de matière, et la capacité à l’homme intégralement d'altérer ces matières.

François Payotte : c’est ça.

Bernard de Montréal : Aujourd'hui, ces hommes sont au niveau de la recherche intuitive, demain ils seront au niveau de l'action, et lorsque ces hommes seront au niveau de l’action, nous connaîtrons sur la Terre une nouvelle civilisation mais qui sera totalement occulte, c’est-à-dire qui ne sera pas comprise par les profanes, mais qui sera vécue par ceux qui font partie de la nouvelle génération d’hommes conscients.

François Payotte : Bon, la conscience supramentale s'achemine maintenant vers une conscience intégrale. Est-ce qu’on va voir de nouveaux pouvoirs de conscience, de nouvelles facultés, se développer chez l’homme intégral ?

Bernard de Montréal : Oui, il y aura… D’ailleurs, c’est intéressant cette question. Les facultés psychiques de l’homme nouveau sont déjà en lui, mais elles sont contrôlées, c'est-à-dire qu’elles sont maintenues dans un état de non-affirmation, afin d'empêcher que l’Homme nouveau ne détruise la civilisation qui existe aujourd'hui. Vous comprenez ?

François Payotte : Pour précipiter l'avènement de la sienne.

Bernard de Montréal : Voilà. Alors pour empêcher que l’Homme nouveau ne précipite les choses et qu'il crée dans le monde un chaos terrible, il y a un temps. Mais ces forces sont dans l’homme, elles sont prêtes à être exercées, mais l’homme ne pourra exercer ces forces que lorsqu'il sera parfaitement équilibré dans son énergie et tout ceci coïncide cosmiquement avec l'évolution, avec les évènements, tout, tout, tout, c’est un tout.

François Payotte : Quelle est la place de la personnalité et de l'impersonnalité chez l’homme intégral ?

Bernard de Montréal : Chez l’homme intégral, la personnalité est quelque chose que l'on regarde de dehors, de l’extérieur. Et la personne ou l'impersonnalité c'est ce que l'on vit. Comme les gens dans la salle qui me regardent, on peut me donner une personnalité, ça vient de l'extérieur. Moi, je ne vis pas ce que l'on me donne donc je vis de l'intérieur, l'impersonnalité. Mais l’impersonnalité, elle est personnelle à l’homme, elle n'est pas percevable à l'extérieur.

Donc, si je veux faire le clown, pour une raison quelconque, je peux faire le clown, je me crée une personnalité. Si on ne comprend pas ce qui se passe, on dira : Il n’est pas poli(Rires du public).

Mais si on comprend ce que je veux dire, on comprend autre chose. Autrement dit l’homme qui est dans sa personne, il peut faire ce qu'il veut avec sa personne extériorisée, donc, il peut créer n'importe quelle personnalité dont il a besoin pour faire un contact, pour faire quelque chose dans le monde.

François Payotte : On vous a vu le mois dernier parler de la culture européenne, etc. vous étiez très bien à l'aise là-dedans, mais on vous reproche parfois d'être vulgaire.

Bernard de Montréal : Oui, je suis vulgaire pour une raison, parce que la vulgarité me permet de créer des chocs qui permettent finalement de briser la surface psychologique de l'ego.

Si je parle en grand académicien, avec des grands mots puis les doigts comme ça, ça ne va rien donner (Rires du public). Mais si je dis : Câlisse, qu’on n’est pas intelligent !Je crée une autre vibration.

Donc, pour moi les différentes formes de langage, les différentes formes d'expressions, je les utilise, naturellement, si je suis dans un grand salon, je suis dans un grand salon ! Mais de temps à autre, même dans un grand salon, je chie par terre ! (Rires du public). Alors vous vous imaginez ce que ça crée ! C’est pour ça que souvent les gens me disent que je ne suis pas du monde, mais pourtant je suis du monde, mais ça fait partie de mon travail. Moi je travaille toujours et j'aime beaucoup l’homme, je respecte beaucoup l’homme, mais je suis obligé souvent de travailler au-dessus de sa tête, de faire quelque chose que lui ne fait pas, que lui ne ferait pas, ou que moi je ne devrais pas faire dans la situation ou dans la position sociale ou occulte que je tiens.

François Payotte : Vous êtes dangereux pour l’homme égoïque ?

Bernard de Montréal : Oui, je suis dangereux pour l’homme égoïque parce que je le mets sous le spot, mais ça c’est parce que je lui donne quelque chose, sinon je passerais à côté. Alors si je fais quelque chose, parce que quand l’homme est dans sa conscience supramentale, il peut faire toutes sortes de choses pour l’homme, donc si je fais quelque chose, je fais quelque chose pour l’homme d'une façon qui convient à son ego, donc la conscience supramentale c’est toujours là.

Des fois je m'arrête sur la rue, je dis à une personne… Je lui conte sa vie. Alors je le fais pourquoi ? Non pas pour qu'elle reconnaisse quelque chose, parce que ça lui passe dix pieds au-dessus de la tête, c’est trop vite, j'ai le temps de m'en aller.

Mais deux mois plus tard, elle va réaliser qu’il y a un drôle de bonhomme qui l’a arrêtée sur la rue Sainte-Catherine, et qu'il lui a dit que son fils va mourir dans deux semaines ou dans deux mois, à telle date, c’est une connexion donc ça éveille quelque chose en elle.

Alors la conscience, c'est ça de la conscience, c’est toujours là.

Et je me rappelle, je suis déjà allé dans un restaurant et j'avais dit à la serveuse : (elle avait un fils de dix-huit ans) : qu’il était anémique. Elle est partie, elle m'a apporté mon spaghetti et je n’en ai jamais entendu parler.

Et deux semaines plus tard, je suis retourné chez x et elle m'a dit : C'est vous qui m'aviez dit que mon fils était anémique !

Je lui dis : Oui.

Ça lui a pris deux semaines pour réaliser. Mais je suis sûr que cette expérience a éveillé en elle quelque chose, donc la conscience, elle travaille toujours.

Donc si je suis, si je suis…si je parle souvent d'une façon qui est dure ou qui est grossière, ce n'est pas par manque de sensibilité, c’est pour créer une vibration, souvent pour me rapprocher du monde, de l’homme, ainsi de suite. Il y a toutes sortes de raisons.

François Payotte : Dans la phase ultime du développement de la conscience intégrale, est-ce que le corps de l’homme deviendra un instrument fidèle de l’esprit  Est-ce qu'il va avoir une santé, une force ou une durée, une perfection sous contrôle, pour une libération de la souffrance ?

Bernard de Montréal :

Bon, je vais vous dire une chose.

Les hommes, qui vont passer d'un état de conscience à un autre, sont marqués. Tout est su.

Et les hommes qui passeront à cet état de conscience supramentale auront la force pour passer à travers tous les évènements qui les amèneront à cette conscience supramentale, donc, même si au cours de cette initiation ils vivront des périodes difficiles où le corps semble prendre des coups, éventuellement il y aura réajustement de leur énergie et éventuellement il y aura égalisation de ce qui est intérieur et extérieur.

Il n'y a pas de hasard, il n'y a pas de perte.

Les hommes de la nouvelle évolution sont marqués, de quelque pays qu'ils soient, ils sont marqués.

Tout est su.

François Payotte : Merci beaucoup Bernard.

 

Applaudissements.

 

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Hommage à Bernard de Montréal
  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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