Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Hommage à Bernard de Montréal
3 novembre 2020

Le travail

015b

Le travail ne doit pas être une planche de salut, mais une façon créative, plaisante, de passer les heures de la vie qui nécessitent une attention particulière, afin de vous permettre de balancer vos vibrations et vous permettre de vivre.

Le travail est très mal compris par l’humain car il est obligé de travailler, mais il ne comprend pas que l’obligation n’est pas conditionnée par son intelligence, mais par des besoins qui sont directement liés à son besoin de vivre. Or le travail doit être harmonisé au genre de vie que l’humain veut vivre, sinon l’activité de travail peut devenir facilement de l’esclavage qui risque de mener l’humain à un conflit entre lui-même et ce dernier.

Le travail est très bon pour l’humain, mais il doit être libéré des formes qui y sont rattachées et qui ont été façonnées très souvent en bas âge, lorsque l’individu était en voie de développement intellectuel.

Cette période a servi à lui donner une base intellectuelle, lui permettant de travailler plus tard dans la vie, mais ne permettait pas alors à ce même individu, de comprendre le rapport que doit avoir le travail avec l’être intérieur de l’humain.

Bien que le travail conscient ne puisse être donné à l’humain que lorsqu’il a découvert son intérêt vital, un travail temporaire, c’est-à-dire un travail de transition, peut servir l’individu, tant qu’il ne sent pas que toute sa vie est rattachée sans condition et sans possibilité de changement. Un travail n’est jamais absolu et inchangeable, tout dépend de la psychologie de l’individu. Si ce dernier se sent rattaché à son travail et craint de le changer, il est évident que le travail deviendra un poids pour ce dernier car il n’aura pas la capacité de le changer à volonté.

Le travail doit pouvoir être changé à volonté, si un humain doit pouvoir éviter les restrictions économiques de la vie matérielle que ce travail peut imposer, s’il n’est pas conscient de sa liberté intérieure

Le travail dans la vie moderne est une activité totalement incomprise, surtout aujourd’hui, lorsque l’humain est obligé, par les occasions extrêmement matérielles de la vie, de vouloir se donner une abondance à laquelle il a droit, i est évident qu’un humain qui est lié à son travail par le sentiment, devra un jour payer le prix de ce sentiment, car un travail est toujours un travail, s’il n’est pas fait pour des raisons de bénéfice personnel, c’est-à-dire pour des raisons de bénéfice réel et interne.

Un travail doit toujours rapporter créativement à l’individu qui l’exécute, et la gratification ne peut pas être seulement financière, car une telle gratification ne dure qu’un moment et le cercle vicieux recommence. Mais l’individu a toujours à recommencer et c’est justement le fait qu’il a à recommencer qui le mine, sans qu’il s’en rende compte. C’est pourquoi tant de gens aujourd’hui espèrent gagner un mini loto, car ils ne veulent plus être obligés de recommencer à faire de l’argent, car ils savent que c’est une perte constante d’énergie. Or, si le travail est créatif, c’est dans la créativité que l’individu trouvera sa rémunération, en plus de l’aspect financier.

Les gens croient qu’ils ont besoin d’un travail de haute importance pour être heureux, et ceci est une illusion. Car un travail de haute importance comporte de hauts risques concernant l’habilité de l’individu de se détacher un jour de la chaîne de ce travail. Naturellement, un travail de haute importance comporte des côtés qui sont attrayants à la personnalité, mais l’ego, lui, ne peut pas toujours suivre le mouvement de la personnalité. C’est pourquoi des gens qui ont travaillé pendant de longues années à se construire un avenir, comme ils l’appellent, s’aperçoivent que toute leur vie s’est écoulée entre la maison et le bureau et qu’ils n’ont pas eu la chance de vivre ni de goûter de leur famille, ni de relaxer afin de goûter de la vie.

Le travail dans la vie de l’individu doit être vécu. C’est-à-dire, qu’il doit être en fonction de la qualité de vie qu’il recherche, et non en fonction de son importance sociale seulement.

Le travail est important dans la vie de l’humain mais son importance a été, surtout depuis l’ère moderne, déplacée, car il possède l’humain d’aujourd’hui, et ce dernier est devenu impuissant devant lui. Le corps de désir de l’humain est tellement puissant que le travail, au lieu de permettre à l’humain d’équilibrer sa vie en cherchant des rapports étroits avec la nature, l’a amené graduellement à perdre contact avec elle, pour épouser la civilisation de la matière, c’est-à-dire la civilisation des produits éphémères et non substantiels.

Alors que le travail est en réalité un champ d’expériences qui doit être adapté à la grandeur de l’humain, il est devenu un champ de bataille où l’humain est vaincu et doit battre en retraite sous peine d’aliénation.

L’humain a tellement perdu contact avec lui-même que son travail a rempli le vide. Ceci est une situation effarante, car sa sécurité est devenue le travail. Or, alors que le travail a pour fonction d’humaniser la nature de l’humain, aujourd’hui, l’humain est déshumanisé par le travail. Le travail n’a plus de valeur autre que la valeur matérielle ou idéologique.

Lorsque le travail s’impose à l’humain, ce dernier n’a plus le choix du travail, car ce choix ne peut être déterminé que par l’humain lui-même. Mais l’humain, tant qu’il ne se connaît pas, ne peut pas choisir son travail, c’est-à-dire le travail qui lui sied bien à tous les points de vue, car un tel travail n’est plus travail, mais une tâche créative. Alors l’activité est totalement à sa hauteur, c’est-à-dire à sa vibration.

On parle souvent d’aimer son travail, effectivement le travail doit être plus qu’une affaire d’amour. Car beaucoup de gens aiment leur travail et en meurent. C’est beau l’amour, mais faut pas charrier nos amourettes illusoires, car elles peuvent à notre insu nous foutre la vie en l’air. Le travail est une chose, la conscience en est une autre. Et les deux doivent se rejoindre dans l’expérience de l’humain. Sinon, ce n’est pas du travail réel, c’est-à-dire une activité créative de la conscience, mais plutôt de l’esclavage. Beaucoup d’humains se sont bernés par l’appât du statut social du travail. Statut qui donne de la fierté à la personnalité, mais la personnalité est capricieuse. L’humain la croit et il se renferme avec elle dans le tombeau de l’illusion. La personnalité est fière du statut social du travailleur, mais elle ne lui révèle pas les pièges énormes de ce statut et le prix qui y est rattaché.

Le statut social est l’appât que crée la société pour attirer le travailleur et l’enchaîner. Une fois enchaîné, il lui est difficile de se retirer, car son corps de désir a été drogué, habitué, et seule une défaillance cardiaque ou une réalisation profonde peut le décrocher du mur de l’illusion pour le faire descendre sur le plancher des vaches.

Le travail doit être choisi vibratoirement par l’humain, de par sa mesure intérieure, et non de par l’attrait fautif qu’il fait miroiter devant les yeux de la personnalité. Dès qu’un humain sent que le travail n’est pas pour lui, il devrait commencer à regarder intérieurement et chercher le travail qui est le sien, car chaque humain a un travail. Ceci n’est pas facile, car l’humain est bourré de pensées, d’opinions, de valeurs. Toute sa personnalité tend fortement à faire sa marque. Or, quelle marque ? La marque qui soulève l’admiration autour de soi et qui est le clou le fixant au mur de l’existence.

Le travail est trop important dans la vie pour que l’humain le confonde avec l’esclavage. L’humain croit que parce qu’il peut s’amuser après le travail, ou qu’il peut prendre deux semaines de vacances, que cela suffit à lui rendre le travail supportable. Le point n’est pas là, le travail de l’humain doit être supportable tant qu’il veut travailler. Et dès qu’il ne veut plus travailler, le travail doit lui permettre de changer d’activité. Mais ce n’est pas le cas, car l’humain inconscient a perdu toute liberté d’action, car le travail ne le lui appartient pas. Il appartient à un autre travailleur. Et lorsque le travail ne vous appartient pas, vous n’êtes pas vous-mêmes dans le travail. Vous êtes quelqu’un d’autre.

Découvrir son travail, c’est-à-dire ce que l’on doit faire pour vivre, n’est pas facile. Car cette activité fait partie de l’intérêt vital de l’humain et seulement lorsque la conscience est éveillée. Puisse l’humain découvrir cet intérêt vital, cette activité qui fait partie intégrale de lui et que la satisfaction même en est la gratification.

Le travail qu’entreprend un humain conscient ne peut venir que de lui-même. Il ne peut plus être rattaché, fixé, à des conditions extérieures, car il construit de toutes pièces les conditions qui lui permettront de travailler de telle ou de telle façon. C’est lui finalement qui devient le maître d’œuvre et qui décide de ce qui doit être appelé « son travail ». Mais l’humain doit travailler entretemps, avant d’avoir atteint cette conscience qui dirige et crée. Et alors qu’il avance vers cette conscience, il s’aperçoit que le travail qu’il fait depuis de nombreuses années n’est qu’un moyen qui lui donne la base matérielle de son existence. Avec le passage du temps et la sensibilisation de ses corps, ce travail mécanique devient de plus en plus difficile, autant à cause du travail lui-même que l’inconscience qu’il doit supporter pendant son exécution.

Pour que l’ego de l’humain se désengage de la valeur psychologique du travail, il doit être suffisamment centrique, c’est-à-dire suffisamment dans sa propre peau. C’est pourquoi ce n’est qu’avec le temps que l’ego peut se dissocier psychologiquement du travail et des ficelles qui l’y rattachent, car l’ego doit apprendre, alors qu’il grandit, à ne pas mesurer la valeur du travail d’après sa cote sociale, son statut social, mais selon qu’il est bien lorsqu’il est dans cette activité. Et cette nouvelle vision du travail implique que l’ego soit devenu libre des formes qui donnent au travail toute sa valeur. Mais les formes ne sont pas dans le travail lui-même, mais dans la tête de celui qui l’exécute. Voilà pourquoi tous les genres de travail sont bons, tant qu’ils conviennent harmonieusement à l’ego. Dès qu’ils cessent de convenir à l’ego, ce dernier perd de l’énergie et ne peut travailler en paix et en harmonie, car il n’est pas en harmonie avec lui-même. Évidemment nous expliquons le travail à des êtres qui ascendent vers le supramental, mais beaucoup de ce qui est présenté ici peut servir l’humain en général.

Un humain qui ne sait traiter avec lui-même selon ce qu’il ressent, et qui laisse la vie matérielle et ses conditions souvent immondes le contrôler, ne peut pas être rempli de l’énergie de l’âme, car l’âme ne fait pas de compromis avec l’humain. Dès que l’âme a le pouvoir sur l’ego de l’humain, sa vie change et son travail est ajusté à la vibration de l’âme en lui. Mais l’humain n’est pas conscient de l’âme, et son travail n’est pas le sien. Il y a excès, à cause d’une myriade de circonstances qui font que la personnalité est plus impliquée dans le choix du travail que l’être conscient.

Lorsque l’âme se fait sentir et que l’intelligence grandit dans l’humain, ce qu’il considérait auparavant comme son travail, devient tout autre chose. L’humain réalise que ce n’est plus cette activité qu’il veut vivre, mais une autre, qui n’a souvent aucune relation avec la première. La conscientisation de l’humain altère sa vie totalement, et le travail qui convenait avant, ne convient plus, car la sensibilité a été altérée, le sens réel de la vie retrouvé. Alors, le travail se présente sous une forme nouvelle, détaché complètement de la fausse personnalité et de l’ego insécure.L’humain, à partir de ce moment, ne peut plus s’inquiéter de son travail, car ce dernier n’est plus une condition de vie, mais l’expression de sa vie créative. Étant enfin en harmonie avec lui-même, le travail qu’il exécute lui rapporte à la fois créativement et matériellement. Parce que l’intelligence dans le travailleur œuvre pour son bien-être réel. Tant que l’humain n’a pas suffisamment souffert de l’inconscience rattachée à son travail, il ne peut découvrir son vrai travail, car ce dernier se dessinera selon la progression vers le centre de lui-même. C’est alors qu’il découvrira dans la vie des occasions qui coïncideront parfaitement avec sa vibration et sur lesquelles il fondra son activité nouvelle et personnelle

Le travail représente un des grands champs d’activités de l’humain et ce dernier ne peut se permettre d’en être l’esclave. Il doit le vivre et pour le vivre, il doit se connaître. Car c’est de sa propre connaissance que naîtra un talent, une tendance naturelle qui auparavant avait été coincée entre l’écorce et l’arbre, entre la personnalité et l’ego inconscient

Pour que l’humain fasse ce qui est en harmonie avec lui-même, il doit d’abord être en harmonie avec lui-même, sinon il croira que ce qu’il fait est en harmonie avec lui-même. Il y a une nuance subtile ici, car l’humain qui se conscientise devient tellement centrique, que tout ce qu’il fait éventuellement coïncide avec une harmonie intérieure. Mais tant qu’il n’a pas atteint cette centricité, le travail qui lui sied parfaitement lui échappera, car sa personnalité fera interférence avec l’âme, et l’ego ne sera pas suffisamment créatif pour le réaliser.

Que l’humain fasse quoi que ce soit lorsqu’il est conscient, son acte, l’énergie de l’acte, prend son origine sur des plans supérieurs de sa conscience et se manifeste à travers l’ego conscient et la personnalité réelle. Mais tant qu’il n’est pas à ce stage de son évolution, l’énergie ne peut se manifester parfaitement et alors le choix du travail ne peut être parfait. Pour que le choix soit parfait, il faut que l’âme s’ajuste à l’ego, et que ce dernier puisse imposer à la personnalité la vibration qui forme son action. Alors l’ego est libre de travailler ou de ne pas travailler. Ce qui lui permet de vivre à un rythme autre que celui qu’il avait connu auparavant, où toute sa vie était axée sur un travail mécanique et sans retour réel pour l’âme.

Le travail doit être une façon créative à l’ego de canaliser son intelligence, quelle que soit la nature du travail. Si l’ego peut canaliser son énergie créative en faisant ce qui lui plaît, cette énergie élèvera sa vibration et formera un pont entre son mental et son émotivité. De sorte que l’humain pourra bénéficier de son travail, pourra bénéficier du plaisir de l’acte, et de l’intelligence qui crée le plaisir.

Un humain ne peut pas toujours travailler huit ou dix heures durant, parce qu’il en est ainsi prédéterminé. L’énergie dans l’humain doit être constamment balancée. C’est pourquoi, d’ailleurs, on a constitué des périodes de repos que vous appelez « le break ». Mais le break n’est pas suffisant, car si l’énergie requiert que le travailleur aille faire un tour loin de son activité, les conditions présentes ne le permettent pas. Le problème majeur du travail inconscient, c’est que l’énergie dans l’humain ne circule pas librement, les conditions du travail empêchent l’énergie de se rebalancer dans les centres et c’est cette condition qui crée chez l’humain, l’aliénation.

Faut-il changer l’humain et l’adapter aux conditions mécaniques du travail, ou changer le travail et libérer l’humain ? À vous de répondre.

Il ne s’agit pas ici de mal comprendre ce qui est présenté dans cette instruction. Il ne s’agit pas demain matin de foutre tout en l’air ! Il s’agit de comprendre qu’avec la conscientisation de l’ego, la nature du travail s’ajuste petit à petit, et la découverte du travail pour soi devient, avec le temps, de plus en plus évidente. Lorsque les corps sont ajustés, que la personnalité devient plus réelle, que l’ego s’ouvre à l’énergie interne, l’humain découvre son travail naturellement et la vie du travail devient plaisante et créative.

La rémunération est à la hauteur et selon les besoins réels de l’humain. Ce dernier est en fait en sécurité matérielle, car il a découvert la sécurité intérieure fondée telle qu’elle doit être sur un ego conscient des forces créatives en lui. Tant que le travail entrave les énergies de l’âme, l’humain ne peut en vivre sainement et à son avantage. Les énergies de l’âme, ne peuvent pas être indéfiniment bloquées dans leur équilibre, sans que le travailleur en paye le prix. Or, ce n’est pas les vacances, ni le break, ni le plaisir après le travail, qui pourront assurer la compensation d’une grande quantité d’énergie inconsciemment utilisée pendant quarante ou cinquante années de labeur, d’esclavage.

Le travail constitue la grande et majeure activité de l’humain. Il doit être parfaitement harmonisé à la vibration de l’humain. L’humain conscient, à cause de sa très grande sensibilité, ne pourrait plus, à un certain stage de son évolution, travailler pour la simple nécessité de travailler. Il devra vivre son travail et vivre dans la vibration de son travail. Toute condition autre lui sera impossible, car non seulement sa personnalité sera impuissante dans la détermination du genre de travail, mais elle sera totalement sous le contrôle de l’ego, qui à son tour sera dans l’intelligence vibratoire de l’âme en lui, qui lui fera découvrir son intérêt vital. Ceci est très important, car c’est à ce point dans la vie de l’humain qu’il commence à contrôler créativement les forces de vie et à appliquer ces forces créatives afin de se libérer une fois pour toutes du voile pesant et orageux du sentiment d’existence. À partir de ce point, l’humain n’existe plus car il est libre du plus grand des obstacles à sa vie réelle, c’est-à-dire le travail mécanique.

Lorsque le travail mécanique ou issu de l’inconscience et des liens passés entre la personnalité et l’ego n’est plus possible, une nouvelle énergie pénètre la personnalité et engendre dans l’ego un souffle nouveau qui le prépare à l’expérience future qui lui est encore cachée car elle n’a pas suffisamment de pouvoir sur lui-même, pour transformer sa vie matérielle et l’élever sur le plan atomique de son corps morontiel.

Mais tout ceci vient dans le temps, et la première phase de l’humain nouveau est achevée. L’ego qui se conscientise réalisera de plus en plus que tout est énergie dans l’humain, et que le travail mécanique bloque cette énergie car il force la personnalité à contrôler l’ego, au lieu de voir sa personnalité contrôlée par l’ego qui est nourri par l’âme en lui. La vie parfaite nécessite que tout soit en ordre, et l’ordre ne peut être dicté que par l’âme, lorsque que celle-ci a enfin réussi à se faire reconnaître et sentir vibratoirement.

Le travail dans la vie de l’humain conscient doit être parfait. C’est-à-dire parfaitement ajusté à sa vibration. Et tant qu’il ne l’est pas, ce qui peut prendre des années, toute activité de travail, quelle que soit son importance apparente, n’est que transitoire. Lorsque l’âme se fait sentir fortement dans l’humain, il lui est possible de désenchanter la personnalité de l’humain d’un travail que cette dernière aurait considéré par le passé comme ultime.

Ainsi, même si un humain, pendant sa vie inconsciente, était devenu professionnel quelconque, la vibration de l’âme une fois réalisée en lui peut très bien le ramener à une activité de travail socialement moins importante. Ceci n’est qu’une façon d’expliquer que là où la personnalité se glorifie, l’âme a d’autres cordes à son arc, selon ses desseins. Naturellement, il faut comprendre ceci dans le cadre de l’évolution de l’humain de la cinquième vers la sixième race.

La période de transition est une période de pénétration des énergies de la conscience supramentale et tout sur son passage est sujet à transformation. Rien ne demeure comme auparavant, le travail n’en est pas le moindre des aspects de la vie humaine, affectés par cette transmutation des principes de l’humain. Tant que l’humain est inconscient, le travail est un job, mais lorsqu’il se conscientise, le travail devient une partie vivante de sa vie. Partie aussi plaisante que le repos et aussi importante que le sommeil. Le stress n’existe plus dans la vie de l’humain alors, car il sait ce dont il a besoin, car sa vie est sous le regard de la conscience en lui. Plus la conscience est grande, plus son regard dans la vie de l’humain est perçant, plus l’humain est bien dans sa peau, heureux selon l’ancien terme.

Vivre une vie où le travail coïncide avec l’état d’âme de l’individu, transforme cette vie et la rend idéale dans le sens le plus complet du terme. L’humain a beau faire des efforts pour humaniser le travail dans la société moderne, tout ce qu’il fait c’est d’appliquer la loi des pilules. Les maux du travailleur moderne sont grands, et à ces maux ne peuvent être appliqués que les grands moyens que seule la conscience universelle peut dispenser, car elle n’est pas sujette à l’influence de la part de la personnalité. Lorsqu’elle frappe à la porte de l’ego, il n’a pas le choix d’ouvrir, sinon elle défonce car elle seule fait que l’ego qui refuse de lui ouvrir fonde son refus sur l’ignorance de ce qu’elle peut lui offrir. Mais l’ego, c’est l’ego, la bête dans l’humain tant qu’il n’est pas conscient.

L’humain inconscient ne réalise pas jusqu’à quel point ses énergies vitales sont sapées par un travail qui ne lui est pas conforme. Il ne réalise pas combien sa santé physique, sans parler de sa santé mentale et émotive, en sont affectées. Mais l’humain inconscient n’a pas le pouvoir sur sa vie, car il n’a pas la conscience pour le diriger. L’humain conscient, par contre, entre dans un champ de force intérieure qui ne peut plus le quitter, et c’est de cette force intelligente qu’il apprend. C’est de cette force que se dessine à la longue son vrai travail, celui qui le rendra sain, tout en lui procurant ce que tout travail doit faire : sécurité matérielle et gratification mentale et émotive. Ce qu’il doit réaliser cependant, c’est que ces choses de l’esprit viennent dans leur temps. Car c’est dans le temps qu’il se sensibilise pour se découvrir par vibration. L’humain ne peut pas se découvrir par désir, car son désir fait partie de son illusion. Il se découvre au contact de sa conscience vibratoire, et c’est à partir de l’énergie de cette présence qu’il ressent et qu’il comprend, et qu’il sait ce qu’il doit faire. Le temps peut lui sembler long au début, car son ego ne comprend pas, et ses émotions sont mélangées à son mental, mais ceci est naturel car il n’est pas encore prêt. Lorsqu’il est prêt, tout lui tombe rôti dans la bouche, car il a la volonté, l’intelligence, qui œuvrent en lui pour le forcer à ouvrir ses mâchoires.

L’humain de demain dirigera de plus en plus son regard vers sa propre vie, il verra à vivre sa vie de plus en plus en conformité avec sa personne, sa petite personne, mais sa grande personne intérieure. Il cherchera le calme, se retirera des foules, et se liera d’amitié avec ceux qui le comprennent. Son travail se situera à l’intérieur de ses conditions de vie car il n’aura plus besoin du support psychologique de sa personnalité inconsciente pour se sentir à la hauteur de lui-même. Il n’aura plus besoin de statut social.  L’humain inconscient s’appuie de tout son poids sur la valeur psychologique de son travail pour se donner une fausse valeur personnelle. Mais il ne peut découvrir son vrai intérieur, quelle que soit la valeur sociale de son travail. Le travail doit découler de la conscience de l’humain et non à l’inverse.

L’humain moderne fonde sa valeur existentielle sur le statut social de son travail ou de sa valeur économique, mais à un certain moment de son évolution, si jamais il évolue, il doit s’élever au-dessus de cette illusion et entrer en lui-même.

L’humain conscientisé ne pourra plus travailler que dans un domaine qu’il épousera parfaitement, car sa sensibilité intérieure l’en empêchera, son évolution interne clarifiera tellement sa position vis-à-vis du travail que l’anxiété en sera totalement abolie. L’humain ne peut pas vivre dans l’anxiété, car ses forces créatives sont bloquées par elle. Il doit se sentir parfaitement à l’aise à tous les niveaux de son expérience.

Le travail est une source grandissante d’angoisse pour l’humain moderne, que ce soit sur le plan de la sécurité ou que ce soit sur le plan créatif. Or, un terme doit être mis à cette perte d’énergie, car l’humain conscient en souffrirait outre mesure. Tant que les corps ne sont pas ajustés à la vibration de l’âme, le travail inconscient n’est pas une source insupportable de souffrance. Mais dès que les corps sont ajustés et que l’ego se sensibilise, et que la personnalité réelle se manifeste, l’humain ne peut plus vivre de n’importe quel job, car ce n’est plus seulement un problème de travail, ça devient aussi un problème d’environnement humain.

Souvent le travail lui-même est bien, mais ceux avec lesquels l’on travaille deviennent insupportables à cause des vibrations inconscientes dans l’environnement humain. C’est pourquoi beaucoup, avec le temps, chercheront à travailler soit dans le commerce d’amis avec lesquels ils seront sur la même longueur d’onde, ou qu’ils chercheront à se monter un petit commerce dont eux- mêmes seront les propriétaires, d’autres s’isoleront sur des fermes plus tard, afin de s’assurer une survie matérielle plus indépendante.

Quel que soit le genre de travail qui s’amènera vers l’humain de plus en plus conscientisé, ce travail sera à la mesure de sa sensibilité vibratoire et non à la mesure de son statut social ou idéologique.

Le travailleur conscientisé n’aura plus de place en lui-même pour la souffrance résultant de l’inconscience autour de lui, car sa sensibilité sera telle que toute atteinte à son calme intérieur, à son calme vibratoire, devra être repoussée. Les années devant lui deviendront de plus en plus les grandes années de sa vie, dans ce sens qu’il comprendra, verra et saisira, jusqu’à quel point il aura changé. Et ce changement sera de plus en plus profond, de plus en plus parfait. Un tel travailleur ne pourra plus, à ce moment donné, interférer avec son bien-être réel à cause de sa personnalité. Il ne pourra plus être sous la domination du travail.

Ainsi l’humain conscient comprendra toutes ces choses, il vivra toutes ces choses, car les fils de la lumière ne pourront plus se séparer en deux, c’est-à-dire en vrai et en faux. Leur vie sera intégrale et le travail faisant partie de leur vie devra être ajusté à leur vie intérieure et non vice versa.

C’est pourquoi, alors que beaucoup aujourd’hui sont actifs dans de hauts postes de travail, ils se verront, d’ici quelques années, obligés de battre en retraite, et effectivement se retraiter des grosses et importantes positions pour épouser de simples carrières qui leur suffiront car leurs besoins réels seront autres et les illusions de leur personnalité seront détruites. Désengagés d’un travail qu’ils avaient cru dans le passé essentiel à la vanité de leur intellect et de leur personnalité, ils se dirigeront lentement, graduellement, vers les sous-bois du travail, vers les sous-bois de l’activité humaine, heureux et calmes. Le travail réel sera enfin compris et le monde extérieur continuera sans eux.

Tant que l’humain est inconscient, il est totalement aveugle et son intelligence aussi est aveugle. Mais lorsqu’il grandit en vision, il change tout dans sa vie, car il découvre en lui-même des forces dont il ne connaissait pas auparavant l’existence. Sa vie en est tellement altérée qu’il a l’impression d’avoir perdu son temps pendant X nombre d’années Ce n’est pas qu’il avait perdu son temps, mais que son temps n’était pas arrivé.

Mais lorsque le temps arrive, même l’ego en est surpris car il s’aperçoit qu’il n’y a plus de demi-mesure, qu’il n’y a plus de philosophie et de rationalisation. C’est l’intelligence pure qui se fait sentir. Et toute l’inflation intellectuelle et émotive qui avait donné à son travail une fausse valeur se dissipe devant ses yeux.

C’est à ce moment qu’il commence à réaliser le dilemme profond de l’humain prisonnier de lui-même. C’est à ce moment qu’il commence à pouvoir vibrer de sa volonté réelle et qu’il met de l’ordre dans sa vie, un ordre tellement subtil, tellement vibratoire, que les autres autour de lui, ses anciens amis, souvent ne peuvent y comprendre les raisons. Et pourtant tout est clair et net pour lui. Tout est évident pour lui. Là où auparavant il entrait, aujourd’hui il en sort. Là où il s’amusait, aujourd’hui le bruit le trouble. Là où il travaillait dans l’euphorie malsaine d’une condition aveugle et aveuglante, aujourd’hui il claque la porte.

Votre travail doit être ce que vous avez choisi par intelligence plutôt que par habitude, selon les occasions que vous offre, ou que vous offrait, le marché du travail où l’entreprise est devenue synonyme de tombeau, de fosses collectives où des milliers de travailleurs sont enterrés pendant des années avant d’être renvoyés à une retraite forcée dont ils souffrent l’angoisse inconsciemment quand ils sont jeunes, et effectivement à l’âge de la retraite.  

Avnt que l’on vous retraite parce que vous avez été mal éduqués de la vie, allumez vos phares car la nuit est épaisse et brumeuse. Aidés de votre intelligence interne de vos phares, vous pourrez alors librement circuler tant que vous voudrez et selon vos conditions.

Fin enregistrement

Publicité
Publicité
Commentaires
Hommage à Bernard de Montréal
  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Pages
Visiteurs
Depuis la création 174 538
Publicité