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Hommage à Bernard de Montréal
19 novembre 2020

Evolution lente ou rapide

026 a

Certains évolueront rapidement, alors que l’évolution sera lente et longue chez d’autres.

La différence provient de la nature de l’humain.

La nature de l’humain est constituée de son tempérament émotionnel et mental, le tempérament d’une personne représente l’accumulation d’expériences passées sur le globe au cours de l’involution. L’involution a permis à l’ego de rassembler une quantité inestimable d’expériences, dont l’intérêt pour la vie matérielle ne peut être expérimenté que lorsque l’ego la rend expérientielle au cours d’une vie et cette condition détermine ce que nous appelons le tempérament de l’être humain.

Certains humains, lorsqu’ils s’apprêtent à passer à un niveau d’évolution plus avancé, ont la capacité de comprendre rapidement la relation entre leur tempérament et la conscience nouvelle qui s’ouvre en eux, de sorte qu’il leur est plus facile de transposer en termes nouveaux une suite d’expériences vécues au cours de l’involution. C’est cette habilité de traduire en termes nouveaux une suite d’expériences passées, qui permet à certains êtres d’évoluer rapidement, c’est-à-dire de comprendre facilement leur vie nouvelle et de la vivre sans trop de recul, sans trop de remous.

Pour qu’un être puisse évoluer rapidement, son tempérament ne doit pas éteindre en lui la puissance de rayonnement de l’intelligence, sinon, la conscience sera retardée, ralentie, car le tempérament équivaut à la puissance du périsprit sur l’ego.

Le périsprit est une enveloppe qui couvre l’ego et bloque la lumière de l’intelligence de sorte que ce périsprit, s'il est trop dense, ralentira l’évolution de l’être.

Le tempérament est la force du périsprit et plus cette force est grande, plus l’humain sentira une résistance aux épreuves que peut lui imposer l’intelligence pure. Ceci déterminera alors son rythme d’évolution.

Le périsprit plaît à l’ego, car c’est à l’intérieur du périsprit que l’ego se complaît avec lui-même, car c’est cette force du périsprit qui conditionne l’ego à lui-même, à son inconscience. Le périsprit conditionne la clé d’évolution de l’ego et cette clé d’évolution ne peut être mise en résonance que par l’intelligence de l’ego ou celle d’un autre ego. Et lorsque je dis l’intelligence de l’ego, je dis l’intelligence réelle de l’ego. De là, la nécessité à l’ego de rencontrer au cours de sa vie un ou des êtres suffisamment en harmonie avec l’intelligence réelle pour que la résonance puisse s’implanter à l’intérieur du périsprit et élever la vibration de l’ego.

L’évolution d’un ego ne tient pas seulement à son passé, mais de la nature de son expérience, selon le plan de vie qu’il a choisi.

Si son plan de vie convient à son évolution, l’opportunité d’une évolution sera caractéristique de l’incarnation, bien que le plan de vie soit conditionné avant l’incarnation par d’autres nécessités qui relèvent de plus haut que lui dans l’échelle des décisions cosmiques.

Il faut comprendre que bien que l’ego ait le choix de son plan de vie, il n’est pas seul dans la décision finale car la hiérarchie invisible s’occupe de tout en fin de compte. Certains ego évoluent rapidement pour des raisons contraires à celles-ci plus haut mentionnées, mais ici encore, il faut y voir la main de ces êtres de lumière qui s’occupent des affaires invisibles de l’univers.

Le tempérament, ou la force du périsprit, détermine le contour possible du plan de vie, c’est-à-dire qu’il détermine si l’ego peut ou pourra évoluer dans cette vie vers une nouvelle étape de l’évolution planétaire.

S’il peut évoluer, il lui sera donné les occasions mais il pourra les refuser, car son périsprit cherchera toujours à le restreindre. C’est ici que l’ajusteur de pensée entre en jeu et devient son seul réel support pour une évolution assurée. L’ajusteur de pensée est la suprême connexion entre l’ego et la lumière ou les mondes de l’intelligence, et cette connexion seule peut vaincre la force du périsprit.

Tous les humains ont un ajusteur de pensée.

Tous les humains ne le réalisent pas, mais ceux-là qui bénéficient de leur intelligence interne peuvent, si les conditions leur sont fournies, prendre avantage de ces occasions et poursuivre une évolution plus ou moins rapide dans une seule vie.

Le périsprit ne peut empêcher la pénétration de la lumière de l’ajusteur de pensée, mais il peut bloquer son intention car l’intention de l’ajusteur de pensée n’est pas toujours souhaitable pour l’ego, selon ce qu’il voit, selon ce qu’il sent, à cause de son périsprit.

L’évolution rapide de l’ego nécessite que le périsprit soit flexible, c’est-à-dire que l’intention de l’ajusteur de pensée puisse se faire au moins sentir, sinon l’évolution sera ralentie, car l’intention ne se fera connaître que par une suite d’expériences difficiles, rendant évidente la condition de vie qui doit être vécue. Ceci peut créer une grande souffrance chez l’ego, mais la souffrance permettra que l’intention de l’ajusteur de pensée soit reconnue et comprise, ce qui augmentera l’intelligence réelle de l’ego.

La maniabilité du tempérament fait partie du stage d’évolution qu’ont connu différents ego. Certains ego ont été dirigés dans leur plan de vie afin de développer certaines caractéristiques, qui pourraient, avec l’évolution, donner de la malléabilité au tempérament, c’est pourquoi nous disons que, bien que l’ego choisisse son plan de vie, son choix est conditionnel à des décisions supérieures.

Si l’ego était totalement libre dans son choix de plan de vie, certaines conditions ne seraient pas créées ou remplies, et l’ego serait plus tard insuffisamment préparé à une évolution rapide lorsque viendrait pour lui la reconnaissance de l’intention de l’ajusteur de pensée.

L’intention de l’ajusteur de pensée est toujours, au début, au-delà de la compréhension de l’ego, car elle est toujours créée pour un but futur éventuel et ce but détermine la nature de l’expérience de l’ego, qui lui permettra de crever l’enveloppe du périsprit et de répondre plus instantanément à l’intention de l’ajusteur de pensée, ce que l’on appelle  la conscience supramentale.

Le tempérament de l’ego constitue le matériel de vie à l’aide duquel il devra découvrir son rapport avec l’ajusteur de pensée et si ce matériel est trop rigide, si l’ajusteur de pensée ne peut faire passer son intention à travers le périsprit, l’ego devra attendre de revenir sur le globe pour que s’établisse cette communication entre lui et l’ajusteur de pensée. Ce dernier convient parfaitement à l’ego lorsque l’ego a été suffisamment enrichi dans son expérience de vie par l’intention de l’ajusteur de pensée et lorsque ce stade a été atteint, l’ego est prêt pour la fusion, car il n’y a plus d’obstacle entre lui et l’ajusteur de pensée. Le périsprit n’est plus un obstacle alors et l’on peut dire que l’ego est translucide, c’est-à-dire qu’il ne réfléchit plus de lumière astrale, à partir de ce stade, il n’a plus qu’à attendre les événements, car il est prêt à les vivre en relation parfaite avec l’ajusteur de pensée qui est la connexion cosmique en lui. Cette capacité devient sa parfaite sécurité sur tous les plans.

Certains êtres évoluent très rapidement, car déjà ils ont traversé l’épreuve du périsprit avant l’incarnation. Ces êtres sont très peu nombreux sur la planète, et s'y retrouvent pour des raisons qui ne conviennent pas d’être rendues publiques, mais il convient de dire que ces êtres sont déjà dans la lumière car ils n’ont plus d’ombrage, c’est-à-dire qu’ils sont parfaitement conscients de l’importance de leur vie, de leur vie à part, et savent qu’ils ont une vie particulière, même s’ils n’ont pas été totalement renseignés ou informés sur ce fait. Néanmoins ils vivent leur vie matérielle comme tous les humains, avec cette différence qu’ils reconnaissent les étapes qui les amène de plus en plus en contact avec les forces invisibles qui dirigent l’évolution.

Ces êtres sont en attente, mais ne souffrent pas d’attente car ils comprennent que la transmutation est un processus cosmique, et que toute activité cosmique procède dans son temps et non dans le temps désiré par l’ego. Ils vivent en paix et peuvent continuer ainsi à vivre pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que le temps soit venu pour qu’ils puissent quitter à volonté le plan matériel pour aider à l’évolution de l’humain.

L’évolution plus ou moins rapide de l’humain crée une différenciation dans le processus de la descente de la conscience supramentale sur la Terre. Plus l’évolution est rapide, plus l’intelligence peut servir à augmenter le niveau de compréhension de l’humain, afin d’intégrer le plus possible les forces de la lumière contre l’influx de plus en plus violent des forces qui lui sont proposées.

L’évolution rapide de certains humains permettra que d’autres plus lents puissent s’élever au-dessus du nuage de plus en plus sombre émanant de l’activité astrale sur la planète, dont l’humain ne peut connaître la nature et l’étendue qu’à travers l’intelligence supramentale. L’intelligence supramentale ne peut opérer sur la Terre tant que le cycle n’aura pas terminé sa période finale, mais cette même intelligence peut préparer un grand nombre d’êtres avant que ne s’abattent sur le globe les furies qui ne veulent pas en être chassées.

L’épicentre de cette furie planétaire se distinguera graduellement, pour apparaître éventuellement dans toute sa puissance, et l’intelligence supramentale aura déjà donné à l’humain les points de références dont il aura besoin pour s’élever au-dessus de la folie furieuse d’une civilisation qui refuse de mourir.

Ceux-là qui évoluent lentement, auront suffisamment de temps pour développer leur force intérieure, leur intelligence et reconnaître en eux-mêmes les points d’amarre que tout humain doit connaître lorsque la tempête s’abat.

L’évolution de la conscience supramentale veut dire développement de l’intelligence au-delà de la raison, afin de permettre à l’humain d’obtenir le pouvoir de l’intelligence qui lui ouvre les portes secrètes des grandes sociétés qui dirigent l’évolution derrière la façade de la matière.

L’évolution, comprise dans ce sens, interprète pour l’humain toutes les possibilités miroitées dans son imagination, mais demeurant insubstantielles car le monde parallèle de l’intelligence et de l’énergie, est un monde à part que connaît indirectement l’humain par le rêve, mais qu'il ne connaît pas au niveau de son expérience. C’est un monde illuminé par un soleil central, qui se distingue du soleil matériel par le fait qu’il distribue également son énergie et que cette dernière n’est ni froide, ni chaude. L’intelligence est une énergie qui émane de ce soleil. Et chaque galaxie possède son soleil central, son centre d’énergie que l’on peut appeler le père. Or, le père n’est pas un être, mais une puissance. Et cette puissance est la somme totale de l’intelligence possible dans une galaxie. Lorsque l’humain entre en contact avec l’intelligence universelle, il n’est pas dans l’expérience de l’intelligence, il ne fait que communiquer avec elle, mais lorsque son évolution a atteint son point final, l’humain ne communique plus avec elle, elle émane de lui, car il est parfaitement en harmonie avec elle. C’est à ce moment qu’il peut traverser le mur de la matière, et voir ce soleil, ce centre d’énergie d’intelligence, qui éclaire le monde parallèle où il est entré en esprit. Lors de son entrée dans ce monde parallèle, il est immortalisé dans la chair car l’énergie de l’intelligence se communique à son esprit et l’humain peut traduire en Volonté cette énergie, de sorte qu’il n’est plus lié aux lois de la planète.

Le soleil central, le centre galactique de l’énergie de l’intelligence pénètre la conscience de tous les humains, selon leur degré d’évolution.

À la fin d’un cycle, ceux-là qui évolueront le plus rapidement, réfléchiront une plus grande part de cette énergie du soleil central. Ce qui détermine leur évolution plus rapide laisse entrevoir qu’ils proviennent de planètes plus rapprochées de ce soleil central.

L’évolution, telle que l’humain la comprendra au cours des années prochaines, reflète le chemin parcouru par leur ego au cours des âges, et la proximité qu’ils ont atteint à ce soleil central.

Même après la mort, l’ego n’a conscience du soleil central que sous une forme voilée de la lumière et plus il est évolué, plus il se rapproche de cette lumière, mais la mort ne peut permettre que l’ego ait pleine conscience de cette lumière, de ce soleil car il ne voudrait pas se réincarner pour pousser plus loin son expérience évolutive, c’est pourquoi l’humain doit revenir à la chair et la transmuter pour accéder à cet astre sublime, que les anciens dans leur vision appelaient Dieu.

L’univers est vaste et contient plusieurs soleils invisibles aux yeux du mortel. Le mortel qui entre en esprit dans l’univers parallèle s’aperçoit que la vie Terrestre et le monde de la mort sont des périodes indépendantes l’une de l’autre, mais vécues en fonction de la découverte du soleil central qui réfléchit la totalité de l’énergie Intelligente qui dirige l’organisation invisible et inconnue des systèmes sidéraux.

Les systèmes sidéraux n’ont pas la fonction que leur prête l’astronomie moderne, ils sont en réalité des contreparties matérielles de mondes parfaits et la liaison éventuelle de ces mondes parfaits avec les mondes matériaux est la raison d’être de tout ce qui est vécu expérientiellement et inconsciemment sur la Terre, ou dans le monde de la mort.

Le soleil central est un monde en lui-même, c’est-à-dire que sa construction, sa constitution est tellement parfaite et complète que les êtres qui l’habitent sont débordés de perfection et cette perfection doit être transmise à ceux qui leur sont inférieurs : les humains. Voilà pourquoi est l’importance de l’intelligence supramentale, car elle représente un peu de cette perfection.

Mais l’univers est un mot qui cache beaucoup de secrets, car il ne représente pas encore, pour l’humain, la réalité. L’univers est en réalité l’activité créative d’un grand nombre d’intelligences qui s’appuient sur l’expérience de l’humain et d’êtres inférieurs pour générer dans le cosmos une plus vaste perfection dans les mondes de la matière.

Le soleil central ne possède pas toute l’intelligence possible pour gérer l’univers local, c’est pourquoi l’expérience de l’humain est nécessaire, car l’expérience humaine est l’extension, dans la matière, de la puissance de ce soleil central. Mais comme la matière offre une grande résistance à sa présence visible et tant que l’humain n’aura pas atteint un niveau suffisant d’évolution, l’expérience humaine sera de grande importance. L’évolution du soleil central n’est pas fixée par l’intelligence ou son énergie, mais par les lois d’action et de réaction engendrées dans les grandes masses gazeuses de la galaxie.

Ces masses gigantesques contiennent tous les éléments possibles et imaginables qui servent à organiser des mondes éventuels plus denses et solides.

Les forces en opposition à l’intérieur de ces masses créent les conditions sous lesquelles le soleil central - l’énergie de l’intelligence - devra œuvrer pendant de très longues périodes pour en arriver, à une époque lointaine, à contrôler le produit du travail de ces forces. C’est ce que l’on appelle l’évolution, à partir des plans les plus simples jusqu’aux plans les plus complexes, tels que l’humain.

A la fin du cycle, l’humain, un certain nombre d’humains sur la Terre, seront en harmonie vibratoire avec l’intelligence du soleil central par l’entremise de l’ajusteur de pensée et ces humains seront immortalisés afin de participer à l’évolution de la Terre et de ses nations futures. Ils œuvreront au même titre que ceux qui exécutent sciemment le plan universel d’évolution. Ces humains les représenteront sur les plans inférieurs de la matière, et eux aussi seront invisibles à l’humain inconscient, car l’intelligence pure œuvre toujours derrière la matière car sa lumière est trop grande. Cette activité sera reconnue comme étant celle du gouvernement invisible du globe.

Le but de l’évolution rapide de la fin du cycle est de permettre à un nombre compté d’êtres humains d’être approchés dans un avenir plus ou moins distant, par des êtres de lumière de vibration autre, des êtres qui évoluent en fonction du soleil central et qui désirent s’unifier à l’humain pour parfaire un des grands desseins de la création, celui de la fusion avec le mortel. Un tel dessein est si grand et si vaste d’implication pour l’humain, que seuls les plus avertis en connaissent les détails, non pas parce que ces détails sont dangereux pour l’humain en général, mais parce qu’ils sont au-delà de son intelligence naturelle.

L’intelligence supramentale est la culmination sur la Terre de l’évolution matérielle de l’humain. C’est le début de son évolution morontielle, c’est-à-dire son évolution en dehors de la matière et en dehors des sphères de la mort. C’est le rêve de l’humain, c’est le rêve de l’esprit dans l’humain, c’est la joie de la vie dans l’humain, c’est la perfection de la vie évolutive, c’est l’apothéose de l’esprit et de l’intelligence. C’est pourquoi les humains doivent comprendre ce que veut dire l’intelligence supramentale. Il ne s’agit pas de croire que l’intelligence supramentale c’est de l’intelligence telle que l’humain l’a connue, mais plutôt son énergie. Différence extrême et importante car cette énergie c’est la vie morontielle dans ses débuts, alors qu’elle pénètre toutes les fibres de l’être humain pour en changer la vibration et l’élever dans un avenir rapproché à un monde plus parfait qu’est le monde de l’intelligence et de la lumière que l’on peut appeler  la nouvelle Jérusalem .

Ceux qui évoluent ne doivent pas comprendre que l’intelligence supramentale est de l’intelligence, mais doivent comprendre qu’elle est énergie, qu’elle est l’énergie de l’intelligence, une énergie toute puissante et créative et émanant du soleil central.  Une fois dans cette intelligence, l’humain ne peut plus se souvenir de sa connaissance, et par le fait même, ne peut plus se souvenir du lieu d’origine dans la mort vécue auparavantn  de sorte qu’il ne peut plus y retourner lorsque son esprit laisse son corps.

La conscience supramentale est un lieu dans le temps que l’esprit connaît, mais que l’humain ne peut encore connaître. Cette expérience est celle de l’immortel, mais l’immortel doit construire ses véhicules avant que son esprit soit libre de la matière et de la mort.

L’évolution de la conscience humaine coïncidera avec la magie qu’ont connue les anciens, mais cette fois-ci, ce sera une magie encore plus puissante, plus grande et plus parfaite, parce que les humains qui la connaîtront, connaîtront la splendeur du soleil d’où émanent la vie et l’intelligence de la vie. Je ne parle pas ici du soleil matériel que nous connaissons, mais de ce soleil invisible d’où émane une grande partie de la création locale de notre galaxie.

L’être en évolution doit commencer lentement et graduellement à réaliser que la profondeur de l’intelligence est égale à la profondeur de la vie, et que l’humain ne peut plus cesser de grandir en conscience lorsqu’il a été touché par cette énergie qui brûle en lui tous les aspects inférieurs de sa conscience planétaire et animale. C’est pourquoi le mot évolution cache quelque chose de précis pour l’humain et ce mot n’a pas de signification réelle tant qu’il n’a pas senti en lui la présence d’une autre vie, d’une autre intelligence qui n’est pas de ce monde, mais du monde de la lumière, du monde qui crée les mondes et en conditionne les lois.

L’être en évolution doit vivre une déchirure profonde en lui-même, déchirure qui le grise, le fait sentir profondément, et lui fait réaliser que l’intelligence est bel et bien une énergie transformatrice, et non un support psychologique pour l’ego.

L’évolution prochaine est une période grave et sérieuse tant pour l’humain que pour l’humanité. Seul l’humain conscientisé, élevé dans son intelligence, en comprendra le sens profond et réel. Sens qui défie l’imagination, mais qui sied bien à l’esprit de celui qui sait qu’il sait.

Que l’évolution prochaine soit reconnue dans le monde, c’est une chose, mais que l’intelligence descende dans l’individu en est une autre. Nul ne peut savoir par les autres, car nul ne peut être sûr de lui-même que par lui-même. L’énergie de l’intelligence ne se partage pas, elle est totale et sans division. Ceux qui la connaîtront de cette façon connaîtront les mystères et la vie sera pour eux un jeu d’enfant.

L’humain est encore dans le moyen-âge de la pensée, il ne comprend pas encore la nature de l’intelligence, et ne comprend pas non plus la nature profonde des mécanismes d’évolution, surtout ceux qui s’appliquent à la vie, non pas à la vie biologique, mais à la vie de l’esprit.

Évolution veut dire ce qui est au-dessus et au-delà de la matière, en contradiction avec involution qui se rapporte à la matière.

Lorsque l’humain parlera d’évolution dans l’avenir, il parlera de ce phénomène particulier qui lui fait rejeter tout ce qui est venu avant lui, pour ne se lier qu’à ce qui viendra après lui, c’est-à-dire après ce qu’il aura connu et appris durant l’involution, de sorte que l’humain ne pourra plus vivre comme auparavant, mais devra s’acheminer graduellement vers une destinée qui lui sera révélée avec le temps. Son esprit prendra le dessus au cours de cette période et l’humain entrera imperceptiblement dans une autre dimension du réel, plus près, cette fois, du pouvoir de sa volonté et plus en accord avec les lois vibratoires de son esprit.

L’esprit de l’humain est une énergie qui s’auto-réfléchit à l’intérieur d’une plus vaste et plus parfaite énergie que l’on appelle intelligence universelle, c’est cette réflection qui permet à l’humain de connaître la conscience, le phénomène de la conscience. La conscience est un phénomène de réflection presque parfait, c’est-à-dire que plus la réflection de l’esprit de l’humain dans l’esprit universel se fait, plus la conscience humaine est grande et parfaite.

Cependant, la réflection de l’esprit de l’humain inconscient se fait à l’intérieur du périsprit qui lui-même est composé d’émotions et de pensées subjectives. L’être conscient ne se réfléchit pas à l’intérieur du périsprit, mais à l’extérieur, de sorte qu’il n’est jamais influencé par l’accumulation d’impressions à l’intérieur du périsprit, et c’est ce qui lui donne le savoir au lieu de la connaissance. L’être conscient et supramental de demain sera tellement éloigné de son périsprit que son savoir sera très grand, car le savoir est proportionnel à la distance qui sépare l’ego du périsprit.

Plus l’ego est libre du périsprit, plus il est transpercé par l’intelligence de la lumière, plus son savoir est grand et vaste. Lorsque l’être conscient s'est suffisamment séparé ou rendu libre de son périsprit, il peut laisser son corps matériel et y revenir à volonté car le support psychologique du périsprit n’est plus nécessaire à l’ego. Celui-ci n’a plus de crainte en lui et il peut s’élever encore plus dans les sphères de l’esprit universel, une fois dans ces sphères, il n’est plus affecté par le périsprit, et s’il doit revenir au matériel pour continuer son travail dans la matière, il est libre de le faire. C’est la condition de ceux qui seront immortalisés.

Le périsprit, sa densité, détermine le potentiel évolutif de l’ego dans une vie quelconque. Un ego peut être très évolué, mais son périsprit diminuera le facteur permettant à l’ego de rendre l’esprit libre, c’est-à-dire d’être pénétré, et éclairé, et supporté par lui. Mais pourquoi certains ego évolués seraient-ils retardés dans leur évolution vers la conscience supramentale ? Pour la simple raison que le périsprit représente les aspects les plus retardataires de l’ego. Le périsprit c’est le linge sale qui doit être lavé pour que l’esprit et l’ego soit unifiés, pour que l’ego réfléchisse parfaitement l’intelligence. Un grand général d’armée peut avoir un ego très évolué, mais son périsprit sera trop dense pour que pénètre l’intelligence supramentale, il devra donc, ce général, mourir pour revenir plus tard, dans des conditions nouvelles de vie et d’évolution.

Le périsprit, tant que l’ego n’est pas conscientisé, représente le faux ego, alors ce dernier n’est que la réflection entre lui-même et le périsprit. Lorsque l’humain commence à évoluer, il s’aperçoit graduellement que le centre d’attention vis-à-vis de lui-même commence lentement à se déplacer, à s’éteindre, à ne plus se faire sentir comme auparavant et ceci est dû au fait que le périsprit perd lentement de sa densité et que l’intelligence et l’ego commencent à connaître une plus grande et plus permanente liaison.

Si vous prenez l’ego comme un point focal, le périsprit sera le miroir et l’intelligence réelle se situerait au-delà du miroir, de sorte que viendra le temps où l’énergie de l’intelligence ne sera plus réfléchie dans le miroir, mais retournera au-delà et reviendra à elle-même. L’ego pourra alors recevoir l’énergie et le périsprit ayant perdu de sa densité ne pourra plus la réfléchir vers l’ego. Et plus l’ego sera dans l’intelligence, plus le périsprit disparaîtra de sorte que viendra le jour, où il n’y aura plus de réflection entre l’ego et l’intelligence réelle, et ce dernier sera supramental.

Alors, nous disions au début que certains évolueront rapidement et d’autres lentement et la raison en est due au fait que les périsprits ont différentes densités. Plus l’ego subit de chocs vibratoires de la part de l’énergie de l’intelligence, plus le périsprit perd de sa densité, plus l’ego devient intelligent dans le sens réel du terme, plus il est bien dans sa peau.

Une des grandes forces du périsprit, c’est l’orgueil car c’est l’orgueil qui donne au périsprit son pouvoir de réflection. Un humain qui serait totalement sans orgueil, même au niveau vibratoire, ne pourrait pas faire autrement qu’être dans l’intelligence, car il n’aurait pas d’atmosphère autour de l’ego pour bloquer l’énergie de l’intelligence. Mais tous les humains ont un peu de ce que l’on appelle orgueil, et quelque minime qu’il soit cet orgueil, il crée la condition de réflection du périsprit. Il ne s’agit pas que l’humain soit sans orgueil, il s’agit qu’il comprenne le mécanisme du périsprit et ceci lui fera comprendre pourquoi il est plus ou moins dans l’intelligence réelle, quel que soit le degré d’évolution de son ego.

Le périsprit est une enveloppe qui entoure l’ego et cette enveloppe est tellement vibrante que l’humain ne la perd qu’à la fusion. Et lorsqu’il l'a perdue, il ne peut plus être empêché de connaître les secrets ou les mystères de ce qui est, car rien n’existe en lui pour troubler l’intelligence, pour y faire interférence. Alors son esprit, c’est-à-dire le rapport énergétique entre l’ego et l’intelligence universelle, grandit, et ceci sans fin, de sorte que l’humain ne peut plus être dans l’ignorance. Un nouveau cycle de vie commence et il voit qu’il est bien.

Lorsque l’humain a suffisamment été conscientisé dans l’énergie de sa conscience en évolution, il peut se rendre compte du phénomène du périsprit en lui. Et voilà que pour la première fois, l’humain peut fixer son attention sur lui-même, c’est-à-dire sur le mécanisme de réflection qui s’opère en lui et qui lui donne conscience inachevée et imparfaite de lui-même. Cette réalisation le rapproche du phénomène humain chez lui et lui permet de confronter sa réalité vibratoire avec les différentes étapes psychologiques ou périsprites qu’il subit. Cette conscience crée en lui un état d’attention et d’étude vis-à-vis de lui-même, qu’il peut enfin comprendre comme un travail intérieur qui se fait sur ses principes ou sur ses corps subtils, sa conscience est suffisante pour qu’il se désengage de l’état, subjectivement, et le voilà qui vit petit à petit d’une plus haute vibration qui se fixe en lui et lui fait reconnaître son niveau de conscience en transformation.

La conscience du phénomène périsprit, rendra à l’humain sa conscience perdue car du périsprit se dégage tout ce qui crée l’angoisse humaine, à tous les niveaux de l’expérience, autrement dit, l’inconscience de l’humain, c’est son périsprit.

Le périsprit dénature l’être humain, car il enlève à l’ego sa lumière, son intelligence, et c’est à cause du périsprit que les ajusteurs de pensée et tous ces êtres qui travaillent à l’évolution ont tant de difficultés à communiquer avec l’humain. Le périsprit n’est pas seulement une barrière entre l’ego et ces intelligences, c’est une intelligence mécanique en elle-même, c’est l’intelligence foralienne et involutive.

L’être humain est sur le point de découvrir la réalité, c’est-à-dire son rapport étroit non pas avec la réalité que lui propose le périsprit - cette fausse réalité temporaire derrière laquelle se sont échafaudées toutes sortes possibles, imaginables, de philosophies religieuses, sectaires ou ésotériques - mais cette réalité qui convient à la nature de son esprit libéré enfin du périsprit.

De l’autre côté de cette lentille, le monde, l’univers, n’est pas ce que l’humain a cru et voulu croire de par son expérience sensorielle générée et maintenue par le périsprit. Ce que l’humain connaîtra, ne sera pas généré par le périsprit, mais par son absence, voilà ce que j’appelle la conscience supramentale active et créative de l’humain de demain.

Fin enregistrement

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  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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