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Hommage à Bernard de Montréal
20 novembre 2020

La tolérance

029a

La tolérance doit être plus qu’une vertu chez l’humain, sinon elle peut facilement dégénérer en un rapport de faiblesse entre l’intelligence et l’émotion.

Il est bon que l’humain soit tolérant lorsqu’il est lui-même élevé en intelligence, car cette élévation lui permet de comprendre et de reconnaître ce qui n’est pas évident à un être de moindre sensibilité.

Mais l’humain conscient ne peut tolérer indéfiniment une situation qui vérifie[1] l’humain, car il perd trop d’énergie et se verra obligé de se séparer d’une telle condition car son intelligence l’exigera.

Mais tant que l’humain n’est pas suffisamment dans son intelligence réelle, il lui est nécessaire d’être tolérant, sinon, s’il ne l’est pas, il sera forcé de voir jusqu’à quel point il peut être prisonnier de l’impression qu’il a d’être plus intelligent que celui envers lequel il exprime son intolérance.

Tant que l’humain n’est pas suffisamment conscient de l’intelligence en lui, il ne peut se permettre d’être intolérant car cette intolérance est, par le fait même, due à une insuffisance de son intelligence. Celui qui est intolérant est, en fait, celui qui croit être plus intelligent que l’autre et en fait, ceci peut être très bien le cas, mais ce n’est pas le cas qui compte, mais le fait que son intelligence n’est pas encore complète. Et c’est ce manque de développement de perfectionnement, de maturité, de son intelligence, qui crée l’intolérance.

Certains sont tolérants car ils sont spirituels et leur spiritualité leur permet de l’être, sans réaliser qu’il y a aussi au fond d’eux-mêmes une faiblesse de volonté, ce n’est plus une bonne qualité, mais une mauvaise.

D’autres sont intolérants sous le prétexte de voir dans une situation quelconque un manque d’intelligence ou de sensibilité de la part de l’autre et eux aussi, ne voient pas qu’ils manifestent une mauvaise qualité, car ils ne voient pas derrière leur intolérance une forme subtile de vanité dans leur esprit et c’est cette vanité qui leur donne l’impression d’être intelligents face-à-face à telle ou telle situation, alors que ce n’est pas une manifestation d’intelligence réelle, mais de fausse intelligence qui est dictée par une profonde incapacité d’être au-dessus de ce qui n’est pas, à leurs yeux, acceptable.

L’intolérance de l’humain pour l’humain témoigne de l’impuissance de son intelligence créative et l’excès de tolérance de l’humain pour l’humain dénote la petitesse de son esprit vis-à-vis de l’équilibre du bien et du mal, du bon et du mauvais. Alors il ne s’agit pas pour l’humain d’être tolérant ou intolérant, mais intelligent dans le sens vibratoire du terme, afin que l’énergie créative de l’intelligence réelle en lui tranche la question, au-delà de l’implication subjective de son ego.

La tolérance offre à l’humain une gratification spirituelle qui peut facilement voiler un petit agacement derrière la façade spirituelle de l’attitude positive. Ceci doit être réalisé, car une personne qui serait tolérante pour une raison de tempérament, se verrait petit à petit perdre du caractère naturel et ainsi devenir pauvre de volonté et d’intelligence réelles. Par contre la personne intolérante se verra perdre la sensibilité dont elle a besoin pour bien répondre à une situation pénible, qui peut être corrigée, et à l’intérieur de laquelle un nouvel équilibre peut être créé.  Or, dans les deux cas, une telle personne retarde sa propre évolution, car elle ne pourra voir les outils dont elle a elle-même besoin pour devenir créativement intelligente.

L’intolérance est aussi mauvaise pour l’individu que la tolérance à outrance car dans les deux cas, ou il y a un excès de fausse intelligence et de fausse volonté, ou il y a un excès de faux amour et de fausse intelligence.

L’intolérance doit être remplacée par une sorte de patience mentale et émotive réelle, qui ne peut être créée que par la conscience intelligente et créative de l’humain.

La tolérance doit être remplacée par une intelligence vive et créative qui permet à l’humain de bien saisir les conditions qui ont créé une situation regrettable et aussi de réaliser que la situation regrettable fait partie de la condition mentale et émotive de celui qui l’a manifestée. L’être intolérant se prend au sérieux et ne réalise pas que son intolérance peut être intolérable pour celui qui est intelligent et tolérant.

Lorsqu’un être est tolérant par intelligence, et non pas par spiritualité ou habitude ou attitude, l’intolérance lui est intolérable car il souffre de voir que des êtres supposément intelligents n’aient pas l’intelligence de leur manque d’intelligence créative et réelle. Alors que la tolérance intelligente exige que l’humain possède une intelligence mûre, l’intolérance reflète une immaturité de l’intelligence causée par un trop plein de vanité et d’émotivité que l’ego ne peut contenir, car le portrait qu’il se fait de lui-même est encore trop près de lui.

La tolérance mal placée, celle qui est issue d’un trop plein de sentiments et d’une volonté et d’une intelligence, diminuées par un sens aigu de la vertu, peut entraver l’équilibre dans le monde car les forts prendront avantage de ceux qui sont trop bons. C’est la raison pourquoi tant d’hommes et de femmes ont été martyrisés pour leur foi. Leur excès de tolérance leur enlevait le pouvoir de l’intelligence et de la volonté réelles, pour les remplacer par une fervente spiritualité qui les assujettissait à la force brutale de ceux qui les dominaient. C’est l’histoire de l’humanité.

L’humain moderne ne souffre plus le martyre car les mœurs ont changé. Remarquez bien le mot changé et non le mot évolué ; L’humain n’évoluera que lorsqu’il sera dans l’intelligence et la volonté réelles qui émanent des centres supérieurs à sa nature animale. Mais bien qu’il ne soit plus affligé par le martyre, il est encore voué à supporter l’inconscience de l’humanité, et un trop plein de tolérance, un excès, peut très bien l’amener à réaliser un jour qu’il a été dupe de la vie et cette réalisation pourra facilement déclencher en lui l’opposé, c’est-à-dire l’intolérance. Mais cette fois, ce sera une intolérance radicale de celui qui a passé trop de temps dans le camp des grands vertueux.

La loi de polarité existe, même pour le saint homme, surtout s’il réalise un jour ou l’autre que sa sainteté était une forme plus ou moins avancée de naïveté spirituelle lui enlevant le pouvoir naturel de l’ego et permettant ainsi que se canalisent en lui des forces qu’il considérera divines, parce qu’il n’aura pas la force de l’intelligence et de la volonté réelles pour s’en servir, pour le bénéfice de l’évolution de l’être, de l’individu, de la Terre, de lui-même. Ceux qui ont gouverné les masses, les nations, ont toujours prêché la tolérance, car une telle attitude leur permettait d’agir avec des mains plus libres. Mais lorsque le temps de guerre est arrivé, ces mêmes chefs ne supportent plus de parler de tolérance vis-à-vis de l’ennemi, car le feu de la haine doit servir leurs intérêts belliqueux.

Je veux simplement démontrer que toute chose, qu’elle soit bonne ou mauvaise, contient son opposé.

A toute vertu, il y a ignorance, à tout péché, une vertu. Si on avait enseigné à l’humain les deux aspects de la vertu, l’être, au lieu d’être naïf, serait plus intelligent et si on avait expliqué l’avantage de certains péchés, l’être serait plus compréhensif envers ceux qui pèchent, alors, à la fin du 20 ième siècle, l’humain comprendrait bien les dangers d’une trop grande tolérance et l’aberration provenant de son opposé l’intolérance. Un plus juste milieu serait plus près de la conscience de l’humain, de sorte que l’on vivrait plus d’intelligence et plus de volonté, réelles, et moins de naïveté dans un cas, et de vanité d’esprit dans l’autre.

Il est raisonnable de dire que les humains ont toujours vu la tolérance comme une grande vertu, parce qu’ils n’avaient pas encore réalisé l’âge de l’individualité réelle, ils n’avaient pas encore atteint la fin d’un cycle qui ouvrira la porte sur la conscience individuelle et l’identité réelle de sorte que la tolérance permettait à l’humain ancien de freiner les forces de destruction qui pulsaient à l’intérieur de la poitrine barbare de l’humain.

Par contre, avec l’intolérance nous entrevoyons l’échec à l’intelligence réelle, l’absence de cette clarté d’esprit qui vient de l’intelligence réelle et qui permet à l’humain d’être au-dessus des incidents de vie qui ne valent pas la peine d’être comptés comme si importants qu’ils nous embrouillent l’intelligence.

La tolérance, la belle tolérance, c’est-à-dire la patience intelligente, n’est pas une qualité, mais le pouvoir de l’esprit sur l’émotion et cette belle tolérance n’est pas de l’humain, de son ego spirituel mais de la force de l’intelligence en lui qui perce la surface de son moi et lui donne la vigueur de ne pas se prêter à ce qui démontre la petitesse humaine, car l’humain est beaucoup plus petit qu’il ne se l’imagine et sa stature ne se mesure pas à son statut matériel ou psychologique, mais à sa capacité d’être en harmonie vibratoire avec l’intelligence et la volonté universelles en lui, qui dictent la juste mesure de la tolérance, c’est-à-dire de l’intelligence et de la patience.

Si l’humain mesure la tolérance à la lueur de sa spiritualité, de son émotion, il en sera victime, car les forts domineront sa vie, et lui demeurera pauvre par tolérance pour ceux qui ne vivent pas du même pain. Par contre, s’il ne voit pas son intolérance ou la rationalise, il affaiblira son lien avec l’humain et ne pourra réaliser que celui à cause duquel il vit l’intolérance, est sur sa route pour que lui-même devienne intelligent au lieu de vaniteux.

Plus l’humain avance vers le nouveau cycle de l’évolution, plus il devra reconsidérer le défaut et la qualité, et en voir les deux côtés de la médaille à la fois et ceci ne peut être réalisé pleinement que par le développement de l’intelligence supramentale qui détient la clé à la dualité et qui peut, sans faille, faire réaliser à l’humain que la mesure de toute mesure n’est jamais dans la mesure elle-même, mais dans l’intelligence de sa réalité.

Si, par exemple, un être anciennement de nature tolérante voit que sa tolérance lui a nui, car elle lui a empêché de prendre sa place, sa part dans la vie, la mesure de son expérience sera en fonction de son intelligence réelle, qui est en fait la mesure finale de cette expérience. De même dans le cas de l’intolérance.

Mais si l’humain n’atteint pas le stage de cette intelligence objective qui est la conscience supramentale, il sera toujours l’esclave d’une bonne mesure ou d’une fausse mesure, selon qu’il soit tolérant ou intolérant par habitude, et il ne pourra jamais pouvoir s’ajuster, c’est-à-dire découvrir la juste mesure dans un cas ou dans l’autre, car son ego brouillera cette intelligence de la mesure réelle et dans les deux cas, il sera perdant, ou du moins dans les deux cas, il aura cessé d’être libre, c’est-à-dire intelligent réellement, c’est-à-dire non influençable par la situation extérieure, sa vraie mesure ne sera jamais atteinte, et il continuera ainsi pendant des années à être l’esclave de ses bons sentiments pour le bénéfice de ceux qui dominent, et le faux dictateur de ceux qu’il voudrait bien pouvoir étrangler de ses mots, sinon de ses gestes.

Chez tous les peuples, nous retrouvons des vertus et leur opposé et tous les humains de tous ces peuples sont prisonniers de ces vertus, ou en flagrant délit. Et dans tous les cas, l’intelligence pure et objective essaye de se frayer en vain un chemin, afin que l’humain soit libre dans l’ego, c’est-à-dire intelligent dans ses émotions, donc intelligent dans sa conduite. Évidemment, la tolérance permet à l’humanité d’être plus humaine, mais elle encercle l’individu dans un circuit qui l’empêche de reconnaître sa volonté et son intelligence réelles, si cette tolérance n’est que spirituelle ou que fondée sur l’habitude.

Là où l’intolérance règne, l’humanité souffre, car l’humain s’acharne contre quelque chose qu’il ne peut changer, et s’acharnant, il perd contact avec lui-même, et prend petit à petit possession de faux sentiments qu’il juge corrects vis-à-vis de lui-même, alors que ce n’est en fait qu’une glorification personnelle de l’idée qu’il se fait du bien ou du mal, du bon ou du mauvais, pour sa propre satisfaction.

Il existe une relation particulière entre le jugement d’autrui et l’intolérance, et ce jugement provient du fait que l’on se donne un droit de maître, un droit d’être bon juge, car on a l’impression de l’être, non pas parce que nous le sommes vraiment, mais parce que nous sommes atteints d’une sorte de vanité dans l’esprit.

Manquer de tolérance à cause d’une impression que l’on a de ce qui peut ou devrait être autrement, nous entraîne inévitablement à un conflit avec la nature humaine qui est encore ignorante, donc nous perdons beaucoup d’énergie à châtier, alors que nous pourrions aussi bien la conserver à nous perfectionner dans l’intelligence réelle et la volonté réelle, afin que nous puissions développer éventuellement un discernement précieux. Alors nous verrions que l’humain intelligent réellement n’est ni tolérant, ni intolérant, mais simplement dans la mesure de l’intelligence qui se manifeste en lui, le libérant ainsi au niveau de l’ego du lourd fardeau spirituel ou philosophique ou moral de la tolérance, ou de la vanité de son opposé.

Ainsi, libre devant ce monstre à deux têtes que crée le bon et le mauvais, la tolérance et l’intolérance, l’humain exécute avec précision l’action qu’il doit vivre selon les lois vibratoires et harmonieuses de l’intelligence créative. Finie l’attitude qui fait de l’un un saint homme et de l’autre un fils de Caïn.

La descente de l’intelligence supramentale sur la Terre ouvrira l’humain à lui-même et lui fera reconnaître une façon de vivre qui n’est pas opposée au bien de l’ancienne vie, ni complice du mal de cette même vie, mais qui le libère des fausses valeurs rattachées aux deux vies, de sorte qu’il pourra enfin vivre sans être étouffé, ni sans étouffer les autres.  

L’intolérance est un plus grand mal sur le plan collectif que la tolérance à outrance car elle empêche l’humain de voir qu’il y a en lui une sorte d’impatience, donc un manque d’intelligence réelle qui peut corriger les excès de l’ego et cette situation rend pires les relations humaines qui sont déjà à un très bas niveau d’harmonie.

L’intolérance démontre la limite de l’intelligence de l’humain et remplit le canal psychique de l’humain d’une énergie qui bloque l’énergie pure et non contaminée de la conscience réelle et universelle.

Même si l’intolérance est facilement rationalisable, et il est précisément là le danger, elle ne peut être sanctionnée par l’intelligence réelle car elle divise et sépare, alors que l’intelligence réelle unit et répare. Ceux qui se savent intolérants doivent réaliser leur intolérance et la brimer avant qu’elle ne les brime dans leur vibration, car il ne faut pas oublier que l’humain conscient vivra d’énergie et cette énergie ne peut être contaminée par la subjectivité rationaliste de l’humain inconscient.

L’intolérance coupe l’humain d’une vibration qui lui sert de force mentale et de support au niveau de son système nerveux, autrement dit, plus l’humain souffre d’intolérance, moins il peut développer de résistance aux basses vibrations qui sont dans l’éther et qui affaiblissent son corps émotionnel.

L’intolérance détruit à la longue le jugement chez l’humain, un peu comme par érosion, parce que l’émotivité, étant une énergie de plus basse vibration, ne peut plus éventuellement être rejointe par l’énergie du mental de sorte qu’avec le temps, l’humain perd la capacité de correspondre parfaitement sur les deux plans. Le jugement est alors affecté et avec les années sa correction devient de plus en plus difficile.

L’intolérance renverse la polarité entre le mental et l’émotif, et si elle continue pendant un grand nombre d’années, elle est totalement irréversible et c’est ce qui rempire l’esprit de la vieillesse.

L’intolérance est une des grandes faiblesses psychologiques de l’humain et représente un des plus grands problèmes d’adaptation et de relation sociale que vit aujourd’hui l’humanité.

Par contre, la tolérance à outrance, irréfléchie, représente un problème, non pas pour l’humanité, mais pour l’individu car elle lui enlève la clarté d’esprit dont il a besoin pour bien vivre sa vie et ne pas être obligé constamment de supporter l’inconscience des autres.

La tolérance à outrance le force à regarder, à l’intérieur de lui-même, certaines énergies qu’il devrait éliminer par le pouvoir de la volonté et de l’intelligence réelles. S’il conserve trop longtemps en lui-même certaines émotions à cause d’un excès d’attitude de tolérance, il se fait tort et perd petit à petit sa volonté de se séparer d’un éther inférieur, ceci est mauvais pour l’individu, car il suffit qu’il garde trop longtemps à l’intérieur de lui-même ces énergies pour qu’il se trouve un jour incapable de corriger des situations qui requièrent une correction quelconque. Infirmé ainsi, il peut facilement appauvrir sa vie et diminuer son plaisir de vie pour le bénéfice des autres.

L’excès de tolérance sera utilisé par les autres, inconsciemment car leur inconscience ne leur permet pas de voir ou de reconnaître votre tolérance, et l’humain tolérant à excès devient l’humain perdant.

Dans la vie il faut prendre des décisions, il faut agir, il faut trancher des situations, il faut canaliser de l’énergie qui vient des plans supérieurs de l’humain et qui lui permettent de vivre de façon noble, au lieu de vivre de façon pauvre et à la remorque de ceux qui, souvent, ne valent pas la peine d’être en relation continue avec soi.

Chaque situation de vie requiert une compréhension qui lui sied bien, c’est pourquoi l’intelligence réelle d’une situation est la seule réponse aux rapports souvent désharmonisés que nous vivons en relation avec les autres.

C’est pourquoi la tolérance ou l’intolérance doivent être le résultat du pouvoir vibratoire de l’intelligence et de la volonté de l’humain, au lieu d’être simplement des attitudes morales, positives ou négatives, fondées sur une psychologie qui n’est que la caricature d’une personnalité dont le tempérament et le caractère n’ont pas été encore polis par l’intelligence réelle de la conscience supramentale.

Beaucoup sont tolérants de tempérament et beaucoup intolérants de tempérament. Mais le tempérament doit être poli par l’intelligence, si l’humain doit bien réfléchir l’action dite tolérante ou l’action dite intolérante. À partir de ce moment, nous ne parlons plus de tolérance ou d’intolérance, mais d’intelligence patiente ou de volonté créative et active.

Tant que l’humain n’aura pas pris conscience de ses facultés vibratoires, il sera prisonnier de l’une ou de l’autre attitude, de l’une ou de l’autre vertu.

L’universalité de l’humain est un projet d’évolution à long terme, et l’individu conscient ne peut attendre après les siècles pour bien vivre sa vie. C’est pourquoi une compréhension profonde des lois vibratoires en soi résoudra le problème à l’échelle de chaque individu, et fera comprendre à beaucoup d’individus, que ce n’est pas le salut de la Terre qu’ils doivent espérer, mais l’intelligence et la volonté réelles qui est à leur portée lorsqu’ils se conscientisent.

Lorsque l’humain se conscientise, son système nerveux, sa vision intérieure, se développent et il a tendance naturellement, au début, à opter pour une sorte d’intolérance vis-à-vis de l’action inconsciente des autres. Ceci fait partie du fait que ses corps ne sont pas encore ajustés et qu’il n’a pas encore le contrôle sur ces énergies. Ceci est compréhensible à la lueur de la grande sensibilité vibratoire qui se développe en lui, mais il ne doit pas perdre conscience de l’équilibre qui doit s’établir en lui, avant qu’il puisse être en mesure de bien être sûr qu’il agit avec intelligence. Il est facile pour l’être qui se conscientise de dire qu’il est conscient et que ce qu’il fait, fait partie de sa conscience, mais il doit réaliser que même si beaucoup d’illusions ont été éliminées, d’autres le seront, dont il ne prendra conscience qu’au fur et à mesure qu’il grandira dans son intelligence réelle.

Remarquez bien, être conscients n’est pas assez, il faut que la conscience devienne de l’intelligence réelle, pure. On ne parlera plus alors de conscience mais d’intelligence. La tolérance intelligente instruit l’humain de sa volonté et de la capacité qu’il possède d’absorber de l’énergie de basse vibration, sans en être affecté. Mais il faut que l’humain soit dans une intelligence réelle, dans son intelligence réelle, pour ne pas être affecté par de l’énergie de basse vibration.

Une volonté intelligente éliminera l’intolérance, et lui fera remarquer sa capacité aussi d’absorber de l’énergie de basse vibration sans en être affecté, de sorte que le problème de tolérance à outrance ou d’intolérance ne sera plus une botte de foin à l’intérieur de laquelle il vivait. Mais les temps changent rapidement et l’humain de demain sera le maître de ce qu’il pense et comprendra bien ce qu’il pense, et son comportement sera conforme à sa nouvelle intelligence objective du phénomène humain.

Il ne s’agit plus pour l’humain conscient d’être tolérant ou intolérant, il s’agit pour lui d’être en harmonie vibratoire avec son énergie et c’est le développement de cette harmonie qui suscitera en lui une intelligence réelle de la mesure qu’il doit appliquer vis-à-vis de telle ou telle situation de vie, de sorte qu’au lieu d’être esclave des autres à cause de son émotivité, ou esclave de son faux moi à cause de sa vanité, il sera nettement et clairement dans sa peau, dans son intelligence réelle.

La réalité de la conscience individuelle ne se façonne pas de l’extérieur, mais se sert des expériences extérieures pour se développer. L’être qui se conscientise apprend petit à petit à ne pas se prendre au sérieux, ni dans la tolérance à excès, ni dans l’intolérance. Il voit très bien la ligne de démarcation qui divise cette polarité et ne se nuit pas en vivant sa vie aux extrémités de cette démarcation. Il vit sa vie en fonction de l’intelligence de cette vie et ne peut plus se voir comme vertueux ou non vertueux. Il est bel et bien dans son action intelligente, et se garde bien d’être trop bon ou trop mauvais subjectivement. En fait, il n’est ni l’un, ni l’autre. Il est, point final. Il est conscient de l’intelligence en lui, qui passe par son canal et rien d’autre ne peut ternir la qualité de son action, car il n’a plus d’émotion dans la pensée, ni de pensée qui trouble l’émotion.

Le problème avec la psychologie de la vertu qui caractérise l’involution et le développement de la civilisation humaine, ressort de l’incapacité naturelle de l’humain de voir les deux côtés de la vertu à la fois, et de comprendre quand il n’est pas bon d’être vertueux, et quand il n’est pas bon de ne pas l’être. L’humain est toujours coincé entre le bien et le mal, le bon et le mauvais, et n’a jamais eu la suffisance d’intelligence pour ne pas souffrir, ni dans un cas, ni dans l’autre.

De cette situation historique qui dure depuis des millénaires, il s’est développé chez l’individu une cirrhose de l’esprit qui s’est accentuée vers le milieu du e siècle, et qui a précipité un changement radical des valeurs morales, ce qui, en retour, au 20 ième siècle a miné les valeurs sociales. Et l’humain souffrira de cette situation jusqu’à la fin du cycle et elle s’aggravera, car peu nombreux seront ceux qui auront enfin fait la synthèse de cette polarité, pour se libérer du concept du bien et du mal afin de vivre dans leur intelligence réelle.

Autant les individus ont mal vécu leur tolérance et leur intolérance, autant les nations que les sociétés, car en fin de compte, ces corps collectifs sont faits d’individus non individualisés, de sorte qu’il n’est plus surprenant qu’aujourd’hui les sociétés collectives appellent trop tard à la tolérance, car déjà elle n’existe plus chez l’humain et c’est l’intolérance qui a pris le dessus, car l’humain a réalisé sans le savoir que l’intolérance le libère plus rapidement de la stupidité oppressive du passé que la tolérance. Mais ce qu’il n’a pas réalisé, c’est que l’intolérance aggrave le cas de l’humain vis-à-vis de l’humain car la guerre est sa marque dégénérative lorsqu’elle passe du plan individuel au plan collectif, et tous les humains vivent sur une même planète.

Dans l’avenir, toute la tolérance possible devra exister sur le plan collectif, et ceci ne se pourra que lorsque l’humain aura réalisé que seule l’individualisation réelle peut faire renaître le respect, et transférer la tolérance du plan d’une moralité individuelle à un cadre moderne de moralité collective. Autrement dit, la servitude  historique de la tolérance individuelle et la sauvagerie de l’intolérance individuelle, seront remplacées par la tolérance collective, sinon l’humain souffrira de l’intolérance collective, et ceci mènera l’humain à la grande guerre où tous les effrois se réuniront en lui pour lui faire réaliser qu’il n’a jamais compris la nature de l’intelligence réelle et qu’il a toujours vécu en fonction de valeurs historiques, et que ces valeurs ont été positives, elles ont été négatives, mais elles n’ont jamais été créatives.

La tolérance, si elle est intelligente, accroît la résistance de l’humain contre l’inconscience humaine et lui sert de garde contre les maladies de l’esprit, qui souvent proviennent d’une trop grande sensibilité et d’une incapacité de s’immuniser contre la trop grande inconscience de l’humain. Une telle tolérance augmente la tolérance émotive, mentale et physique de l’humain, mais il faut qu’elle soit intelligente, c’est-à-dire non pas seulement la dictée morale d’une civilisation, d’une culture, d’une opinion collective, mais une capacité vraiment intelligente de pouvoir supporter le fait de l’humain tel qu’il se présente aujourd’hui.

Fin enregistrement.

 



[1] Teste

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