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Hommage à Bernard de Montréal
21 novembre 2020

le voile de l’ego

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Le voile de l’ego sépare l’humain de son intelligence réelle. Quel est ce voile ? De quoi est-il composé ? Pourquoi existe-t-il chez l’humain ? Voilà autant de questions importantes qui doivent être répondues afin que naisse une nouvelle psychologie de l’être.

L’humain inconscient n’a pas conscience du voile de l’ego car sa conscience n’est pas encore dans l’intelligence d’elle-même de sorte que cette conscience est vécue à l’extérieur de l’Intelligence réelle, dans ce sens que l’humain inconscient ne vit sa conscience qu’en fonction des autres consciences autour de lui dans le monde.

Pour que l’humain vive sa conscience en fonction de lui-même, il doit d’abord être dans l’intelligence de cette conscience, et par la suite, au fur et à mesure que cette intelligence grandit en lui, que l’intelligence de sa conscience commence à éveiller en lui certaines possibilités, et que ces possibilités créent, dans la conscience qui s’éveille, un tableau plus ou moins précis d’elle-même. Ce tableau, cette vision, constitue le contour du voile de l’ego. Le voile de l’ego est le contour de sa conscience, c’est-à-dire le niveau de sa conscience, c’est-à-dire le pouvoir relatif de sa conscience, c’est-à-dire la clarté relative de l’intelligence en lui. Or, le voile de l’ego est composé d’énergie émotionnelle et d’énergie mentale, et ces deux énergies, de par leur mélange, créent un voile plus ou moins dense autour de l’ego et cette densité colore plus ou moins son intelligence réelle.

Le voile de l’ego cause la souffrance inconsciente de l’humain. La souffrance consciente de l’ego est la seule force qui puisse déchirer ce voile et libérer l’ego, c’est-à-dire lui rendre son esprit. L’esprit de l’humain, c’est son intelligence réelle, et l’ego, c’est le canal de cette intelligence. Pour que l’humain bénéficie de son esprit, l’ego doit être capable de réaliser le voile autour de lui-même. Ce voile est fait du périsprit mais aussi du lien entre le périsprit et l’esprit. Le périsprit de l’humain ne peut exister sans le support de l’esprit. Et l’esprit ne peut se manifester sans le support du périsprit, car les deux réalités sont conjointes, c’est-à-dire que l’esprit de l’humain devient plus grand lorsque le périsprit, ou les basses vibrations de l’esprit, ont disparu de la conscience de l’ego.

Il ne s’agit pas d’essayer de comprendre ceci, il s’agit de réaliser ce que ceci peut indiquer dans l’expérience.

Par exemple : dès qu’une situation difficile se produit dans la vie, la première réaction de l’humain c’est de se figer dans l’expérience ou d’exploser dans l’expérience. Si l’humain se fige, c’est qu’il reçoit un choc vibratoire dans le corps émotif et ce choc peut paralyser son intelligence, car toute la souffrance sera logée et perçue à ce niveau.

Par contre, si l’humain explose dans l’expérience, c’est que la souffrance se loge dans l’émotif et le mental à la fois, de sorte que sa réaction sera violente, explosive car le mental alimentera l’émotif.

Alors nous disons que dans le premier cas, où l’humain est figé par le choc, que son périsprit est affaibli, et lorsqu’il devient explosif, que son périsprit est renforci. Mais dans les deux cas, l’esprit, ou l’intelligence réelle, devient prisonnier du périsprit car ce dernier contrôle l’énergie de l’humain sur les deux paliers : l’émotif et le mental.

Le voile de l’ego est alors dense et l’intelligence réelle ne peut le pénétrer, car la vibration de l’esprit est trop subtile, et il n’y a pas suffisamment de calme vibratoire sur les deux plans de l’humain. Lorsque l’humain se conscientise et qu’il apprend de plus en plus à ne pas se prendre au sérieux, le périsprit devient de plus en plus assujetti au pouvoir de l’esprit dans l’humain, et le voile devient graduellement plus diaphane, moins opaque, et l’humain commence à découvrir qu’il peut bien fonctionner dans les situations les plus difficiles, celles qui peuvent le plus l’affecter émotivement et mentalement.

Lorsque l’ego commence à réaliser et à prendre conscience de la densité de son voile, il commence à réaliser une plus grande maîtrise sur son énergie et de cette conscience de la maîtrise, le pouvoir de son esprit grandit jusqu’au jour où l’esprit est tellement puissant en lui, que pour la première fois le périsprit sert l’esprit de l’humain. La descente du pouvoir de l’énergie sur la Terre est alors amorcée.

La conscience du voile de l’ego nécessite que l’humain ait dépassé l’inconscience psychologique. Une fois l’inconscience psychologique dépassée, il commence à comprendre qu’il existe vraiment un voile sur la conscience égoïque, et que ce voile se fait de plus en plus clair, au fur et à mesure que l’intelligence réelle se fait sentir en lui.

Pourquoi le voile ?

Parce que l’ego ne peut être libre que dans la mesure où l’intelligence réelle perce la couche épaisse du périsprit.

Pourquoi le voile ?

Parce que sans ce voile, l’ego n’aurait pas développé l’expérience nécessaire pour que l’âme fut enrichie et, qu’à son tour, l’ego put profiter de l’expérience accumulée.

Mais lorsque l’âme et l’ego ont atteint un niveau d’évolution et d’expérience suffisant, ce voile peut tomber car l’expérience de l’âme et son effet sur l’ego, doit être remplacée par l’intelligence réelle, c’est-à-dire par le lien entre le mortel et l’ajusteur de pensée. Ce lien devient la nouvelle intelligence de l’humain et il le prépare à une nouvelle étape de l’évolution.

Le voile de l’ego est un soutien psychologique, c’est-à-dire mental et émotif, tant que l’ego est inconscient.

Quand il se conscientise, ce voile perd de sa fonction et de sa nécessité, et l’ego doit s’en débarrasser ou ne pas en être affecté. Mais la perte de ce voile ne se fait qu’au fur et à mesure qu’il peut vivre ses expériences sans avoir à s’en souvenir, c’est-à-dire sans avoir besoin d’elles pour être intelligent. 

L’ego a besoin d’expériences pour être intelligent, il doit vivre du voile, car c’est le voile qui lui permet de vivre expérimentalement, c’est-à-dire expérientiellement. Lorsqu’il ne vit plus expérientiellement, le voile se déchire, se dissout, et l’ego devient libre, c’est-à-dire qu’il comprend sur le champ la portée de toute action.

Le voile de l’ego entretient chez l’humain l’impression d’être. Le voile lui donne l’impression d’être, et cette impression est fausse, car l’humain ne peut pas être tant qu’il a ce voile.

Car être, veut dire avoir le pouvoir de l’Intelligence en soi.

Être veut dire avoir accès à l’invisible.

Être veut dire ne pas être dominé par aucune condition de vie.

Être veut dire tout ce que l’humain inconscient n’est pas.

Alors le voile de l’ego confirme l’humain dans son état de mortel assujetti et lorsque l’humain se conscientise, il découvre l’existence de ce voile et s’aperçoit de sa subtilité et de sa réalité. Dès que la conscience télépathique s’est bien installée en lui, le voile commence à se retirer un peu. Mais ce n’est pas la conscience télépathique qui le fera disparaître, mais sa capacité à voir au-delà de ses illusions, au fur et à mesure que s’ajuste sa conscience télépathique.

Autant le voile, par le passé, était la mesure de son inconscience, autant il devient, lorsqu’il disparaît, la mesure de son rapprochement avec l’éther. Lorsque l’humain a accès à l’éthérique, le voile n’est plus, et l’être humain est complet, c’est-à-dire qu’il vit une autre vie.

Le voile de l’ego au début s’apparente à son incapacité de vivre son intérêt vital. Lorsque l’ego est dans son intérêt vital, déjà le voile est beaucoup plus diaphane, plus clair. Déjà, la vie n’est plus la même, mais le voile n’est pas encore totalement tout disparu. L’être humain n’a aucun contrôle sur le voile de son ego, c’est pourquoi il souffre. Mais sa souffrance diminue lorsqu’il avance dans son intelligence, car l’Intelligence réelle est le couteau qui coupe le voile. Mais l’intelligence ne peut couper que la partie mentale et émotive du voile. Déjà, lorsque ceci est fait, terminé, l’ego est plus près de l’éther.

Le voile de l’ego s’imprègne de toutes les impressions que crée en lui la vie. Et ces impressions doivent être de plus en plus sous le regard de la conscience grandissante de l’ego, s’il ne veut pas avoir l’impression qu’il recule dans son évolution vers la conscience pure. Lorsque l’ego a l’impression qu’il recule, qu’il n’avance pas, c’est que le voile n’est pas encore suffisamment sensible à l’énergie de l’éther, c’est-à-dire à la conscience pure de l’humain. Pour que l’humain sente qu’il avance, il lui faut pouvoir se réaliser de plus en plus en-dehors du mental inférieur et de l’émotif. Car le voile de l’ego se fait sentir à la moindre impression subjective qui puisse se manifester sur ces deux plans inférieurs de l’humain, de là l’impression de ne pas avancer, de ne pas évoluer. Si l’on considère que le voile de l’ego, c’est l’ego inconscient à quelques degrés près, il est facile de réaliser que beaucoup d’impressions se logent en lui, pour lui faire reconnaître jusqu’à quel point il est encore inconscient ou jusqu’à quel point sa conscience n’est pas totale, mais encore conditionnée par des impressions mentales et émotionnelles.

Le voile de l’ego transmet à l’humain des impressions qu’il a déjà reçues, c’est ce que nous appelons le phénomène de la mémoire subjective. C’est le voile de l’ego qui maintient en vie cette mémoire subjective, et qui crée une fausse conscience dans l’humain.

Pour que l’humain exprime sa réalité de fond, le voile doit s’éclaircir à un point tel que l’humain ne sente aucune différence entre ce qu’il fait et l’intelligence de ce qu’il fait, de sorte que son action, sa vie, soit une expression complète et de plus en plus parfaite de son intelligence réelle, et de moins en moins de sa mémoire émotive et mentale.

Tant que l’ego vit sa vie en-dehors de lui-même, c’est-à-dire en fonction de son voile, il n’a jamais l’impression d’être réel, c’est-à-dire qu’il n’a jamais l’impression d’être une expression de son intelligence réelle, il sent toujours une couche de conscience qui n’est pas parfaite et cette sensation fait partie du voile.

Pour que le voile s’amenuise, il lui faut apprendre à reconnaître son effet sur sa vie, afin qu’il puisse devenir de plus en plus conscient de son imperfection. La réalisation de son imperfection lui fait prendre conscience de l’imperfection de son intelligence. Cette réalisation lui créera une sorte de souffrance qui le mènera de plus en plus vers le centre de lui-même où le voile n’existe plus.

Il existe une relation entre le voile de l’ego et son intérêt vital. Tant que l’ego n’a pas reconnu son intérêt vital, le voile existe en lui car la propriété du voile est de lui cacher la relation étroite entre sa conscience créative et active et son intelligence réelle.

Tant que le voile entoure l’ego, son intelligence réelle est retenue dans sa pleine mesure, et à cause de cette retenue, la conscience de l’ego ne peut s’exprimer selon cette intelligence réelle ou la pleine mesure de celle-ci. L’intérêt vital coïncide avec l’intelligence réelle mise à la disposition de l’humain. Or, le voile de l’ego obstrue le passage de cette énergie, et l’humain ne peut être parfaitement dans sa peau, tant que l’intérêt vital n’est pas réalisé.

Si le voile est trop dense, la vie telle qu’elle est vécue dans l’inconscience ne pourra se perfectionner, c’est-à-dire s’ajuster à sa vraie contrepartie. Et les corps subtils de l’humain dont le mental et l’astral ne pourront le servir, c’est-à-dire qu’il n’aura pas la capacité émotive ou mentale d’extraire de la vie l’énergie dont il a de besoin, pour la mettre ou la rendre à sa mesure. Alors la mesure de la vie sera toujours plus courte que lui ne voudra l’entendre.

Le voile de l’ego exprime toujours le petit humain. Or, ce petit humain est celui qui s’interroge sur la vie. Tant que l’humain est petit, il est forcé de s’interroger sur la vie car son intelligence est petite.

Le grand humain ne s’interroge plus car le voile a disparu et c’est lui qui dicte, à cause de son intelligence réelle, ce qu’il doit vivre et comment il doit le vivre. Mais pour que cette clarté de vie se manifeste chez l’humain, il ne peut plus être voilé dans son intelligence ou ses émotions.

Le petit humain est celui qui ne peut pas encore exploser dans la vie, la forcer à couler dans la direction qu’il voit et qu’il veut. Tant que le voile de son ego n’est pas ressenti, il lui est impossible d’appliquer sa volonté et son intelligence réelle, afin d’accumuler, pour lui-même et en lui-même, toutes les opportunités et toutes les occasions dont il a, et aura, de besoin pour former le cadre de la vie qu’il veut vivre. Et s’il ne peut former le cadre de la vie qu’il veut vivre, il sera forcé d’être un pion de la vie et de demeurer un petit humain, c’est-à-dire une créature.

Le voile de l’ego s’apparente à deux forces majeures chez l’humain : l’intérêt personnel et le goût personnel versus l’intérêt vital et l’Intelligence pure. Or, ces deux forces constituent les deux pôles sur lesquels est accroché le voile égoïque. Ces deux pôles sont très puissants chez l’humain car l’un représente tout le matériel mental et l’autre tout le matériel émotif de l’ego, de sorte que la diminution de ces deux forces chez l’humain déséquilibre temporairement l’ego, et c’est ce déséquilibre qu’il craint et ne comprend pas, d’où sa souffrance, son inquiétude etc. etc…

Mais le voile de l’ego ne peut coexister avec l’intérêt vital et l’Intelligence pure de sorte que tout développement de la conscience vibratoire de l’ego doit diminuer le pouvoir subjectif et illusoire de ces deux forces, pour le remplacer par le pouvoir vibratoire de la conscience réelle qui se doit d’être intelligence réelle, et fixée dans une activité de vie réelle, ou l’intérêt vital. Si nous considérons que l’humain passe de l’inconscience à la conscience, à l’intelligence réelle, nous voyons que la conscience est une période intermédiaire entre l’inconscience et l’intelligence réelle de sorte que la conscience est le stage qui permet à l’humain de réaliser de plus en plus le voile de son ego, mais ce stage n’est pas terminal, car l’humain un jour doit aller au-delà de la simple conscience, pour devenir intelligent réellement et vivre de son intérêt vital qui est le produit de cette intelligence réelle. Tant que cette dernière phase n’est pas atteinte, l’humain ne peut être bien dans sa peau de façon complète, c’est-à-dire de façon créative. Il peut être bien dans sa peau s’il est conscient, mais ce bien n’est pas complet car il n’a pas encore développé tous les outils dont il a de besoin pour bien vivre sur Terre, à la hauteur du pouvoir de son intelligence réelle. La conscience lui permet de s’éveiller au subtil. L’intelligence réelle et l’intérêt vital lui permettent de travailler dans le matériel d’une façon complète et parfaite. Seulement alors, peut-il dire qu’il n’est plus aveuglé, empêché, par le voile égoïque. Il cesse alors d’être un petit humain.

Être un grand humain veut dire être soi-même, être bien, être parfaitement bien. Et pour que l’humain vive cet état, le voile de son ego doit se déchirer à un point tel qu’il ne puisse rien trouver dans sa vie qui ne soit conforme à son bien-être. Aussitôt que son bien-être, son équilibre vibratoire est troublé par l’extérieur, il doit être suffisamment dans son intelligence et reconnaître son intérêt vital pour rééquilibrer sa vibration. Tout ceci dépend de l’épaisseur du voile égoïque de sa conscience.

Ce voile est dense si on le compare à l’énergie vibratoire des deux forces créatives qui sont en opposition parfaite aux deux forces égocentriques qui créent le voile. L’énergie vibratoire de la conscience de l’humain ne se rationalise pas et dès que l’humain est suffisamment conscient, il peut la sentir. Et s’il n’est pas assez conscient pour se l’intégrer instantanément, il en souffrira le malaise, car elle demeurera active et vivante au fond de lui-même jusqu’à ce qu’il ait créé l’équilibre nécessaire pour qu’il en bénéfice au lieu d’en souffrir.

Le voile égoïque sert de baromètre à l’humain conscient car sa densité devient tellement évidente, lorsqu’elle est bombardée par l’énergie vitale, créative, que l’humain réalise sur le champ qu’il y a en lui un déséquilibre vibratoire. C’est ainsi qu’il détruit petit à petit le voile égoïque, et se réalise un jour comme un être parfaitement stable, auquel rien ne peut être ajouté et rien ne peut être retranché. Il est bien dans sa peau, son intérêt réel, c’est-à-dire, son intérêt vital et son intelligence réelle ont remplacé le voile, et il vit, c’est-à-dire, qu’il pénètre lentement, imperceptiblement dans la conscience de son corps éthérique après avoir mis de côté l’inconscience du corps mental inférieur et du corps astral. 

Le voile égoïque, une fois qu’il est remplacé, permet à l’humain de réaliser qu’il est fait pour de grandes choses, c’est-à-dire, qu’il est fait pour être grand dans sa mesure réelle, au lieu d’être petit selon la mesure de son voile.

Le voile égoïque ne se réalise que selon le degré de sensibilité que l’humain a, lorsque ses vibrations sont débalancées. Cette réalisation s’accroît et devient plus aigüe, plus grande avec le temps, car ses corps subtils ont été altérés et leurs vibrations changées de sorte que la conscientisation n’est pas seulement un nettoyage psychologique, mais aussi un ajustement vibratoire de très haute sensibilité. C’est cet ajustement qui déchire le voile égoïque et qui permet à l’humain d’entrer dans son intelligence réelle et son intérêt vital.

Le voile égoïque est une énergie qui entretient la vitalité astrale de l’humain et qui permet que ce dernier demeure sous l’influence mentale et émotive du plan astral de sorte que le voile égoïque sépare l’humain de sa réalité multidimensionnelle et empêche que se réalise sur le plan matériel la lumière, c’est-à-dire l’intelligence active et créative dans l’humain. Pour que l’humain s’instruise par lui-même, il est nécessaire que ce voile disparaisse, car tant que l’humain en est enveloppé, l’intelligence en lui ne peut servir à l’évolution. Et tant que l’intelligence de l’humain ne peut servir à l’évolution, il lui est impossible de s’éveiller au plan cosmique de la Terre et de sa race nouvelle.

Le voile égoïque rétrécit la vision de l’humain, et sa conscience est forcée de demeurer liée à des formes qui sont sous le contrôle de forces antihumaines, c’est-à-dire de forces qui n’ont pas le pouvoir de l’intelligence créative en elles, car elles sont en-dehors des plans de l’énergie de l’Intelligence.

L’énergie de l’Intelligence n’est pas régie par les mondes invisibles de la forme, de sorte que l’ego qui la canalise ne peut à la fois vivre à l’intérieur de ce voile, et en même temps dans l’énergie de l’Intelligence. De sorte que toute descente dans l’humain de l’énergie, retourne l’humain contre la forme et détruit en lui le voile. Mais le voile n’est pas mauvais en lui-même, car il protège l’humain contre la brutalité de la réalité tant qu’il n’est pas prêt à y faire face. Mais il doit être réalisé, afin que l’humain avance vers la réalité en subissant un ajustement austère et précis de ses corps subtils.

Le voile égoïque est imprégné de matériel qui éloigne l’humain, l’ego, de son intelligence vivante, c’est-à-dire de cette Intelligence qui lui donne le pouvoir d’être à la fois matériel et morontiel, c’est-à-dire le pouvoir de cohabiter deux plans de la réalité à la fois. Un des plans le plus subtil lui servant de point de vue universel, et l’autre lui servant de point d’application pour la science lui venant du plan universel.

Tant que le voile égoïque demeure chez l’humain, il ne peut se parfaitement réaliser, mais son intelligence grandit lorsqu’il prend de plus en plus possession de ses facultés intérieures, volontaires et intelligentes. La prise de possession de ses facultés nécessite qu’il puisse vibrer à l’énergie sans constamment la bloquer, à cause de sa psychologie de petit humain. L’être humain est un continuum vibratoire et énergétique, et seule sa psychologie subjective peut neutraliser en lui les forces qui font de lui un être supérieur.

Le voile égoïque se rationalise parfaitement et tant que l’humain a la capacité de rationaliser, il perd contact avec ce qui est de plus cher en lui : son énergie vibratoire, ou la force de son intelligence réelle.

Le voile égoïque installe l’humain plus ou moins confortablement dans une attitude de vie qu’il veut maintenir sous le parapluie de son intellect et de ses émotions. Inutile de dire que cette condition ne le sert pas, mais sert les forces astrales en lui, qui ne peuvent perdre leur pouvoir d’influence que lorsqu’il a tout retourné contre la forme. La forme s’ajuste à l’humain au fur et à mesure qu’il en comprend les lois ou les illusions. A partir de ce moment, elle lui sert à contenir l’énergie, ou l’intelligence, sans nécessairement pouvoir s’en servir encore aujourd’hui. Car le temps est important pour marquer la descente de l’énergie et sa participation active à l’intérieur ou par le biais de la forme.

Mais si le voile égoïque est trop dense, la forme prendra le dessus sur le temps de l’intelligence réelle et l’ego en souffrira. L’ego n’a pas à se préoccuper des plans que lui voile l’intelligence, pourvu qu’il soit informé de façon subtile que la forme tend vers telle ou telle activité, au fur et à mesure que la vie matérielle coïncide avec le temps de l’intelligence. L’humain n’a plus alors de souci, il est dans le plan créatif de l’intelligence réelle. Le plan créatif de l’intelligence réelle prend en considération toutes les aspirations réelles et nécessaires de l’humain, c’est-à-dire tous ses mouvements réels, car ces mouvements viennent d’elle.

Mais le voile égoïque doit être de plus en plus éliminé de la conscience de l’ego, sinon le plan de l’intelligence créative serait mal exécuté par un ego trop voilé. Tous les humains de la Terre qui vont, ou iront, vers la fusion, seront instruits du plan de l’intelligence créative, et ce plan devra coïncider avec leur propre intelligence réelle. Mais le voile égoïque ne pourra faire interférence à ce plan, car ce plan est indiscutablement réel, c’est-à-dire qu’il ne se conçoit pas par l’intelligence ou la partie mentale du voile.

La partie émotive du voile est celle qui peut donner à la partie mentale l’impression du plan, c’est-à-dire qui peut soulever dans l’esprit de l’humain de vieux souvenirs qui coïncident avec la mémoire d’expériences anciennes, alors que seule l’intelligence réelle de l’humain peut instantanément créer une condition d’expérience qui coïncide parfaitement avec l’intelligence instantanément réalisée du plan de l’intelligence universelle dans l’humain.

La raison pour laquelle le voile égoïque doit être surveillé ? C’est parce que l’humain est naïf de nature, et sa naïveté devient un obstacle à son intelligence, tant qu’elle n’est pas disparue de son mental inférieur.

Tant que les humains n’auront pas goûté du pouvoir extraordinaire de l’intelligence créative, ils ne verront pas facilement jusqu’à quel point le voile égoïque peut empêcher l’humain de vivre une vie parfaite à l’intérieur d’une condition créée par l’intelligence créative. Mais dès qu’il a commencé à réaliser ce que peut faire pour l’humain l’intelligence réelle, qu’il canalise en tant qu’intelligence en lui, il s’aperçoit que la vie, même sur le plan matériel, ne peut être empêchée de s’éclore dans toutes ses possibilités extraordinaires car la Terre, le plan matériel, contient tout ce qui est nécessaire à l’humain pour lui permettre de vivre une grande vie, une vie qui est totale en elle-même sur son plan. Mais pour ceci, le voile égoïque, qu’il soit raisonnable ou non, doit disparaître de la conscience humaine, afin que l’intelligence créative ouvre ses possibilités créatives à l’humain dont l’intelligence devient de plus en plus réelle.

Il ne s’agit pas que l’humain soit parfait pour qu’il bénéficie de l’intelligence en lui, mais il faut qu’il ne soit plus enveloppé dans cette couche d’émotions et de pensées subjectives qui n’est pas de lui, mais de l’ennemi en lui. Le voile égoïque est l’empreinte dans l’expérience de l’humain de sa condition existentielle. Le voile égoïque ne peut disparaître de la conscience de l’humain qu’avec le temps, qu’avec cette souffrance qui provient du bombardement de son mental et de son émotion par l’énergie de la conscience.

Le voile égoïque termine l’involution et sa disparition ouvre la porte sur un demain à l’intérieur duquel la conscience de l’humain ne sera plus voilée, ne pourra plus être voilée, car elle sera totalement éclairée par l’intelligence réelle. L’humain, le petit humain représente l’activité du voile égoïque sur la conscience humaine. Le grand humain représente l’explosion de l’énergie sur le plan mental, sur le plan émotionnel, qui déchire les fibres du voile égoïque et qui enlève à l’humain la capacité de rationaliser son état, de rationaliser ses émotions et ses pensées.

Le voile égoïque est le mensonge de l’humain, il est le mensonge dans l’humain, il est le mensonge contre l’humain, bien que l’humain le rationalise comme étant une vertu, comme étant un bien ou comme étant une nécessité de la condition humaine. Il n’y a rien à faire pour l’humain qui est dans le voile égoïque, car ce dernier est incapable de réaliser que ce qui peut être fait pour lui ne peut pas venir de conditions qui sont sous-tendues par la même nature que l’intelligence à l’intérieur de son voile, ni par l’émotion à l’intérieur de ce dernier.

L’humain doit vivre totalement libre, il doit être totalement libre. Il ne peut plus se permettre de vivre intellectuellement ou émotivement, selon les lois de la forme imposée sur sa conscience par des forces qui tissent depuis des siècles ce voile, et qui continuent de cycle en cycle, de vie en vie, à rapporter à la conscience humaine ce voile, à cause de la densité de ses sens, et à cause du fait qu’il n’a pas encore le pouvoir de voir dans l’invisible, de comprendre comment se meut l’univers, comment s’organisent les intelligences pour le maintenir dans l’ignorance.

Le voile égoïque sera transpercé avec le temps, mais l’humain aujourd’hui doit commencer à en prendre conscience, afin de vivre sa vie d’une façon plus pleine, plus sage, plus réelle, plus calme, plus près de son intelligence et plus éloignée de l’influence qui s’imprègne sur son mental et son émotionnel, à cause de son lien ancien avec la mémoire de l’humanité.

 

Fin enregistrement

 

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  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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