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Hommage à Bernard de Montréal
22 novembre 2020

la mort.

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Les humains se sont interrogés pendant des siècles sur la mort, elle a toujours défié l’imagination humaine et encore aujourd’hui l’humain s’entretient philosophiquement sur sa réalité. Deux points de fond doivent être élucidés pour que l’humain puisse se faire une idée plus réaliste de la mort et ce qu’elle implique pour l’humain et sa continuité de conscience dans le temps.

D’abord, la mort n’existe pas telle que l’humain la conçoit, lorsqu’il est dans la chair c’est-à-dire lorsque son esprit n’est pas dans la liberté de se séparer de son corps matériel. Pour avoir une idée plus rapprochée de la réalité de la mort, il est nécessaire que l’ego ait eu accès au plan subtil de sa conscience astrale car c’est de cette expérience que la mort lui apparaîtra le plus réel, le plus vif. Dans ce sens que, ayant délaissé temporairement son corps physique par le biais d’un autre véhicule, son esprit pourra un peu sentir l’allégement que cause la séparation d’avec le corps matériel.

Le corps matériel est une réalité extrêmement perfectionnée et qui se vit de toute l’énergie des corps subtils car pour que fonctionne bien ce véhicule, les corps subtils de l’humain doivent être engagés dans leur quasi-totalité pour que fonctionne ce corps d’une façon parfaite. Tant que l’humain n’a pas vécu l’expérience d’une conscience partiellement extracorporelle, il lui est difficile de comprendre jusqu’à quel point le corps matériel utilise l’énergie des corps subtils pour survivre et jusqu’à quel point les émotions ou sa conscience astrale, servent de lien entre son esprit et son corps matériel.

En effet, les émotions humaines sont des forces de basses vibrations mais très puissantes, qui soudent l’esprit de l’humain à son corps physique. C’est pourquoi la nuit, alors qu’il se retire sensoriellement de l’activité journalière, alors que ses émotions se relâchent, il tombe dans une sorte d’inconscience que l’on appelle le sommeil.

Le phénomène de la mort a été amplifié dans la conscience humaine, à cause des émotions de plus en plus complexes de l’humain. L’humain Occidental a de la difficulté à réaliser que certaines races voient la mort d’un autre œil que lui. La raison est simple, c’est que l’émotivité ou la vie émotive de l’Occidental est plus complexe que celle de certains peuples, de sorte que le pouvoir des émotions étant réduit chez ces peuples, à cause de la simplicité de leurs émotions, de leur vie, le phénomène de la mort n’engendre pas autant d’angoisse.

Le phénomène de la mort, du point de vue de la crainte, de l’angoisse qu’il crée, est directement lié au jeu plus ou moins complexe des émotions qui, sans que l’humain ne s’en rende compte, capture l’énergie de l’esprit pour le lier au corps matériel.

La mort en elle-même est une condition de l’esprit et non une condition de la vie matérielle. Nous croyons qu’elle est une condition de la vie matérielle car l’esprit de l’humain n’a pas atteint sa pleine maturité de sorte qu’il n’est pas libre encore de ne pas mourir, c’est-à-dire de retourner sur des plans inférieurs de vie.

Pour que la mort n’existe pas comme telle pour l’humain, il faut que son esprit soit parfaitement libre, c’est-à-dire parfaitement en harmonie avec l’énergie de la lumière qui sous-tend la réalité des plans, qui lui donne sa réalité mentale, émotive et vitale. Mais l’humain ne comprend pas le rôle de son esprit dans sa vie, il vit de son esprit mais n’en comprend pas le rôle, c’est-à-dire qu’il n’en voit pas la fonction créative, il n’en expérimente que la fonction vitale, et cette fonction est affectée par sa mémoire et non liée ou fusionnée à l’énergie de l’esprit universel de l’ajusteur de pensée qui sous-tend la réalité de ses plans inférieurs.

Le phénomène de la mort s’apparente à l’expérience incomplète de l’esprit et tant que l’expérience de l’esprit est incomplète, c’est-à-dire tant que l’esprit n’a pas atteint sa pleine maturité, il doit retourner sur les plans inférieurs de la mort car il n’est pas suffisamment avancé pour vivre en harmonie parfaite avec l’énergie de l’esprit universel, de là la mort.

Alors ce n’est pas que la mort est un phénomène naturel de la vie Terrestre, mais que la mort existe car l’esprit n’est pas suffisamment évolué pour être libre de ce retour sur les plans inférieurs de l’évolution, il n’a jamais été établi que l’humain meurt ou que l’humain connaisse la mort telle qu’il la connaît ou dans les conditions qu’il la connaît.

La mort est devenue l’expérience de l’humain parce que, à la suite de la descente de l’esprit dans la matière, les liens entre la matière et l’émotion sont devenus si intenses qu’il devint impossible éventuellement à l’humain de sortir de son corps matériel sans souffrir de la rupture du lien entre le corps astral et le corps physique.

Le phénomène de la mort tel que vécu aujourd’hui par l’humain moderne est plus difficile psychologiquement que par les époques révolues, car il est devenu presque impossible à l’humain de se détacher de la valeur de la forme de plus en plus progressive de sa civilisation de sorte qu’un plus grand lien émotif s’est développé entre l’esprit et la matière, par le biais du corps astral.

Ce phénomène découle du fait que plus le corps astral est engagé dans l’expérience matérielle, plus il est difficile à l’esprit de transférer son énergie sur un plan où l’expérience de la mort n’existe pas, tel que nous le connaissons aujourd’hui. La mort ou l’expérience de la mort est toujours proportionnelle psychologiquement à l’idée qu’on se fait d’elle mais sa réalité est toute autre chose. La mort n’est que le retrait de l’esprit de son véhicule matériel, un peu comme dans le sommeil avec cette différence que dans le sommeil, le corps astral demeure lié au corps matériel et que dans le sommeil, le corps astral ne se retire pas suffisamment dans la pénombre de la mort pour que le mortel puisse y retrouver les êtres chers qui ont déjà passé au-delà du seuil de la mémoire humaine.

Pour bien comprendre la mort, il faut réaliser que la mémoire humaine, telle que nous la vivons, est séparée du plan éthérique, c’est-à-dire qu’elle est libérée du double éthérique. Et lorsque la mémoire est libre du double éthérique, la mémoire devient la mort. La mémoire est la mort.

Autrement dit, la mort, c’est la séparation de la mémoire humaine du double éthérique, point final. Pour qu’un esprit soit bien dans la mort, il faut que sa mémoire soit parfaitement séparée du double, alors son corps astral, siège des émotions, et son corps mental, siège de ses pensées, retournent sur leur plan respectif.

La conscience de l’humain, du mortel, n’est pas dans sa mémoire, mais sur le plan mental. La mémoire n’est qu’un outil de sa conscience lui permettant de réaliser son existence. Si le mourant ne perd pas la mémoire éthérique du double ou dans le double, il demeurera accroché sur ce plan et sa vie sera troublée, car il ne pourra pas reconnaître qu’il est mort. Et dans ce cas, devra attendre un certain temps avant qu’on le lui fasse réaliser.

Par contre, si la séparation normale de la mémoire du corps éthérique - du double se fait, sa conscience s’éveillera sur le plan le plus élevé de l’astral auquel il aura accès selon son niveau d’évolution, et là il réalisera qu’il n’est plus sur le plan matériel, il sera alors acheminé par d’autres décédés qui ont le devoir, la tâche, d’instruire les nouveaux venus sur leur plan.

La séparation des plans de conscience des corps subtils est très importante car chaque corps subtil doit retourner à son éther. C’est-à-dire que le mental doit être étudié pour ses imperfections et son perfectionnement par les intelligences qui s’occupent de ce genre de choses. Le corps astral doit servir temporairement au maintien de la personnalité qui avait été formée sur le plan matériel, et le double éthérique doit revenir à l’énergie primordiale car il n’a d’autre fonction que de canaliser les forces de vie pour le maintien du corps matériel.

Le corps mental ayant été étudié par les intelligences supérieures, servira pour de futures incarnations, c’est-à-dire qu’il sera conservé par ces intelligences, et utilisé plus tard au cours de l’évolution vers la fusion. Le corps astral servira, lui, à filtrer les impuretés de la conscience animale, jusqu’à ce que l’humain puisse se servir de son corps astral en incarnation, de façon totalement consciente, autrement dit sans que ce dernier n’ait d’emprise sur sa conscience universelle.

Ainsi pour bien comprendre le phénomène de la mort, il faut réaliser que l’humain est un être multidimensionnel, qui n’a pas encore atteint sa pleine maturité. C’est-à-dire qu’il ne possède pas encore son identité. Et parce que l’humain ne possède pas encore son identité réelle, ses corps subtils doivent se séparer après la vie terrestre car il n’y a pas de force universelle en lui suffisamment près de son esprit pour les garder unis à jamais. Autrement dit, la fusion n’a pas encore eu lieu chez l’humain et la fusion seule peut empêcher que les corps subtils de l’humain se séparent à la fin du cycle de vie terrestre et matérielle.

L’âme est la mémoire de l’humain, et lorsque vient le temps de la mort, la mémoire de l’humain, ou l’âme, doit se retirer du double éthérique. Mais l’esprit de l’humain n’est pas pour autant libre, car pour que l’esprit de l’humain soit libre ou libéré, il faut que la mémoire de l’humain, ou l’âme, n’ait plus le pouvoir de dissocier son être lorsqu’elle se retire du double éthérique.

Autrement dit, tant que la mémoire de l’humain, l’âme, sera la force en lui qui occupe le double éthérique, l’humain n’aura pas accès à son identité, c’est-à-dire que ses corps subtils devront se séparer les uns des autres, lorsque la mémoire, ou l’âme, aura laissé l’enveloppe du double éthérique. Un jour cette force, cette mémoire, cette âme, devra être remplacée dans le double éthérique, par une autre force : l’ajusteur de pensée. Et la fusion qui créera cette nouvelle condition de l’humain, créera le corps morontiel. Ce n’est en fait que le double éthérique de l’humain élevé vibratoirement à un statut universel.

Le phénomène de la mort ne peut être bien compris que si l’on reconnaît le rôle de la mémoire, le rôle de l’âme, dans l’initiation planétaire. Or, l’initiation planétaire veut dire que tous les humains doivent évoluer vers une condition de plus en plus favorable à la fusion éventuelle. Or, la fusion éventuelle du mortel requiert que la mémoire, que l’âme, puisse un jour cesser d’être le point de repère pour toute activité quelconque de l’esprit humain. C’est-à-dire que l’esprit ne soit plus régi par cette mémoire, mais par un esprit supérieur avec lequel il est en harmonie parfaite, c’est-à-dire en fusion.

A partir de ce moment dans l’évolution de l’humain, la mémoire ne servira plus, c’est-à-dire que l’âme n’aura plus sa place dans la conscience humaine, c’est-à-dire que l’expression de l’humain deviendra finalitaire, c’est-à-dire que l’humain aura atteint le stage d’être morontiel, c’est-à-dire, encore une fois, qu’il ne sera plus sujet aux lois planétaires de l’initiation, qu’il ne sera plus obligé  d’apprendre par expérience, car son double éthérique sera devenu un corps universel qui lui permettra alors de contrôler la nature. Et si l’humain a le contrôle sur la nature inférieure, cette dernière ne peut plus être, pour lui, un champ d’expériences aveugles où ses corps subtils subissent une initiation quelconque pour se parfaire. La fusion est l’état finalitaire de l’humain, la condition universelle de l’humain, et il ne peut plus alors subir la mort. Le phénomène de la mort est une condition inférieure de l’évolution. La mort, telle que vécue et expérimentée par l’humain, démontre le rôle puissant de sa mémoire et l’impuissance de la lumière en lui. Si la lumière descendait, ou pouvait descendre, et unir tous ses plans, tous ses principes humains, il serait libre de cette mémoire. Mais pour être libre de sa mémoire, il doit préparer son corps mental et son corps astral alors qu’il est dans la matière, car après la mort il est trop tard.

 Lorsque l’humain meurt et que ses corps subtils se séparent, il ne reste plus de personne humaine. La personnalité demeure, car la mémoire continue à exercer, sur le plan astral, son influence, de sorte que la personnalité, avec toutes ses couleurs, demeure active, non pas sur un plan matériel solide, à travers un corps physique solide, mais sur un plan qui convient à sa mémoire, c’est-à-dire sur le plan astral car la personnalité de l’humain sur la Terre est construite des impressions astrales et de la mémoire de ces impressions.

Lorsque l’humain sera plus évolué, lorsqu’il aura pleinement développé son corps mental, c’est-à-dire lorsque son esprit sera en harmonie avec l’esprit universel, il pourra jouir après l’expérience physique matérielle, non pas de sa personnalité inconsciente, dont la mémoire ou l’âme continuait par le passé l’expression de sa personnalité sur le plan astral, mais jouira de sa conscience mentale pure, c’est-à-dire qu’au lieu de vivre sur le plan de la personnalité, c’est-à-dire sur le plan des impressions ou influences astrales enregistrées par sa mémoire d’âme, il vivra sur le plan de sa conscience mentale pure, non pas sous le contrôle de la mémoire d’âme mais à cause de son lien de fusion avec l’esprit, sur le plan de l’esprit. De sorte qu’il n’aura plus de personnalité inconsciente, c’est-à-dire que sa personnalité inconsciente ne contiendra plus d’élément animal. Il aura une personnalité réelle, c’est-à-dire qu’il aura sa réelle identité.

Doté de sa réelle identité, le plan mental, qui sera le plan de sa conscience, lui donnera libre accès au plan matériel ou au plan éthérique de la matière. Et c’est par le corps éthérique élevé au statut universel du corps morontiel, ou corps éthérique uni à l’esprit, que ceci sera possible. Alors l’humain qui sera universel vivra son identité sur le plan mental supérieur. Et n’étant plus sujet aux cycles de vie et de mort, pourra descendre dans la matière en se servant d’un corps subtil qui ne sera plus une demeure pour la mémoire d’âme, mais un véhicule pour l’esprit fusionné de l’humain.

Le rôle et la compréhension parfaite de la personnalité est importante pour l’humain, car la personnalité de l’humain inconscient, non fusionné, est toujours astrale. C’est-à-dire qu’elle est construite d’impressions qui ne sont pas créées par le mental pur ou conscience pure, mais par la coloration que crée le plan astral sur sa conscience mentale inférieure, d’où le pouvoir de l’émotion sur la conscience mentale de l’humain. De sorte que la personnalité humaine n’est pas pure, parfaite. Alors c’est pourquoi il ne connaît pas son identité, c’est-à-dire sa relation universelle avec l’esprit universel. Et c’est à cause du manque d’identité, de son absence, qu’il est obligé après la mort de continuer son évolution sur un plan inférieur au mental, qu’on appelle « le plan de la mort, le plan astral ».

Si l’humain continuait son évolution sur le plan mental, il ne connaîtrait pas la mort telle qu’il la connaît, car pour évoluer sur le plan mental, il faut être uni à l’esprit universel. Et lorsque cette connexion est faite avec l’humain, sur la Terre, le pouvoir vibratoire de l’esprit unifie tous les principes inférieurs. De sorte que le corps mental communique avec l’esprit et reçoit l’esprit, le corps astral sert à lier l’humain avec la matière, à travers ses sens, et le corps éthérique universalisé lui permet de transporter, au-delà des lois de la matière, son esprit, afin de lui permettre d’être là où il veut dans le temps et dans l’espace. La séparation des corps subtils est le plus grand problème de l’humain à la mort. C’est cette séparation qui crée la loi cyclique de vie et de mort.

Pour que la séparation prenne fin, l’humain doit changer le contenu de sa conscience planétaire, c’est-à-dire qu’il doit reconnaître l’esprit universel en lui. Cette conscience accélérera le processus par lequel l’âme, ou la mémoire, perdra de sa force et de son influence, ouvrant ainsi le corps mental à l’universelle intelligence, qui pourra alors lier les principes inférieurs pour que cesse, éventuellement et le plus rapidement possible, la séparation des corps subtils.

Lorsque l’humain meurt, par exemple, le double éthérique se désagrège et retourne à l’énergie indifférenciée. Pourquoi ? Parce qu’il ne sert plus la mémoire, ou l’âme, et lorsqu’un corps subtil ne sert plus il retourne à l’énergie. Plus tard, lorsque l’esprit de l’humain doit revenir à la matière pour évoluer, un nouveau corps double éthérique est utilisé. Mais quel double éthérique ? Non pas celui qui lui a servi dans le passé, qui convenait à la race matérielle à travers laquelle il a vécu son expérience, mais celui d’une race qui coïncide avec le temps de la nouvelle incarnation. Alors c’est normal que le double éthérique de l’humain ne serve plus après la mort.

Mais lorsque l’humain vit la fusion, le double éthérique possède un statut universel, c’est-à-dire qu’il devient un corps morontiel, c’est-à-dire un corps de lumière, c’est-à-dire un corps habité par la lumière et non plus par la mémoire d’âme. Alors le double éthérique, devenu morontiel, ne retourne plus à l’énergie indifférenciée. C’est ce qui donne à l’humain le caractère de l’immortalité.

Le phénomène de la continuité des races est extrêmement important à comprendre, pour saisir la fonction et la continuité du double éthérique. Le double éthérique est le produit de l’énergie vitale qui se continue génétiquement au niveau des races matérielles. Pour qu’un corps éthérique cesse, il faut que la race physique matérielle cesse. Voilà pourquoi la sexualité est une force très puissante qui permet aux races de continuer leur évolution matérielle.

Mais l’évolution matérielle d’une race peut être altérée par les pensées de la race ou les forces sociales telles que la guerre, qui peut détruire à tout jamais une race. Voilà pourquoi la guerre est dangereuse pour l’humain, si elle devient trop dévastatrice pour la race. Tant que la race existe et ne peut être détruite totalement par la guerre, cette dernière est un moindre mal, vu du point de vue cosmique. Mais si elle risque d’anéantir trop de races humaines, à cause de son caractère mondial, des interventions spéciales deviennent nécessaires, afin de secourir les humains les plus évolués, pour que la race humaine continue son évolution à une échelle plus avancée.

Lorsque l’humain aura atteint son stage finalitaire, lorsqu’il connaîtra la fusion, il n’y aura plus de danger d’extinction de la race humaine car le double éthérique sera conservé éternellement à cause de la fusion entre le mortel et la lumière, alors la race humaine pourra cesser son évolution matérielle telle que nous la connaissons et l’humain évoluera sur le plan mental pur, de sorte que la civilisation sera d’un autre ordre, et l’humain de la Terre, l’humain matériel, ne sera plus tel que nous le connaissons.  L’Humain sera un être éthériel et sa vie se continuera sur un plan autre que le plan physique, mais la Terre demeurera car la Terre servira toujours à l’évolution de sorte que les animaux d’aujourd’hui poursuivront leur évolution et les humains deviendront leurs gardiens, un peu comme les êtres supérieurs ont gardé l’humain et veillé à son évolution.

Les règnes de la Terre doivent évoluer vers une conscience de plus en plus perfectionnée, la vie c’est grand, et infini, mais la mort retarde la vie ! voilà pourquoi l’humain comprendra la mort et lorsqu’il l’aura comprise, n’en sera plus esclave.

Lorsque l’humain meurt et que ses corps subtils se séparent, son corps astral qui réfléchit sa personnalité humaine inconsciente, continue à évoluer, c’est-à-dire que cette partie de lui-même continue à travailler à son évolution, comme l’humain le faisait sur la Terre.

Comme la mémoire ou l’âme, nourrit le plan mental inférieur et le plan astral sur la Terre, ce dernier, le plan astral nourrit la personnalité après la vie matérielle, de sorte que le mort au lieu de vivre, ne fait que répéter ce qui a déjà été vécu. S’il a bien vécu, il répétera ce qu’il a bien vécu. S’il a mal vécu, il répétera de même car il n’y a pas d’intelligence sur le plan astral, il n’y a que des impressions provenant, enregistrées, dans la mémoire d’âme. De sorte qu’il est inutile à l’humain de vouloir croire que les personnalités sur le plan de la mort sont les mêmes que celles qu’il a connues sur le plan matériel ! Il leur manque quelque chose ! et ce quelque chose est le plan mental de leur esprit, auquel elles avaient accès dans la vie matérielle mais qui n’est plus dans la mort, parce que les corps subtils ont été séparés.

Autrement dit, pour bien comprendre le phénomène humain et le phénomène de la mort, il faut être conscient du fait que l’humain est, soit inconscient dans la matière, ou soit mémoire dans la mort. Ou il est conscient dans la matière et moins mémoire dans la mort. Ou soit qu’il est fusionné dans la matière et libre de la mort.

Nous avons parlé du corps astral et du fait que ce corps subtil devient l’expression de la personnalité terrestre, par le biais de la mémoire d’âme, à la mort. Qu’advient-il alors du corps mental inférieur ? Le corps mental inférieur étant un corps supérieur et non un corps animal tel que le corps astral, ce dernier est conservé dans les archives universelles, c’est-à-dire qu’il est maintenu intact par les ajusteurs de pensée qui s’occupent d’en étudier l’évolution, afin de pouvoir continuer leur service de descente dans l’humain par ce corps, lorsqu’une nouvelle descente dans la matière sera effectuée.

Et l’âme, elle, que vient-elle faire dans tout cela ? Et bien l’âme qui est une mémoire, est conservée, fait partie de la conscience astrale ou la personnalité astrale, ou la personnalité du décédé, c’est-à-dire que le corps astral et toutes les impressions qu’il a enregistrées au cours de la vie terrestre sont imprimées en lui. Ceci ne veut pas dire que la mémoire, ou l’âme, est la conscience astrale, mais que la mémoire après la mort se situe, s’arrête, sur le plan astral comme elle se situait pendant la vie sur le plan éthérique.

La mémoire ayant été déplacée sur un plan supérieur, le plan astral après la mort, elle a plus de pouvoir sur la personnalité, car alors qu’elle était sur le plan éthérique, le corps mental pouvait se soustraire de son influence s’il était suffisamment évolué par exemple, pour communiquer avec l’ajusteur de pensée. Mais dès qu’advient la mort et que le corps mental retourne sur son plan, la mémoire est en puissance totale, c’est-à-dire que la personnalité ne peut rien contre elle, c’est pourquoi le décédé est totalement prisonnier de la mémoire d’âme, même s’il a beaucoup évolué au cours des âges passés, car ce qu’il aura appris sera toujours conditionné par la mémoire et non par l’intelligence universelle avec laquelle il ne peut établir un lien total que lorsqu’il est revenu dans la matière et que la mémoire n’est plus dans le double éthérique et que ce dernier est habité par la lumière de l’Intelligence.  À partir de ce moment, un lien étroit existe entre le plan mental supérieur et le double éthérique qui est devenu morontiel. A partir de cette étape de l’évolution, la mémoire d’âme ne sert plus l’humain, et c’est pourquoi nous disons que le corps astral est parfait, c’est-à-dire, qu’il n’est plus soumis aux lois de l’involution. Le mal devient impossible et l’humain devient créateur.

Il faut comprendre que le corps astral est le corps animal de l’humain, c’est-à-dire que le corps astral est celui qui sert l’humain dans le monde des sens, et comme l’humain n’est pas encore universalisé sur la Terre, son corps astral accumule constamment des impressions de basses vibrations, de là la possibilité du mal planétaire. Lorsque l’humain sera universalisé, son corps astral sera purifié, décontaminé, et alors ce corps lui servira créativement sur le plan matériel.

 La compréhension du phénomène de la mort est extrêmement importante pour l’humain, car dès qu’il comprend la mort, sa mémoire subit un choc vibratoire car elle perd de son pouvoir sur le corps astral. Et cette perte de pouvoir sur le corps astral de l’humain permet à l’esprit de pénétrer encore plus l’esprit de l’humain ou le corps mental de l’humain. Lorsque le corps mental est allégé vis-à-vis du phénomène de la mort, l’expérience de l’esprit se transforme plus rapidement et ceci entraîne une transformation de la conscience astrale.

L’humain est un être qui a oublié la mort et ses expériences antérieures. Cette perte de mémoire lui enlève la mesure de lui-même, mais il doit aussi réaliser que ce n’est pas la mesure passée de lui-même qui compte, mais la mesure de lui-même en fonction de la pénétration de l’Intelligence universelle ou de l’esprit universel en lui.

Le phénomène de la mort, une fois bien compris, permet à l’humain de diriger son esprit vers autre chose que la fin de son existence matérielle, d’une façon très subliminale. Le fait de bien comprendre la mort diminue le pouvoir de la mémoire sur lui, tout le travail doit être fait sur le plan humain, pour réduire le plus possible le pouvoir de la mémoire d’âme, car c’est elle qui permet la mort.

Le phénomène de la mort est une condition de vie mentale inférieure. Lorsque le corps mental est développé et devient le siège de l’esprit universel, la mort est repoussée selon la possibilité de fusion entre l’humain et l’esprit. Certains ont dit que la fusion du mortel se fait entre l’âme et l’ajusteur de pensée ceci n’est pas parfaitement juste. L’âme, une fois la fusion établie, n’existe, ne demeure, que jusqu’au jour où la fusion est complète. Quand la fusion est complète, l’ajusteur de pensée, l’esprit universel remplace la mémoire d’âme, et le corps astral et le mental sont libres, c’est-à-dire que le mental supérieur est le canal de l’Intelligence pure, le corps astral, l’outil, le lien entre l’esprit et la matière, et le corps éthérique devient le véhicule lumineux morontialisé dont l’humain se sert pour passer d’une réalité à une autre.

Il faut comprendre deux choses, lorsque nous parlons de la mort, d’abord qu’elle n’existe que parce que la mémoire existe et qu’elle continue à se manifester parce que l’esprit de l’humain n’a pas été libéré, c’est-à-dire qu’il est encore conditionné par sa nature inférieure et astrale, au lieu d’être le point de rencontre, le plan ultime de relation entre l’esprit universel et l’esprit de l’humain.

L’humain doit bien comprendre la mort car la mort se comprend sans avoir à la vivre, mais elle se vit et doit se vivre tant que l’humain n’a pas compris les lois de sa réalité. Tout attachement aux formes mène à la mort car l’attachement aux formes fait partie du pouvoir de l’âme sur la conscience astrale et animale. La conscience astrale est la conscience animale de l’humain, parce qu’elle augmente dans l’humain la sensation de matérialité corporelle et matérielle, et de là toutes les passions émotives de l’humain. Or, ses passions émotives ne font pas partie de son esprit, mais diminuent son esprit, car elles brouillent son intelligence et de là brouillent son contact avec l’universel en lui. Une fois que ceci est bien compris, l’évolution vers la fusion s’accélère et l’humain devient universel.

Ce n’est pas la mort en elle-même qui est un problème pour l’humain, mais la vie mal comprise qui permet la mort. Si nous considérons que l’humain est un être multidimensionnel, qui doit être unifié dans ses principes, nous voyons que la mort empêche cette unification de ses principes, de son être, et c’est pourquoi sa conscience n’est pas continue et créative.

On a beaucoup réfléchi sur la mort, mais au lieu de l’abolir, on en a écrit de grandes pages poétiques et philosophiques et le cycle continue !

 La mort s’éliminera graduellement de la surface de la Terre, individu par individu et au cours de l’évolution des siècles qui viendront, il deviendra normal de savoir que tel ou tel humain a calmement disparu de la surface matérielle de la planète et que son corps n’est plus dans le sol, mais élevé sur un plan par le pouvoir de son corps morontiel.

Mais pour le moment l’humain avance vers une conscience supérieure, il évolue. Et même s’il doit mourir car la fusion n’est pas dans son temps, il retournera sur le plan de la mort, enrichi dans sa mémoire et avec un esprit plus libre, plus perfectionné, afin que dans le prochain cycle, il puisse être, cette fois, plus facile à l’ajusteur de pensée de fusionner avec lui.

Fin enregistrement.

 

 

 

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