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Hommage à Bernard de Montréal
22 novembre 2020

Vampirisme de l’ inconscient.

032b.

L’inconscience humaine ne permet pas à certaines personnes de réaliser qu’elles vampirisent leurs proches, car l’humain inconscient est tellement entortillé par l’astral en lui, qu’il lui est impossible de s’imaginer qu’il fait aux autres ce qu’il ne voudrait pas qu’on lui fit à lui-même.

L’humain inconscient est tellement plein de lui-même qu’il ne peut s’imaginer que cette mesure qu’il a de lui-même crée le vampirisme dans sa vie. Il ne peut même pas réaliser par lui-même ce que c’est que d’être vampirique, car il se nourrit des autres et la nourriture étant ce dont il a de besoin, ou croit avoir de besoin, lui enlève la sensibilité de réaliser qu’il l’arrache sans qu’on la lui donne librement.

Certains ego sont vampiriques car ils sont prédisposés à eux-mêmes d’abord, et non à la vie en eux. Ils sont prédisposés à leur survie, qu’elle soit spirituelle ou matérielle et non à la survie des autres.

L’ego vampirique se traite d’abord et traite ensuite les autres, il se sert d’abord, pour ensuite laisser aux autres le reste du plat. Tant que l’ego est rempli de lui-même, il est vampirique, car à cause du fait qu’il est rempli de lui-même, il a besoin qu’on lui donne car il est plus haut dans son estime que d’autres ne peuvent l’être dans la leur.

L’ego vampirique est un être qui se pare de toutes sortes de sentiments afin de mieux se nourrir de la vie des autres, quel que soit son niveau d’intelligence, l’ego vampirique se voudra plus intelligent que les autres, afin de donner raison à son vampirisme qu’il ne réalise pas.

Le vampirisme est issu d’une vieille mémoire qui n’est pas encore éteinte en lui et qui lui fait sentir vibratoirement son souvenir. Là où l’ego est vampirique, il doit être nettoyé de cette mémoire car le vampirisme est issu d’une vie mal comprise et incomplète dans le passé. Même si l’ego n’est pas conscient de son vampirisme, il en souffrira car on ne peut arracher aux autres ce qu’ils nous donnent que par subterfuge, sans en subir éventuellement la répercussion.

L’ordre de la vie est un ordre créateur, et tout ordre créatif engendre et ne retient pas et comme il engendre, il n’arrache pas. L’ego vampirique souffre d’intransigeance et c’est l’intransigeance en lui qui lui permet d’être vampirique, car l’intransigeance est la cuillère du vampirisme. Que vous regardiez le vampirisme sous un angle ou sous un autre, vous y trouverez toujours de l’intransigeance car l’intransigeance est la lame de l’intelligence du vampirisme.

L’intransigeance donne raison à l’ego de son vampirisme, et lui le pauvre ne le réalise pas, bien que ceux qui sont autour de lui le voient, le sentent et en souffrent.

Le vampirisme ne peut s’éteindre qu’avec la réalisation profonde qu’il se donne de fausses valeurs et que ces valeurs font partie de cette conscience en lui qui est totalement sous le contrôle de l’astral, c’est-à-dire de ce monde qui ne connaît pas les lois de l’équilibre.

L’ego vampirique ne sait pas équilibrer sa vie, de sorte qu’il la vit difficilement car elle doit toujours être ajustée, toujours compensée car elle n’est jamais ce qu’il voudrait qu’elle soit.

L’ego vampirique s’instruit de ce qu’il croit être juste. Il se donne sa propre mesure de justification et son sens de justification peut être très bien défini selon le barème qu’il veut bien lui donner.  

L’ego vampirique s’instruit tellement de sa justification que si on le récuse, il explose, il se retourne, il se fâche, et veut tout reprendre ailleurs ce que l’on lui a refusé.

S’il ne peut le reprendre, il le reprendra d’une autre façon, mais il le reprendra car la soif d’être justifié fait partie de son intransigeance, de la violence de sa justification.

L’ego vampirique pollue sa propre atmosphère car il dégage des odeurs que d’autres peuvent sentir et un jour peut-être, s’il est chanceux, on le lui fera savoir. Sinon il continuera à penser qu’il est mieux que les autres, et que les autres lui doivent, car il est leur supérieur.

Pour que l’ego soit vampirique de façon négative, il faut qu’il sente en lui une certaine supériorité car c’est ce sentiment qui lui donne l’allure dont il a de besoin pour se nourrir des autres et se justifier d’un tel acte.

L’ego vampirique n’aime pas qu’on le discute car si on le discute on lui enlève le droit d’être juste de son jugement, et ce droit est important pour lui, car il devient la mesure selon laquelle il vit son vampirisme.

L’ego vampirique ne comprend pas souvent qu’on s’éloigne de lui car il ne voit pas ce qu’il fait, il est aveugle de lui-même, il ne peut s’accorder du fait qu’on veuille le délaisser.

Le vampirisme de l’ego est varié, très varié selon la personnalité, le caractère, le tempérament, les expériences, mais il est universel dans sa mécanicité car il provient du principe foncier de ne pas être parfaitement heureux avec sa vie. C’est ce fait au fond de tout, qui le pousse à se carrer, à se former, à partir des autres, des sièges confortables pour lui-même.

Là où il y a vampirisme, il peut y avoir égoïsme, mais une différence fondamentale existe entre l’ego égoïste et l’ego vampirique.

L’ego égoïste manque d’intelligence, tandis que l’ego vampirique est intelligent dans le sens usuel du terme, et son intelligence est suffisamment grande et déformée pour qu’elle apparaisse dans une bonne lumière à ses yeux. L’égoïste n’est pas suffisamment intelligent pour se nourrir des autres, il essaiera simplement de ne pas trop partager avec eux, tandis que l’ego vampirique peut très bien partager, mais il partagera pour pouvoir continuer à se nourrir plus tard.

Le vampirique est un chasseur naturel, il chasse constamment et trouve toujours une proie car la proie est naïve et facile, et lui intelligent à sa façon. Mais l’ego vampirique ne réalise pas qu’il détruit l’amour des autres pour lui, car il ne réalise pas que les autres ne bénéficient jamais de lui, et à la longue ils se fatiguent de lui donner ce qui leur est forcément soutiré.

L’ego vampirique intervient rapidement dans la vie des autres, non pas pour les secourir, mais pour voir s’il n’y a pas quelque chose, chez eux, qui puisse le servir. Il est renard, il est fin, mais il n’est pas subtil car la subtilité de son action lui est cachée, c’est pourquoi il est vampirique et qu’il ne voit pas son action dans le miroir de sa conscience, ou plutôt dans le miroir de son inconscience.

L’ego vampirique est prolifique dans ses manœuvres car son intelligence est toujours éveillée à son bien-être. Il se souvient de ceux qui lui ont servi de proie et retournera sans peine là où, déjà, il a puisé.

L’ego vampirique ne questionne pas son action, car son manque de générosité naturelle l’entraîne, et son mouvement est plus fort que son sens moral ou son sens d’équilibre dans l’action. Il s’appuie toujours sur son point de vue car son point de vue est son point de mire qui lui sert pour piéger sa proie. Il n’est pas nécessairement mauvais garçon ou mauvaise fille, il est simplement vampirique, c’est-à-dire qu’il prend avantage de tout, sans s’en rendre compte. Les enfants par exemple, certains enfants vampirisent leurs parents.

Les amoureux se vampirisent, les hommes vampirisent les hommes, les femmes vampirisent les femmes, ou ils se vampirisent entre eux.

Le vampirisme de l’ego est une condition de l’ego qui fait qu’il a toujours besoin de quelque chose chez l’autre, au lieu de se le procurer par ses propres efforts. Il ne connaît pas l’échange pur et libre. C’est une condition qui fait qu’une personne s’appuie toujours sur une autre car elle est sans colonne vertébrale. C’est une condition de l’être qui révèle sa faiblesse, son manque d’autonomie, son manque de volonté bien qu’il puisse avoir beaucoup de caractère.

Chaque forme de vampirisme possède ses mécanismes propres à elle-même, et jamais le vampire ne se voit comme tel. Si on lui refuse, il se fâche, il se retourne, il crie qu’on est injuste contre lui, il n’est pas raisonnable devant le refus.

Comment l’ego peut-il réaliser son vampirisme, si on le lui fait remarquer, dans le cas contraire il continue à vivre de la bonne volonté des autres ou de leur naïveté. Car la raison majeure, pourquoi le vampirisme de l’ego existe, est due au fait que les humains sont naïfs à un point tel, qu’ils ne peuvent s’imaginer refuser fortement car ils se sentent alors coupables.

Remarquez que tout se tient dans la vie et qu’une chose entraîne une autre, c’est la raison pour laquelle l’intelligence réelle est si importante chez l’humain, car, sans elle, la vie est un constant cauchemar, une arène où les forts, les renards, mangent les faibles, les naïfs.

Mais les faibles aussi sont vampiriques à leur façon car ils ont besoin d’être supportés, leur faiblesse fait d’eux des êtres qui ne cessent de sucer ceux qui sont plus aptes à les nourrir. Les faibles souffrent d’un vampirisme chronique qui ne les laisse que lorsqu’ils ont été repoussés dans leurs demandes incessantes par ceux qui sont assez intelligents pour réaliser qu’ils se font manger tout rond et sans cesse.

Le vampirisme de l’ego devient évident à l’ego qui devient intelligent car à partir de ce moment dans sa vie, où il commence à voir clair, il s’aperçoit que la vie est totalement à l’envers et que les humains au lieu d’être créatifs les uns envers les autres, sont extrêmement dépendants, interdépendants.  Et lorsque l’ego entre dans l’intelligence réelle et qu’il cherche à être autonome, il réalise les liens invisibles qui le lient encore à ses vieilles relations et il prend conscience du vampirisme subtil qui est la toile de fond de la société humaine.

Dès qu’il commence à couper les liens psychologiques avec cette société, ses amitiés, il expérimente les remous que cause sa séparation car il enlève aux autres l’opportunité de se nourrir de lui. C’est alors la crise, le mépris, l’accusation, on devient sans cœur ! Évidemment on devient sans cœur ! Sinon on continuerait à se faire vampiriser, au nom de la charité, au nom du devoir, au nom de la responsabilité, au nom, au grand nom de la filialité ! etc. etc...

Comprendre le vampirisme vibratoirement est une des conditions de base de l’évolution de l’intelligence supramentale car si on ne le comprend pas, nous demeurons esclaves de nos émotions, car c’est par l’émotivité que se manifeste ce phénomène purement humain. Même les cultures vampirisent leurs citoyens, au nom de la taxe, au nom du patriotisme, au nom de certains idéaux qui doivent être maintenus, sinon la culture, la société s’écroulent.

Si le vampirisme sous toutes ses formes disparaissait de la surface de la Terre, la société, telle que nous la connaissons, serait abolie car elle n’aurait plus la force du vampirisme pour lui donner sa cohésion.

Une étude profonde du vampirisme social démontrerait que l’humain vit socialement à cause du vampirisme des gouvernants sur les gouvernés, et tout le jeu de dépendance et d’interdépendance, le voile sous toutes les formes possibles et imaginables de la légalité. A travers cette jungle de principes, les humains se déchirent et se mangent les uns les autres.

La vie Terrestre ne devient claire à l’humain que lorsqu’il devient intelligent réellement et à partir de ce moment, il ne joue plus le jeu. Il se retire dans une sorte de forteresse intérieure, qui ne peut être prise d’assaut, et un jour ou l’autre, s’il est prêt, il change de palier de vie, non pas pour la mort, mais pour l’éther.

Le vampirisme de l’ego contre l’ego est un affront à l’intelligence de l’humain conscient. Mais les humains sont encore à leurs premières armes, et beaucoup de coups de lames devront être donnés afin de pouvoir éliminer de leur vie ce qui les vampirise, ou ceux qui les vampirisent, car le vampirisme se cache sous de multiples formes, et seule l’intelligence réelle peut dénicher derrière ces formes, le vampirisme de l’ego qui se fait facilement passer pour un bon sentiment lorsqu’en fait, il n’est qu’une façon subtile de l’ego inconscient de se nourrir de l’affection d’un autre, pour nourrir ce sentiment qui n’est en réalité qu’une faiblesse bien vécue et bien cristallisée dans les mœurs et les conditions sociales.

Le vampirisme peut se cacher sous la fleur des valeurs sociales, familiales, à un point tel que beaucoup d’humains dans le passé, dans leur jeunesse, n’auraient jamais osé mettre en question certaines demandes qui leur imposaient de donner de leur sang, pour nourrir les faux sentiments qui battaient dans la poitrine de leurs parents inconscients.

L’ego vampirique ne réalise pas son état car il est trop centré sur lui-même.

L’égocentrisme et le vampirisme de l’ego vont de pair.

L’ego vampirise parce qu’il ne voit que sa personne et son vampirisme peut être tellement voilé, que très souvent il vampirisera en faisant croire qu’il aime, c’est en relation avec le sentiment d’amour que l’on découvre la forme la plus subtile du vampirisme humain.

C’est au nom de l’amour qu’un ego vampirisera un autre à un point tel, que l’autre, s’il ne donne malgré lui, se sentira coupable de mauvaise foi. Regardez le jeune homme ou la jeune fille qui désire après la puberté, sortir du domicile parental afin de battre des ailes, regardez et observez le jeu subtil qui souvent se joue entre parents et enfants. On accusera les enfants d’être sans cœur, on dira qu’on a mis les enfants au monde, mais pourquoi ? A quoi ça nous sert ? On développera toutes sortes de formules pour créer chez ces enfants une grande tristesse de fond.

Certains jeunes ont éprouvé tellement de remords, de culpabilité, lorsqu’ils ont laissé derrière eux la famille pour vivre leur vie comme les parents ont vécu leur vie, que leur existence en fut empoisonnée pendant des mois, voire même des années. Tout ceci au nom de l’amour.

Ce qui est dangereux pour l’individu faible, c’est qu’il ne voit pas le vampirisme de l’ego, il est trop bon pour le voir, il est trop naïf ! C’est très dangereux d’être trop bon, car nous perdons notre volonté d’agir, nous perdons notre intelligence et nous nous soumettons à des sentiments puissants qui nourrissent le vampirisme des autres, nous risquons notre intelligence.

Notre culture a été orientée pendant des siècles à donner de nous-mêmes mais nous n’avons pas réalisé que ce principe, qui en lui-même est bon, ne peut être bénéfique pour l’individu et la société que s’il est universalisé dans la société, mais comme il ne l’est pas et qu’il est très loin de l’être, il faut que nous puissions voir le côté négatif de ce principe, et réaliser qu’à tout bon principe doit être ajouté une grande intelligence, afin que nous bénéficiions du principe mais que nous n’en soyons pas victimes.

Dès qu’un humain est victime d’un bon principe, il ne peut blâmer que son manque de discernement, de volonté. L’ego vampirique se servira de tout à sa disposition, de tout ce que la société reconnaît comme bon principe pour soutenir sa cause, et soutirer ce qu’il peut de ceux qui n’ont pas de discernement, de colonne vertébrale, de capacité de refus. On peut se permettre de vivre selon les bons principes de vie, si on les comprend bien, si on en voit tous les aspects, sinon nous sommes voués à exécuter aveuglément pour le bénéfice d’autrui, que ce soit la société ou l’individu qui nous vampirise.

L’individu, son individualité, son identité, sont des réalités qui ne peuvent être écrasées, sinon la vie humaine, la vie créative de l’humain, la vie complète, libre, n’est pas possible. Regardez ce qui se vit sous les régimes totalitaires où le vampirisme d’état est à son maximum d’efficacité contre l’individu. Que vous le regardiez sous tel angle ou sous tel angle, sous telle ou telle condition, le vampirisme revient toujours à la même chose : celui qui en est victime manque de discernement dans son intelligence et de volonté dans sa vie. À tout mal il y a un remède : Le vampirisme de l’ego est un mal, car il soutire des forces, des énergies, à l’autre et si ce dernier ne s’en rend pas compte, il est pauvre humain. Lorsqu’il s’en sera rendu compte, il réalisera que pendant des années il a été appauvri dans son expérience, dans sa vie. Ce qui rend la découverte difficile, du vampirisme chez un ego, c’est que certains ego ne sont pas du tout vampiriques dans certains cas, ils le sont dans d’autres, de sorte que l’ego qui est naïf, très bon, se refusera même de voir du vampirisme chez telle ou telle personne car son discernement n’est pas suffisant pour lui faire voir, que même le vampire peut avoir de très grandes qualités de cœur ou d’esprit. C’est justement pourquoi, ceux qui le côtoient ou vivent avec lui, doivent être capables de discerner le véritable sentiment, du faux.

Le vampirisme égoïque s’entretient tant que ceux qui en sont victimes ne le réalisent pas et il ne peut être corrigé que par ceux-là qui ont suffisamment de discernement et de volonté pour le faire réaliser à celui qui ne peut le reconnaître en lui-même, sinon, il continuera à se manifester comme une plaie qui ne cesse de s’étendre lorsque les conditions demeurent constantes.

Le vampirisme égoïque s’apparente à toutes ces formes d’énergies qui sont plus ou moins débalancées, car le vampirisme indique que l’énergie d’une personne est débalancée sur un plan ou sur un autre de sa personnalité. Plus l’humain développe ses propres centres d’énergie, plus il devient centrique, plus il devient sensible au vampirisme de l’ego car il voit que par lui-même il peut faire beaucoup de choses, mais lorsque ce même humain vit en-dehors de lui-même et qu’il n’a aucune centricité, il se sent obligé de vivre des autres car son être manque de quelque chose de réel.

Être vampirique de quelque façon que ce soit, est un indicateur que quelque chose nous manque, nous ne sommes pas complets, alors nous cherchons à nous compléter à travers les autres, ou sur le dos des autres. Ceci n’avance ni celui qui est vampirique, ni les autres qui se font vampiriser, l’un n’est que l’envers de l’autre.

Lorsque l’humain a commencé à développer de la centricité, son intelligence et ses émotions ont pris une nouvelle tournure, il est plus apte à se concentrer sur lui-même, à se nourrir lui-même, à se suffire à lui-même. Cette nouvelle tournure d’esprit le rapproche de lui-même et il se sent de mieux en mieux en lui-même et avec lui-même. Les humains vivent tellement aux crochets des autres, qu’ils ont peine à découvrir leur propre richesse, leur propre créativité, leur propre moi, leur moi réel et totalement équilibré.

L’ego qui vampirise les autres ne réalise pas sa faiblesse, sa vulnérabilité. Une des grandes failles de l’ego vampirique, c’est sa vulnérabilité. Selon la nature de son vampirisme, il sera très vulnérable si on lui retranche ce dont il s’est toujours arraché des autres ou nourri des autres, et sa vulnérabilité est tellement grande, que là où il y aura retranchement, il y aura de l’agressivité temporaire, vis-à-vis de celui qu’il a toujours vampirisé. Un certain temps sera nécessaire pour que l’ego retrouve son calme et se remette du choc.

La psychologie du vampirisme égoïque est une étude sans fin du comportement humain, car elle peut éclairer des aspects du comportement qui sont accumulatifs, c’est-à-dire qui engendrent d’autres aspects, de sorte que le vampirisme s’il continue longuement au cours de la vie, engendrera des malaises dans l’esprit et le cœur, que l’on ne découvrira qu’à la longue.

Il existe une grande relation entre le vampirisme et la sexualité amoureuse. Je dis la sexualité amoureuse car le sentiment de l’amour humain dans la sexualité est l’élément de base qui nous fait reconnaître que le vampirisme égoïque, surtout chez certaines femmes, est une des forces qui engendre une sorte de tension chez le mâle, lorsqu’une demande trop forte est indiquée chez la femme pour un rapport intime avec elle.

Le vampirisme égoïque se cache derrière le grand sentiment de l’amour sexuel ou de l’amour sexualisé ou de la sexualité amoureuse, retournez ça comme vous voulez. Et si ce sentiment n’est pas comblé dans l’acte, une frustration s’établit chez la femme. Or, cette frustration engendre plus de frustration, et le vampirisme égoïque de la femme qui aime et qui veut être aimée dans l’acte, augmente, jusqu’au jour où le mâle préfère passer plus de temps au bureau que dans le lit conjugal. Pas assez, ce n’est pas assez ! Mais trop aussi, c’est trop ! Et la même condition, la même situation peut être retrouvée chez l’homme.

Le vampirisme de l’ego s’apparente à une sorte de grande dame qui doit porter le noir, afin de ne pas être reconnue le soir. Si l’humain possédait suffisamment de discernement, il serait conscient de la grande dame, même la nuit, simplement par le bruit du froissement de ses jupes. Ceci est dit pour expliquer sous un autre angle le phénomène du vampirisme. L’humain ne peut détecter souvent le vampirisme simplement à la couleur de sa forme, il doit le repérer par un moyen sûr et efficace, moyen qui ne ment pas et qui ne peut être menti. Ce moyen est la sensibilité vibratoire de la conscience humaine à l’approche d’une autre conscience égoïque.

Lorsqu’un humain est conscient, sa sensibilité vibratoire est suffisante pour lui faire prendre position vis-à-vis du vampirisme égoïque d’une autre personne et dès qu’un humain conscient a commencé à réaliser vibratoirement le vampirisme d’un être, il ajuste son comportement en fonction de sa sensibilité, de sa perception et cet ajustement le libère, le rend libre de cette personne. Mais pour prendre conscience vibratoirement du vampirisme égoïque de l’humain, il faut avoir souffert un peu de l’humain, et c’est cette souffrance qui nous apporte la sensibilité dont nous avons le besoin pour le découvrir malgré toutes les formes qui puissent voiler le vampirisme.

La sensibilité vibratoire est une activité de la conscience pure, elle est une mesure parfaite contre le vampirisme de l’ego. Plus l’humain est sensible vibratoirement, plus il est centrique réellement. Plus il est centrique réellement, et non égocentriquement ! et plus il peut avec très grande facilité, discerner le vampirisme chez les êtres autour de lui. Si par contre sa conscience vibratoire, sa sensibilité, est diminuée par de faux sentiments, sa conscience n’aura pas le pouvoir d’aiguiser en lui son sens d’autonomie, et il perdra de l’énergie, jusqu’au jour où il sera suffisamment dégagé de ses propres formes pour voir à travers le voile de la couleur de la grande dame en noir.

Le vampirisme égoïque se veut de toujours se donner raison, parce qu’il tient à sa vie, c’est-à-dire à sa survie, mais comme il a déjà été dit ailleurs, la vie réelle ce n’est pas la survie ! La vie réelle, c’est l’équilibre total des corps subtils de l’humain avec les forces vibratoires de vie qui entrent en lui, cette vie réelle prend soin de tout, et la survie n’est pas un problème pour l’humain. Mais tant qu’il ne se rapproche pas de cette vie réelle, il s’en créera une fausse sur le dos des autres, qui, à cause de leur propre aveuglément, perpétueront l’inconscience et toutes les formes d’imposition et de domination. Le vampirisme égoïque est une subtile forme de domination de l’humain sur l’humain. Plus l’humain se conscientise, moins il peut supporter la vibration d’une telle forme de conscience envers lui-même car son intelligence réelle est trop présente en lui pour qu’il puisse subir aveuglément cette domination. C’est alors qu’il réagit, qu’il a la capacité de réagir instantanément à une telle domination et il y met un terme sur-le-champ. S’il n’y met pas un terme sur-le-champ, il y mettra un terme graduellement, mais terme il y aura éventuellement car sa conscience ne peut permettre d’être dominée, car la domination fait partie de l’inconscience et toute forme d’inconscience doit être neutralisée par la conscience réelle, là où elle est affectée sur le plan personnel.

Le vampirisme égoïque prend racine chez l’humain lorsqu’il n’a pas été contrôlé à la source, c’est-à-dire par une éducation intelligente et forte. Les tendances naturelles du caractère doivent être ajustées au cours de l’éducation familiale de bas âge, si ces tendances ne sont pas corrigées, elles continueront à croître avec les années, jusqu’à ce que celui qui est vampirique le reconnaisse par la force des choses.

L’expérience de la vie peut faire souffrir l’ego vampirique et peut aussi faire souffrir celui qui en est victime, c’est pourquoi dans les deux cas la conscience doit se développer, afin que l’ego vampirique prenne possession de lui-même de plus en plus et que la victime cesse de se faire dominer.

L’ego vampirique a tendance naturelle à prendre ou à vouloir prendre trop de place dans la vie de la victime, ou des autres ego. Remarquez ces gens qui sont suffisamment autonomes dans la vie, qui vont à leur besogne sans avoir sans cesse à être supportés par les autres, et vous verrez que ces gens ont un certain succès dans leur vie, dans leurs affaires, car ils vivent de leurs énergies. Une sorte d’admiration se dégage de ceux qui les observent et avec raison car ces êtres apportent quelque chose dans la vie, au lieu de simplement l’infecter de leur faiblesse. Déjà ils sont prédisposés à ne pas être vampirisés car même s’ils ne sont pas conscients objectivement, ils ont tout de même une certaine conscience subjective qui reflète une intelligence vive et un émotif suffisamment harmonisé.

Le vampirique égoïque traîne constamment les pieds dans la boue de ses émotions car cette attitude vient d’une certaine émotivité, d’un certain manque de maturité, vis-à-vis de soi-même. La maturité vis-à-vis de soi-même est une force de la conscience de l’humain et plus cette force est grande, plus la conscience est grande et créative.

Le vampirique est toujours faible de quelque chose en lui-même, souvent il ne le réalise pas, ne la voit pas cette faiblesse, de là son vampirisme. Mais cette faiblesse colle à son être et lui ne la voyant pas, la transfère par son vampirisme sur les autres de sorte qu’une fois transférée, il en perd de plus en plus conscience et s’éloigne de plus en plus de sa réalité mal ajustée.

L’ego vampirique projette beaucoup sur les autres, ce sera toujours la faute des autres, par exemple. Alors cette attitude provient des mécanismes très subtils du vampirisme égoïque, en projetant sur les autres telle ou telle faute, il se servira de la réaction contre les autres, et lui s’élèvera dans sa propre estime, car l’ego vampirique a toujours une haute estime de lui-même, même si cette estime est fausse. Cette estime qu’il a de lui-même prend origine dans une sorte de vanité de son esprit, c’est justement cette vanité dans son esprit qui le motive à se donner l’impression que les autres lui doivent quelque chose, cette vanité, naturellement, devient aussi la barrière qui l’empêche de réaliser son vampirisme.

Le vampirisme égoïque, s’il n’est pas mis en échec, sera éventuellement perçu par les êtres qui se conscientisent et qui deviennent de plus en plus sensibles vibratoirement, de sorte que viendra le jour où leur sensibilité vibratoire sonnera l’alarme, et à partir de ce moment ils se sentiront obligés de rompre leur lien avec ceux-là qui les vampirisent. Une fois ce lien retiré, il peut être difficilement réétabli, car la conscience chez l’humain a tendance à constamment aller de l’avant et de ne pas retourner dans le passé de l’expérience.

La conscience, une fois qu’elle se manifeste, une fois qu’elle est ajustée chez l’humain, ne peut plus laisser passer certaines expériences, certaines formes d’expérience. Elle est obligée de marquer cette expérience, c’est-à-dire de l’accepter ou de la rejeter.

Plus l’humain est conscient, plus il discernera le vampirisme égoïque et sa conscience le forcera à fermer la porte là où elle fut grandement ouverte. C’est pourquoi l’ego vampirique doit réaliser sa condition, surtout s’il a l’avantage qu’elle lui soit montrée, démontrée, indiquée.

Ceux qui se conscientisent ne pourront souffrir dans leur rang, dans leur milieu, du vampirisme égoïque, car ils auront trop compris l’illusion des autres, ils ne voudront plus souffrir de leurs illusions. Ceci aura tendance à former des cellules plus ou moins hermétiques qui seront reliées entre elles par une force universelle, mais ces cellules ne pourront se conjuguer ensemble en une unité de conscience créative, tant et aussi longtemps que la moindre vibration, de vampirisme égoïque, n’aura pas disparue de la conscience de ces êtres en évolution.

Fin de l’enregistrement.

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