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Hommage à Bernard de Montréal
22 septembre 2020

La femme chapitre 1

 

 il y a quelques années déjà à notre surprise, ,nous avions reçu un ouvrage tappé à la machine , la personne qui nous l'a envoyé nous a assuré que c'était le livre non achevé de BdM sur "la femme" sujet qui lui tenait à coeur , parmi tant d'autres.

JJacques( dcd) a repris l'ouvrage pour le mettre en forme en corrigeant éventuellement les fautes..... .Nous l'avons diffusé à nos contacts personnels qui l'ont diffusé...........bien sûr dont des hommes réveillés ou des femmes.

je place ici le premier chapitre . bonne lecture!  

 

LA FEMME

 

Écrit par un penseur libre, libre de la pensée.

Chapitre 1 : L’inconnue

La femme demeure, aujourd’hui, un être à la recherche de l’équilibre de ses pensées et de son cœur, de ses états intérieurs dans un monde en voie de transformation radicale. Son identité en est fragilisée au point d’en être déchirée par l’incertitude. Alors que la théologie tente, encore et par tous les moyens, de la dissuader de sa pleine liberté et de retarder ou de renverser les grands courants de pensée et d’action qui fracassent l’ancienne conscience du monde, elle se pose des questions qui s’opposent au statut quo et qui demandent des réponses favorables à son émancipation et à son engagement personnel. La conscience moderniste qui bouleverse les citadelles moyen âgeuses se refuse à l’endiguer dans une idéologie de masse à l’intérieur de laquelle son esprit est endoctriné au nom de la religion qui la réduit à un état de conscience étouffée, et la subordonne à des dictées politico-religieuses dont elle méprise le pouvoir usurpateur en silence. Toute forme de domination de son esprit va à l’encontre de son évolution, que ce soit au nom d’un Dieu ou d’une doctrine quelconque et tant qu’elle sera régie par des dictées qui exercent leurs influences sur des masses sans identité, aveuglées par l’obscurantisme et le fanatisme qui, souvent, en découle, elle sera pénalisée et demeurera un être infériorisé dans une société minable.

Les religions ont servi à l’évolution des mœurs et à l’éclosion de valeurs universelles mais elles doivent cesser d’enfreindre l’émancipation de la femme par l’entremise des "appointés de Dieu" qui retardent son évolution et la leur. Leurs efforts doivent être neutralisés par un laïcisme raisonnable. Le modernisme a contrecarré l’effervescence religieuse du passé, mais il n’a pas encore mis en échec les rigueurs d’un prosélytisme fondamentaliste renaissant, qui risque, dans certains pays du tiers monde, de ramener la femme à des servitudes civiles inacceptables dans un temps où le monde chavire irrémédiablement vers un avenir libéré des convictions qui, par le passé, servirent uniquement les pouvoirs. Seule la femme intelligente et informée peut contrer les courants de pensées issus de centres d’influences dont l’ignorance rappelle le Moyen-âge où l’esprit fut assiégé. Bien que le laïcisme protège et éloigne la femme de ces courants ténébreux, elle seule doit convenir avec elle-même et reconnaître le droit à sa liberté, à son égalité.

La femme peut régénérer la civilisation, dans la mesure où elle ne l’exclue pas du pouvoir décisionnel. Les sociétés ne bénéficieront pas pleinement de son humanité, tant qu’on l’emprisonnera par décret, dans des structures de vie inconsistantes avec son humanisme. L’homme n’est pas le seul penseur. Elle aussi, doit le rejoindre dans ce rôle essentiel à l’évolution des races. Tant qu’elle ne se sera pas libérée des contraintes archaïques, la vie des peuples demeurera polluée par une conscience dominatrice qui s’allie un pouvoir à l’exclusion de l’harmonie. Pour que le génie féminin irradie dans le monde, la femme doit accéder pleinement à l’assiette sociale. Alors que l’homme se complait dans le maintien du statut quo, elle, par contre peut dénoncer en apportant une nouvelle lumière dans un monde dérangé par son éclat.

La femme ne peut se désister indéfiniment de la liberté, car les forces de vie en elle, voudront éclore à tout prix. Elle est en droit de triompher du passé où elle fut utilisée pour l’agglutination des sociétés qui devinrent empires et civilisations. Rien ne vient au monde à travers l’homme seul, même pas les guerres, puisque les femmes et les enfants ont laissé leurs corps être mutilés afin que puissent marcher triomphalement les armées. La femme assiste à l’arrivée du nouveau monde en silence, mais son esprit voit, même s’il ne peut pas.

Tant qu’elle s’intéresse uniquement à l’homme, elle vide ses entrailles et en devient la mère même s’il la rejette, car elle est plus grande que lui. Elle vit et gouverne par amour, mais elle est contrainte par ce dernier, car on ne lui a pas expliqué les lois de la liberté.

La femme est la dernière à être libérée, et lorsqu’elle le sera : La Terre sera rajeunie et les puissants ne se joueront plus de l’humanité, car elle est la seule véritable protectrice de l’homme.

Le Nouvel Ordre sera fondé sur l’acceptation de son esprit emprisonné par le passé, dans l’amour et le partage avec les fous de la chair pour le plaisir du mâle et la servitude de sa compagne. La femme doit se reconnaître une identité, sans que soit nécessaire le concours de l’homme. Elle doit sentir son propre pouls, en l’absence duquel elle ne peut accéder à une pleine mesure d’elle-même. Sans cette mesure, elle ne peut redonner au monde la liberté qui lui fut déniée. Elle est à un point tournant de son évolution, et elle seule, doit entreprendre les changements nécessaires à sa transformation. Dans la mesure où elle percevra davantage sa claustration et le manque d’amour réel à son égard, elle sera forcée de reconnaître le besoin fondamental de sa liberté d’esprit, et de réaliser que l’homme n’est pas la fin de son univers.

La femme est liée par la vie, à des systèmes de valeurs qui la rendent esclave de son affectivité. Ce terrible enchevêtrement d’états, est à l’origine de ses souffrances, car on ne lui a jamais fait voir que la liberté ne peut être déniée indéfiniment à sa conscience, et que l’amour et la façon dont il est vécu, est une conséquence des mœurs imposées par une société masculine. Non seulement la femme est-elle unique, mais elle est aussi généreuse. Cette qualité lui a nui au cours de l’involution, car elle n’a su la mesurer et en maîtriser la nature. Conséquemment, elle s’est enlisée dans un rôle de servitude par rapport à l’homme, car celui-ci ne lui reconnaissait pas d’éléments plus éminents que chez lui. La grandeur de la femme la distingue de l’homme, en ce qu’elle définit la vie en fonction de ses besoins alors que lui, la définit en fonction de ses appétits. Cette différence est fondamentale aux deux sexes et au dilemme existentiel qui les unit ou les désunit depuis toujours. La grandeur de la femme n’a pas été reconnue et institutionnalisée par le passé, telles que le furent les prouesses du mâle, de sorte qu’il est difficile, même aujourd’hui, de reconnaître et d’admettre chez elle, une dimension créative qui complète parfaitement, et nécessairement, celle de l’homme.

La femme se sent désabusée et illusionnée, car elle ne possède pas les outils nécessaires à la conquête de ses craintes, de ses angoisses. On ne lui a pas enseigné l’importance de se mettre à son diapason, car pour le faire, il lui aurait fallu aller à l’encontre du discours dominant. On ne lui a pas inculqué la force mais la soumission. Ce n’est qu’au vingtième siècle, et ce, dans les pays les plus évolués - et non sans une lutte qui perdure - qu’elle peut enfin savourer une liberté grandissante. Mais ce mouvement ne fait que toucher à la pointe de l’iceberg de son immobilité.  En réalité, elle est un être qui ne pourra échapper complètement à la domination, que lorsqu’elle apprendra à se dissocier de ses craintes vis à vis ce qui la tourmente et la domine. Elle n’échappera à son sort, que dans la mesure où elle prendra conscience de ne posséder qu’une partie de la réponse à sa vie et que cette tranche, est celle qu’on a bien voulu lui imposer. La femme ne doit pas craindre d’être seule. Elle doit de temps à autre bénéficier d’une période de réflexion pour se centrer sur elle-même, et cesser de s’oublier. Sinon elle épousera toujours le chemin en apparence le plus facile mais qui, en définitive, l’éloignera de son but, c'est-à-dire, d’une vie sans domination.

La femme traditionnelle ne se connaît pas, car ce qu’elle désire profondément, va à l’encontre de ce qu’elle peut manifester dans une société liée au passé. Les traditions la paralysent, la figent dans un immobilisme qui empoisonne son esprit, au gré des symboles et des manières d’être, qui n’ont rien à voir avec l’évolution de son être.

Elle est particulièrement sensible à son impuissance, car elle reconnaît, sans nécessairement se l’avouer, que sa vie n’est pas ce qu’elle voudrait qu’elle soit. Elle regarde autour d’elle dans le monde, et voit que d’autres explorent ce qu’elle ne peut que rêver de connaître, et cette réflexion l’amène à intérioriser ses besoins, lorsque les craintes d’affrontement avec l’homme dépassent sa capacité de se manifester. Pour la femme, la vie est une lutte d’émancipation, alors que pour l’homme, elle est un engagement pour le succès, le gain, la reconnaissance. Alors que la femme patauge dans des rêves fracassés, l’homme lui, rêve d’aller de l’avant, vers une identité réelle qui lui échappe.

 

............. à suivre .

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  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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