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Hommage à Bernard de Montréal
20 octobre 2020

la femme, la sexualité chap14

Chapitre 14 : La sexualité au féminin

La sexualité permet à la femme de mesurer le degré d’enveloppement de sa conscience par le mâle lorsque l’orgasme la noie dans l’incontournable sentiment de liberté qu’offre une expérience réussie, avec un partenaire sensible et bien harmonisé.

La sexualité féminine revêt un caractère particulièrement maternel contrairement aux apparences très sexuées de la femme dans l’intimité de l’acte. De par sa sexualité, la femme démontre combien elle fait confiance et combien, dans un même temps, elle s’expose à la déception. Elle tente dans la sexualité de se prouver que celui avec qui elle fait l’amour est à la hauteur de son éthique sexuelle, alors qu’elle reconnaît au fond d’elle-même, la possibilité d’un enjeu illusoire, d’une partie de dés, tant qu’elle n’aura pas identifié chez l’autre, une pulsion amoureuse et non simplement sexuelle identique à la sienne.

Il faut reconnaître la complexité de l’être féminin et le voir dans un mode contrastant, pour discerner dans sa sexualité la complicité et à la fois, le don de soi. La complicité lui permet d’accentuer ses talents, de faire miroiter ses atouts. En réalité, cet amour, cette abondance, cet abandon vertigineux ne sont pas au profit de sa seule nature animale, mais davantage une mise de côté ciblant une union possible. Sur l’autre plan, le don de soi fait partie de la conscience de la femme en amour, car son corps reçoit les affronts de la sexualité masculine, lorsque l’amant n’a pas suffisante conscience de sa délicate nature.

Le don de soi est l’inévitable résultat du conflit millénaire entre la proie et la chasse, extension des mouvements fondamentaux de la nature animale, dans ses aspects les plus rudimentaires. Sur un plan plus évolué, la conquête brutale fut remplacée par le don de soi, car la femme se réserve le droit de refus, sauf dans le viol. La femme n’aime pas qu’on la traite de manière cavalière, mais elle approuve qu’on lui fasse signe, afin de sentir qu’elle plait toujours. Quand la femme s’ennuie, la sexualité revêt un caractère secondaire, car elle doit débattre en elle-même la valeur de l’acte contre son état. Dans l’intimité de l’acte, la femme projette l’abondance, mais dès qu’elle est seule, elle se sent appauvrie, si elle ne se sait pas vraiment aimée. Lorsque la femme est en amour, c’est la folie douce, son esprit ne s’ennuie plus.

 

 

 

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  • Bernard de Montréal. psychologie évolutionnaire, psychisme, évolution, satan, lucifer, involution , mensonge cosmique, planète Terre, humanité, extraterrestres, nations, astral, conscience, mental, surmental, supramental, conscience , fin de cycle
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